César 2014 : nominations complètes et compte rendu de conférence de presse
Photos ci-dessus copyright inthemoodforcinema.com
Avant-hier matin, comme chaque année, au Fouquet's, avait lieu la conférence de presse au cours de laquelle sont annoncées les nominations aux César. Comme chaque année, vous avez pu en suivre mon live tweet en direct du Fouquet's sur mon compte twitter @moodforcinema. En voici le récapitulatif et mon avis sur ces nominations dont je peux vous dire d'emblée qu'elles reflètent le bel éclectisme du cinéma français.
La cérémonie aura lieu le 28 février en direct du théâtre du Châtelet. Elle sera présidée par l'acteur François Cluzet (qui comptabilise pas moins de 10 nominations) et c'est l'actrice Cécile de France qui présentera la cérémonie.
Avec un total de 10 nominations "Les Garçons et Guillaume, à table!", le premier film de Guillaume Gallienne en tant que réalisateur figure en tête des nominations, nommé à la fois comme meilleur premier film et comme meilleur film. Voilà qui est mérité pour le film d'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs (qui le prima d'ailleurs) qui avait tant ému les festivaliers, de même que les festivaliers deauvillais, lors de sa projection au Festival du Cinéma Américain de Deauville suite à l'obtention du prix Michel d'Ornano décerné à son scénario. Un film qui est avant tout une déclaration d’amour fou à sa mère (quel personnage qu'il interprète d'ailleurs aussi !) et aux femmes dont il aime et scrute jusqu’à la respiration, mais aussi aux mots, avec lesquels il jongle admirablement, et au théâtre, qui libère, et même au cinéma avec les codes duquel il s’amuse ici. Même s’il lorgne parfois du côté d’Almodovar, Woody Allen ou de Wilder (avec une réplique finale comme un écho à son « nobody’s perfect »), ce film peut difficilement être plus personnel tout en étant universel et il faut sans aucun doute une tonne de talent et de sensibilité pour transformer son mal être en film burlesque, en ce rafraichissant plaidoyer pour la différence (qui n’est jamais militant), en film aussi atypique, inclassable que celui qui en est l’auteur et l’acteur. Un grand auteur et un très grand acteur. Et une comédie tendre et caustique qui mérite indéniablement ces nombreuses nominations.
Photo ci-dessus, © Inthemoodforcinema.com – Conférence de presse du Festival de Cannes 2013
Viennent ensuite « La Vie d'Adèle, chapitres 1 & 2 » et « L'Inconnu du lac » avec huit nominations puis « La Vénus à la fourrure » de Roman Polanski avec sept nominations. Voilà qui est aussi mérité pour ce film d’une réjouissante insolence qui est aussi un ping-pong sémantique jubilatoire, et un double-jeu habile, ludique et cruel, qui repose sur la frontière trouble et troublante entre fiction et réalité grâce au talent d’un réalisateur plus manipulateur et donc plus cynique que jamais.
Ensuite, six nominations pour « 9 mois ferme » de Dupontel et cinq pour « Le Passé » d'Asghar Farhadi qui mériterait (notamment) le César du meilleur scénario pour son extrême sensibilité et sa précision rare et parce qu’il donne au spectateur un vrai rôle et parce qu'il reflète si bien l’absurdité et la complexité de l’existence. C’est là toute la force du « Passé », d’une justesse fascinante et rare, dont le dernier plan nous laisse astucieusement interrogatifs, et émus, enfin.
Photos ci-dessus copyright inthemoodforcinema.com
Avec sa Palme d’or, le film de Kechiche part favori (de même que ses actrices) déjà lauréat pour « L’Esquive » en 2004 et « La Graine et le Mulet » en 2008. « Amour » d'Haneke l’an passé avait déjà réussi ) obtenir les deux récompenses suprêmes, palme d’or/César. Adèle Exarchopoulos est nommé comme meilleur espoir, le règlement ne permettant plus d’être nommé meilleur espoir et meilleure actrice depuis que Tahar Rahim avait obtenu les deux récompenses pour "Un Prophète". Sachant néanmoins que ce sont les techniciens du cinéma (notamment ) qui votent, soutiendront-ils un film dont le réalisateur avait été accusé (à juste titre ou à tort) par leurs collègues de les malmener quelque peu? Un film qui n'en reste pas moins singulier, coup de cœur, coup de poing au cœur, un film qui de toutes façons, comme tout grand film, ne peut pas laisser indifférent. Comment, en effet, pourrait-on rester indifférent devant un film qui respire autant le souffle de la vie avec tout ce qu’elle comprend de beauté et cruauté, déchirantes ? Qui pourrait rester indifférent devant un film qui décrit si bien l’embrasement, sublime, d’un amour puis son extinction, terrifiante ?
