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  • Harrison Ford aux César 2010

    3-1-2010_007.jpgDernières vidéos avec l'intervention d'Harrison Ford en salle presse, hier soir, avec ses premiers commentaires après avoir reçu son César d'honneur des mains de Sigourney Weaver. La première dans laquelle il donne son avis sur les César a déjà été publiée sur inthemoodforcinema.com et la seconde , un peu plus longue, où il parle notamment de Roman Polanski, est inédite...

    Vous pouvez aussi retrouver mon compte rendu de la conférence de presse d'Harrison Ford au dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville en cliquant ici.

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  • César 2010 : les réactions de Niels Arestrup

    césar.jpgUne nouvelle vidéo des César 2010 que j'ai prise hier soir, cette fois de Niels Arestrup, après la cérémonie. Il y  fait part de ses réactions suite à son César du meilleur second rôle (pour "Un Prophète") toujours aussi désopilant...mais non moins talentueux:

    Par ailleurs, dans l'article ci-dessous, je viens d'ajouter une nouvelle vidéo d'Isabelle Adjani (vidéo n°2) en attendant de nouvelles vidéos d'Harrison Ford et de l'équipe d' "Un Prophète".

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  • Inthemoodforcinema.com dans les coulisses des César 2010 (2) :mes vidéos inédites, le palmarès commenté et mes impressions sur cette soirée en direct

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    photopasscésar 001.JPGLorsque j'ai reçu mon accréditation pour la salle presse, en début de semaine, j'ai d'abord hésité à m'y rendre. Je pensais au départ être dans la salle où se déroule la cérémonie, comme la fois précédente (en 2006) et puis la curiosité a été la plus forte et je me suis dit que c'était quand même une belle opportunité pour mon petit blog (sauf erreur de ma part, le seul présent) et pour mon insatiable curiosité et j'avoue que je ne regrette pas cette expérience inédite même si je ne souhaite pas forcément la renouveler. C'est donc au Châtelet, dans l'ambiance particulière de la salle presse, pendant 6 heures, que j'ai vécu cette soirée des César.  Récit de la soirée des César vue de l'intérieur.

    Je suis arrivée à 19H, amenée par un chauffeur de taxi qui ignorait ce qui se tramait-là (ce qui fait relativiser ceux pour qui le Châtelet était hier soir sans doute le centre du monde)  et  visiblement impressionné par le dispositif de sécurité et les nombreux badauds et photographes déjà présents. Des dispositions ont en effet été vraisemblablement prises depuis cette mémorable année 2006 où la cérémonie avait bien failli ne pas avoir lieu sous la « menace » des intermittents. Le Châtelet ressemble donc désormais à un camp retranché.

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    3-1-2010_005.jpg Après avoir montré mon badge à un nombre incalculable de vigiles, policiers et hôtesses,  arrivée dans le hall du Châtelet où la foule se presse déjà nombreuse, on m'envoie sous une sorte de tente installée dans ce même hall, où je suis reçue avec affabilité et en même temps qu'une certaine Mélanie Laurent et où on m'explique que pour la presse c'est au Studio A, à l'entrée des artistes, situé derrière le Châtelet. Je remonte donc le courant de pingouins  pour ressortir et me retrouver au fameux Studio A où il faut là aussi montrer patte blanche. On m'accompagne alors dans une petite salle au fond de laquelle sont installées plusieurs caméras (LCI, France 2, Canal plus...), où quelques journalistes sont déjà captivés (et capturés) par leurs ordinateurs. Ils ne seront d'ailleurs jamais plus d'une petite vingtaine. Un petit buffet avec champagne et petits fours est installé au fond de la salle. Deux écrans diffusent les répétitions (il n'est que 19H). Un pupitre est installé sur une scène exigüe. C'est là que vont défiler les lauréats après réception de leurs César sur la scène du Châtelet. On nous explique que certains viennent avec beaucoup de retard et que c'est un peu compliqué de suivre la cérémonie, celle-ci étant diffusée sur les écrans de la salle presse, et le son étant coupé pendant que les lauréats interviennent devant nous. Ce qui m'aura notamment fait manquer la traditionnelle rubrique nécrologique. Quel dommage, non? Pour le reste, je crois n'avoir rien manqué de l'essentiel (l'écran fonctionnant parfois en même temps que les lauréats parlent comme vous pourrez le constater au début de certaines vidéos). On nous explique aussi que les lauréats pour le meilleur film ne viennent pas toujours (paraît-il donc que nous avons été chanceux qu'ils viennent exceptionnellement tous) ou alors souvent 45 minutes après la fin de la cérémonie. Le Châtelet a donc son armée des ombres qui vaque en secret dans les dédales du théâtre.  Les deux heures avant le début de la cérémonie s'écoulent relativement vite malgré une chaleur suffocante que souligneront presque tous les lauréats qui n'y passent pourtant guère plus de quelques minutes (comme Tahar Rahim dans les vidéos ci-dessous).

