Critique de "Munich" de Steven Spielberg, ce soir à 20H35 sur France 2
France 2 diffusera ce soir "Munich" de Steven Spielberg, un film à ne pas manquer.
Cliquez ici pour retrouver ma critique de "Munich" publiée en 2006.
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France 2 diffusera ce soir "Munich" de Steven Spielberg, un film à ne pas manquer.
Cliquez ici pour retrouver ma critique de "Munich" publiée en 2006.
-Depuis ma participation au jury du Festival du Film Britannique de Dinard (en 1999!), j'y retourne et vous en parle chaque année avec plaisir. Cette année, étant intervenante au Festival Lumière de Lyon, je ne pourrai probablement y venir qu'une journée ou deux. En attendant, je vous invite à découvrir une programmation qui, plus que jamais, ferait pâlir d'envie les plus grands festivals (catégorie à laquelle Dinard peut d'ailleurs s'enorgueillir d'appartenir désormais).
Comme toujours, dans cette programmation 2011, de belles découvertes en perspective, le meilleur du cinéma britannique mais aussi les incontournables du festival comme la leçon d'image, l'atelier de scénario etc.
-Découvrez ci-dessous en détails les avant-premières, la compétition (toujours de grande qualité), l'hommage à John Hurt (en sa présence!), l'hommage à Harold Pinter etc . Et retrouvez la grille de programmation complète en cliquant ici.
-Retrouvez également ci-dessous les liens vers mes articles sur d'autres éditions du festival. Retrouvez également mon texte publié dans "Flashback", le livre des 20 ans du festival en cliquant ici.
LE JURY 2011:
Le grand intérêt de ce festival est sa compétition officielle, toujours de qualité. Découvrez le programme 2011, ci-dessous.
Les organisateurs ont pour ambition de faire découvrir au public de Dinard une cinématographie britannique particulière. Ainsi, après l'Irlande en 2010, le Festival s'ouvre à l'Ecosse en 2011 avant le Pays de Galles en 2012.
AVANT-PREMIERES « So Scottish ! »
You Instead (2011) de David Mackenzie
Avec Luke Treadaway, Natalia Tena, Matthew Baynton
The Edge of Dreaming (2011) documentaire de Amy Hardie
Jig (2011) documentaire de Sue Bourne
Perfect Sense (2011) de David Mackenzie
Avec Ewan McGregor, Eva Green
+ 10 courts métrages écossais en partenariat avec The Edinburgh College of Art
HOMMAGE A JOHN HURT en sa présence
1984 (1984) de Michael Radford
Avec John Hurt, Richard Burton, Rozanna Hamilton
Elephant Man (1980) de David Lynch
Avec John Hurt, Anthony Hopkins, Anne Bancroft
The Field (1990) de Jim Sheridan
Avec John Hurt, Richard Harris, Sean Bean
The Hit (1984) de Stephen Frears
Avec John Hurt, Terence Stamp, Tim Roth
Amour et Mort à Long Island (1997) de Richard Kwietniowski
Avec John Hurt, Jason Priestley, Fiona Loewi
Shooting Dogs (2005) de Michael Caton-Jones
Avec John Hurt, Hugh Dancy
44-Inch Chest (2009) de Malcolm Venville
Avec Ray Winstone, Ian McShane, John Hurt, Tom Wilkinson
Lou (2011) de Belinda Chayko
Avec John Hurt, Emily Barclay, Lily Bell- Tindley
The Plague Dogs (1982) Film d’animation de Martin Rosen
Avec les voix de John Hurt, Christopher Benjamin et James Bolam
HOMMAGE A HAROLD PINTER (1930-2008)
En présence de Lady Antonia Fraser
L’Auteur de Vous partez déjà? Ma vie avec Harold Pinter (Editions Baker Street) échangera avec Philippe Pilard.
Le Gardien (1963) de Clive Donner
Avec Donald Pleasance, Alan Bates, Robert Shaw...
The Servant (1963) de Joseph Losey
Avec Dirk Bogarde, Sarah Miller, Wendy Craig...
Le Mangeur de citrouilles (1964) de Jack Clayton
Avec Anne Bancroft, Peter Finch, James Maron...
Accident (1967) de Joseph Losey
Avec Dirk Bogarde, Stanley Baker, Jacqueline Sassard...
