En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
Le dernier film consacré à Harry Potter, à la fois tant attendu et redouté, sort donc aujourd'hui en salles en France après une gigantesque avant-première à Bercy hier soir.
En salles également aujourd'hui les décevants "3 fois 20 ans" de Julie Gavras et le sans âme "Le Moine" de Dominik Moll (vidéo de la présentation du film par l'équipe, ci-dessous).
Hier soir, au mk2 bibliothèque, a été décerné le palmarès du 9ème Festival du Festival Paris Cinéma, des prix décernés par le jury de professionnels, par le jury des étudiants, par le jury de blogueurs et par le public.
Sans grande surprise, "La guerre est déclarée" de Valérie Donzelli (qui avait déjà remporté le grand prix au dernier Festival de Cabourg et enchanté les festivaliers à Cannes où il était présenté dans le cadre de la Semaine de la Critique) a remporté le prix du jury, le prix des blogueurs et celui du public, un film inspiré du combat que la réalisatrice a mené avec son compagnon contre la maladie de son fils. Une déclaration de guerre mais surtout d’amour. Un hymne à la vie, au courage, à la fugacité du bonheur, un film plein de douce fantaisie, avec une inspiration toujours très truffaldienne, et jamais mièvre. Un film bouleversant (critique ici ultérieurement).
Le jury a tenu à attribuer une mention spéciale à "Sur la planche" de Leïla Kilani dont vous pouvez retrouver ma brève critique ci-dessous. Enfin, le prix du jury des étudiants est revenu à "The Prize" de Paul Markovitch.
La cérémonie de clôture a été suivie de la projection du film "Le Moine" de Dominik Moll, une adaptation sans âme (réalisation et interprétation) d'un sujet en or et dans laquelle un vrai scénario fait cruellement défaut, ce qui était pourtant la richesse des précèdents films de Dominik Moll, certes en cela précedemment aidé par Gilles Marchand... Découvrez également la présentation du film dans la vidéo ci-dessus.
"La guerre est déclarée" sera à nouveau projeté, ce soir, à 20H, au Mk2 Bibliothèque.
Critique de "Sur la planche" : mention spéciale du jury
Direction la zone portuaire de Tanger où Badia et son amie Inane travaillent comme « filles crevettes » (dans une usine où elles trient des crevettes) tout en rêvant de devenir « filles textiles », en tout cas d’échapper à leur condition. Badia est écorchée vive et même enragée, obsédée par la propreté de son corps qui, pour elle, porte constamment l’odeur de sa condition qu’elle juge dégradante. Elles vont rencontrer deux autres jeunes filles qui comme elles, le soir venu, séduisent des hommes que Badia et Inane ont pour habitude de voler ensuite. Le quatuor va alors faire équipe…
Ex-journaliste indépendante, et réalisatrice de documentaires, Leila Kilani réalise ici son premier long-métrage de fiction, déjà présenté à la Quinzaine des Réalisateurs (mais alors qu’il avait déjà été sélectionné par Paris Cinéma).
Sa caméra traque, débusque, encercle la rage, la détresse folle, la détermination furieuse de Badia, épousant sa révolte, son combat contre la résignation, et sa folie désespérée.
La jeune actrice (débutante !) qui interprète Badia est impressionnante et révèle autant une actrice qu’une réalisatrice remarquables dont le cinéma qui donne le sentiment d’être pris sur le vif, profondément humain mais aussi sans concession, la vivacité, la nervosité de la réalisation, cette fatalité ( pente irrémédiablement glissante : « sur la planche »), le sentiment d’urgence qui s’en dégage et la qualité de la direction d’acteurs rappellent les Dardenne. Un cinéma pareillement centré sur ses personnages, fragiles et déterminés, écorchés vifs.
Autre personnage du film : Tanger dont elle occulte la blancheur pour en révéler la noirceur (la seule blancheur est celle clinique, carcérale et redoutable de l’usine où travaillent Badia et son amie), Tanger filmée non pas sous un soleil éclatant mais constamment sous des pluies diluviennes, horizon obscurcie comme celui de ces jeunes filles.
