Comme je vous l’annonçais depuis quelques jours, c’est donc en direct du Théâtre du Châtelet que j’ai vécu cette cérémonie des César, pour la troisième fois mais dans des conditions différentes des deux premières. La première fois, c’était en 2006, déjà dans la salle. L’an passé c’était dans l’atmosphère confinée de la salle presse (expérience néanmoins instructive, aux premières loges comme vous le verrez sur ces vidéos). Après la cérémonie des Lumières relatée également en direct ici, retour sur la cérémonie emblématique de la diversité du cinéma français.
Il faut dire que depuis 2006 les choses ont beaucoup changé. Année mémorable pour les organisateurs puisque la cérémonie avait bien failli ne pas avoir lieu (c’était d’ailleurs ce qu’on nous avait annoncé à plusieurs reprises dans la salle) et avait été très perturbée par les intermittents du spectacle. Depuis, des mesures ont été prises transformant le Châtelet en camp retranché avec un barrage scindant la place éponyme en deux et que vous ne pouvez franchir qu’en montrant une première fois votre invitation.
L’entrée, dans le théâtre cette fois, se fait officiellement à partir de 18h30 mais déjà bien avant une foule d’invités endimanchés (parfois beaucoup trop ou pas du tout, manière pour certains de proclamer leur mépris ou leur indifférence vis-à-vis de la cérémonie à laquelle ils sont néanmoins) formant une foule assez bigarrée mais en tout cas unanimement pressée d’entrer. Bien que ce soit à la mode, je n’ai aucune envie de jouer les blasés, je regarde cette cérémonie (et oui, je sais que les Oscars c’est « mille fois mieux » et que les César c’est « ennuyeux » ou que « ce n’est plus ce que c’était ») depuis toute petite et je trouve plutôt amusant de la vivre de l’intérieur, ce qui n’empêche d’ailleurs pas d’avoir un regard critique. Moi qui croyais être parmi les premiers invités, je constate donc que, dès 18H30, tout le monde se presse pour entrer, même ceux qui semblent y être venus contraints et forcés. La foule est déjà relativement en nombre aux abords du Châtelet. La météo est clémente et Paris a des airs de Cannes avant l’heure. La soirée s’annonce agréable.
Une fois la pièce d’identité dûment montrée et votre invitation échangée contre un ticket avec le numéro de la place, vous pouvez circuler librement dans le théâtre. A gauche de l’entrée, Laurent Weil réalise ses interviews pour « Le grand journal » passant d’un ancien premier ministre à des acteurs en lice ou d’autres qui ne tournent plus et pour lesquels cette cérémonie est doute l’occasion de rappeler qu’ils existent.
Direction le deuxième étage où se déroule le cocktail. Cela se transforme rapidement en une sorte de manège cacophonique, tout le monde faisant le tour avec son verre pour observer, tromper son ennui, ou l’afficher ostensiblement (pour ceux qui appartiennent à la catégorie revendicatrice des « contraints et forcés »). Je m’éloigne un peu du buffet pour observer le manège, un autre, en-dessous sur la place du Châtelet que la salle où se déroule le cocktail surplombe. Le futur lauréat du César du meilleur second rôle est là aussi à observer avec son œil malicieux et goguenard ce spectacle tantôt drôle, tantôt pathétique dont il doit connaître tous les rouages et les roueries. Je fais comme tout le monde et me mêle à ce manège digne de celui de Playtime de Tati et croise : une cosmonaute, des sportifs, des politiques, des journalistes, des chroniqueurs mondains (plus mondains que chroniqueurs), d'anciens lauréats qui nous rappellent ce que nous aurions presque oublié, que nous sommes là pour une remise de prix de cinéma qui semble d’ailleurs ne jamais devoir commencer. D’un point de vue vestimentaire, l’assemblée est finalement un peu terne. Heureusement les actrices de « Tournée » ne passent pas inaperçues et apportent un peu de fantaisie et de couleurs.
