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  • Programme complet et détaillé du Festival du Film Britannique de Dinard 2015 à suivre en direct sur ce blog

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    Voilà un festival qui me tient particulièrement à cœur puisque j’ai fait partie de son jury en 1999 -à l’époque, un concours sur lettre de motivation sur le cinéma britannique permettait à un heureux lauréat d’intégrer le jury-, alors présidé  par Jane Birkin (avec, également dans le jury, un certain… Tom Hollander à qui le festival rendra hommage cette année), ai écrit dans le livre de ses 20 ans (retrouvez mon article publié dans le livre des 20 ans du festival « Flashback » en cliquant ici ) et puisque la première nouvelle de mon recueil « Ombres parallèles » se déroule dans le cadre de festival.

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    La programmation est toujours diversifiée et de qualité (comme vous pourrez le lire  dans mes articles sur les éditions précédentes sur http://inthemoodforcinema.com ), son ambiance particulièrement conviviale, dans le cadre enchanteur et doucement mélancolique de la Côte d'Emeraude…et cette année ne devrait pas déroger à la règle au regard des  annonces particulièrement alléchantes (j'ai déjà vu quelques films programmés, remarquables, comme "The Lobster", "45 years"-en clôture-, "Mr Holmes", figurent également au programme des films très attendus comme le dernier Pascal Chaumeil en ouverture ou encore "Birthday", le dernier Roger Michell) et de son affiche: décalée, élégante, surréaliste, poétique et « so british », une affiche réalisée par Sylvain Garrigues.

    Lors de la conférence de presse du festival, ce matin, son directeur artistique, Hussam Hindi a ainsi rappelé qu’il y avait « deux sortes de festivals : ceux qui se servent du cinéma, ceux qui servent le cinéma ». Le Festival du Film Britannique de Dinard fait indéniablement partie de la deuxième catégorie, de ces festivals qui sont là avant tout pour « faire découvrir de nouveaux talents ». Cette conférence a été l’occasion de préciser que la moitié des films en compétition ont été  tournés hors de l’Angleterre, deux films ont ainsi été tournés en France. Des projections auront également lieu dans les 3 villes voisines. Cette conférence a aussi été l’occasion d’annoncer (en plus de la projection de son ultime film en avant-première), un hommage à Pascal Chaumeil, récemment décédé.  Le festival fera aussi une large place aux films en quête de distributeurs puisque seulement 7 films en avant-première ont un distributeur.

     

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    Retrouvez le programme ci-dessous et retrouvez-moi en direct du festival que je couvrirai prochainement de l'ouverture à la clôture sur mes blogs http://inthemoodforfilmfestivals.com, http://inthemoodforcinema.com et sur twitter (@moodforcinema ) et instagram ( @sandra_meziere).

    Pour préparer au mieux votre séjour, cliquez ici pour retrouver mon article sur mes bonnes adresses d'hôtels et restaurants à Dinard et Saint-Malo.

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  • Critique de PLEIN SOLEIL de René Clément à 20H45 sur Ciné + Classic

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    Dans ce film de 1960, Alain Delon est Tom Ripley, qui, moyennant  5000 dollars, dit être chargé par un milliardaire américain, M.Greenleaf, de ramener son fils Philippe (Maurice Ronet) à San Francisco, trouvant que ce dernier passe de trop longues vacances en Italie auprès de sa maîtresse Marge (Marie Laforêt). Tom est constamment avec eux, Philippe le traite comme son homme à tout faire, tout en le faisant participer à toutes ses aventures sans cesser de le mépriser. Mais Tom n’est pas vraiment l’ami d’enfance de Philippe qu’il dit être et surtout il met au point un plan aussi malin que machiavélique pour usurper l’identité de Philippe.

