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  • In the mood for news 28

    Les films de la semaine du 30 Avril à l’affiche

    La critique de la semaine  « In the mood for cinema »:

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    "Le Grand Alibi" de Pascal Bonitzer, avec Miou-miou, Lambert Wilson, Valeria Bruni-Tedeschi, Pierre Arditi

    (France)-Genre : Drame - Durée : 1H33 mn

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MA CRITIQUE DU GRAND ALIBI A L’OCCASION DE L’AVANT-PREMIERE AU CINEMA LE BALZAC A PARIS

    Les autres films de la semaine à l'affiche 

    "Iron Man" de Jon Favreau avec Robert Downey Jr. et Gwyneth Paltrow

    Titre original : IRON MAN (Etats-Unis)-Genre : Science-Fiction, Action

    Pitch: Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d'armes et playboy milliardaire est kidnappé en Afghanistan. Forcé par ses ravisseurs à fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure hi-tech révolutionnaire qu'il utilise pour s'échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l'améliorer et de l'utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents.

    «  Mèche Blanche, Les Aventures Du Petit Castor »  de Philippe Caldéron(France)

    Durée : 1H30 mn

    Pitch : Il était une fois, dans le Grand Nord canadien, un jeune castor espiègle et insouciant, Mèche Blanche, qui vivait avec Mère Castor et Petite Sœur, entouré de ses amis Petit Lynx et Petit Ours. Mais un jour, le barrage qui sert de refuge à Mèche Blanche et à sa petite famille s’écroule. Mèche Blanche est alors emporté par le courant loin des siens.

     « Ciao Stefano » de Gianni Zanasi, avec Giuseppe Battiston, Anita Caprioli

    Titre original : NON PENSARCI (Italie)-Genre : Drame - Durée : 1H44 mn

    Pitch : Petite star du rock punk indépendant, Stefano Nardini a trente-six ans et dresse le bilan : il y a bien longtemps qu’il ne fait plus les couvertures des magazines, sa fiancée le trompe et il n’a plus de lit où dormir ; il lui reste sa guitare et une voiture aux portières bloquées... En somme, le moment est venu de prendre le temps de réfléchir, de chercher un refuge, de retourner vers sa famille qu’il n’a pas vue depuis des années.

    «  L'Amour De L'Or »  d'Andy Tennant avec Matthew Mcconaughey, Kate Hudson, Alexis Dziena...

    Titre original : FOOL'S GOLD (Etats-Unis)-Genre : Comédie Romantique

    Pitch :Ben Finnigan est un ancien surfer qui consacre désormais l’essentiel de son temps à la chasse aux trésors sous-marins. Depuis huit ans, ce flegmatique aventurier rêve de découvrir la légendaire «Dote Royale» – 40 coffres renfermant d’inestimables trésors qui coulèrent en 1715 au large des Caraïbes.

    «  L'Un Contre L'Autre »  de Jan Bonny avec Matthias Brandt, Victoria Trauttmansdorff, Wotan Wilke Möhring

    Titre original : GEGENüBER (Allemagne)-Genre : Drame, Policier - Durée : 1H36 mn

    Pitch : Toujours calme et réfléchi, Georg est un policier apprécié par tous ses collègues. Son partenaire Michael, plus jeune que lui, admire aussi Georg pour l’harmonie qui règne apparemment dans le couple qu’il forme avec Anne, une séduisante institutrice. Mais alors que Georg monte en grade, le voilà qui perd toujours davantage le contrôle sur la façade soigneusement entretenue de sa vie de famille «intacte». 

    « Deux Jours A Tuer »  de Jean Becker avec Albert Dupontel, Marie-Josée Croze, Pierre Vaneck...

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     (Bientôt la critique de "Deux jours à tuer" sur « In the mood for cinema »)

    Genre : Comédie Dramatique - Durée : 1H25 mn

    Pitch : Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?

     « Il Va Pleuvoir Sur Conakry » de Cheick Fantamady Camara

    (Guinée)-Genre : Drame - Durée : 1H30 mn

    Pitch : Bangali alias BB est un journaliste caricaturiste moderne et progressiste. Son père Karamo ainsi que son frère aîné Amine sont plutôt rompus à la pratique religieuse et au respect des traditions ancestrales. BB est amoureux de Kesso, mais ne peut la présenter à son père, parce que celle-ci est une informaticienne née d’une famille de classe moyenne, et ne correspond pas au genre de femme qu’il est supposé lui souhaiter comme épouse. Depuis plusieurs semaines, la sécheresse sévit à Conakry, capitale de la République de Guinée.

     "Les Hauts Murs"  de Christian Faure avec Carole Bouquet, Catherine Jacob

    (France)- Genre : Drame - Durée : 1H35 mn

    Pitch : Pour Yves Tréguier, quatorze ans, la France des années 30 est celle des maisons de correction, qui ont tout du bagne pour mineurs : son statut d’orphelin a suffi à le faire placer dans une « Maison d’éducation surveillée », bâtisse austère entourée de hauts murs.  Du jour où il y met les pieds, Yves n’a plus qu’une idée en tête : échapper à la violence s’enfuir, et rejoindre un port où il embarquera pour New York...

     " Des Temps et Des Vents"  de Reha Erdem, avec Ozkan Ozen, Ali Bey Kayali, Elit Iscan et Selma Ergec

    Titre original : BES VAKIT (Turquie)-Genre : Drame - Durée : 1H47 mn

    Pitch : Un petit village pauvre, adossé aux rochers, au loin la mer Égée. Les habitants sont des gens simples et laborieux. Ils vivent au rythme de l'air, de l'eau, des chèvres, de la nuit, des jours et des saisons. L'appel du muezzin ponctue les journées. Les parents élèvent les enfants comme ils l'ont été.