Les 1300 invités passent d’un étage à l’autre, dans un brouhaha innommable et de plus en plus joyeux, coupes à la main, ce qui explique aussi le galimatias, l’œil pétillant ou vitreux de certains lauréats ou remettants (deux heures trente de cocktail précèdent la cérémonie…) qu’il sera toujours possible de mettre sur le compte de l’émotion. Par Julie Gayet, nous apprenons qu’un autre cocktail se déroule sur le toit du Châtelet. De là je découvre une vue splendide et un peu plus calme où je retrouve les mêmes. Dehors la foule crie et acclame les nommés qui commencent à arriver (à part ceux précités là depuis un moment) et dont les invités peuvent observer l’arrivée depuis le hall.
Puis, enfin, alors que tout le monde est déjà un peu grisé par l’alcool et/ou la fierté, sans doute bien fallacieuse, d’être là, malgré tout, et que les festivités, les vraies, ne sont censées commencer qu’à 21h, la sonnerie retentit. Fin de la récréation. Il est l’heure de regagner sa place. Le prompteur (que certains liront mieux que d’autres dont on verra justement un peu trop qu’ils liront) se met en marche. Derniers essais de la Louma. Le brouhaha des couloirs s’est transposée dans la salle du théâtre, les allers et venues sont toujours incessants, malgré le décompte des minutes avant le début de la cérémonie. La salle est fébrile, un peu vorace sans doute aussi.
J’essaie de twitter mais je constate que cela fonctionne mal et me dis que finalement c’est plutôt une bonne chose (désolée pour tous ceux qui l’ont annoncé), je laisserai à d’autres le soin des commentaires sarcastiques qui se devront de l’être forcément plus que ceux du voisin et préfère profiter de la soirée. J’aurais pu vous commenter en direct la petite ride disgracieuse ou le poids flagrant des ans de tel ou telle ou pire le poids de l’amertume, mais je n’en dirai donc rien… Place à l’essentiel désormais, place au cinéma…et à cette cérémonie qui indiffère tout le monde mais que quand même tout le monde regarde et à laquelle tout le monde se presse…
Le reste, vous l’avez vu devant votre écran si ce n’est : les maquilleurs, coiffeurs s’agitant autour de De Caunes dès que la caméra était braquée ailleurs, les allers et venues (certains n’ont visiblement pas compris qu’il y avait les César après le cocktail), le silence retentissant aux passages de certains et la violence cinglante et sans appel d’un public sévère et /ou lucide (dont Elie Seimoun d’ailleurs peu drôle a fait les frais quand, au contraire, François Damiens a suscité l’hilarité générale, bénéficiant visiblement d’un fort capital sympathie), ou la démarche hasardeuse du (certes) talentueux Xavier Beauvois, vous n’aurez pas non plus vu qu’un Césarisé technique fait la queue au vestiaire comme tout le monde si ce n’est qu’en plus du programme il tient précieusement sa statuette sous le bras et jette des coups d’œil alentours pour s’assurer que vous la remarquez bien (vanité toute ordinaire et compréhensible).
Ces César ont voulu mettre à l’honneur le cinéma et ses techniciens (excellent montage d’ouverture avec De Caunes dans les principaux films nommés, et sympathique démonstration du tournage d’un western si ce n’est pour l’odeur de brûlé qui a persisté dans la salle). Tout ce qui compte finalement. Quant au reste, les blagues sur Delarue, Lumbroso, Bou(s)quet, mon poussin (Mauboussin) c’est certes drôle mais doit laisser perplexe les spectateurs étrangers (s’il y en a) car très franco-français, voire très télévisuel (comme la présence d’une Miss Météo, une actrice aurait très bien fait l’affaire).
Mais ce qui, sans doute m’a le plus réjouie de la soirée, vous l’aurez vu vous aussi : ces images projetées sur l’écran qui fait que le cinéma ne cessera de m’éblouir, fasciner, interpeller… : des images « La cérémonie » de Chabrol à travers lesquelles il m’a semblé revoir son œil caustique et tellement acéré, au lyrisme mélancolique de celles des « Caprices d’un fleuve » de Giraudeau, à celles flamboyantes de Tarantino. Des images de cinéma qui, sans doute, m’ont procuré les plus belles émotions de la soirée. « Le cinéma est plus harmonieux que la vie », disait Truffaut. Souvent plus fascinant en tout cas. Ce n’est pas Xavier Beauvois qui voulait « faire Truffaut » quand il serait grand qui dira le contraire.
