Jeu concours: inthemoodforcinema.com vous fait gagner 10 places pour 2 pour "Memory of love" de Wang Chao
Le mois dernier, je vous parlais de "Memory of love" de Wang Chao vu en avant-première au Festival Paris Cinéma 2009, un film que je vous avais alors recommandé.
A l'occasion de sa sortie en salles en France, le 19 août prochain, en partenariat avec Bac Films , je suis ravie de pouvoir vous faire remporter 10 places pour 2 pour ce film.
Règlement du concours: Pour remporter ces places, rien de plus simple, répondez à la première question suivante (obligatoire) et éventuellement à la deuxième (facultative) qui servira à départager les gagnants si j'obtiens plus de 10 bonnes réponses.
Les réponses sont à envoyer par email, avant le 21 août à minuit, accompagnées de vos coordonnées postales à : inthemoodforcinema@gmail.com avec, comme intitulé de l'email "concours memory of love". Les lots vous seront envoyés directement par le distributeur Bac Films.
Question n°1 (obligatoire): Comment s'intitule le premier film réalisé par Wang Chao, le réalisateur de "Memory of love"?
Question subsidiaire: trouvez le maximum de titres de films dont sont extraites les images présentes dans la bobine de la bannière de ce blog. Si vous n'en reconnaissez aucune ou qu'une seule, envoyez quand même votre réponse et si vous ne voulez pas gagner ces places mais simplement participer, faîtes vos propositions dans les commentaires de cette note...
Cliquez sur "lire la suite" pour lire ma critique du film publiée à l'occasion du Festival Paris Cinema 2009.
A Hongzhu, une jeune femme mariée, He Sizhu (Yan Bingyan), et son amant Chen Mo (Jiao Gang) ont un accident de voiture. Quand elle se réveille à l’hôpital où Li Xun (Naiwen Li), son mari, travaille comme chirurgien, He Sizhu a tout oublié des trois dernières années. Son amant est ainsi devenu un inconnu pour elle. Connaissant alors sa trahison, son mari choisit de la laisser vivre dans ce passé proche où ils étaient passionnément amoureux. Progressivement le fossé entre le temps et la perception de la réalité se referme. Le destin, inévitable, reprend le dessus. Li Xun doit alors dépasser sa peine causée par la trahison pour trouver la force de recommencer…
C’est donc à un habituel triangle amoureux que s’est cette fois attelé Wang Chao, sujet qui, contrairement à ses précédents films (notamment « Voiture de luxe » qui avait obtenu le Prix Un Certain Regard du Festival de Cannes 2006), se prête moins à froisser le pouvoir chinois. Malgré tout, hier le réalisateur a spécifié qu’il souhaitait rester pendant la projection pour voir la version internationale du film et notamment les scènes d’amour coupées en Chine (et on se demande franchement pourquoi tant elles semblent déjà édulcorées).
Si les ellipses, les approximations scénaristiques et les invraisemblances rendent l’histoire peu crédible, son évanescence lancinante portée par la musique (notamment de Ravel) nous embarque néanmoins, malgré aussi le jeu tout en retenue, parfois à la limite de la fausse note, des trois acteurs principaux.
Alors qu’Alain Resnais est habituellement le cinéaste indissociable du thème de la mémoire, Wang Chao en dissèque à son tour les méandres. Elle est ici un instrument du destin que He Sizhu va devoir retrouver pour prendre la bonne voie, même si ce n’est pas celle sur laquelle elle était initialement engagée. De longs plans séquences nous immiscent dans le cheminement que vont devoir effectuer les époux pour repartir de zéro. Avec sa mémoire c’est son passé que He Sizhu va reconstruire. Un passé idéal.
Le décor est très épuré, qu’il s’agisse du quartier chic et froid de Hongzhu ou de la compagne verdoyante où He Sizhu tente de reconstruire le passé. Deux mondes. Deux époques. Deux voies entre lesquelles il va falloir choisir. Les méandres de la mémoire vont alors la confronter aux méandres du destin, et à son ironie cruelle.
On quitte cette froideur lors des scènes de danse où la sensualité affleure sur un air envoûtant et mélancolique de tango qui, s’il parvient à nous émouvoir par instants, ne laissera malheureusement pas une trace indélébile dans notre mémoire mais plutôt la trace fragile d’une émotion elle aussi évanescente, malgré toute l’élégance de la réalisation , malgré toute l’élégance avec laquelle Wang Chao manie les silences évocateurs et malgré le charme de la reconquête de cet amour (é)perdu.
Sortie en salles : le 19 août 2009
Commentaires
1) Le Wang a fait le "Sans famille du Tonkin"
2) plein de films.
Merci pour ce concours ITMFC !
J'ai été voir ce film cette semaine grace à vous et j'ai posté une courte critique sur mon blog :
http://critique-ouverte.blogspot.com/2009/09/memory-of-love.html
Le film souffre de certaines longueurs, mais l'histoire est assez belle [..]
@ Aldanjah: Je vais aller lire ça et de rien pour la place!