    «  15 Ans Et Demi »  de Thomas Sorriaux et François Desagnat, avec Daniel Auteuil

    (France)-Genre : Comédie - Durée : 1H37 mn

    Pitch : Philippe Le Tallec, brillant scientifique vivant aux Etats-Unis depuis 15 ans, décide de rentrer en France s'occuper de sa fille Eglantine. Il espère profiter de cette occasion pour tisser des liens avec cette jeune fille et rattraper le temps perdu, mais elle a bien d'autres préoccupations que de passer du temps avec son père... Le séjour s’annonce très différent de ce qu’il avait imaginé, et Philippe est totalement dépassé. Il va se résoudre à faire un improbable stage de rééducation pour pères en difficulté, animé par Jean-Maxence, un célèbre auteur de méthodes en tous genres…

     « Marié(s) Ou Presque «  de Franck Llopis, avec Bernard Le Coq, David Brécourt...

    (France)-Genre : Comédie Romantique - Durée : 1H20 mn

    Pitch :Coustaud et Milka doivent organiser une fête mémorable pour enterrer la vie de garçon de leur pote Tom. Ils entrent dans leur café habituel, où tous les clients, ce soir là, apportent leur regard sur le mariage, ses déboires et ses désagréments.

    «  Joshua »  de George Ratliff avec Sam Rockwell, Vera Farmiga, ...

    Titre original : JOSHUA (Etats-Unis)-Genre : Drame

    Pitch : Dans leur superbe appartement de l’Upper East Side, Brad et Abby Cairn célèbrent la naissance de leur deuxième enfant, Lily. Joshua, le grand frère, ne voit pas l’arrivée de sa sœur d’un bon œil. D’une intelligence et d’une précocité rares, sa politesse et son calme apparent contrastent fortement avec son âge et masquent à peine la jalousie viscérale qu’il éprouve envers sa petite sœur. La vie de famille va peu à peu se fissurer. 

    Le Palmarès des Molière 2008

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    436442494.jpgC’est John Malkovich qui a reçu le Molière de la meilleure mise en scène pour « Good Canary ». Je vous avais longuement parlé de cette pièce qui a également reçu le Molière du Décorateur-scénographe attribué à Pierre-François Limbosch. Rien d’étonnant : la mise en scène ( et la prestation de Christiana Réali qui s’est vue « ravir » le Molière de la comédienne par Myriam Boyer pour « La vie devant soi") était l’indéniable atout de cette pièce.

     CLIQUEZ ICI POUR LIRE MA CRITIQUE DE "GOOD CANARY".

    Molière du Théâtre public: Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce, mis en scène par Michel Raskine
    Molière des Compagnies: La Petite Catherine de Heilbronn de Kleist, mis en scène par André Engel (Compagnie Le Vengeur masqué)
    Molière du Théâtre privé:
    La Vie devant soi, de Gary-Ajar, mis en scène par Didier Long
    Molière du Théâtre musical: Le Roi Lion, mis en scène par Julie Taymor
    Molière du meilleur adaptateur: Xavier Jaillard pour La Vie devant soi
    Molière du Metteur en scène: John Malkovich pour Good Canary
    Molière de la Révélation théâtrale: Raphaëline Goupilleau dans Une souris verte
    Molière du Décorateur-scénographe: Pierre-Francois Limbosch pour Good Canary
    Molière du Créateur costumes: Julie Taymor pour Le Roi Lion
    Molière du Créateur lumières: Donald Holder pour Le Roi Lion
    Molière du Spectacle seul(e) en scène: Eric Métayer dans Un monde fou
    Molière du Comédien: Michel Galabru dans Les Chaussettes - opus 124
    Molière de la Comédienne: Myriam Boyer dans La Vie devant soi
    Molière du Comédien second rôle: Gilles Privat dans L'Hôtel du libre-échange
    Molière de la Comédienne second rôle: Valérie Bonneton dans Le Dieu du carnage
     Molière de l’Auteur: Roland Dubillard, Les Diablogues
    Molière du Jeune public: L'hiver 4 chiens mordent mes pieds et mes mains, Philippe Dorin, mis en scène par Sylviane Fortuny

    L’actualité festivalière de la semaine

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    Retrouvez toute la programmation et l'actualité du 61ème Festival de Cannes sur « In the mood for Cannes » et bientôt le Festival en direct, en cliquant ici …

  • Programmation et jurys du 61ème Festival de Cannes

    Les organisateurs du Festival de Cannes viennent de dévoiler le programme et les jurys de cette 61ème édition. Une programmation particulièrement éclectique et alléchante. Pour tout savoir sur les compositions des jurys, les programmes, les films français en compétition, les chiffres du Festival  de Cannes 2008-préselection et sélection-, la sélection officielle en compétition et hors compétition, Un Certain Regard, les courts-métrages en compétition, la Cinéfondation... rendez-vous dès maintenant sur mon autre blog:

     "IN THE MOOD FOR CANNES" ( http://inthemoodforcannes.hautetfort.com ) !

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    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2008 Pin it! 0 commentaire
  • In the mood for news 27 : l'actualité cinématographique de la semaine du 23 Avril 2008

    Les sorties cinéma de la semaine du 23 Avril 2008

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    Je n’ai vu pour le moment qu’un seul film sortant la semaine du 23 Avril : « Jeux de dupes » de et avec George Clooney. Retrouvez ma critique de la projection en avant-première, en cliquant ici.