Parmi les oubliés, « Elle s’en va » d'Emmanuelle Bercot, un magnifique portrait de femme sublimant l’actrice qui l’incarne en la montrant paradoxalement plus naturelle que jamais, sans artifices, énergique et lumineuse, terriblement vivante surtout. C’est aussi une bouffée d’air frais et d’optimisme qui montre que soixante ans ou plus peut être l’âge de tous les possibles, celui d’un nouveau départ. En plus d’être tendre (parfois caustique mais jamais cynique ou cruel grâce à la subtilité de l’écriture d’Emmanuelle Bercot et le jeu nuancé de Catherine Deneuve), drôle et émouvant, « Elle s’en va » montre que , à tout âge, tout peut se (re)construire, y compris une famille et un nouvel amour. « Elle s’en va » est de ces films dont vous ressortez émus et le sourire aux lèvres avec l’envie d’embrasser la vie . Un bonheur ! Et un bonheur rare.
Egalement oublié de ces nominations, « After » de Géraldine Maillet, une danse sensuelle et mélancolique, un tango doux et troublant, une parenthèse enchantée qui possède la magie ineffable des rencontres improbables et furtives, éphémères et indélébiles, et malgré ou à cause de tout cela d’une évidence insensée.
Egalement oublié: « Grand Central » de Rebecca Zlotowski avec une seule nomination (pour Olivier Gourmet comme meilleur second rôle), un film qui, à la fois nous emporte par la beauté de ses personnages, leur rudesse tendre, la radieuse force des sentiments (amitié, amour) qui les unit … et qui nous glace d’effroi en nous montrant les conditions de travail de ceux qui risquent chaque jour leur vie dans l’une des 19 centrales nucléaires françaises.
A également été oublié « Le temps de l’aventure » de Jérôme Bonnell, un film sur une passion éphémère (ou peut-être pas…) porté par une actrice étincelante et qui nous prouve que le bonheur peut parfois être un présent, un film qui laisse un goût d’éternité et nous donne envie d’arrêter le temps ou en tout cas de croire que le temps parfois peut s’arrêter, même quand, ou a fortiori quand, la réalité est douloureuse et implacable. « Le temps de l’aventure » est un hymne subtile et délicat au présent, au jeu aussi, à la vie qui peut en être un aussi. Un film d’une mélancolie solaire, une belle réflexion sur le bonheur et la vérité, avec un air truffaldien (plane d’ailleurs l’ombre d’un certain Antoine) qui m’a emportée et m’a accompagnée longtemps après le générique de fin avec le goût persistant de cette parenthèse enchantée, de tristesse et d’espoir mêlés. Finalement une sorte de mise en abyme ou de métaphore du cinéma, et de sa magie : l’espace de quelques minutes, nous faire croire au vol du temps suspendu. Et au spectateur de décider s’il veut y croire, si cela modifiera le cours de l’existence (la sienne et celle des personnages) ou non… Une absence de nominations inexplicable.
Seulement 2 nominations donc pour le film qui reste pour moi le meilleur de l'année 2013 "Elle s'en va" d'Emmanuelle Bercot, des nominations pour ses deux formidables interprètes néanmoins: Catherine Deneuve (extraordinaire) comme meilleure actrice et Nemo Schiffman (comme meilleur espoir masculin). L'absence de nomination pour le scénario reste pour moi un mystère.