Le Messager (1970) de Joseph Losey
Avec Julie Christie, Edward Fox, Alan Bates ...
Le Dernier nabab (1976) de Elia Kazan
Avec Robert de Niro, Tony Curtis, Robert Mitchum ...
La Maîtresse du lieutenant français (1981) de Karel Reisz
Avec Meryl Streep, Jeremy Irons, Hilton Mac Roe
Le Limier (2007) de Kenneth Brannagh
Avec Michael Caine, Jude Law, Harold Pinter
LA LECON D’IMAGE
«A quoi sert la musique de film? Quels sont les pouvoirs du son sur l’image? » Débat et rencontre en présence d’invités.
SEANCE "J'écoute le cinéma"
Le public, installé dans des transats, sur la digue de l’Ecluse face à la mer, pourra écouter « Les grandes partitions classiques britanniques »
L'ATELIER DE SCENARIO FRANCO-BRITANNIQUE
8 jeunes scénaristes français et britanniques participeront à l’atelier organisé par l’association Regards Croisés. Ils présenteront leur projet devant un panel de producteurs français et britanniques.
COMPETITION NFTS / FEMIS
Deux écoles de cinéma prestigieuses viendront s'affronter au Festival par courts métrages interposés. La NFTS (National Film and Television School) et la FEMIS (Ecole Nationale des Métiers de l'Image et du Son) présenteront chacune trois courts métrages et concourront pour le Prix du meilleur court-métrage
Le célèbre agent devenu producteur Dominique Besnehard donnera également une Master class, le 8 octobre à 10H30.
Site officiel du Festival du Film Britannique de Dinard : http://www.festivaldufilm-dinard.fr/
Sachez enfin que la place de cinéma ne coûte que 5,50 euros...une raison de plus pour ne pas vous priver de ce festival convivial proposant chaque année une sélection de qualité.
Agenda
Festival Dinardais : du 2 au 4 octobre
En partenariat avec VOCABLE :
Festival des scolaires : du 3 au 7 octobre
Festival du Film Britannique : du 5 au 9 octobre
Accueil pendant le Festival
Palais des Arts et du Festival
2, boulevard Wilson
35800 Dinard
T. : + 33 (0) 2 99 88 19 04
Lieux des projections
Cinéma les 2 Alizés
2, bd Albert 1er (2 salles)
Palais des Arts et du festival
2, bd Wilson (1 salle)
Salle Stephan Bouttet
Rue Sadi Carnot (1 salle)
Salle Alfred Hitchcock
Structure amovible, parking Raphaël Veil (1 salle)
Hébergement
Office de Tourisme
2, boulevard Féart
35800 Dinard
T. : + 33 (0) 2 99 46 94 12
Accès
Par la route : Paris - Rennes - Dinard
Par le train : Paris - Dinard par St-Malo
Par avion : Aéroport de Dinard - Pleurtuit ou Rennes
Parfaite et complexe alliance entre cinéma de divertissement et un cinéma plus social, le Festival du cinéma des Antipodes dont ce sera cette année la 13ème édition, se déroulera à Saint-Tropez, du 10 au 16 octobre.
Inthemoodforcinema.com a le plaisir d’en être partenaire (le concours pour gagner des invitations pour l’ouverture est prolongé, cliquez ici pour savoir comment gagner vos places).
Un festival encore malheureusement méconnu à la programmation pourtant particulièrement riche et qui remplit pleinement l'objectif qui doit être celui d'un festival de cinéma: nous faire voyager, découvrir d'autres horizons, d'autres cinématographies, d'autres univers et talents, sans oublier de nous faire découvrir une réalité sociale parfois plus âpre.
Vous pourrez ainsi effet y découvrir le meilleur des films australiens et néo-zélandais, du 10 au 16 octobre 2011, un cinéma qui, d’après son président Bernard Bories, rimera « avec diversité, singularité, dureté, poésie, humour, sensibilité, découverte et grands espaces. »
Je vous propose de découvrir la programmation complète et le jury ci-dessous.