    « Ca$h » d'Eric Besnard avec Jean Dujardin, Jean Reno, François Berléand, Valeria Golino et Alice Taglioni. (France)-Genre : Policier, Action - Durée : 1H40 mn

    Pitch : Cash est un arnaqueur. Charme, élégance, audace, il a tout... y compris le sens de la famille. Aussi quand son frère est assassiné par un mauvais perdant, il décide de le venger à sa manière. Sans arme ni violence, mais avec panache. Pourtant, la période ne se prête pas à monter un coup. Cash est sur le point d’être présenté à son futur beau-père et son équipe est dans le collimateur de la police.

     « Les Citronniers » de Eran Riklis avec Hiam Abbas-Titre original : LEMON TREE (Israël)-Genre : Drame - Durée : 1H46 mn

    Pitch : Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des Territoires occupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Il ordonne à Salma de raser les arbres sous prétexte que des terroristes pourraient s’y cacher.

    « Rec »  de Paco Plaza, Jaume Balagueró avec Manuela Velasco, Ferran Terrazza

    Titre original : REC (Espagne)-Genre : Fantastique - Durée : 1H20 mn

    Pitch : Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu’au coup de fil d’une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets.

    «  Funny Games U.s. » - (Le remake plan par plan de Funny games par son réalisateur)

    Un film de Michael Haneke avec Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt

    Titre original : FUNNY GAMES U.S. (Etats-Unis)-Genre : Drame - Durée : 1H51 mn-Interdit aux moins de 16 ans

    Pitch : Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver tous le lendemain matin pour une partie de golf. Tandis que son mari et son fils s'affairent sur leur voilier récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner.

     « Yumurta »  de Semih Kaplanoglu avec Nejat Isler, Saadet Isil Aksoy, Ufuk Bayraktar

    Titre original : YUMURTA (Turquie)-Genre : Drame - Duree : 1h37 mn

    Pitch : La mort de sa mère ramène Yusuf, un bouquiniste d’Istanbul, dans son village natal.  Dans la maison familiale, l’attend Ayla, une jeune fille qui partageait l’existence de la défunte depuis quelques années et qu’il ne connaît pas.  Comme beaucoup d’autres gens du village, Ayla voue une admiration muette et fascinée à Yusuf, fruit d’un début de notoriété passée du temps où il était poète.

    « Ulzhan »  de Volker Schlöndorff avec David Bennent et Philippe Torreton

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    Titre original : ULZHAN (Allemagne)-Genre : Fiction, Comédie Dramatique – Durée : 1H45 mn

    Pitch :Quelque part au milieu des steppes sans fin d’Asie Centrale se trouve un trésor.  Un homme en a la clef, un fragment de carte antique.  Dans sa quête sans répit, Charles ne cherche ni fortune ni gloire, seulement à sauver son âme. Ulzhan l’a compris dès qu’elle a posé les yeux sur lui…

     “My Father, My Lord » de David Volach, avec Assi Dayan, Ilan Griff et Sharon Hacohen Bar

     Titre original : HOFSHAT KAITS (Israël)-Genre : Drame - Durée : 1H16 mn

    Pitch : Installé avec son épouse et son fils dans une communauté ultra-orthodoxe à Jérusalem, Rabbi Abraham voue sa vie à l’étude de la Torah et de la loi juive. Son fils Menahem est à l’âge où l’on voit le monde autour de soi comme un endroit merveilleux. Il n’oppose aucune résistance, mais suit sans conviction son père qui le guide sur le chemin étroit et rigide qu’empruntent les hommes de foi. Mais la volonté d’Abraham de guider son fils n’est qu’un grain de poussière dans l’univers. Pendant leurs vacances d’été au bord de la mer Morte, sa foi est mise à l’épreuve.

     « Magnetic Cinema »- Trois films courts de Pierre Coulibeuf

    Genre : Court-métrage, Fiction

    Pitch : Basé sur l’univers mental du chorégraphe canadien Benoît Lachambre, le film touche au domaine du surnaturel : un jeu de forces multiples lie les personnages du film aux éléments naturels - l’air, l’eau, le végétal et le minéral - induisant une gestuelle étrange et pulsionnelle. Ces personnages ont leur double androïde, habité par une autre volonté, non humaine.

    « Mariage Chez Les Bodin's »  d'Eric Le Roch.

    (France)-Genre : Comédie - Durée : 1H22 mn

    Pitch : Nous sommes dans un coin de France reculé… très reculé. Christian Bodin, 50 ans, va se marier avec Claudine. Il vit sous la coupe de sa mère Maria, 82 ans. Maria Bodin est une femme intraitable et irascible. Le cœur sous une main de pierre ! Et quand elle lève la main, ça peut faire mal… Une équipe de journalistes va suivre les dix jours précédant le mariage. Découvrant ainsi la vraie vie à la campagne…  Une campagne profonde, très profonde, mais vivante, bien vivante... Christian et Maria Bodin en sont la preuve.

    « La Influencia »  de Pedro Aguilera, avec Paloma Morales, Jimena Alba Jimenez et Romeo Manzanedo

    Titre original : LA INFLUENCIA (Espagne)-Genre : Drame - Durée : 1H24 mn

    Pitch : Une femme fragile et désorientée est écrasée par les problèmes de sa vie quotidienne. Ses biens sont saisis, sa boutique est fermée, l’avenir de ses deux enfants devient incertain. Leur vitalité contraste avec l’apathie de leur mère. Peu à peu elle se laisse envahir par une profonde dépression. Les enfants se rendent compte que leur mère manque de la maturité et de la force nécessaires pour affronter tous ces problèmes. Ils vont devoir aller de l’avant…

    « Chapitre 27 » de J.p. Schaefer, avec Lindsay Lohan, Jared Leto, Ursula Abbott...

