Parenthèse lavalloise et parenthèse (dés)enchantée…
Suite au sympathique article que m’a consacré le Courrier (pas encore international) cette semaine, un message qui s’adresse donc d’abord plus particulièrement aux Mayennais : pour ceux que le festival, notamment évoqué dans l’article et dont j’ai initié l’idée, intéresse ou qui souhaitent en débattre, je vous invite à rejoindre le groupe Facebook que j’ai créé "Pour la création d'un festival de cinéma à Laval" ou à me laisser un email à inthemoodforcinema@gmail.com . Et bienvenue à ceux qui découvriraient le blog à cette occasion... dont les messages sont également les bienvenus.
Pour les autres, après, exceptionnellement quelques jours sans écrire (sur ce blog en tout cas), l’actualité revient sur « In the mood for cinema ». Quelques jours pour se remettre de l’étourdissant tourbillon cannois. Quelques journées salutaires pour réfléchir à l’avenir, de ce blog et pas seulement. Pour ne pas céder à une course frénétique à l’information qui s’empare d’internet et ne laisse plus le temps de réfléchir, de distinguer la dérision du dérisoire, le superflu du superficiel, l’information du marketing qui s’immisce de plus en plus insidieusement dans la blogosphère (et parfois même ici presque malgré moi). Pour que ce blog retrouve son aspiration première : partager ma passion, jongler avec les mots, tout en gardant sa singularité, sa liberté de ton. Vous parler du cinéma qui m’enthousiasme. Ignorer celui qui me déplait, ou pire : m’indiffère. Pour que ce blog reste un plaisir. Pour continuer à préférer la démesure à la tiédeur. Pour retrouver la douceur du silence et de l’absence. Pour ne pas parler pour ne rien dire, ou presque pire : pour dire avec médiocrité. Ne pas écrire parce qu’il le faut mais parce que j’ai une envie irréfragable de vous parler d’un film. D’un évènement. D’un instant. Quelques jours pour retrouver l’envie dévorante et irrépressible d’écrire. « Quelques jours avec moi » dirait Claude Sautet que je n’avais pas cité depuis 5 jours au moins.
Concernant les films vus lors du Festival de Cannes dont je n’ai pas encore parlé sur ce blog, j’ai choisi de vous en parler lors de leurs sorties afin de rester plus en phase avec l’actualité.
En attendant de nouvelles critiques, je vous conseille (et cela inconditionnellement) donc deux films encore à l’affiche « Les Etreintes brisées » de Pedro Almodovar ou « Je l’aimais » de Zabou Breitman. Cliquez sur les critiques des films précités pour lire mes critiques.
Commentaires
Bonne idée de faire paraître au moment de la sortie... ça évite d'aller puiser dans les limbes !