Pour le César de la meilleure actrice, Catherine Deneuve (dont ce sera la 12ème nomination!) le mériterait une nouvelle fois pour « Elle s’en va » qui est d’abord un magnifique portrait de femme sublimant l’actrice qui l’incarne en la montrant paradoxalement plus naturelle que jamais, sans artifices, énergique et lumineuse, terriblement vivante surtout. Elle se retrouvera face à d'autres grandes intérprètes : Fanny Ardant, Emmanuelle Seigner (formidable dans "La Vénus à la fourrure"). En effet, pour sa quatrième collaboration avec Emmanuelle Seigner, après « Frantic », « Lunes de Fiel », « La Neuvième porte », le metteur en scène Polanski offre un rôle en or à l’actrice Seigner comme Thomas avec Vanda dans la pièce sauf que l’actrice Seigner se laisse ici diriger, manipuler. Emmanuelle Seigner est sidérante aussi bien dans le rôle de la Vanda actrice d’une désinvolture, d’une stupidité apparente et d’une exubérance savoureuses sans parler de ses tics de langage (elle ponctue toutes ses phrases par « genre ») que dans le personnage de Vanda de la pièce, au langage beaucoup plus distingué, passant de l’une à l’autre avec une dextérité déconcertante, pour finalement interpréter un troisième personnage, grâce à une inversion des rôles qui vient brillamment clôturer le film, le mythe gagnant et l’emportant sur la réalité. A l’inverse de « Tess » tout en douceur et retenue, enfermée dans les conventions, ainsi Vanda les défie et les inverse.
Léa Seydoux n'en reste pas moins favorite pour ce César de la meilleure actrice. Elle vient d'obtenir le prix Lumières de la meilleure actrice, des prix qui préfigurent souvent les César.
Le César du meilleur acteur confronte aussi de grands acteurs. Nous y retrouvons notamment le partenaire d'Emmanuelle Seigner dans "La Vénus à la fourrure", Mathieu Amalric qui est ici un double de Polanski (la ressemblance est troublante et évidemment pas innocente) un peu velléitaire, se laissant bientôt dominer, devenant totalement désinhibée, et objet dans les mains de sa créature devenue créateur. Est également nommé Fabrice Luchini dans "Alceste à bicylette", Michel Bouquet (épatant Renoir dans le film éponyme qui a déjà obtenu deux fois le César notamment pour sa formidable interprétation de Mitterrand dans "Le Promeneur du champ de Mars"), un film qui est un hymne à la nature, à la beauté et la force de l’art qui manque certes parfois de la vitalité et de la flamboyance d’Andrée (en particulier dans le traitement de son histoire d’amour avec Jean) et de celles des peintures du maître, mais la musique du prolifique Alexandre Desplat et surtout les interprétations de Michel Bouquet et Vincent Rottiers en font un film agréable et instructif, même émouvant dans une très belle scène d’adieux qui les réunit, les enlace même.
Et bien sûr, nommé comme meilleur acteur Guillaume Gallienne: LA révélation de cette année 2013. Il interprète ainsi le rôle de sa mère, aimante (trop ou mal peut-être), sachant rester élégante tout en étant vulgaire, masquant sa tendresse derrière un air revêche et des paroles (fra)cassantes, mais parce qu’il joue aussi son propre rôle… à tous les âges ! Avec un talent tel qu’on oublie d’ailleurs rapidement et totalement qu’il n’a pas l’âge du personnage. La magie du cinéma. Et le talent d’un grand acteur, à tel point qu’il en devient follement séduisant malgré son allure parfois improbable
Son partenaire dans "Yves Saint Laurent", Pierre Niney, n'est en revanche pas nommé pour la comédie "20 ans d'écart", une comédie pleine de clichés qu'il éclaire néanmoins, une prestation pour laquelle il aurait mérité d'être nommé. Sans nul doute, il sera nommé pour les César 2015 pour "Yves Saint Laurent" de Jalil Lespert dont je prends déjà le pari qu'il l'obtiendra.
Pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle, nous retrouvons François Fabian pour "Les Garçons et Guillaume, à table!" notamment face à Marisa Borini dans le très beau et mésestimé "Un château en Italie" de Valeria Bruni Tedeschi qui est un film riche de son humour noir, de sa fantaisie salutaire qui permet d’affronter cette histoire de deuils ( de l’enfance, du passé, des personnes aimées, de certains rêves et espoirs), comme un exutoire aux nôtres. Un film vibrant, vivant, lucide, cruel, drôle, tendre, plein de charme, parsemé d’instants de grâce. Un film tourbillonnant qui ne rentre pas dans les codes, singulier, qui mêle le burlesque, la tragédie et l’amour de la vie. Un film où l’amour et le rire dansent constamment avec la mort et les larmes. La lucidité et la cruauté finalement comme un masque pudique sur la douleur. Un film plein de vie qui s’achève en mêlant la beauté légère et joyeuse d’un nouvel élan et la cruauté douloureuse et déchirante d’un déracinement. Un film qui fait du bien, et que je vous recommande.