    Tahar Rahim en salle presse après avoir reçu son César du meilleur jeune espoir:

     Puis, la cérémonie commence. Gad Elmaleh et Valérie Lemercier esquissent les quelques pas de danse que nous les avions vus répéter sur les écrans, me laissant penser que cette cérémonie serait à cette image. Joyeuse. Aérienne. Ces espoirs-là ont été assez rapidement déçus... Ensuite,  Marion Cotillard, la présidente de cette 35ème édition ouvre le bal en parlant, avec grâce et émotion (et une réserve que je soupçonne d'être un tout petit peu exagérée), de passion, de liberté, de son histoire d'amour avec le cinéma français. Cela s'annonce décidément bien.  Arrive ensuite l'heure du premier César décerné, sans grande surprise, à Tahar Rahim pour « Un Prophète » qui le mérite grandement même si Firat Ayverdi avait aussi été remarquable dans « Welcome ». Il fera preuve devant nous (voir vidéos ci-dessus) de la même humilité que celle dont il a témoigné sur scène  où il a rendu hommage à sa famille , à sa « chance extraordinaire de ne pas l'avoir choisie » dédiant son César à sa mère (comme d'ailleurs un grand nombre de lauréats de cette soirée!:-)).  En salle presse, Isabelle Adjani et Marion Cotillard souligneront plus tard à quel point elles apprécient le jeune acteur, notamment pour sa modestie. Une dizaine de minutes après avoir reçu son César Tahar Rahim est donc le premier à venir devant nous, à la fois ébloui, déconcerté et avec la tête étonnamment sur les épaules.

    Puis les lauréats se succèdent devant nous, certains surpris de se retrouver dans cette salle dont ils ignoraient visiblement l'existence (comme Emmanuelle Devos, ne sachant pas où elle débarquait), souvent une coupe de champagne... et évidemment le César à la main. Emmanuelle Devos est visiblement très surprise d'avoir reçu le César s'étant imaginée qu'une autre comédienne en particulier l'obtiendrait mais préférant en taire le nom par "respect" pour celle-ci qui selon elle avait davantage un "rôle à César".

    Emmanuelle Devos en salle presse après avoir reçu le César du meilleur second rôle pour "A l'origine":

     Une autre comédienne pourtant si lumineuse et touchante sur scène semble déboussolée de se retrouver devant nous mais on le serait sans doute à moins surtout quand le présentateur lui demande comment Xavier Giannoli l'a dirigée alors... qu'il s'agissait de Philippe Godeau.

     Puis le son des écrans disposés dans la salle presse est remis pour que nous puissions suivre la cérémonie en attendant les lauréats suivants.  Les récompenses continuent de pleuvoir pour « Un Prophète ». Personne ne réagit vraiment dans la salle presse. Tout cela, vu de la salle presse, a un côté assez dépassionné,  prosaïque (une seule inconsciente et/ou téméraire a quand même applaudi à l'annonce du César du meilleur film...) . Pour certains, les lauréats sont plus des sortes de cibles à atteindre que des artistes venant d'être récompensés à l'exemple de ce journaliste(?) perpétuellement vissé à son portable (même pendant le discours d'Isabelle Adjani devant nous, ce qui lui a valu quelques remontrances de ses collègues) demandant ainsi régulièrement à son interlocuteur au téléphone « Et toi t'as fait qui? » comme s'il s'agissait de proies à abattre. Devant moi, Pascale Deschamps du jt de France 2 me semble en revanche avoir toujours cette lueur de curiosité, d'étonnement, je trouve d'ailleurs toujours ses reportages passionnants, jamais blasés ou condescendants. (A propos de France 2, Isabelle Adjani et Tahar Rahim y seront d'ailleurs ce soir les invités du journal de 20H).

