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  • Festival du court métrage de Clermont-Ferrand

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    En attendant mon retour (D'où? Je ne vous le dirai pas insatiables curieux!:-) Loin des salles obscures et d'internet en tout cas...) sur la blogosphère, lundi soir prochain, je vous laisse avec une dernière bonne idée de festival, l'incontournable Festival du Film Court de Clermont-Ferrand, le "Cannes "du court qui se déroulera cette année du 30 janvier au 7 février 2009 avec notamment 75 films pour la compétition internationale, 65 pour la compétition nationale et 45 pour la compétition labo.

    Pour en savoir plus et connaître l'intégralité du programme, je vous invite à vous rendre sur le site officiel du Festival du court métrage de Clermont-Ferrand. Je vous reparle prochainement de ce festival.

    En attendant, je vous rappelle que se déroule également en ce moment le très instructif festival La chine s'éveille.

    Par ailleurs,  vous pouvez retrouver ma critique de "Walkyrie" de Bryan Singer publiée il y a une semaine ici, ce film étant à l'affiche depuis aujourd'hui, en attendant le très attendu " L'étrange histoire de Benjamin Button" dont je ne manquerai pas de faire la critique sur "In the mood for cinema" et dont vous pouvez retrouver la très efficace et attractive bande-annonce ici, avec également prochainement mes critiques  du "Bal des actrices" et d'"Espion(s)" (deux films que je n'ai pas encore vus) et de nombreux évènements exceptionnels auxquels "In the mood for cinema" sera présent comme "Les Etoiles d'or du cinéma" (équivalent des César à la différence que les votants appartiennent à la presse) , la remise du prix Prix Jacques Prévert, la cérémonie de remise de trophées "Les Jeunes talents de l'année, d'autres avant-premières...

    Je vous donne rendez-vous lundi prochain sur "In the mood for cinema"!

  • 26ème Festival International d'Annonay: l'avant-programme

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    the visitor2.jpgDu 30 janvier au 9 février aura lieu la 26ème édition du Festival d'Annonay qui présente la particularité de mettre les premiers films à l'honneur mais aussi de permettre à des cinéphiles (sur lettre de motivation) de constituer son jury, un jury dont j'ai eu la chance de faire partie en 2007, c'est pourquoi je vous recommande vivement ce festival qui met à l'honneur les jeunes talents, la convivialité, la cinéphilie et surtout la bonne humeur.
    Cliquez ici pour lire mon récit du Festival d'Annonay 2007 et de mes pérégrinations de jurée à Annonay.
     
    Vous pourrez suivre le festival 2009 sur le blog de Pascale, une autre ancienne jurée d'Annonay (en 2005).
    Enfin, sur le site officiel du Festival vous trouverez toutes les informations pratiques pour y assister.
    A noter: le Festival projettera un des coups de coeur d'In the mood for cinema pour l'année 2008: "The Visitor" dont vous pouvez lire ma critique en cliquant sur le nom du film.

     Premiers films en compétition.

    Le festival propose une compétition internationale de huit premiers longs métrages de fiction inédits en France en salle ou à la télévision. Le jury constitué de cinéphiles sélectionnés sur toute la France sera présidé par la réalisatrice Solveig Anspach (Haut les cœurs, Back soon).
    La présidente du jury des Lycéens sera la jeune comédienne Louise Blachère (nommée aux derniers Césars pour son rôle dans Naissance des Pieuvres).

    Les films sélectionnés dans cette section sont :


    - Continental, un film sans fusil (Québec)
    - Lo mejor de mi (Espagne)
    - Summer book (Turquie)
    - Thomas (Finlande)
    - Peace fire (Irlande)
    - Une chaîne pour deux (Belgique)
    - Fuori dalle corde (Italie / Suisse)
    - The shaft (Chine)