Egalement nommée pour le meilleur second rôle féminin, Julie Gayet dans "Quai d'Orsay" qui à mon sens aurait davantage mérité de l'être pour "After" de Géraldine Maillet dans lequel elle était lumineuse à souhait. La nommer comme meilleure actrice ( pour cet autre film aurait évité les suspicions tant on peut se demander pourquoi elle est nommée pour un film dans lequel elle n'apparaît que très peu, et si cette nomination n'est pas un cadeau empoisonné des votants. Même si j'apprécie cette actrice (qui est aussi une courageuse productrice), en l'espèce Marisa Borini (ironie du sort, mère de Carla Bruni) mériterait sans aucun doute davantage ce César.
Pour le prix de la meilleure adaptation, le choix s'annonce cornélien entre "Les Garçons et Guillaume, à table!", "La Vie d'Adèle" et "Quai d'Orsay".
"Blue Jasmine", "Django unchained", "La Grande Bellezza", "Gravity", "Dead man talking", "Blancanieves", "Alabama Monroe" s'affronteront pour le César du meilleur film étranger. Il me serait bien difficile de choisir entre les trois premiers.
Deux hommages cette année: le premier à Patrice Chéreau, disparu l’an passé, et l’autre à Henri Langlois, le fondateur de la Cinémathèque française.
La conférence de presse a aussi été l’occasion de découvrir l’affiche des César représentant Isabelle Adjani, dans « La Reine Margot » pour lequel elle a obtenu le César de la meilleure actrice 1995 (elle l'a également obtenu pour "Possession", "L'été meurtrier", "La journée de la jupe", "Camille Claudel").
Petit rappel: pour être nommés, les films en compétition doivent être sortis entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013. Le 2ème tour commencera le 10 février et prendra fin à 16h, le 28 février, jour de la cérémonie.
Petit rappel (bis): Mon recueil de nouvelles "Ombres parallèles" qui se déroule dans le cadre du cinéma comprend une nouvelle qui se déroule dans le cadre de cette cérémonie des César (intitulée "Sans lendemain, sans importance") que je connais désormais bien pour y avoir assisté plusieurs fois. Pour acquérir le recueil, c'est notamment ici: http://www.storenumeriklire.com/fiction-litterature/113-ombres-paralleles-de-sandra-meziere.html
La cérémonie des César sera retransmise en direct et en exclusivité sur Canal plus à 21H le vendredi 28 février. Dès maintenant, retrouvez de nombreuses informations sur les César sur http://www.canalplus.fr avec notamment des interviews des talents et des bandes-annonces des films nommés. Et n'oubliez pas le hashtag #Cesar2014 . Comme chaque année, j'aurai le plaisir de vous la faire suivre et vivre en direct de la salle presse où se succèdent les lauréats (ci-dessous, petit extrait de mes photos et vidéos de l'an passé).
Critiques des films nommés:
"Les Garçons et Guillaume, à table!" de Guillaume Gallienne
"La Vénus à la fourrure" de Roman Polanski
"Elle s'en va d'Emmanuelle Bercot
"Grand Central" de Rebecca Zlotowski
"Un château en Italie" de Valeria Bruni Tedeschi
"Django unchained" de Quentin Tarantino
Mes articles sur les éditions précédentes :
César 2014: les nominations complètes
Meilleure Actrice
Fanny Ardant
|
Les beaux jours | |
Bérénice Bejo
|
Le Passé | |
Catherine Deneuve
|
Elle s'en va | |
Sara Forestier
|
Suzanne | |
Sandrine Kiberlain
|
9 mois ferme | |
Emmanuelle Seigner
|
La Vénus à la fourrure | |
Léa Seydoux
|
La vie d'Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleur Acteur
Mathieu Amalric
|
La Vénus à la fourrure | |
Michel Bouquet
|
Renoir | |
Albert Dupontel
|
9 mois ferme | |
Grégory Gadebois
|
Mon âme par toi guérie | |
Gallienne Guillaume
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Fabrice Luchini
|
Alceste à bicyclette | |
Mikkelsen Mads