    Titre original : CHAPTER 27 (Etats-Unis)-Genre : Drame - Durée : 1h40 mn

    Pitch : Le 8 décembre 1980, Mark Chapman abattait John Lennon de cinq balles, au pied de l’immeuble new-yorkais où le célèbre chanteur vivait avec sa femme, Yoko Ono, et leur fils Sean. Quelle mystérieuse raison peut pousser un homme apparemment normal à assassiner une légende de la musique, une icône du mouvement pacifiste ? Lors des jours qui ont précédé le drame, l’état mental de Chapman n’a cessé de se dégrader.

    « 27 Robes »  d'Anne Fletcher, avec Katherine Heigl, James Marsden, Malin Akerman, Judy Greer, Edward Burns

     Titre original : 27 DRESSES (Etats-Unis)-Genre : Comédie - Durée : 1H40 mn

    Pitch: Jane a toujours été plus douée pour prendre soin du bonheur des autres que du sien. Toute sa vie, elle s’est évertuée à rendre ses proches heureux, et les 27 robes de demoiselle d’honneur qui remplissent son armoire sont autant de preuves de son dévouement.   Lors d’une soirée mémorable, Jane parvient à faire la navette entre deux réceptions de mariage, l’une à Manhattan, l’autre à Brooklyn, sous les yeux ébahis de Kevin, un journaliste qui réalise que l’histoire de cette accro aux mariages pourrait lui apporter la gloire qu’il espère tant.

                                                                                       L’info bloguesque de la semaine

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    Comme vous l’avez peut-être remarqué « In the mood for cinema » a eu le plaisir d’être choisi pour faire partie du club VIB (Very Important Blogueur, « interview » ici ) , catégorie cinéma, de l’hébergeur de ce blog à savoir Haut et Fort, de quoi augmenter la visibilité de ce blog dont le contenu et la fréquence des publications n’aspirent qu’à s’améliorer (voir le "club cinéma" de Haut et Fort en cliquant ici).

     Sur la route du cinéma dont je vous parle fréquemment fait également partie de ce groupe, je vous invite également de nouveau à y faire un tour.

                                                                                  L’info festivalière de la semaine

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    Je vous dévoilais ici il y a quelques jours l’affiche du 61ème Festival de Cannes. Vous pourrez dès demain prendre connaissance du programme du festival qui sera largement commenté sur mon autre blog « In the mood for Cannes » dont la fréquence de publication devrait également augmenter fortement à l’approche du Festival. Vous pouvez d’ores et déjà y lire de nombreux articles concernant ce Festival de Cannes 2008.

  • "Passe passe" de Tonie Marshall

    818997253.jpgAlors que le Festival de Cannes choisissait habituellement des icônes cinématographiques féminines glamour internationalement renommées comme maîtresses de cérémonies de l’ouverture et de la clôture, le Festival et Canal plus ont cette année eu la judicieuse idée de choisir Edouard Baer comme maître de cérémonie, déjà habitué des présentations dans des atmosphères plutôt fraîches avec les César. Il succède ainsi à Diane Krüger et aura donc la lourde tâche d’affronter le public majoritairement blasé et de réchauffer l’atmosphère glaciale du Grand Théâtre Lumière du palais des festivals avec son humour savoureusement décalé, parfois noir, dont nous espérons qu’il ne se départira pas pour l’occasion. Après Vincent Cassel en 2006, ce sera seulement le deuxième homme à présenter ces cérémonies.

    Cela tombe bien non seulement parce qu’Edouard Baer devrait savoir dérider cet exigeant public mais aussi parce qu’il est actuellement à l’affiche de deux films : « J’ai toujours rêvé d’être un gangster » de Samuel Benchetrit et « Passe-passe » de Tonie Marshall. Je n’ai pour le moment vu que le second dans lequel le duo qu’il forme avec Nathalie Baye constitue le principal intérêt du film.

     Edouard Baer y incarne ainsi Darry Marzouki, prestidigitateur au chômage qui a volé la BMW de son colérique beau-frère (Joeystarr) sur un coup de tête. Avant qu’il n’ait eu le temps de faire part de son  (dés)accord, Irène Montier-Duval (Nathalie Baye) monte dans sa voiture et lui propose de le payer pour qu’il l’aide à fuir à Genève. Elle a en effet servi d’intermédiaire dans une vente d’armes entre un Ministre français (Guy Marchand) et la Corée et est convoquée par la justice. Darry accepte finalement, en échange Irène devra payer l’institution  dans laquelle sa mère  Madeleine, atteinte de la maladie d’Alzheimer (Bulle Ogier, rôle qu’elle interprétait déjà dans « Faut que ça danse » de Noémie Lvovsky), a été placée. Pour refuser son offre, Darry a d’abord prétexté être un militant alter-mondialiste se rendant à Locarno pour un sommet. Ils vont passer 3 jours ensemble poursuivis par les Coréens, la DST, le Ministre et le beau-frère!

    Dommage ! Voilà ce qu’on se dit en sortant de ce tour de passe-passe de 1H33. Dommage parce que Nathalie Baye y est exceptionnelle, y démontre encore une nouvelle facette de son talent que Tonie Marshall nous avait déjà permis d’entrevoir dans « Vénus Beauté » et que Noémie Lovsky avait également mise en valeur dans « Les sentiments », capable de jouer avant autant de naturel désarmant les femmes fantaisistes, la mère de Di Caprio dans un film de Spielberg (« Arrête-moi si tu peux ») ou les femmes flics rongés par l’alcool et l’âpreté de l’existence (« Le petit lieutenant » de Xavier Beauvois). Elle interprète ici une femme sûre d’elle, enquiquineuse exemplaire, qui se mêle de tout, surtout de ce qui ne la regarde pas, une aventurière égocentrique et fantasque, dont la fragilité qui affleure, à peine, la rend finalement sympathique. Elle a la désinvolture, le charme, la loufoquerie de ceux qui peuvent dire les pires atrocités et paraître encore plus aimables, malgré tout.