     Premiers films hors compétition

    - Bons baisers de Bruges

    - Les grandes personnes

    - Tulpan, Versailles

     - Les enfants de don Quichotte

     - L’apprenti -

    Films tout public

    - Desmond

    - Le géant de fer

    - Les virtuoses

     Thématique autour des antihéros au cinéma

    - Sonatine

    - Historias minimas

     - Rio Bravo

    - The big Lebowski

     - Augustin roi du kung fu

    - The visitor

    - Dieu seul me voit

     - Chega de saudade -

     Coup de cœur

    Il sera consacré cette année au comédien Philippe Nahon
    - Eldorado

     - Vendredi ou un autre jour

    - Seul contre tous -

    Coup de projecteur

    Sur la société internationale Insomnia avec la projection de quatre films inédits en salles:


    - Je suis de Titov Veles

    - Michael Blanco

     - My Marlon and Brando

     - Passeur d’espoir -

    Carte blanche au Festival d’Aubenas
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    Section Nouvelles Images (courts et moyens métrages en numérique), animations, débats, rencontres

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  • Le programme complet et le jury du 16ème Festival du Film Fantastique de Gérardmer (Fantastic'Arts 2009)

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    burrowers_apercu.jpgDemain soir, 28 janvier, à 19H, (Avec le film "The Burrowers" de J.T. Petty-photo ci-contre)  débutera le 16ème  Festival du Film Fantastique de Géradmer (Fantastic’Arts) , un festival qui se clôturera le 1er février 2009.

     

     "Les Couleurs du Fantastique" : telle est la thématique pour ce Festival 2009.

     

    Le Festival du Film Fantastique de Gérardmer présentera par ailleurs, comme chaque année, une exposition de bandes dessinées, cette année les œuvres du scénariste et dessinateur Patrice Garcia.

     

    En partenariat avec la Cinémathèque Française, le Festival propose également une rétrospective John Landis, à l'occasion de l' hommage que le festival lui rendra également.

     

     Je vous rappelle qu’ « In the mood for cinema » peut vous faire gagner des places pour le cycle John Landis à la Cinémathèque. Il reste encore 3 places à gagner. Cliquez ici pour en savoir plus sur ce concours et sur le cycle John Landis à la Cinémathèque.

     

    Cliquez ici pour accéder au site officiel du Festival du Film Fantastique de Gérardmer.

     

    JURYS

     

    Longs métrages - Compétition

     

    Jaume Balaguero Président du Jury

     

    Bérénice Bejo Membre du Jury

    Benoît Debie Membre du Jury

    Fabrice Du Welz Membre du Jury

    Sara Forestier Membre du Jury

    Jean-Christophe Grangé Membre du Jury

    Véronique Jannot Membre du Jury

    Audrey Marnay Membre du Jury

    Pierre Mondy Membre du Jury

    Natacha Régnier Membre du Jury

     

    Courts métrages - Compétition

     

    Vladimir Cosma Président du Jury

    Leïla Bekhti Membre du Jury

    Mabrouk el Mechri Membre du Jury

    Julie Ferrier Membre du Jury

    Francois Vincentelli Membre du Jury

     

    FILMS

     

    Film d'ouverture

     

    The Burrowers (J.T. Petty)

     

    Longs métrages - Compétition

     

    Deadgirl (Gadi Harel, Marcel Sarmiento)

    Grace (Paul Solet)

    Grace (Paul Solet)

    Hansel & Gretel (Kim Phil-sung)

    Manhunt (Patrik Syversen)

    Morse (Tomas Alfredson)

    Sauna (Antti-Jussi Annila)

    Splinter (Toby Wilkins)

    The Burrowers (J.T. Petty)

    The Midnight Meat Train (Ryuhei Kitamura)

     

    Longs métrages - Hors-compétition 

     

    Bad Biology (Frank Henenlotter)

    Brendan et le secret de Kells (Tomm Moore)

    En quarantaine (Drew Dowdle, John Erick)

    From inside (John Bergin)

    Hush (Mark Tonderai)

    Long Weekend (Jamie Blanks)

    Mutants (David Morley)

    Repo! The Genetic Opera (Darren Lynn Bousman)

     

     

    Courts métrages - Compétition

     

    Dix (Bif)

    Next Floor (Denis Villeneuve)

    Paris by Night of the Living Dead (Grégory Morin)

    Persona non grata (Jean-Baptiste Herment)