Film d’ouverture :
THE TENDER HOOK
Australie / 2007 / 98 min / 35 mm / couleur / VOSTF / Historique
Réalisation : Jonathan Ogilvie
Interprétation : Rose Byrne, Hugo Weaving, Matthew Le Nevez, Pia Miranda, Luke Carroll
En présence de Jonathan Ogilvie
The Tender Hook est l'histoire d'Iris, une ravissante jeune femme, prise au piège d'un triangle amoureux dangereux dans les années 20 à Sydney. Iris refuse de s'impliquer dans les affaires de son amant anglais, McHeath, mais tombe amoureuse d'Art, un jeune boxeur et le nouveau protégé de McHeath. Jaloux, McHeath devient violent tandis qu’Art reste fidèle à lui-même. Le désir d'Iris va les conduire vers un destin inattendu et destructif.
Film de clôture
LOVE BIRDS
Nouvelle Zélande / 2011 / 101 min / 35 mm / couleur / VOSTF / comédie
Réalisation : Paul Murphy
Interprétation : Rhys Darby, Sally Hawkins, Bryan Brown, Emily Barclay
La vie heureuse et sans histoire de Doug s'effondre quand sa fiancée Susan le laisse
tomber sans explication après des années de vie commune. Effondré, il n'envisage pas de vivre sans elle mais, quand un canard sauvage s'écrase sur son toit, il doit oublier ses problèmes pour soigner l'oiseau blessé, une aventure inattendue qui va lui faire découvrir l'amour de sa vie. Pour aider son protégé, Doug s'adresse à Holly, vétérinaire et mère célibataire. La vie de Doug est transformée, plus riche et satisfaisante, mais aussi plus compliquée car il doit emmener le Canard partout avec lui !
La compétition officielle
La compétition officielle est composée de six films australiens et/ou néo-zélandais. Les projections ont lieu à partir du jeudi 13 octobre, en présence du jury officiel.
HERE I AM
Australie / 2011 / 91 min / 35 mm / couleur / VOSTF / Drame
Réalisation : Beck Cole
Interprétation : Shai Pittman, Marcia Langton, Quinaiha Scott, Bruce Carter, Pauline Whyman
En présence de Beck Cole & Kath Shelper (sous réserve)
Karen est une belle jeune femme au passé douloureux. Récemment sortie de prison, elle se retrouve à la rue, livrée à elle-même. Elle est décidée à prendre sa revanche sur la vie, mais elle ne sait vers qui se tourner. Elle finit par trouver refuge dans un foyer pour femmes. Grâce au soutien de ses nouvelles amies, Karen va entreprendre de se reconstruire et renouer le contact avec sa mère et sa fille. Elle devra affronter des vérités dérangeantes, mais elle n’abandonnera pas.
LOU
Australie / 2010 / 82 min/ 35 mm / couleur / VOSTF / Comédie Dramatique
Réalisation : Belinda Chayko
Interprétation : John Hurt, Lily Bell-Tindley, Emily Barclay, Jay Ryan, Damien Garvey
En présence de Belinda Chayko
Aussi rapidement que le père de Lou sort de sa vie, son grand-père, y fait irruption en semant le désordre dans la petite maison que Lou partage avec sa jeune maman et ses deux soeurs. Doyle, le grand-père atteint de la maladie d’Alzheimer, confond Lou avec sa propre femme. En entrant dans son drôle de jeu, Lou croit pouvoir utiliser Doyle contre sa mère. Sans s’y attendre, elle découvre ce que c’est qu’être aimée.
MAD BASTARDS
Australie / 2011 / 97 min / 35 mm / couleur / VOSTF / Road Movie
Réalisation : Brendan Fletcher
Scénario : Brendan Fletcher avec Greg Tait, Dean Daley-Jones, John Watson
Interprétation : Dean Daley-Jones, Lucas Yeeda, Greg Tait, Ngaire Pigram, John Watson
Sélection Officielle Festival de Sundance 2011
TJ n’est pas un type vraiment fréquentable et Bullet, son fils de 13 ans, qu’il n’a jamais vu, semble vouloir suivre la même voie. Torturé par une colère qu’il ne parvient pas à maîtriser, TJ quitte les dérives et le chaos de la ville et part pour le Kimberley, dans le nord-ouest de l’Australie, dans l’espoir de découvrir qui il est et d’être un père pour son fils. Tex, le grand-père, n’a pas non plus eu une vie facile. A présent, policier respecté dans la localité isolée de Five Rivers, il oeuvre pour que les hommes de sa communauté n’aient pas à endurer ce qu'il a vécu. A travers l’histoire de trois générations d’hommes, « Mad Bastards » est un regard sans concession sur ce que devenir un homme signifie. Tourné avec la collaboration de communautés aborigènes, le film puise dans la riche tradition orale de la culture et de la vie aborigènes. Utilisant la musique du groupe The Pigram Brothers, originaire de Broome, véritable légende du Kimberley, Brendan Fletcher a réalisé un film à la fois âpre et poétique sur la force destructrice de la violence et le pouvoir rédempteur de la famille.