    « Plein soleil » est une adaptation d’un roman de Patricia Highsmith (écrite par Paul Gégauff et René Clément) et si cette dernière a été très souvent adaptée (et notamment   le roman le « Talentueux  Monsieur Ripley » titre originel du roman de Patricia Highsmith qui a fait l’objet de très nombreuses adaptations et ainsi en 1999 par Anthony Minghella avec Matt Damon dans le rôle de Tom Ripley), le film de René Clément était selon elle le meilleur film tiré d’un de ses livres.

    Il faut dire que le film de René Clément, remarquable à bien des égards, est bien plus qu’un thriller. C’est aussi l’évocation de la jeunesse désinvolte, oisive, désœuvrée, égoïste, en Italie, qui n’est pas sans rappeler la « Dolce vita » de Fellini.

    Cette réussite doit beaucoup à la complexité du personnage de Tom Ripley et à celui qui l’incarne. Sa beauté ravageuse, son identité trouble et troublante, son jeu polysémique en font un être insondable et fascinant dont les actes et les intentions peuvent prêter à plusieurs interprétations. Alain Delon excelle dans ce rôle ambigu, narcissique, où un tic nerveux, un regard soudain moins assuré révèlent l’état d’esprit changeant du personnage. Un jeu double, dual comme l’est Tom Ripley et quand il imite Philippe (Ronet) face au miroir avec une ressemblance à s’y méprendre, embrassant son propre reflet, la scène est d’une ambivalente beauté. Si « Plein soleil » est le quatrième film d’Alain Delon, c’est aussi son premier grand rôle suite auquel Visconti le choisit pour « Rocco et ses frères ». Sa carrière aurait-elle était la même s’il avait joué le rôle de Greenleaf qui lui avait été initialement dévolu et s’il n’avait insisté pour interpréter celui de Tom Ripley ? En tout cas, avec « Plein soleil » un mythe était né et Delon depuis considère toujours Clément comme son « maître absolu ». Ils se retrouveront d’ailleurs peu après pour les tournages de « Quelle joie de vivre » (1960), « Les Félins » (1964) et enfin « Paris brûle-t-il ? » en 1966.

    Face à lui, Ronet est cynique et futile à souhait. Le rapport entre les deux personnages incarnés par  Delon et Ronet est d’ailleurs similaire à celui qu’ils auront dans « La Piscine » de Jacques Deray 9 ans plus tard, le mépris de l’un conduisant pareillement au meurtre de l’autre. Entre les deux, Marge se laisse éblouir par l’un puis par l’autre, victime de ce jeu dangereux mais si savoureux pour le spectateur qui ne peut s’empêcher de prendre fait et cause pour l’immoral Tom Ripley.

    L’écriture et la réalisation de Clément procurent un caractère intemporel à ce film de 1960 qui apparaît alors presque moins daté et plus actuel que celui de Minghella qui date pourtant de 1999 sans compter la modernité du jeu des trois acteurs principaux qui contribue également à ce sentiment de contemporanéité.

    « Plein soleil » c’est aussi la confrontation entre l’éternité et l’éphémère, la beauté éternelle et la mortalité, la futilité pour feindre d’oublier la finitude de l’existence et la fugacité de cette existence.

    Les couleurs vives avec lesquelles sont filmés les extérieurs renforcent cette impression de paradoxe, les éléments étant d’une beauté criminelle et trompeuse à l’image de Tom Ripley. La lumière du soleil, de ce plein soleil, est à la fois élément de désir, de convoitise et  le reflet de ce trouble et de ce mystère. Une lumière si bien mise en valeur par le célèbre chef opérateur Henri Decaë sans oublier la musique de Nino Rota et les sonorités ironiquement joyeuses des mandolines napolitaines. L’éblouissement est celui exercé par le personnage de Tom Ripley  qui est lui-même fasciné par celui dont il usurpe l’identité et endosse la personnalité. Comme le soleil qui à la fois éblouit et brûle, ils sont  l’un et l’autre aussi fascinants que dangereux. La caméra de Clément enferme dans son cadre ses personnages comme ils le sont dans leurs faux-semblants.