Le palmarès commenté
Ci-dessous, le palmarès complet. Un palmarès à l’image de cette année pour le cinéma français : assez mitigée. Ainsi, moi dont la préférence va d’habitude au cinéma français j’avoue que rares ont été les films français à m’enthousiasmer en 2010. Un palmarès dont le caractère équilibré semble néanmoins satisfaire tout le monde même si je regrette l’absence du magnifique « Tournée » de Mathieu Amalric.
Ce qui était pour moi le meilleur film français de l’année a néanmoins dominé ce palmarès : « The Ghost writer » de Roman Polanski qui a reçu 4 récompenses. Je trouve d’ailleurs sans fondement la polémique selon laquelle ces prix seraient là pour le réhabiliter, n’étant pas une inconditionnelle du personnage Polanski mais trouvant que c’est un grand cinéaste et que « The Ghost writer » était le meilleur film de cette année qui d’ailleurs est loin de faire un carton plein puisqu’il ne repart « que » avec 4 récompenses.
Ensuite : trois récompenses pour « des hommes et des dieux », trois pour « Gainsbourg, vie héroïque », deux pour « le nom des gens », et un pour « Carlos », « Le bruit des glaçons », « Tout ce qui brille », « La Princesse de Montpensier », « Les aventures d’Adèle Blanc sec ».
Sans surprise c’est « Des hommes et des dieux » qui (après avoir, de manière inattendue, dépassé les 3 millions d'entrées) a obtenu le César du meilleur film dont le réalisateur dit n’avoir jamais raté les César et avoir toujours voulu faire partie de cette famille (que, comme d’autres, certains jours, il trouvera sans doute bien ingrate ou amnésique) et qui a tenu à « remercier plus que tout au monde » Lambert Wilson (en effet remarquable dans « Des hommes et des dieux » mais à mon sens encore plus dans « La Princesse de Montpensier » qui s’est vu ravir le César du meilleur acteur pour Eric Elmosnino.
Je suis par ailleurs ravie des prix reçus par « Gainsbourg vie héroïque », très beau premier film de Joann Sfar, conte à la magie poétique et captivante, dans lequel Eric Elmosnino est une époustouflante découverte qui n’a en effet pas volé son César.
Concernant la meilleure actrice, la lauréate est sans doute la seule vers laquelle mon choix ne serait pas allé (je lui aurais préféré l’éblouissante Catherine Deneuve, la sensible Isabelle Carré, l’intense Kristin Scott Thomas ou l’émouvante Charlotte Gainsbourg), de même que pour le prix du meilleur scénario attribué au « Nom des gens » qui certes, m’a fait beaucoup rire mais plus comme une suite de sketchs que comme un scénario avec une réelle intrigue et dont le principal défaut est justement pour moi son absence de scénario.
Sans surprise Michael Lonsdale a obtenu le césar du meilleur second rôle (alors qu’il avait obtenu le prix Lumière du meilleur acteur) et celui du discours le plus réjouissant avec Jean Rochefort qui a fait débuter la cérémonie dans l’ironie enjouée et la bonne humeur dont il est coutumier (si ce n’est une blague sur Kadhafi qui a fait rire jaune et dont il aurait peut-être pu se passer).
Je n’ai pas vu « Le bruit des glaçons » donc m’abstiendrai de tout jugement sur Anne Alvaro regrettant néanmoins que Valérie Bonneton, désopilante dans le film de Guillaume Canet « Les petits mouchoirs » (un des grands succès de l’année d’ailleurs reparti bredouille) et que Laetitia Casta bluffante en Bardot dans le film de Joann Sfar n’aient rien eu.
Après son prix cannois Edgard Ramirez a donc été récompensé à nouveau pour « Carlos », cette fois du César du meilleur espoir masculin, dommage pour l’excellent Raphaël Personaz.
Leïla Bekhti, César du meilleur espoir féminin, a insufflé l’émotion et la fraîcheur qui faisaient parfois défaut à cette cérémonie et a permis à l’excellente comédie « Tout ce qui brille » de repartir avec un prix, ce qui ne sera malheureusement pas le cas de l’autre excellente comédie de l’année « Les émotifs anonymes » de Jean-Pierre Améris qui n’était d’ailleurs nommé que dans une seule catégorie.
« La Princesse de Montpensier » de Bertrand Tavernier s’est consolée avec le César du meilleur costume. Dommage pour cet excellent film à mon sens sous-estimé.