|
Michael Kohlhaas |
Meilleure Actrice dans un Second Rôle
Borini Marisa
|
Un Château en Italie | |
Françoise Fabian
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Gayet Julie
|
Quai d'Orsay | |
Adèle Haenel
|
Suzanne | |
Géraldine Pailhas
|
Jeune & Jolie |
Meilleur Acteur dans un Second Rôle
Niels Arestrup
|
Quai d'Orsay | |
Patrick Chesnais
|
Les beaux jours | |
D'Assumçao Patrick
|
L'inconnu du lac | |
François Damiens
|
Suzanne | |
Olivier Gourmet
|
Grand Central |
Meilleur Espoir Féminin
de Laâge Lou
|
Jappeloup | |
Pauline Etienne
|
La Religieuse | |
Exarchopoulos Adèle
|
La vie d'Adèle Chapitres 1 & 2 | |
Farahani Golshifteh
|
Syngué sabour - Pierre de patience | |
Vacth Marine
|
Jeune & Jolie |
Meilleur Espoir Masculin
Bartel Paul
|
Les Petits Princes | |
Deladonchamps Pierre
|
L'inconnu du lac | |
Hamy Paul
|
Suzanne | |
Vincent Macaigne
|
La fille du 14 juillet | |
Schiffman Nemo
|
Elle s'en va |
Meilleur Scénario Original
Albert Dupontel
|
9 mois ferme | |
le Guay Philippe
|
Alceste à bicyclette | |
Alain Guiraudie
|
L'inconnu du lac | |
Asghar Farhadi
|
Le Passé | |
Quillévéré Katell
Désert Mariette |
Suzanne |
Meilleure Adaptation
Gallienne Guillaume
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Arnaud Desplechin
Peyr Julie Jones Kent |
JIMMY P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) | |
Baudry Antonin
Bertrand Tavernier Blain Christophe |
Quai d'Orsay | |
Roman Polanski
Ives David |
La Vénus à la fourrure | |
Abdellatif Kechiche
Ghalya Lacroix |
La vie d'Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleure Musique Originale
Arriagada Jorge
|
Alceste à bicyclette | |
Dury Loïk
Minck Christophe "Disco" |
Casse-tête chinois | |
Charry Etienne
|
L'Écume des jours | |
Wheeler Martin
|
Michael Kohlhaas | |
Alexandre Desplat
|
La Vénus à la fourrure |
Meilleur Son
Marc-Antoine Beldent
Loïc Prian Olivier Dô Hùu |
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Grivel Philippe
Vidal Nathalie |
L'inconnu du lac | |
Jean-Pierre Duret
Mallet Jean Petitjean Mélissa |
Michael Kohlhaas | |
Balibar Lucien
Nadine Muse Cyril Holtz |
La Vénus à la fourrure | |
Chenevoy Jérôme
Pochet Fabien Jean-Paul Hurier |
La vie d'Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleure Photo
Hardmeier Thomas
|
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet | |
Mathon Claire
|
L'inconnu du lac | |
Jeanne Lapoirie
|
Michael Kohlhaas | |
Ping Bing Lee Mark
|
Renoir | |
El Fani Sofian
|
La vie d'Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleur Montage
Pinel Christophe
|
9 mois ferme | |
Deseine Valérie
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Hym Jean-Christophe
|
L'inconnu du lac | |
Juliette Welfling
|
Le Passé | |
Camille Toubkis
Lastera Albertine Lengellé Jean-Marie |
La vie d'Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleurs Costumes
Fontaine Florence
|
L'Écume des jours | |
Madeline Fontaine
|
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet | |
Olivier Bériot
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Diener Anina
|
Michael Kohlhaas | |
Pascaline Chavanne
|
Renoir |
Meilleurs Décors
Rozenbaum Stéphane
|
L'Écume des jours | |
Aline Bonetto
|
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet | |
Sylvie Olivé
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Arlaud Yan
|
Michael Kohlhaas | |
Barouh Benoît
|
Renoir |
Meilleur Réalisateur
Albert Dupontel
|
9 mois ferme | |
Gallienne Guillaume
|
Les Garçons et Guillaume, à table ! | |
Alain Guiraudie
|
L'inconnu du lac | |
Arnaud Desplechin
|
JIMMY P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines) | |
Asghar Farhadi
|
Le Passé | |
Roman Polanski
|
La Vénus à la fourrure | |