    299809311.jpgIl est aussi introverti, dépressif, indécis qu’elle est extravertie, fantaisiste et péremptoire. Il se fiche autant de son apparence qu’elle y accorde une importance capitale. Il se fait passer pour un militant alter-mondialiste, elle est libérale. Deux être très différents donc mais finalement semblables parce que décalés, joueurs, dotés d’une grâce juvénile, égarés dans l’existence, en décalage dans un monde qui voudrait ranger dans des cases trop étroites pour eux. Ils forment un duo au charme fantaisiste et la dérision d’Irène est communicative. Les bases de la comédie romantique avec ses deux protagonistes atypiques, différents l’un de l’autre mais faits l’un pour l’autre étaient pourtant là. Pourquoi dommage alors ?

    Dommage parce que le scénario abracadabrantesque ET inexistant n’est pas à la hauteur de ces deux personnages et de ces deux acteurs à l’énergie débordante. Les  ventes d’arme, le scandale politique, le syndrome Gilles de la Tourette (ah oui, dans l’institution dans laquelle sa mère est logée Darry tombe amoureux d’une jeune malade jouée  par Mélanie Bernier atteinte de ce syndrome…), Alzheimer, Christine Deviers-Joncour, et même Darry Cohl c’est  beaucoup pour un seul film ! Surtout quand celui-ci se veut plutôt léger. Les deux personnages principaux étaient suffisamment intéressants pour que ne leur soient pas ajoutés tous ces artifices « dans l’air du temps ». Le film brasse par ailleurs trop de genres : road movie, comédie romantique, film politique, chronique sur les maladies mentales (le film commence d’ailleurs de manière grave avec le placement de la mère de Darry en institution).

    Dommage encore que le film ressemble autant à un film publicitaire (la clé USB, le sac et les vêtements de marque Hermès allègrement citée, la BMW…) à l’exemple des comédies romantiques américaines truffées de noms de marques. Dommage parce que les répliques cinglantes de la décalée, voire déjantée, Irène constituaient un bon début.  Un film qui brasse trop de thèmes pour finalement nous désintéresser de l’intrigue politique, on ne croit ainsi jamais vraiment au danger aléatoire ni aux personnages secondaires, et Irène ne semble guère y croire non plus.

     On se demande pourquoi Tonie Marshall a proposé ce rôle de beau-frère violent à Joeystarr qui relève du clin d’œil et qui aurait certainement été plus intéressant dans un contre-emploi que dans la caricature (même réussie) de lui-même. Malgré le talent de leurs interprètes, les rôles de Maurice Bénichou et de Guy Marchand, un peu trop nonchalant  et dégingandé pour un Ministre, manquent de crédibilité et de conviction.

    Dommage encore parce que Tonie Marshall aime ses acteurs et nous le fait sentir malgré tout. Edouard Baer montre lui aussi une nouvelle facette de son talent avec une mélancolie attendrissante qui lui sied parfaitement.

    A voir seulement pour le numéro, non pas de passe-passe (avec un dénouement totalement anecdotique, alambiqué, improbable) mais d’acteurs, de Nathalie Baye et Edouard Baer, qui vaut le détour et  parce qu’un air de Sinatra, forcément nostalgique et envoûtant, est toujours une bonne raison de se déplacer …

    Sandra.M

  • In the mood for Cannes 2008: l'affiche du festival ...

    104832473.jpgEnigmatique. Obscure. Sensuelle. Noire. Platine. Rouge. Intrigante. Inquiétante. Cinéphile. Narcissique.  Réflexive. Hollywoodienne. Polysémique. Telle est l'affiche du Festival de Cannes 2008 signée Pierre Collier et inspirée d'une photo de David Lynch. Cette affiche est destinée à donner le ton de ce 61ème Festival, Pierre Collier ayant conçu tout un ensemble graphique autour de celle-ci créant pour les festivaliers un environnement esthétique autour et dans le Palais.

    "Pierre Collier est né en 1959. Originaire du Nord de la France, formé aux écoles d'Arts Graphiques et de Beaux Arts de Roubaix et Lille, il rejoint Paris et l'univers de la publicité au début des années 80. Il réalise en 1986 sa première affiche de cinéma pour le film de Claire Devers Noir et blanc.
    Depuis, Pierre Collier a conçu et réalisé près de 500 affiches pour le cinéma d'auteur 1217734002.jpginternational, parmi lesquelles : Mystery Train de Jim Jarmusch, La Belle Noiseuse de Jacques Rivette, Raining Stones de Ken Loach, L'Anguille de Shoei Imamura, La Vie Rêvée des anges de Erick Zonca, Yiyi de Edward Yang, Le Fils de Luc et Jean-Pierre Dardenne, Bowling for Columbine de Michael Moore, Le Vent se lève de Ken Loach, Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. "

    Si vous voulez tout savoir sur ce 61ème Festival de Cannes, je vous rappelle que j'ai créé un blog exclusivement consacré à ce festival avec de nombreuses informations pratiques, les premières rumeurs et certitudes concernant la programmation du Festival 2008, le compte-rendu de l'édition 2007 avec des critiques de films, des photos et vidéos ...