Alexandre Desplats nommé aux Oscars pour « Le Discours d’un roi » a reçu le César de la meilleure musique pour « The Ghost Writer ».
A mon grand regret c’est « The Social network » qui a remporté le césar du meilleur film étranger (vous saurez ce que j’en pense en lisant mon article " The Social network: Parabole ingénieuse d'une génération frénétique et narcissique") auquel j’avais préféré « Inception » ou surtout le film du petit génie Xavier Dolan « Les amours imaginaires ».
Je vous laisse découvrir le palmarès en détails en attendant dès ce soir mon article pour tout savoir sur les Oscars 2011. L’autre prochain rendez-vous « in the mood for cinema » c’est bien sûr comme chaque année le Festival du Film Asiatique de Deauville en direct duquel vous pourrez me suivre sur ce blog et sur In the mood for Deauville (ainsi que sur le compte twitter d’Inthemoodfordeauville) et pour lequel je vous rappelle que vous pouvez encore remporter des pass permanents.
Retrouvez mes pronostics et commentaires sur les nominations de ces César 2011 en cliquant ici et mes critiques des films nommés en bas de cet article.
Pour les mots de la fin, je paraphraserai Quentin Tarantino hier soir en espérant le dire avec le même enthousiasme communicatif : « Vive le cinema ! »
Meilleur film
Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois
Nommés (autres):
L'Arnacoeur, de Pascal Chaumeil
Gainsbourg, vie héroïque, de Joann Sfar
Mammuth, de Benoît Delépine et Gustave Kervern
Le nom des gens, de Michel Leclerc
The Ghost Writer, de Roman Polanski
Tournée, de Mathieu Amalric
Meilleur réalisateur
Roman Polanski, pour The Ghost Writer
Nommés (autres):
Mathieu Amalric, pour Tournée
Olivier Assayas, pour Carlos
Xavier Beauvois, pour Des Hommes et des Dieux
Bertrand Blier, pour Le bruit des glaçons
Meilleur acteur
Eric Elmosnino, pour Gainsbourg, vie héroïque
Nommés (autres)
Gérard Depardieu, pour Mammuth
Romain Duris, pour L'Arnacoeur
Jacques Gamblin, pour Le nom des gens
Lambert Wilson, pour Des Hommes et des Dieux
Meilleure actrice
Sara Forestier, pour Le nom des gens
Nommés (autres):
Isabelle Carré, pour Les Emotifs Anonymes
Catherine Deneuve, pour Potiche
Charlotte Gainsbourg, pour L'arbre
Kristin Scott Thomas, pour Elle s'appelait Sarah
Meilleur acteur dans un second rôle
Michael Lonsdale, pour Des Hommes et des Dieux
Nommés (autres):
Niels Arestrup, pour L'homme qui voulait vivre sa vie
François Damiens, pour L'arnacoeur
Gilles Lellouche, pour Les Petits Mouchoirs
Olivier Rabourdin, pour Des Hommes et des Dieux
Meilleure actrice dans un second rôle
Anne Alvaro, pour Le bruit des glaçons
Nommées (autres):
Valérie Bonneton, pour Les Petits mouchoirs
Laetitia Casta, pour Gainsbourg, vie héroïque
Julie Ferrier, dans L'arnacoeur
Karin Viard, pour Potiche
Meilleur espoir masculin
Edgar Ramirez, pour Carlos
Nommés (autres)
Arthur Dupont, pour Bus Palladium
Grégoire Leprince-Ringuet, pour La princesse de Montpensier
Pio Marmaï, pour D'amour et d'eau fraîche
Raphaël Personnaz, pour La princesse de Montpensier
Meilleur espoir féminin
Leïla Bekhti, pour Tout ce qui brille
Nommés (autres)
Anaïs Demoustier, pour D'amour et d'eau fraîche
Audrey Lamy, pour Tout ce qui brille
Léa Seydoux, pour Belle Epine
Yahima Torrès, pour Venus Noire
Meilleur premier film
Gainsbourg, vie héroïque, de Joann Sfar
Nommés (autres):
L'arnacoeur, de Pascal Chaumeil
Simon Werner a disparu, de Fabrice Gobert
Tête de turc, de Pascal Elbé
Tout ce qui brille, de Géraldine Nakache et Hervé Mimran
Meilleur scénario original
Baya Kasmi et Michel Leclerc, pour Le nom des gens
Nommés (autres):