     Mais revenons à la cérémonie vue de la salle presse... De tous les lauréats qui sont passés devant nous, je retiendrai: l'émotion et le franc-parler de Mélanie Thierry (pour qui ce César du meilleur espoir se justifie par le fait que c'est son "premier bon film"), sa réaction d'enthousiasme et de surprise en assistant en salle presse à la remise du second César à Tahar Rahim; la passion de Serge Bromberg (le plus bavard, celui qui semblait encore vibré de l'enthousiasme que lui a inspiré Henri-Georges Clouzot, le seul finalement à vraiment parler de cinéma); l'émotion communicative d'Isabelle Adjani dont l'apparente assurance laisse percevoir une touchante personnalité à fleur de peau (je ne peux m'empêcher de me souvenir des commentaires acerbes de certains journalistes l'an passé au Festival de Monaco, les mêmes qui, sont doute, seront allés lui faire des courbettes hier soir, ce qui explique aussi probablement sa sincère émotion pour un film en lequel personne ne croyait au début et qui représentait pour elle un audacieux pari, et sans doute la plus cinglante des réponses à ses détracteurs); la "diplomatie" d'Harrison Ford pour qui les César sont "a wonderful show", "typically french" (oui, oui, on dira ça comme ça...), l'annonce de sa présence en salle presse étant le seul moment où un murmure d'interêt -je n'oserai dire d'émotion- a parcouru la salle en question; le professionnalisme de Marion Cotillard (alors que certains lui ont fait remarquer que lors des César qui l'avaient vue couronnée meilleure actrice elle n'avait -selon eux- pas daigné venir les voir en salle presse- d'où la remarque que vous verrez dans la vidéo ci-dessous-), et l'esquisse d'un commencement de début de sourire de Niels Arestrup qui a réitéré en salle presse son discours à propos des prix déjà énoncé sur scène; la réserve monotone de Jacques Audiard (mais on ne peut lui en tenir rigueur, son talent parle pour lui), la timidité de Stéphane Brizé mais aussi de Riad Sattouf; la discrétion élégante de Kyle Eastwood ... Quelques moments inédits que je vous laisse découvrir dans mes vidéos ci-dessous (j'en possède encore de nombreuses autres notamment d'Harrison Ford, d'Isabelle Adjani etc, je les mettrai prochainement en ligne) .

    L'équipe d'Audiard étant arrivée bien après minuit, il est près d'une heure quand je quitte le Châtelet sous une pluie battante bienvenue après 6 heures dans l'insoutenable chaleur de la salle de presse; je quitte alors les lieux en même temps que l'équipe d' "Un Prophète" qui prend la direction du Fouquet's.

    Je ne partage pas vraiment l'avis d'Harrison Ford pour qui il s'agissait d'un "wonderful show", Valérie Lemercier et Gad Elmaleh ayant finalement peut-être été plus inspirés en solo et quand ils se moquaient d'eux-mêmes que des autres, leur (parfois) réjouissant humour décalé n'ayant pas toujours atteint sa cible (sans parler du décalage à son paroxysme de Jeanne Balibar qui restera sûrement comme le plus grand moment de solitude de l'histoire de César) même si certains ont bien joué le jeu du second degré comme Marc-André Grondin ou Vanessa Paradis, tous deux prochainement à l'affiche, le premier du premier film de Christopher Thompson en tant que réalisateur "Bus Palladium", la seconde à l'affiche de "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil (deux films dont les critiques figurent sur inthemoodforcinema.com ) .

     Malgré tout, je ne regrette pas cette soirée dans les coulisses des César et dans les coursives du Châtelet même si  je me suis sentie très étrangère à la boulimie d'informations qui rongeait la plupart de ceux qui m'entouraient pianotant fébrilement sur leurs ordinateurs d'une main avec le portable dans l'autre main tout en regardant la scène d'un oeil et l'écran retransmettant la cérémonie de l'autre (oui, ils sont très forts!). Une frénésie d'images et d'informations à laquelle je préfère la magie de l'écran de cinéma et  l'océan de possibles et d'histoires de la page blanche.  Pour moi le cinéma se savoure et ne s'ingurgite pas. Je préfère me griser d'images de cinéma que de me gaver de celle d'une réalité ingurgitée sans avoir le temps d'être digérée. Je me souviendrai néanmoins  de regards illuminés (même si d'illuminés parfois aussi), de ceux qui ont parlé de passion, d'obstination, de résistance, d'un scénariste qui a parlé d'histoires improbables,  d'une comédienne émouvante qui a évoqué des choix risqués, d'une autre qui a parlé d'une jolie route finalement plus importante que son point d'arrivée. La mienne ne repassera sans doute pas par la salle presse des César même si je suis contente qu'elle en ait été jalonnée, d'avoir découvert sous un autre angle cette cérémonie que je ne me souviens pas ne pas avoir regardé une seule année même si l'essentiel reste celui qui, peut-être, étrangement n'a pas été suffisamment au centre de cette soirée. Celui pour qui, comme Marion Cotillard, mon coeur palpite inlassablement, irrémédiablement: le cinéma que ceux qui s'en gavent n'empêchera jamais de réjouir ceux qui s'en grisent...