MATCHING JACK
Australie / 2010 / 103 min / 35 mm / couleur / VOSTF / Comédie Dramatique
Réalisation : Nadia Tass
Interprétation : Jacinda Barrett, Richard Roxburgh, James Nesbitt, Tom Russell, Kodi Smit- McPhee, Colin Friels
Prix du Bel Age Cannes Cinéphiles 2011, Meilleur Film, Scénario, Réalisatrice au Festival International de Milan 2011
En présence de Nadia Tass
Une femme se bat contre la maladie de son fils et l'infidélité de son mari; mais après une rencontre lumineuse avec un marin Irlandais et son fils, sa vie s'en trouve chamboulée et l'emporte dans le tourbillon d'une histoire d'amour qui défie toutes les règles et explications.
PREDICAMENT
Nouvelle Zélande / 2010 / 98 min / 35 mm / couleur /VOSTF / Comédie
Réalisation : Jason Stutter
Interprétation : Jemaine Clement, Heath Franklin, Hayden Frost, Tim Finn
Trois jeunes gens quelque peu inadaptés mettent en place un stratagème pour photographier et faire chanter de riches couples pris en flagrant délit d’adultère. Cedric, qui veut se venger des Bramwell (les promoteurs immobiliers ayant dépouillé sa famille) et troublé par la folie de son père qui construit une étrange tour devant leur maison, est prêt à passer à l’action. Lorsqu’ils se rendent compte qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter l’appareil photo indispensable, Cedric suggère la simple utilisation d’une ampoule flash afin de donner l’impression qu'un cliché a été pris. Mais les choses se compliquent : les garçons « photographient » par mégarde Maybelle, l’objet de ses fantasmes adolescents, et l’anxiété du jeune homme augmente à mesure qu’il découvre les sombres desseins de ses acolytes. Et lorsque le trio se trompe de victime, Cedric, tenaillé par le désir, contraint au chantage et peut-être même au meurtre, se retrouve dans une situation… très délicate.
TOOMELAH
Australie / 2010 / 98 min / BetaSp / couleur / VOSTF / Drame
Réalisation : Ivan Sen
Interprétation : Daniel Connors, Christopher Edwards, Michael Conners, Dean Daley-Jones
Sélection Un Certain Regard, Festival de Cannes 2011
Dans une communauté Aborigène retirée, Daniel, 10 ans, aspire a devenir un "gangster". Un peu comme tous ces hommes qui lui servent de modèles. Il sèche les cours, provoque des bagarres et rend des petits services pour Linden, dealer et chef du gang local. Daniel devient petit à petit ce qu’il désire. Tout change lorsqu’un dealer rival sort de prison et que de violents affrontements s’en suivent. Linden et son gang se retrouvent en prison, Daniel, lui, soudainement seul et vulnérable. Fera-t-il le choix d’un meilleur futur?
Le jury remettra le samedi 15 octobre les prix suivants :
Le Grand Prix du jury des Antipodes
Le prix révélation féminine des Antipodes
Le prix révélation masculine des Antipodes
Aux prix du jury s’ajoute le Prix du public, décerné au meilleur film.
Le jury 2011
Le jury sera présidé par la comédienne australienne Helen Buday.
A ses côtés :
Julie de Bona – comédienne
Deborah Grall - comédienne
Mathieu Delarive – comédien
Isabelle Doval – réalisatrice
Philip Mac Laren – écrivain
Les courts métrages en compétition
16 courts métrages répartis en 2 programmes seront présentés le mardi 11 octobre à
9h30 et à 14h30.
Un jury de lycéens de la région, dont le lycée du Golfe de Saint Tropez, sera chargé de décerner le prix Nicolas Baudin du court métrage qui sera remis le samedi 16 octobre lors de la cérémonie de clôture.