    Redrum (Florent Schmidt)

    Tony Zoreil (Valentin Potier)

     

    La Séance Culte

     

    Les Prédateurs

     

    Séances spéciales

     

    Cold Prey (Roar Uthaug)

    Cold Prey 2 (Mats Stenberg)

    No Man's Land - Reeker II (Dave Payne)

    The Unknown - origine inconnue (Michael Hjorth)

     

    Inédits vidéo

     

    Kurôzu zero (Takashi Miike)

    Resident Evil : Degeneration (Makoto Kamiya)

    The Lost (Chris Sivertson)

    The Strangers (Bryan Bertino)

    Time Crimes (Nacho Vigalondo)

     

    Nuit Sci Fi

     

    Battlestar Galactica - saison 0 - Razor

    Battlestar Galactica - saison 0 - Razor

    Sanctuary (Martin Wood)

     

    Hommage

     

    John Landis

  • Sortie DVD: "Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Bezançon

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    Un nouveau coup de projecteur sur  " Le premier jour du reste de ta vie" de Rémi Bezançon à l'occasion de sa sortie en DVD ce 27 janvier (sortie en 3 éditions) mais aussi à l'occasion des nominations aux Césars puisque le film a récolté 8 nominations récapitulées ci-dessous.
    Souhaitons-lui le même succès en DVD qu'en salles : le film a engrangé environ 1,2millions d'entrées et a obtenu également un beau succès critique.
    NOMINATIONS AUX CESARS DU "Premier jour du reste de ta vie":
    MEILLEUR ACTEUR
    Jacques Gamblin
    MEILLEUR ESPOIR MASCULIN
    Pio Marmaï
    Marc-André Grondin
    MEILLEUR ESPOIR FEMININ
    Déborah François
    MEILLEUR REALISATEUR
    Rémi Bezançon
    MEILLEUR FILM
    MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL
    Rémi Bezançon
    MEILLEURE MUSIQUE ECRITE POUR UN FILM
    Sinclair
    MEILLEUR MONTAGE
    Sophie Reine

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  • "Les Noces rebelles" de Sam Mendes (avec Leonardo Di Caprio et Kate Winslet)

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    Lorsqu’ils se rencontrent, April (Kate Winslet) et Frank Wheeler (Leonardo Di Caprio) en sont persuadés : ils sont différents, exceptionnels même. Certes ils ont emménagé sur Revolutionary road,  dans une banlieue tranquille comme il y en a tant d’autres, où les conventions sociales et la vie routinière règnent mais ils en sont certains : ils ne se laisseront pas piéger. Oui, ils sont différents et le prouveront.

    Actrice sans talent, April consacre  pourtant bientôt tout son temps à sa maison et ses enfants, en rêvant d’une vie trépidante loin de Revolutionary road.  Frank, quant à lui, fait un travail sans intérêt dans un bureau dans la même entreprise que celle où son père travaillait, et finit par tromper sa femme avec une secrétaire terriblement insignifiante et stupide.

    Un jour, celui-là même ou Frank commence à la tromper, en fouillant dans sa boîte à souvenirs, April trouve une photo de Frank à Paris et se souvient de leurs aspirations.  Elle reprend brusquement goût à la vie, surtout espoir en la vie et en l’avenir. C’est décidé : leur avenir est à Paris, elle convainc Franck de partir y vivre quelques mois plus tard. Ils l’annoncent alors à leurs proches avec l’insolence du bonheur.

    L’intrigue se déroule dans le Connecticut, dans les années 50 mais ce n’est finalement qu’un détail… tant ce film a une portée intemporelle et universelle.

    Si ces « Noces rebelles » font l’effet d’un coup de poignard dont il faudra un temps certain pour se remettre, c’est autant pour son dénouement terriblement fort et magnifiquement cruel que pour les questionnements que ce film suscite et auxquels chacun a forcément été confronté, un jour ou l’autre. Le schisme potentiel entre ce que l’on est, ce que l’on voudrait devenir ou ce que l’on a rêvé de devenir. Les idéaux de jeunesse face à la réalité de la vie familiale. Le courage d’échapper à une vie médiocre, confortable et conformiste ou la  facilité, la lâcheté même, de s’y conformer. La facilité de suivre une existence tracée ou le courage de se rebeller contre celle-ci.