    Acte de naissance d’un mythe, thriller palpitant, personnage délicieusement ambigu, lumière d’été trompeusement belle aux faux accents d’éternité, « Plein soleil » est un chef d’œuvre du genre dans lequel la forme coïncide comme rarement avec le fond, les éléments étant la métaphore parfaite du personnage principal. « Plein soleil », un film trompeusement radieux par lequel je vous conseille vivement de vous laisser éblouir !

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  • Concours - 3 DVD de LA TÊTE HAUTE d'Emmanuelle Bercot à gagner

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    Ce fut un de mes coups de cœur de ce 68ème Festival de Cannes, "La tête haute" d'Emmanuelle Bercot présenté en ouverture du festival (retrouvez mon récit complet de la cérémonie d'ouverture du 68ème Festival de Cannes, en cliquant ici), c'est la raison pour laquelle je mets aujourd'hui en place un concours vous permettant de remporter 3 DVD pour le film à l'occasion de sa sortie, aujourd'hui, en DVD et Blu-ray. 

    Retrouvez, ci-dessous, ma critique du film publiée suite à sa projection cannoise ainsi que quelques phrases extraites de la conférence de presse cannoise du film à laquelle j'avais eu le plaisir d'assister. Plus bas, retrouvez le concours vous permettant de remporter 3 DVD.

     

    Critique du film « La tête haute » d’Emmanuelle Bercot

    Le temps de débarrasser la scène du Grand Théâtre Lumière des apparats de l’ouverture de ce 68ème Festival de Cannes, et nous voilà plongés dans un tout autre univers : le bureau d’une juge pour enfants (Catherine Deneuve), à Dunkerque. La tension est palpable. Le ton monte. Les éclats de voix fusent. Une femme hurle et pleure. Nous ne voyons pas les visages. Seulement celui d’un enfant, Malony, perdu au milieu de ce vacarme qui assiste, silencieux, à cette scène terrible et déroutante dont la caméra frénétique accompagne l’urgence, la violence, les heurts. Un bébé crie dans les bras de sa mère qui finalement conclut à propos de Malony qu’il est « un boulet pour tout le monde ». Et elle s’en va, laissant là : un sac avec les affaires de l’enfant, et l’enfant, toujours silencieux sur la joue duquel coule une larme, suscitant les nôtres déjà, par la force de la mise en scène et l’énergie de cette première scène, implacable. Dix ans plus tard, nous retrouvons les mêmes protagonistes dans le même bureau …

    Ce film est réalisé par Emmanuelle Bercot dont j’avais découvert le cinéma et l’univers si fort et singulier avec « Clément », présenté à Cannes en 2001, dans le cadre de la Section Un Certain Regard, alors récompensé du Prix de la jeunesse dont je faisais justement partie cette année-là. Depuis, je suis ses films avec une grande attention jusqu’à « Elle s’en va », en 2013, un très grand film, un road movie centré sur Catherine Deneuve, « né du désir viscéral de la filmer ». Avant d’en revenir à « La tête haute », je ne peux pas ne pas vous parler à nouveau de ce magnifique portrait de femme sublimant l’actrice qui l’incarne en la montrant paradoxalement plus naturelle que jamais, sans artifices, énergique et lumineuse, terriblement vivante surtout. C’est aussi une bouffée d’air frais et d’optimisme qui montre que soixante ans ou plus peut être l’âge de tous les possibles, celui d’un nouveau départ. En plus d’être tendre (parfois caustique mais jamais cynique ou cruel grâce à la subtilité de l’écriture d’Emmanuelle Bercot et le jeu nuancé de Catherine Deneuve), drôle et émouvant, « Elle s’en va » montre que, à tout âge, tout peut se (re)construire, y compris une famille et un nouvel amour. « Elle s’en va » est de ces films dont vous ressortez émus et le sourire aux lèvres avec l’envie d’embrasser la vie. ( Retrouvez ma critique complète de ELLE S'EN VA en cliquant ici.)