Mathieu Amalric, Philippe Di Folco, Marcelo Novais Teles, Raphaëlle Valbrune, pour Tournée
Bertrand Blier, pour Le bruit des glaçons
Etienne Comar et Xavier Beauvois, pour Des Hommes et des Dieux
Benoît Delépine et Gustave Kervern, pour Mammuth
Meilleure adaptation
Roman Polanski et Robert Harris, pour The Ghost Writer
Nommés (autres):
Julie Bertuccelli, pour L'Arbre
Jean Cosmos, François-Olivier Rousseau et Bertrand Tavernier, pour La princesse de Montpensier
Eric Lartigau et Laurent de Bartillat, pour L'homme qui voulait vivre sa vie
François Ozon, pour Potiche
Meilleure musique écrite pour un film
Alexandre Desplats, pour The Ghost Writer
Nommés (autres):
Bruno Coulais, pour Océans
Grégoire Hetzel, pour L'Arbre
Delphine Mantoulet et Tony Gatlif, pour Liberté
Yarol Poupaud, pour Bus Palladium
Philippe Sarde, pour La princesse de Montpensier
Meilleurs décors
Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc Sec
Nommés (autres):
Des Hommes et des Dieux
La Princesse de Montpensier
The Ghost Writer
Gainsbourg, vie héroïque
Meilleurs costumes
La Princesse de Montpensier
Nommés (autres)
Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc Sec
Potiche
Tournée
Des Hommes et des Dieux
Meilleur montage
The Ghost Writer
Nommés (autres):
Carlos
Tournée
Des Hommes et des Dieux
Gainsbourg, vie héroïque
Meilleure photo
Des Hommes et des Dieux
Nommés (autres):
Tournée
The Ghost Writer
La princesse de Montpensier
Gainsbourg, vie héroïque
Meilleur son
Gainsbourg, vie héroïque
Nommés (autres):
Océans
The Ghost Writer
Des Hommes et des Dieux
Tournée
Meilleur film documentaire
Océans, de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud
Nommés (autres):
Benda Bilili !, de Florent de la Tullaye et Renaud Barret
Cleveland contre Wall Street, de Jean-Stéphane Bron
Entre nos mains, de Mariana Otero
Yves Saint Laurent, Pierre Bergé - L'amour fou, de Pierre Thoretton
Meilleur film d'animation
L'illusionniste, de Sylvain Chomet
Nommés (autres):
Arthur 3, la guerre des deux mondes, de Luc Besson
L'homme à la Gordini, de Jean-Christophe Lie
Logorama, de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain
Une vie de chat, de Jean-Loup Felicioli et Alain Gagnol
Meilleur court-métrage
Logorama, de François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain
Nommés (autres):
Monsieur l'abbé, de Blandine Lenoir
Petit tailleur, de Louis Garrel
Un transport en commun, de Dyana Gaye
Une pute et un poussin, de Clément Michel
Meilleur Film étranger
The Social Network, de David Fincher
Nommés (autres):
Les amours imaginaires, de Xavier Dolan
Bright Star, de Jane Campion
Dans ses yeux, de Juan José Campanella
Illégal, d'Olivier Masset-Depasse
Inception, de Christopher Nolan
Invictus, de Clint Eastwood
César d'honneur
Quentin Tarantino, remis par Diane Kruger et Christoph Waltz
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« The Ghost writer » de Roman Polanski
« Gainsbourg vie héroïque » de Joann Sfar
« Tournée », de Mathieu Amalric
« Les émotifs anonymes » de Jean-Pierre
« Les petits mouchoirs de Guillaume Canet
"L'arbre" de Julie Bertucelli
« Elle s’appelait Sarah" de Gilles Paquet-Brenner
"Potiche" de François Ozon
"L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil
"L'homme qui voulait vivre sa vie" de Eric Lartigau
"L'Illusionniste" de Sylvain Chaumet
"The social network" de David Fincher
"Bus Palladium" de Christopher Thompson
"La Princesse de Montpensier" de Bertrand Tavernier
« Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran
« Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois –
« Les amours imaginaires » de Xavier Dolan –
« Inception " de Christopher Nolan-