    Palmarès des César 2010

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    Ecoutez Jacques Audiard:
    Ecoutez Tahar Rahim à propos de son 2ème César:

    9 César sur 13 nominations pour « Un Prophète » véritablement plébiscité par les votants et qui a récolté les principaux César : meilleur jeune espoir et meilleur acteur, meilleur scénario original, meilleur montage, meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur dans un second rôle, meilleur photo, meilleur décor. Même si ce film est incontestablement un grand film, dommage que ce couronnement n'ait pas laissé une toute petite place aux autres et notamment à "A l'origine" de Xavier Giannoli ou même à des films étonnamment absents de cette compétition comme "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love ou encore "Je l'aimais" qui n'a récolté qu'une nomination (je persiste et signe), et donc à la diversité du cinéma français qui ne se résume pas à "Un Prophète" même s'il en représente sans aucun doute la meilleure part.

    Arrive ensuite avec... seulement deux César « Un Concert » (meilleur son, meilleure musique).

    Clint Eastwood a (à nouveau) remporté le César du meilleur film étranger, cette fois pour « Gran Torino », une récompense dont je me réjouis ainsi que de celle de Serge Bromberg  pour « L'Enfer d'Henri Georges Clouzot » et que de celle de Stéphane Brizé et Florence Vignon pour l'excellente adaptation de "Melle Chambon".

    "Welcome" malgré ses nominations n'a pas remporté un seul César, pas plus qu'Alain Resnais pourtant souvent récompensé lors de cette cérémonie.

    Isabelle Adjani et Tahar Rahim rentrent tous deux dans l'Histoire, la première pour avoir obtenu son cinquième César de la meilleure actrice, le second pour avoir reçu à la fois celui de meilleur espoir et de meilleur acteur, ce qui ne s'était jamais vu auparavant. Même si celui-ci est exceptionnel dans "Un Prophète", François Cluzet (deux fois nommé), Vincent Lindon et Yvan Attal l'auraient également mérité. Ce n'est pas le César à Tahar Rahim qui est absurde, c'est sa double nomination... Ce qui n'enlève rien au talent des trois autres même si tout le monde sait à quel point Vincent Lindon désirait ce César (il l'a médiatiquement exprimé), peut-être d'ailleurs est-ce la raison pour laquelle il ne l'a pas eu...

    Je vous laisse découvrir le palmarès ci-dessous. Vos réactions sont les bienvenues...