     Comme l'an passé, pendant tout le Festival vous pourrez donc lire mes comptes rendus quotidiens en direct de Cannes.

     Pour cela je vous invite donc à vous rendre sur "In the mood for Cannes" : http://inthemoodforcannes.hautetfort.com pour vivre le Festival de Cannes 2008 comme si vous y étiez et plongez "in the mood for Cannes"!

    Dès le 23 Avril, vous pourrez y retrouver l'intégralité de la programmation. Je vous rappelle ce que nous savons déjà :

    -Quentin Tarantino fera une leçon de cinéma et succédera ainsi à Martin Scorsese

    - Indiana Jones 4 de Steven Spielberg fera probablement l'ouverture

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    Edouard Baer présentera la cérémonie d'ouverture et de clôture

    - What just happened? de Barry Levinson avec Robert De Niro sera le film de clôture

    Cannes classics rendra hommage à Mai 68 en projetant les films qui auraient dû l'être cette année-là...

    Pour la suite, rendez-vous sur In the mood for Cannes!

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2008 Pin it! 2 commentaires
  • Avant-première: "Le Grand alibi" de Pascal Bonitzer au cinéma Le Balzac

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    Cinéma Le Balzac, hier. Un film projeté dans le cinéma qui porte le nom de celui qui est pour moi (et pour beaucoup d’autres) le plus talentueux -en plus d’être prolifique- des auteurs, de surcroît ce cinéma-là (un des plus actifs cinémas art et essai de Paris qui organise de nombreux ciné-concerts, rencontres, débats, rétrospectives etc, voir ici) est déjà en soi une aventure prometteuse, de surcroît quand ce film reprend le titre d’un film du maître du suspense. Telle aurait donc dû être le cas du « Grand alibi », dernier film de Pascal Bonitzer projeté hier en avant-première au cinéma Le Balzac à l’occasion des 100 ans de musiques de films organisés par la SACEM. Mais voilà : les promesses, toutes cinématographiques qu’elles soient, ne sont pas toujours tenues…L’aventure était d’autant plus prometteuse que la bande-annonce était alléchante et laissait deviner (ou croire à ) un film plutôt jubilatoire mené par un casting réjouissant (Pierre Arditi, Miou Miou, Mathieu Demy, Anne Consigny, Lambert Wilson, Valeria Bruni-Tedeschi, Catherina Murino…). « Le Grand alibi » est par ailleurs une adaptation d’un roman d’Agatha Christie de 1946  intitulé « Le Vallon » - titre original :« The Hollow »-, ce qui est en général annonciateur de suspense et de répliques mordantes, ironiques pour ne pas dire savoureusement cyniques.  

    Pierre Collier (Lambert Wilson), psychanalyste de son état meurt assassiné dans la maison du sénateur Henri Pages (Pierre Arditi) au cours d'un week-end réunissant toute la famille. Sa femme, Claire (Anne Consigny),  arrêtée un revolver à la main, à côté de la victime, est la première à être soupçonnée ayant de surcroît des raisons de se venger de son mari volage, amant d’Esther (Valeria Bruni-Tedeschi), ancien amant de Léa (Catherine Murino), son amour de jeunesse, invité surprise du week end flanqué de son homme à vraiment tout faire Michel incarné par Dany Brillant . L’arme que tenait Claire au moment de son arrestation n’est pourtant pas l’arme du crime. Un deuxième meurtre va survenir. Chaque invité devient alors un coupable potentiel. Le lieutenant Grange (Maurice Bénichou) est chargé de résoudre l’enquête.

    Tous les ingrédients d’une bonne recette scénaristique sont là et pourtant…et pourtant ce qui aurait dû être une exquise dégustation devient une marmite presque dépourvue de saveurs à vouloir en mélanger trop. Etonnant de la part de celui qui est un scénariste émérite notamment de Téchiné (« Le lieu du crime », « Les Innocents ») et de Rivette (« Va savoir » …) notamment et qui a fait ses armes aux Cahiers du cinéma où le classicisme, qui domine dans ce film aussi peu novateur dans le fond que la forme, était et est banni et d’autant plus qu’il s’agit ici d’un film de commande et que Bonitzer aurait pu se réapproprier la liberté dont il était dépourvu dans le choix du sujet, dans son traitement.  Il est vrai que Pascal Bonitzer est un jeune réalisateur puisque son premier film en tant que réalisateur « Encore » date de 1996, il a également réalisé le corrosif « Rien sur Robert » ou plus récemment « Petites coupures » et  « Je pense à vous ».