Un film d’autant plus troublant, que sa rage, sa révolte sont en résonance avec les récentes révolutions arabes qu’il précède pourtant. Un film coup de poing qui, après cette course contre une âpre réalité, nous laisse « à bout de souffle » comme son écriture hachée, faussement désordonnée qui résonne comme un cri de colère et de douleur. Un film qui mériterait de figurer au palmarès.
Présenté dans le cadre de la Semaine de la critique 2010, "Copacabana" de Marc Fitoussi, un de mes coups de coeur du Festival de Cannes 2010 sera projeté ce soir sur Canal + à 20H45. A ne pas manquer!
C'est la page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui l'annonce: cette année, deux nouvelles sections seront ajoutées au programme du Festival de Deauville. Une bonne initiative qui semble aller dans le sens de la compétition (de films indépendants) instituée en 1995 et de la découverte de nouveaux talents. Ces deux nouvelles sections s'intitulent "Carte blanche" et "Nouvel hollywood". Pour la première "une personnalité du monde des arts et des lettres fait découvrir et partager sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle." Pour la seconde, il s'agira "d'honorer l'avenir en invitant au festival une comédienne ou un comédien, fleuron du cinéma américain de demain."
Je vous rappelle que "In the mood for Deauville" ( mon blog entièrement consacré aux festivals de Deauville sur lequel vous pourrez suivre ce Festival en direct du 2 au 11 septembre) possède désormais une nouvelle page Facebook dédiée: http://facebook.com/inthemoodfordeauville ainsi qu'un compte twitter ( @moodfdeauville ).
Aujourd'hui, j'ai le plaisir de vous proposer 10 places pour 2 pour le cycle RKO au cinéma Le Nouvel Odéon que je vous avais présenté en détails, ici, il y a quelques semaines. Ci-dessous découvrez le programme et les synopsis de ces classiques du cinéma et même des chefs d'oeuvre comme "Citizen Kane", au total cette rétrospective comprend 12 films de ce célèbre studio hollywoodien. Comme le cycle de projections est déjà commencé, je vais faire très simple. Choisissez un film dans la liste et donnez-moi 5 raisons pour lesquelles vous souhaitez voir ce film en particulier. Envoyez-moi vos réponses à inthemoodforcinema@gmail.com avec votre nom et prénom et avec, pour intitulé de votre email "Concours rkO". Les 10 plus rapides et convaincants remporteront 2 places chacun pour la séance de leur choix du cycle RKO.
C'est ce soir que sera décerné le palmarès du 9ème Festival Paris Cinéma, avant l'avant-première de "Le Moine" de Dominik Moll avec Vincent Cassel et en sa présence. Vous pourrez bien entendu retrouver ici, dès ce soir, le palmarès détaillé ainsi que mes photos et vidéos de la clôture. Le film sera également projeté à 21h au mk2 Bibliothèque, cette séance est ouverte au public si vous souhaitez y assister. En attendant retrouvez tous mes articles sur ce Festival Paris Cinéma 2011, ici.
Alors que, à propos du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui se déroulera à la même période, nous savons seulement pour le moment que son jury sera présidé par le cinéaste Olivier Assayas, le jury de la 68ème Mostra de Venise qui se déroulera du 31 août au 10 septembre vient d’être dévoilé. Autour du président, le cinéaste Darren Aronofsky :
-la vidéaste finlandaise Eija-Liisa Ahtila
-le musicien écossais David Byrne
-le réalisateur italien Mario Martone
-le réalisateur américain Todd Haynes
- l'actrice italienne Alba Rohrwacher
-le réalisateur français André Téchiné.
The Ides of March de George Clooney fera l'ouverture. (Espérons que ce sera aussi l’occasion d’une avant-première de ce même film à Deauville…).