    Meilleur Acteur

    TAHAR RAHIM dans Un prophète

    Meilleure Actrice

     ISABELLE ADJANI dans La journée de la jupe

    Meilleur Acteur dans un second rôle

    NIELS ARESTRUP dans Un prophète

    Meilleure Actrice dans un second rôle

    EMMANUELLE DEVOS dans A l'Origine

    Meilleur Espoir Masculin

    TAHAR RAHIM dans Un prophète

    Meilleur Espoir Féminin

    MÉLANIE THIERRY dans Le dernier pour la route

    Meilleur Scénario Original

    JACQUES AUDIARD, THOMAS BIDEGAIN, ABDEL RAOUF DAFRI, NICOLAS PEUFAILLIT pour Un prophète  

    Meilleure Adaptation

    STÉPHANE BRIZÉ, FLORENCE VIGNON pour Mademoiselle Chambon 

    Meilleure Musique

    ARMAND AMAR pour Le Concert  

    Meilleur Son

    PIERRE EXCOFFIER, BRUNO TARRIÈRE, SÉLIM AZZAZI pour Le Concert  

    Meilleurs Décors

    MICHEL BARTHÉLEMY pour Un prophète

    Meilleurs Costumes

    CATHERINE LETERRIER pour Coco Chanel & Igor Stravinsky 

    Meilleure Photo 

    STÉPHANE FONTAINE pour Un prophète 

    Meilleur Montage

    JULIETTE WELFLING pour Un prophète

    Meilleur Réalisateur

    JACQUES AUDIARD pour Un prophète

    Meilleur Court Métrage

    C'est gratuit pour les filles réalisé par Claire Burger et Marie Amachoukeli

    Meilleur Premier Film

    Les beaux gosses réalisé par Riad Sattouf produit par Anne-Dominique Toussaint

    Meilleur Film Documentaire

    L'enfer d' Henri-Georges Clouzot réalisé par Serge Bromberg et Ruxandra Medrea

    Meilleur Film Etranger

    Gran Torino réalisé par Clint Eastwood

    Meilleur Film

    Un prophète produit par Pascal Caucheteux, Grégoire Sorlat et Marco Cherqui réalisé par Jacques Audiard

    Mes critiques des films en lice pour les César:

     "A l'Origine"

    "Un Prophète" 

     "Welcome"

    "Melle Chambon"

    "Partir

     "L'Enfer d'Henri Georges Clouzot"

    "Home"

    "Le Ruban blanc

     "Gran Torino"

     "Slumdog millionaire"

    "Avatar".

     "Je l'aimais" de Zabou Breitman

     "Rapt

     "Le Concert" (cliquez ici pour voir mes vidéos et lire mon compte rendu de son avant-première exceptionnelle.) 

    "Le bal des actrices"

  • Inthemoodforcinema en direct des César (1): mes premières vidéos d'Harrison Ford, Marion Cotillard et Isabelle Adjani

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    L'équipe d' "Un Prophète" à l'issue de la cérémonie des César, en salle presse. Photo sur le vif par inthemoodforcinema.com.

    En attendant de vous livrer, dans la journée, mes impressions sur cette cérémonie des César vue de l'intérieur mais aussi bien évidemment sur le palmarès que je commenterai en détails et en attendant de trier ma vingtaine de vidéos sur lesquelles figurent Isabelle Adjani, Jacques Audiard, Harrison Ford, Tahar Rahim, Marion Cotillard et beaucoup d'autres... déjà quelques petites vidéos "in the mood for César 2010" pour patienter!

     Voici les premières réactions en salle presse d'Harrison Ford (très diplomate quand il faut parler des César...), Isabelle Adjani et Marion Cotillard... (très tard et après la cérémonie  pour les deux dernières, pendant la cérémonie pour le premier).

    Les réactions de Marion Cotillard après la cérémonie des César :

    Harrison Ford donne son avis sur les César:

    Isabelle Adjani en salle presse, après la cérémonie des César où elle a reçu son 5ème César de la meilleure actrice

    La suite dans quelques heures avec encore beaucoup d'images inédites!

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  • Les César en direct ...

    césar.jpgLes César en direct ce sera bien sûr d'abord à 21h sur Canal plus et Canalplus.fr .

    Par ailleurs, je suis cette année accréditée pour la salle presse de la cérémonie. Si possible (en espérant que cela capte...), j'espère donc vous la faire vivre depuis les coulisses par twitter et de toute façon vous pourrez lire à mon retour un compte rendu détaillé, avec photos et vidéos à l'appui.

     Je vous invite aussi à commenter les résultats et en attendant à laisser vos pronostics et commentaires à la suite de cette note.

    Retrouvez ci-dessous, en cliquant sur "lire la suite", mon précèdent article avec mes commentaires et pronostics ainsi que mes liens vers mes critiques de la plupart des films nommés.

    Lire la suite

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  • Concours: 10x2 places pour "Bus Palladium" de Christopher Thompson

    buspalladium.jpgJe vous offre aujourd'hui 10 places pour 2 pour voir "Bus palladium" de Christopher Thompson qui sortira en salles le 17 mars prochain et dont vous pouvez lire ma critique et voir la bande annonce en cliquant ici.

    Pour remporter ces places, soyez parmi les 10 premiers à répondre correctement aux 3 questions suivantes et à m'envoyer vos réponses accompagnées de vos coordonnées à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé de l'email "Concours Bus Palladium".