    Revolutionary Road, le nom de leur rue : voilà bien tout ce que leur vie a finalement de révolutionnaire tant ils vont se faire enfermer par cette vie si éloignée pourtant de celle à laquelle ils aspiraient, tant ils vont devenir semblables aux autres, malgré tout, tant ils vont être happés par ce « vide désespérant » de l’existence qu’ils méprisent par-dessus tout.

     Avec son costume et son chapeau grisâtres, chaque matin, sur le quai de la gare Frank est anonyme et perdu dans une foule indifférenciée d’hommes vêtus de la même manière, sinistrement semblables. Son bureau est carré, gris, terne comme la cellule d’une prison. Et chaque matin April le regarde partir derrière une vitre aux lignes carcérales. Cette prison d’uniformité, de médiocrité va bientôt se refermer sur eux … jusqu’au point de non retour.

    La rencontre n’occupe qu’une très petite partie du film : le pré-générique au cours duquel April jette son dévolu sur Frank, parce qu’il porte en lui toutes les espérances d’une vie exceptionnelle, parce qu’il a l’arrogance et la beauté prometteuses, prometteuses d’un futur différent de celui des autres, d’une vie où on « ressent » les choses et où on ne les subit pas. Puis, on les retrouve mariés, se disputant suite à une représentation théâtrale dans laquelle jouait April et où son manque de talent a éclaté. Générique. Le temps du bonheur est terminé. Le reste n’en sera que le vain  espoir.

    La suite est à la fois d’une déchirante cruauté mais aussi d’une déchirante beauté : la beauté du regard aiguisé d’un cinéaste au service de ses acteurs, au service du scénario, au service de cet enfermement progressif. La justesse des dialogues, ciselés et incisifs, auxquels notre attention est suspendue. La beauté de certains plans, de certaines scènes, brefs moments de bonheur qui portent déjà en eux son impossibilité et qui les rend d’autant plus éblouissants : April lumineuse, irréelle et déjà évanescente, dans l’embrasure d’une porte  ou une danse sensuelle exprimant autant la vie que la douleur de son renoncement… Et cette scène qui succède à une dispute où tout semble devenu irrévocable et irrémédiable. Cette scène (que je ne vous décrirai pas pour vous la laisser découvrir) à la fois d’une atroce banalité et d’une rare intensité où le contraste avec la précédente et où les enjeux sont tels que notre souffle est suspendu comme lors du plus palpitant des thrillers. Quel(s) talent(s) faut-il avoir pour faire passer dans une scène en apparence aussi insignifiante autant de complexité, de possibles, d’espoir, d’horreur ? Cette scène est magistrale.

    Alors, non…la route ne les mènera nulle part. Si : en enfer peut-être.  Au grand soulagement des voisins qui raillaient hypocritement leur départ, qui redoutaient en réalité qu’ils échappent à cette vie qu’ils se sont condamnés à accepter et à suivre sans rechigner.  Le piège va se refermer sur eux. La rébellion sera étouffée. La médiocrité remportera la bataille contre la vie rêvée et idéalisée.

    La musique de Thomas Newman est parfois douloureusement douce et ne fait qu’exacerber ce sentiment de regret, de bonheur à jamais insaisissable, de même que la photographie qui, tantôt (plus rarement) d’une lumière éclatante, tantôt d’une obscurité presque inquiétante épouse les espoirs et les déchirements, les désillusions du couple.