    Il a ainsi d’abord choisi de franciser et d’actualiser Agatha Christie comme la plupart de ses prédécesseurs qui l'ont adaptée (ses héritiers ayant autorisé depuis quelques années seulement à ce que les adaptations se déroulent à une époque différente de celle à laquelle se situent les romans et nouvelles de cette dernière). L’intrigue adaptée temporellement et géographiquement se déroule donc en France, de nos jours. Histoire d’amour et criminelle, farce et thriller, comédie et drame, réflexion sur la mémoire et la passion dévastatrice : ce film oscille constamment entre plusieurs styles et thèmes pour malheureusement n’en choisir aucun et finalement noyer le spectateur, ne l’intéresser ni aux unes ni aux autres. Seul le personnage de Lambert Wilson pourtant seulement présent dans la première partie du film existe vraiment et semble avoir intéressé les scénaristes (Pascal Bonitzer a écrit avec Jérôme Beaujour), les autres sont condamnés à de la figuration en raison des contours imprécis de leurs personnages (parfois d’ailleurs sans aucun intérêt ou aucune incidence sur l’intrigue)  malgré tout le talent et toute la bonne volonté de leurs interprètes. Tout le monde n’est pas François Ozon qui a su si bien servir chacune de ses 8 comédiennes et personnages et mêler les genres avec virtuosité. Les liens entre les membres de la famille sont ici plus flous et imprécis que réellement énigmatiques et au lieu de nous intriguer cela nous détache de l’histoire de même que le morcellement de l’image,  la structure scénaristique éclatée et l’éclatement  des personnages dans le cadre (résultant de la volonté du réalisateur de créer un puzzle ludique, à l'image de l'affiche), ainsi que le renoncement au huis-clos, habituel dans les adaptations d’Agatha Christie, créant ainsi une distance, nous évadant du cadre et de l’intrigue. Pierre Collier, la victime du premier meurtre interprété par Lambert Wilson, travaille par ailleurs sur la mémoire, s’allongeant  d’ailleurs sur son propre divan et faisant des lapsus révélateurs, thème qu’il aurait peut-être été intéressant d’approfondir.

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    Arsène Lupin? Zorro? Peur sur la ville? Non: Le Grand alibi !

    Cela avait pourtant bien commencé : une fausse insouciance et nonchalance. Un ton décalé, de la dérision faussement dérisoire. Une grande demeure bourgeoise isolée où foisonnent les armes à feu. Des invités déjantés. Une tension latente. Quelques plans et répliques qui nous mettent l’eau à la bouche. Des coups de feu qui font sursauter, des plans furtifs d’ustensiles tranchants, la mort qui rode évoquée en riant, jaune. Un personnage aussi séduisant qu’antipathique. Une femme fatale. Des personnages à fleur de peau.  Ou cyniques. Ou désinvoltes. Un savant mélange normalement détonant. Tous les personnages sont pourtant ici ou outrancièrement mélodramatiques ou totalement anecdotiques ou juste destinés à faire (sou)rire, sans réelle implication sur l’intrigue, alors qu’habituellement dans Agatha Christie, le caractère ludique veut que chacun soit un coupable potentiel avec un mobile et que le rôle comique soit dévolu à Hercule Poirot que Bonitzer a ici supprimé et remplacé par l’inspecteur interprété par le pourtant truculent Maurice Bénichou.

     Bonitzer semble  avoir eu peur d’oser : d’oser traiter la passion dévastatrice, d’oser assumer complètement le côté farce, second degré, granguignolesque. Et ce qui aurait dû être amer ou acide se révèle malheureusement finalement fade.

    Malgré tout,  ce « Grand alibi » se suit sans ennui, d’abord parce qu’il crée une attente qui malheureusement subsistera jusqu’à la fin, nous laissant sur notre faim, ensuite grâce au duo comique et presque burlesque Miou-Miou/Arditi  qui donne lieu aux répliques les plus cinglantes et réjouissantes du film.

    1160695121.jpg Si vous deviez voir une seule adaptation d’Agatha Christie je vous conseillerais néanmoins plutôt soit « Le crime de 1475355635.jpgl’Orient Express » de Sidney Lumet, soit les adaptations de Pascal Thomas : « Mon petit doigt m’a dit » ou « L’heure zéro » sorti l’an passé qui avait carrément osé la farce, une farce ludique dans laquelle chaque personnage existait, où le second degré était pleinement assumé primant sur la résolution du crime et impliquant finalement davantage le spectateur. Ou alors, même s’il ne s’agit pas d’une adaptation d’Agatha Christie, allez regarder le film d’Hitchcock dont  Pascal Bonitzer s’est emparé du titre « Le Grand Alibi ». Même si ce n'est pas son meilleur un moyen film d'Hitchcock est toujours meilleur que n'importe quel film moyen d'un autre cinéaste.

    Vous ne pourrez plus me dire que vous  manquez  d’alibi pour ne pas aller voir ce film ou si tel encore le cas je pourrais peut-être vous donner le nom du meurtrier qui est… Ne vous avais-je pas dit que ce film traitait aussi d’amnésie soudain (heureusement ?) contagieuse ?:-)

    Vous pourrez également trouver un article sur cette avant-première sur  « Cinémaniac ».

    Sortie en salles : le 30 Avril

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    Lambert Wilson, Mathieu Demy, Anne Consigny...autour du réalisateur Pascal Bonitzer
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  • Avant-première: "Jeux de dupes" de et avec George Clooney

     1116104551.jpgJ’ai pour principe de n’évoquer sur ce blog que les films qui m’ont enthousiasmée : sans l’invitation de Blog bang et de la Paramount à aller voir ce film hier, dans la salle de velours rouge ouatée aux vertus  lénifiantes (à moins que pour une salle de cinéma être lénifiante ne soit plutôt un vice, non ?) de la Paramount (malgré l’atmosphère glaciale eu égard aux rangs plus que clairsemés), j’ignore donc si j’aurais évoqué celui-ci, probablement pas (avouez que j’ai l’art du compliment :-)).  Rassurez-vous cette petite incartade ne signifie pas que  mes principes et ma sincérité volent en éclats: à vous de juger.

    Pourtant signé George Clooney dont les deux premiers films en tant que réalisateur furent salués par la critique, et interprété notamment par George Clooney dont le dernier film en tant qu’interprète (« Michael Clayton » de Tony Gilroy) lui a valu une nomination comme meilleur acteur aux derniers Oscars, ce film avait a priori tout pour plaire.  A priori seulement.