- PROGRAMME 1 - 79 min / VOSTF
08’ - The winter boy de Rachel House – 2010 (NZ)
15’ - Choice Night de Christopher Dudman 2010 (NZ)
08’ - Vostok Station de Dylan Pharazyn – 2010 (NZ)
20’ - Deeper Than Yesterday de Ariel Kleiman 2010 (AUS)
15’ - Go the dogs de Jackie van Beek 2011 (NZ)
13’ - Ebony Society de Tammy Davis 2011 (NZ)
- PROGRAMME 2 - 103 min / VOSTF
20’ - Drowning de Craig Boreham 2010 (AUS)
12’ - Kiss d’Alex Murawski 2011 (AUS)
13’ - Pig de Tom McKeith - 2011 (AUS)
15’ - Crystal Jam de Leonie Savvides 2011 (AUS)
09’ - Meniscus de Maria-Elena Doyle 2010 (NZ)
15’ - Ostia, La Notte Final de Craig Boreham 2008 (AUS)
08’ - At the Formal de Andrew Cavanagh 2010 (AUS)
11’ - Bear de Nash Edgerton 2011 (AUS)
COURT MÉTRAGE D'OUVERTURE (HORS COMPETITION)
Kitchen Sink d’Alison MacLean 1989 – 14’ – 35 mm (NZ)
Des profondeurs de l'évier surgit un amour sombre et tendre.
From the bowels of the kitchen sink, comes a dark and tender love.
Les documentaires hors compétition
KURU, THE SCIENCE AND THE SORCERY de Rob Bygott
Australie / 2010 / 52 min / Vidéo / VOSTF
Sélection Officielle FIFO 2011
LA PREMIERE INTERVIEW de Dennis Tupicoff
Australie / 2011 / 15 min / Vidéo / VF
SOLO de David Michôd & Jennifer Peedom
Australie - Nouvelle Zélande / 2008 / 60 min / Vidéo / VOSTF
SOUS LE VENT DE L'USINE d’Anne Ptoiset & Laurent Cibien
France / 2010 / 52 min / Vidéo / VF
Sélection Officielle FIFO 2011
THIS WAY OF LIFE de Thomas Burstyn
Nouvelle Zélande / 2009 / 52 min / Vidéo / VOSTF
Sélection Festival International du Film de Boulogne Billancourt 2011
Les avant premières hors compétition
ALEXANDRA’S PROJECT
BENEATH HILL 60
BLACK AND WHITE
DR PLONK
FACE TO FACE
LES CONTES DES ANIMAUX
LOVE BIRDS
RUSSIAN SNARK
SURVIVING GEORGIA
THE TENDER HOOK
TRIANGLE
-Le festival s’ouvre aussi pour la première fois à la musique, en proposant pour l’ouverture un show case du groupe Belle Roscoe, duo frère-sœur originaire de Melbourne qui donneront le coup d’envoi au son de leurs mélodies rock-folk.
Pour clore cette semaine aux Antipodes, le groupe australien Koritni proposera un show case acoustique lors de la soirée de clôture.
Le samedi 15 octobre à partir de 23h- Live en guitares acoustiques, avec des reprises de grands groupes australiens : Rose
Tattoo, AC/DC, INXS…
Infos pratiques :
Bureau du festival
Salle Jean Despas
Place des Lices
83990 Saint-Tropez
Ouvert à partir du lundi 10 octobre à 10h
Cinéma La Renaissance
Place des Lices
83990 Saint-Tropez
L’accès en salles est gratuit et ouvert à tous publics, sauf indication particulière qui sera indiquée dans la grille des programmes. Les films d’ouverture et de clôture sont sur invitation uniquement.
Distribution éventuelle en fonction des disponibilités
Toutes les infos sur www.festivaldesantipodes.org
En Octobre, le choix sera large pour les cinéphiles amateurs de festival entre Lyon, Dinard, Saint-Tropez mais aussi Saint-Jean de Luz qui, d'années en années, s'impose comme un rendez-vous incontournable. Avec notamment cette année au programme: le premier film réalisé par Mélanie Laurent (en ouverture) "Les Adoptés", "Forces spéciales" avec Diane Krüger et Benoît Magimel en clôture, et une programmation particulièrement riche que je vous invite à découvrir, ci-dessous. Un festival très accessible qui permet de découvrir les premiers et deuxièmes longs-métrages de réalisateurs.