Abdellatif Kechiche
|
La vie d'Adèle Chapitres 1 & 2 |
Meilleur Film de Court Métrage
Avant que de tout perdre
|
réalisé par Legrand Xavier produit par Alexandre Gavras |
|
Bambi
|
réalisé par Sébastien Lifshitz produit par Mirabello Carole |
|
La fugue
|
produit par de Blignières Valentine réalisé par Marlin Jean-Bernard |
|
Les Lézards
|
réalisé par Mariette Vincent produit par Ovise Amaury |
|
Marseille la nuit
|
réalisé par Monge Marie produit par Haguenauer Sébastien |
Meilleur Film d'Animation
Aya de Yopougon
|
produit par Antoine Delesvaux, Joann Sfar, Oubrerie Clément réalisé par Abouet Marguerite, Oubrerie Clément |
|
Lettres de femmes
|
produit par Hus Gilbert, Malka Charles, Camilli Luc, Deluze Dominique réalisé par Zanovello Augusto |
|
Loulou l'incroyable secret
|
réalisé par Omond Eric produit par Valérie Schermann, Christophe Jankovic |
|
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill
|
réalisé par Boréal Marc, Chatel Thibaut produit par Galliot Guillaume, Chatel Thibaut |
|
Mademoiselle Kiki et les Montparnos
|
réalisé par Harrault Amélie produit par Serge Elissalde, Catherin Olivier |
Meilleur Film Documentaire
Comment j'ai détesté les maths
|
réalisé par Peyon Olivier produit par Petit Laurence, Carole Scotta, Bruno Nahon |
|
Le dernier des injustes
|
produit par David Frenkel, Labadie Jean réalisé par Claude Lanzmann |
|
Il était une forêt
|
réalisé par Luc Jacquet produit par Darondeau Yves, Lioud Christophe, Priou Emmanuel |
|
La maison de la radio
|
réalisé par Nicolas Philibert produit par Serge Lalou |
|
Sur le chemin de l'école
|
réalisé par Plisson Pascal produit par Fougea Barthélémy |
Meilleur Premier Film
La Bataille de Solférino
|
produit par Chaumet Emmanuel réalisé par Triet Justine |
|
La Cage Dorée
|
réalisé par Alves Ruben produit par Hugo Gélin, Laetitia Galitzine, Danièle Delorme |
|
En solitaire
|
produit par Dumas Sidonie, Cottin Jean, Taïeb Laurent réalisé par Christophe Offenstein |
|
La fille du 14 juillet
|
réalisé par Peretjatko Antonin produit par Chaumet Emmanuel |
|
Les Garçons et Guillaume, à table !
|
produit par Edouard Weil, Colbeau-Justin Cyril, Dupont Jean-Baptiste réalisé par Gallienne Guillaume |
Meilleur Film Étranger
Alabama Monroe
|
distribution France BODEGA FILMS réalisé par Van Groeningen Félix |
|
Blancanieves
|
coproduction France NOODLES PRODUCTION (Jérôme Vidal) réalisé par Berger Pablo |
|
Blue Jasmine
|
distribution France MARS DISTRIBUTION réalisé par Woody Allen |
|
Dead Man Talking
|
réalisé par Ridremont Patrick | |
coproduction France SUPERPROD (Jérémie Fajner, Clément Calvet) | ||
Django Unchained
|
distribution France SONY PICTURES RELEASING FRANCE réalisé par Quentin Tarantino |
|
La Grande Bellezza
|
réalisé par Sorrentino Paolo coproduction France BABE FILMS (Fabio Conversi) |
|
Gravity
|
distribution France WARNER BROS réalisé par Cuarón Alfonso |
Meilleur Film
9 mois ferme
|
réalisé par Albert Dupontel produit par Bozorgan Catherine |
|
Les Garçons et Guillaume, à table !
|
produit par Edouard Weil, Colbeau-Justin Cyril, Dupont Jean-Baptiste réalisé par Gallienne Guillaume |
|
L'inconnu du lac
|
réalisé par Alain Guiraudie produit par Pialat Sylvie |
|
JIMMY P. (Psychothérapie d'un Indien des Plaines)
|
produit par Pascal Caucheteux, Grégoire Sorlat réalisé par Arnaud Desplechin |
|
Le Passé
|
produit par Mallet-Guy Alexandre réalisé par Asghar Farhadi |
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La Vénus à la fourrure
|
réalisé par Roman Polanski produit par Robert Benmussa, Alain Sarde |
|
La vie d'Adèle Chapitres 1 & 2
|
produit par Abdellatif Kechiche, Maraval Vincent, Chioua Brahim réalisé par Abdellatif Kechiche |