    L’intrigue se déroule dans le milieu du football professionnel (non, non, ne partez pas déjà…). En 1925, ce n’est encore qu’un sport aux règles aléatoires destiné à un public rural et clairsemé (là aussi…) dont les matchs se terminent le plus souvent en bagarres généralisées. C’est d’autant plus rageant pour le sémillant Dodge Connolly (George Clooney), capitaine des « Bulldogs » qu’à la même époque le football universitaire est particulièrement populaire et remplit les stades, notamment grâce à l’étudiant Carter Rutherford (John Krasinski) surnommé « Carter le Bolide » dont la réputation résulte autant de ses exploits sportifs que de ses exploits militaires, étant devenu une légende en  disant avoir capturé seul des dizaines de soldats allemands pendant la Grande Guerre. Les Bulldogs devant abandonner leur carrière faute de sponsors,  Dodge décide de partir pour Chicago pour persuader Carter de quitter la fac, pour reconstituer les « Bulldogs » et pour se faire un nom. Au même moment, la journaliste du Tribune, Lexie Littleton (Renée Zellweger) est envoyée à Chicago pour  « creuser la tombe » de Carter en prouvant que ses héroïques exploits militaires ne sont qu’inventions, et en devenant ainsi par la même occasion, grâce à ce "scoop", rédactrice en chef adjointe. Evidemment, Carter va s’éprendre de cette dernière tandis que Connelly est loin d’être insensible aux charmes de la journaliste.

    Voilà: les bases du triangle amoureux sont plantées. Tout était normalement là pour créer des quiproquos, des situations saugrenues, rocambolesques, hilarantes, à un rythme d’enfer. Même si le principe de la comédie romantique veut que les deux héros (ou anti) finissent dans les bras l’un de l’autre, il exige aussi qu’on fasse semblant de laisser planer un doute, qu’ils franchissent des obstacles, rencontrent des éléments perturbateurs, ce qui n’est pas le cas ici, le spectateur se retrouvant alors complètement « hors jeu ».

    N’en tenons pas rigueur à George Clooney ( il n’est pas l’auteur du scénario) mais les promesses ne sont pas vraiment tenues.  Singeant ses rôles dans les films des frères Coen (notamment « Intolérable cruauté », et « O’Brother »), notamment pour l’aspect délibérément excessif et burlesque de son interprétation, il déploie certes une énergie remarquable. Il faut pourtant chercher l’intérêt (oui, il y en a quand même un, voire plusieurs) ailleurs, notamment dans la reconstitution de la fin des années 20, dans une atmosphère charmante, à la fois intemporelle et ancrée dans son époque.

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    Après les années 70 (« Confessions d’un homme dangereux », film de 2002) et les années 50 (« Good night,  and good luck », film de 2005) George Clooney a de nouveau mis sa réalisation, habile et appliquée, au service de d’une époque et sa reconstitution : d’abord par le ton burlesque du film, par ses grimaces « keatoniennes » qui ne sont pas sans rappeler celles des films des années 20, par une imprégnation du cinéma américain des années 40 et 50 , en s’inspirant avec plus ou moins de maladresses notamment de Capra et Hawks, avec sa femme fatale à la chevelure platine vêtue de rouge au ton sarcastique et aux manières frondeuses, par des décors, des costumes et une photographie inspirés du Hollywood de la "grande époque" entre couleurs ocres et flamboyantes qui auréolent le film d’un charme délicieusement suranné, et puis le jazz qui contribue à donner du rythme au pied des spectateurs, à défaut d’en donner vraiment au film.

    Pour le reste, « Jeux de dupes » a probablement été victime de ses ambitions. Les « jeux de dupes » s’appliquent ainsi à 3 niveaux différents : l’intrigue amoureuse (Lexie dupe Carter), la guerre (Carter dupe tout le monde sauf Lexie), le football (Dodge, en s’inspirant de l’histoire de Carter à la guerre change les règles du jeu et dupe ses adversaires de football). Le film prend aussi trois directions différentes : l’histoire d’amour traitée avec le ton qui sied à ce genre de film (la légèreté mais à tel point que le spectateur s’en détache totalement),  la professionnalisation du football et l’ennui qui en découle pour les spectateurs (des matchs, du film ?), la volonté des américains de se créer des mythes et des héros quoiqu’il en coûte à la vérité. Si c’est dans ce dernier élément qu’on peut retrouver le goût de George Clooney pour le cinéma engagé, ou du moins politique, il ne fait malheureusement qu’effleurer le sujet (Carter n’est pas Jesse James, cela en rassurera peut-être finalement certains). En filigrane, c’est donc la fin d’une époque (celle d’un football non professionnel) dans laquelle se profile aussi la crise de 1929 et la fin de l’insouciance.

    1859022734.JPGQuand un film est réalisé avec autant d’application, de bonne volonté, nous replongeant avec une délectation certaine dans les années 20 par une atmosphère joyeusement désuète,  on s’en voudrait presque de ne pas avoir aimé. A voir donc uniquement pour son atmosphère au charme suranné et pour l’énergie communicative, verbale et gestuelle,  de ses interprètes (George Clooney et Renée Zellweger surtout, le personnage de Carter était un peu trop fade, absent et lisse à côté d’eux-et d'ailleurs significativement absent de l'affiche-, particulièrement charismatiques). Cette comédie romantique, malheureusement pas vraiment ludique contrairement à ce que le titre aurait pu laisser espérer, et qui oscille perpétuellement entre les deux, la comédie et le film romantique, sans vraiment atteindre ni l’un ni l’autre, vous laissera malheureusement un goût d’inachevé, le sentiment d’avoir été (joliment et élégamment) dupés.

    Sortie en salles, en France : le 23 Avril 2008

    Sandra.M

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