Mardi 11 octobre
19h30 Cérémonie d'ouverture suivie du film "Les adoptés" de Mélanie LAURENT
22h30 "Les adoptés" de Mélanie LAURENT
Mercredi 12 octobre
11h "En secret" de Maryam KERSHAWAZ
15h "Bullhead" de Mikael ROSKAM
17h15 "En secret" de Maryam KERSHAWAZ (rediffusion)
20h "Louise Wimmer" de Cyril MENNEGUN
22h "JC comme Jésus Christ" de Jonathan ZACAI
Jeudi 13 octobre
11h "L'amour et rien d'autre" de Jan SCHOMBURG
15h "Oslo, 31 août" de Joachim TRIER
17h15 "Bullhead" de Mikael ROSKAM (rediffusion)
17h15 "Louise Wimmer" de Cyril MENNEGUN (rediffusion)
20h "Poulet aux prunes" de Vincent PARONNAUD et Marjane SATRAPI
22h "L'amour et rien d'autre" de Jan SCHOMBURG (rediffusion)
Vendredi 14 octobre
11h "On the ice" de Andrew O MAC LEAN
15h "Une bouteille à la mer" de Thierry BINISTI
17h15 "Oslo, 31 août" de Joachim TRIER (rediffusion)
17h15 "Poulet aux prunes" de Vincent PARONNAUD et Marjane SATRAPI(rediffusion)
20h "De force" de Franck HENRY
22h "On the ice" de Andrew O MAC LEAN (rediffusion)
Samedi 15 octobre
11h "Emilie jolie" de Philippe CHATEL et Francis NIELSEN
11h "De force" de Franck HENRY (rediffusion)
11h "Une bouteille à la mer" de Thierry BINISTI (rediffusion)
14h30 Projection des courts métrages
19h30 Cérémonie de clôture suivie du film "Forces spéciales" de Stéphane RYBOJAD
Le jury du festival
Présidente :
Catherine Jacob
(Comédienne : Tatie Danielle, le bonheur est dans le pré...)
Les réalisateurs :
- Stéphane BRIZE
(Je ne suis pas là pour être aimé, Mademoiselle Chambon)
- Christian CARION
(Joyeux Noël, l'Affaire Farewell...)
Les comédiens :
- Virginie EFIRA
(Comédienne de théâtre puis animatrice de télévision ...)
- Myriam BOYER
(Comédienne...)
- Ludmila MIKAEL
(Comédienne...)
- Jimmy Jean Louis
(Heroes, un baiser papillon...)
Site officiel du festival: http://www.fijr-sj.com/
Découvrez également mon article sur le Grand Hôtel Loreamar de Saint-Jean de Luz sur inthemoodforluxe.com.
Comme j’ai envie de défendre ce film qui sort en salles mercredi et dont vous pouvez retrouver ma critique, en cliquant ici, je vous propose de remporter 10x2 places pour le découvrir en salles. Pour faire partie des heureux gagnants, soyez parmi les 10 premiers à m’envoyer vos coordonnées à inthemoodforcinema@gmail.com, avec pour intitulé de votre email « Concours Les Hommes libres », et à me dire en une phrase quel est pour vous le meilleur film sur la résistance et pourquoi.
1942. Paris occupé (outragé, brisé, martyrisé). Younes (Tahar Rahim), jeune émigré algérien vit du marché noir. Arrêté par la police française, il est contraint d’espionner la Mosquée de Paris dont les responsables et notamment le Recteur, Si Kaddour Ben Ghabrit (Michael Lonsdale), sont soupçonnés de délivrer de faux-papiers à des Juifs et à des résistants. Sa rencontre avec le chanteur juif d’origine algérienne Salim Halali (Mahmoud Shalaby) dont la voix et la personnalité vont le toucher mais aussi avec la troublante résistante Leila (Lubna Azabal) vont le conduire à choisir son camp, au péril de sa vie. Younes va peu à peu s’éveiller au combat, celui de la liberté.
En 2006, Rachid Bouchareb rendait hommage aux « Indigènes », soldats oubliés de la première armée française recrutée en Afrique. En 2009, avec « L’Armée du crime », Robert Guédiguian avait choisi de rendre hommage aux immigrés morts pour la France en relatant les destinées tragiques d'un groupe de jeunes juifs résistants et communistes (Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italien, Arméniens) déterminés à combattre pour libérer la France. Des films de qualités peut-être inégales mais en tout cas pareillement nécessaires à l’image du film d’Ismaël Ferroukhi qui se base sur des faits réels et rend lui aussi hommage à des combattants de la liberté et à cet aspect méconnu de la résistance au sein de la Mosquée de Paris.