    Onze ans après « Titanic » le couple Di Caprio / Winslet se reforme (de nouveau accompagnés de Kathy Bates) donc pour ce film qui en est l’antithèse, une adaptation du roman « Revolutionnary Road » (La Fenêtre panoramique) de Richard Yates publié en 1961. Ce choix de casting est judicieux  et très malin, non seulement parce qu’ils auraient pu choisir un blockbuster beaucoup plus « facile » et qu’avec ce sujet ce n’était pas gagné d’avance (au contraire des protagonistes du film, ils ont donc  fait preuve d’audace) mais aussi parce qu’ils représentaient alors le couple romantique par excellence, les voir ainsi se déchirer n’en est d’ailleurs que plus fort. Kate Winslet, par son jeu trouble et troublant, n’a ainsi pas son pareil pour faire passer la complexité et la douleur de ses tourments, l’ambivalence de cette femme que le conformisme étouffe progressivement et pour que chacune de ses expressions contienne une infinitude de possibles, contribuant à ce suspense et cette sensation de suffocation intolérable.  On étouffe, subit, souffre avec elle. C’est à la fois jubilatoire et insoutenable. Avec son air d’éternel adolescent maladroit, ne sachant prendre sa vie en mains, Leonardo Di Caprio, quant à lui, trouve là un de ses meilleurs rôles et prouve une nouvelle fois l’étendue de son jeu.

     Le film leur doit beaucoup tant ils rendent ce couple à la fois unique et universel et extrêmement crédible. Dommage que les seules nominations pour les Oscars ( même si Kate Winslet a obtenu le Golden Globe pour ce rôle ) soient pour Michael Shannon comme meilleur acteur dans un second rôle (qui le mérite néanmoins, qui interprète un fou de la bouche duquel sortira pourtant la vérité , rassurant finalement les voisins hypocrites qui préfèrent ne pas entendre-au sens propre comme au sens figuré, cf le mari de Kathy Bates au dénouement- qui refusent de l’admettre puisque n’étant pas sain d’esprit il aurait donc tort et eux auraient raison d’avoir choisi, plutôt suivi cette vie. C’est aussi le seul à être d’accord et à comprendre réellement les Wheeler), pour le meilleur costume et pour le meilleur décor (Kristi Zea, la chef décoratrice dit s’être inspirée des œuvres du peintre Edward Hopper donc ce film porte la beauté laconique et mélancolique).

     Un film intemporel et universel, d’une force et d’une cruauté aussi redoutables qu’admirables, servi par deux comédiens exceptionnels et une réalisation virtuose. Un film palpitant qui est aussi une réflexion sur le mensonge, l’espoir, les idéaux de jeunesse, la cruauté de la réalité, la médiocrité, l’hypocrisie et le conformisme de la société. Les vingt dernières minutes sont d’une intensité rare et font atteindre des sommets de perspicacité, de complexité à ce film dont on ressort touchés en plein cœur avec cette envie aussi de le faire battre encore plus vite et plus fort. Le pouvoir des grands films dont « Les Noces rebelles » fait indéniablement partie. Je vous invite vivement à faire un tour sur cette « revolutionary road », autre "sentier de la perdition". Vous n’en reviendrez pas indemnes… et je vous le garantis : cette rue-là vous bousculera, vous portera et vous hantera bien après l’avoir quittée. 

     Sandra.M

  • "Louise-Michel" de Kervern-Delépine primé au Festival de Sundance 2009

    sundance 2.jpgLe  Festival de Sundance créé par Robert Redford réputé pour mettre à l’honneur le cinéma indépendant et dont sa compétition préfigure souvent en partie celle du Festival du Cinéma Américain de Deauville vient de délivrer son palmarès  et de récompenser le film du duo Kervern-Delépine « Louise-Michel » (avec Yolande Moreau, Bouli Lanners, Benoït Poelvoorde…) lui attribuant une mention spéciale récompensant son "originalité", après que ce film ait reçu le prix du Meilleur Scénario au Festival de San Sebastian .

     

    En 2008, un autre film français avait déjà reçu un prix à Sundance, celui du meilleur scénario pour un film étranger attribué à « J'ai toujours rêvé d'être un gangster » de Samuel Benchetrit.

     

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  • Bande-annonce du film de la semaine recommandé par "In the mood for cinema": "Les Noces rebelles" de Sam Mendes

    Ci-dessous, la bande-annonce du film de la semaine recommandé par "In the mood for cinema": "Les Noces rebelles" de Sam Mendes, en attendant ma critique du film, en ligne demain.

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