    1. Par quelle chanson des Stones le film débute-t-il?

    2. Qui a composé la musique du film?

    3. Qui a coécrit le scénario avec Christopher Thompson?

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  • Avant-première- Critique de « Bus Palladium » de Christopher Thompson

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    Alors qu'il a toujours baigné dans l'univers cinématographique, entre son grand-père Gérard Oury et sa mère Danièle Thompson (avec laquelle il a coécrit plusieurs scénarii), Christopher Thompson a attendu d'avoir presque quarante ans pour passer derrière la caméra. Un premier film est souvent le plus personnel, celui qui porte le plus l'empreinte de son réalisateur. Christopher Thompson, lui, a choisi de nous parler de musique et d'amitié à travers une bande de jeunes musiciens...

    Lucas, (Marc-André Grondin), Manu (Arthur Dupont), Philippe (Abraham Belaga), Jacob (Jules Pelissier) et Mario (François Civil) s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire. Leur groupe de rock, LUST, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun. L'arrivée de Laura (Elisa Sednaoui) dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.

    Cela débute sur le sublime air de « Let it loose » des Stones et pour moi c'était déjà une bonne raison d'aimer ce film ( vous saurez désormais comment me corrompre... : -)). Et ensuite ? Ensuite, « Bus Palladium » pâtit un peu de cette brillante référence avant de nous embarquer dans sa propre musique. Plus lisse, plus douce mais non dénuée de rugosité et d'amertume. Christopher Thompson fait commencer son film dans un joyeux désordre imprégné de l'enthousiasme de ce groupe qui débute. Puis, des personnages se distinguent : Lucas et Manu surtout, définis autant par l'amitié qui les lie que par leur rapport à leurs mères. La mère de Lucas est psy, réfléchie et compréhensive. Celle de Manu est très jeune, hôtesse de l'air, elle est indépendante, libre, et vit avec son fils comme avec un colocataire, dans un incessant tourbillon. Le premier est aussi équilibré que le second vit sur le fil et en déséquilibre. Et c'est là la grande force de ce premier film qui nous en fait dépasser les faiblesses : le caractère attachant de ses personnages dont Christopher Thompson (et Thierry Klifa, son coscénariste) brosse subtilement les portraits, à travers leurs relations avec leurs parents (mère dans le cas des deux précités ou grand-mère dans le cas de Babcia la grand-mère de Jacob qui ne parle que Yiddish.) Il sait singulariser ses personnages, les distinguer, nous les rendre familiers, particulièrement aidé en cela par trois acteurs exceptionnels. D'abord, la découverte Arthur Dupont qui interprète l'écorché vif Manu qui joue la comédie avec un air de Romain Duris et chante avec la voix de De Palmas. Ensuite Marc-André Grondin qui de nouveau en est au « premier jour du reste de sa vie ». et Elisa Sednaoui, séductrice et forte avec juste ce qu'il faut de fragilité qui affleure.

    Ces trois-là nous valent de suivre le film avec intérêt, leurs relations parfois troubles, surtout fortes, leur douloureux et définitif adieu à l'adolescence et le cruel renoncement à leurs rêves. Dommage alors que le reste soit si peu « rock », si peu à l'image du nom du groupe « Lust » (qui signifie luxure), que tout semble tellement lisse, que le Bus Palladium et certains personnages (au contraire de ces trois-là qui en ont tant) manquent  de caractère, que le film ait refusé de se situer vraiment dans une époque pour malheureusement ne pas parvenir non plus à être intemporel ( l'intrigue se déroule dans les années 80 avec des références vestimentaires des années 1970  et un vocabulaire des années 2000 « taf », « buzz » sans oublier la nourriture venant de chez Quick...).

    Malgré cela, émanent de ces trois personnages  principaux un tel charisme et une belle fragilité qu'on les quitte avec regret même s'ils nous laissent, comme Rizzo (lumineuse Naomi Greene)qui, dans le dernier plan, regarde à travers une vitre baignée de soleil, avec le bel espoir et la force d'un avenir (plus) radieux. Allez-y ne serait-ce que pour ces trois-là qui crèvent l'écran... Une première réalisation imparfaite mais attachante avec quelques beaux plans qui reflètent bien le tourbillon d'effervescence et de mélancolie mêlées de cette période charnière de leurs existences.

     

    Sortie en salles : le 17 mars 201

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