Les grands films sur la résistance ne sont finalement pas si nombreux et le cinéma n’a sans aucun doute pas fini de chercher à mettre en lumière cette période sombre de l’Histoire et ceux qui ont contribué à son dénouement. Si je devais vous en recommander un seul, ce serait sans doute « L’Armée des ombres » de Jean-Pierre Melville (cliquez ici pour lire mon article de « L’Armée des ombres » à « L’Armée du crime »)…même si des films comme ceux précités ou celui-ci apportent leur pierre à l’édifice. Bien que leur intérêt cinématographique soit discutable, leur intérêt historique est incontestable (ce fut aussi le cas de « La Rafle » de Rose Bosch dont les qualités cinématographiques étaient contestables mais qui n'en étaient pas moins un film nécessaire). D’autant plus incontestable dans une période d’exacerbation des communautarismes quand un film comme celui-ci montre des hommes qui les ont dépassés pour un combat plus grand : celui de la liberté.
C’est aussi la rencontre entre deux générations d’acteurs (très belle idée que de confronter Michael Lonsdale et Tahar Rahim) portés par la même sincérité, le même enthousiasme et le même effacement devant le message que délivrent leurs personnages. Un message fort porté par un casting de choix. Mahmoud Shalaby au regard d’une intensité troublante. Tahar Rahim dont le jeu et le corps incarnent brillamment ce jeune homme qui passe d’une relative inconscience au combat, qui dit que cette guerre n’est pas la sienne et fait son entrée en résistance et qui s’éveille, à la conscience, à l’amour, à la politique, à la liberté. Lubna Azabal (inoubliable dans « Incendies ») parfaite pour incarner cette « ombre » grave et mystérieuse. Michael Lonsdale au jeu ambigu à souhait mais dont se dégage toujours cette belle humanité, personnage complexe à l’image de cette période trouble, fréquentant des ministres de Vichy et des officiers allemands et dans le même temps délivrant de faux-papiers à des Juifs et des résistants.
« Les hommes libres » n’est pas un film qui assène ou qui cherche à capturer le spectateur et à provoquer son émotion. Non, à l’image de ces hommes de l’ombre, il délivre son message tout en retenue évoquant tout aussi bien des évènements historiques comme la Rafle du Vel d’Hiv (scène forte qui montre toute la cruauté absurde et obscène où des papiers prouvant que vous êtes « Mahométans » vous font échapper à la mort, où des papiers classent des hommes dans une case qui les destine à la vie ou à la mort comme de vulgaires dossiers) que les sentiments sans vraiment les démontrer ou nommer.
Sans doute pour des raisons budgétaires, mais aussi pour montrer cette vie invisible, le film ne quitte pratiquement pas la Mosquée et le Cabaret Oriental où vivent et résistent ces hommes de l’ombre.
Qu’est-ce qu’être un homme libre ? Sans doute celui qui choisit son combat, celui de la liberté, fut-ce au péril de sa vie à l’image de ces « Hommes libres » auxquels le film rend un bel hommage. Un sujet en or, un film fait avec sincérité, porté par un casting de choix et une musique arabo-andalouse envoûtante, à l’intérêt historique incontestable. Dommage qu’il y ait parfois un problème de rythme et que la fin soit aussi brusque et que le scénario s’efface à ce point devant le sujet et le combat auxquels il rend hommage, mais finalement une belle manière de faire coïncider la forme et le fond que cette sobriété et cette modestie...devenues de plus en plus rare quand la mode est à un cinéma qui cherche à en mettre plein la vue pour masquer la vacuité du message. Je songe à un film récemment primé d’un prix de la mise en scène …mais il s’agit là d’un autre sujet.
Et comme j’ai envie de défendre ce film, je vous propose de remporter 10x2 places pour le découvrir en salles. Pour faire partie des heureux gagnants, soyez parmi les 10 premiers à m’envoyer vos coordonnées à inthemoodforcinema@gmail.com, avec pour intitulé de votre email « Concours Les Hommes libres », et à me dire en une phrase quel est pour vous le meilleur film sur la résistance et pourquoi.
Sortie en salles : le 28 septembre