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    Et contre toute attente, c’est aussi l’effet produit par « La tête haute » où il est aussi question de départ, de nouveau départ, de nouvelle chance. Avec beaucoup de subtilité, plutôt que d’imprégner visuellement le film de noirceur, Emmanuelle Bercot a choisi la luminosité, parfois le lyrisme même, apportant ainsi du romanesque à cette histoire par ailleurs particulièrement documentée, tout comme elle l’avait fait pour « Polisse » de Maïwenn dont elle avait coécrit le scénario. Le film est riche de ce travail en amont et d’une excellente idée, celle d' avoir toujours filmé les personnages dans un cadre judiciaire : le bureau de la juge, des centres divers… comme si toute leur vie était suspendue à ces instants.

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    Le grand atout du film : son énergie et celle de ses personnages attachants interprétés par des acteurs judicieusement choisis. Le jeune Rod Paradot d’abord, l’inconnu du casting qui ne le restera certainement pas longtemps et qui a charmé l’assistance lors de la conférence de presse cannoise du film, avec son sens indéniable de la répartie (« la tête haute mais la tête froide »…), tête baissée, recroquevillé, tout de colère rentrée parfois hurlée, dont la présence dévore littéralement l’écran et qui incarne avec une maturité étonnante cet adolescent insolent et bravache qui n’est au fond encore que l’enfant qui pleure des premières minutes du film. Catherine Deneuve, ensuite, une nouvelle fois parfaite dans ce rôle de juge qui marie et manie autorité et empathie. L’éducateur qui se reconnaît dans le parcours de ce jeune délinquant qui réveille ses propres failles incarné par Benoît Magimel d’une justesse sidérante. La mère (Sara Forestier) qui est finalement l’enfant irresponsable du film, d’ailleurs filmée comme telle, en position fœtale, dans une très belle scène où les rôles s’inversent. Dommage (et c’est mon seul bémol concernant le film) que Sara Forestier ait été affublé de fausses dents (était-ce nécessaire ?) et qu’elle surjoue là où les autres sont dans la nuance, a fortiori les comédiens non professionnels, excellents, dans les seconds rôles.

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    Ajoutez à cela des idées brillantes et des moments qui vous cueillent quand vous vous y attendez le moins : une main tendue, un « je t’aime »furtif et poignant, une fenêtre qui soudain s’est ouverte sur « Le Monde » (littéralement, si vous regardez bien…) comme ce film s’ouvre sur un espoir.

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    Après « Clément », « Backstage », «  Elle s’en va », Emmanuelle Bercot confirme qu’elle est une grande scénariste et réalisatrice (et actrice comme l'a prouvé son prix d'interprétation cannois) avec qui le cinéma va devoir compter, avec ce film énergique et poignant, bouillonnant de vie, qui nous laisse avec un salutaire espoir, celui que chacun peut empoigner son destin quand une main se tend et qui rend un bel hommage à ceux qui se dévouent pour que les enfants blessés et défavorisés par la vie puissent grandir la tête haute. Un film qui « ouvre » sur un nouveau monde, un nouveau départ et une bouffée d’optimisme. Et ça fait du bien. Une très belle idée que d’avoir placé ce film à cette place de choix d'ouverture du 68ème Festival de Cannes et de lui donner cette visibilité.

    Conférence de presse

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    Ci-dessous, quelques citations de la conférence de presse du film à laquelle j’ai assisté à Cannes. Une passionnante conférence au cours de laquelle il a été question de nombreux sujets, empreinte à la fois d’humour et de gravité, puisqu’a aussi été établi un lien entre le choix de ce film pour l’ouverture et les récents événements en France auxquels le film fait d’ailleurs, d’une certaine manière, écho. Vous pouvez revoir la conférence sur le site officiel du Festival de Cannes. Dommage que Catherine Deneuve (étincelante) ait eu à se justifier (très bien d’ailleurs, avec humour et intelligence) de propos tenus dans la presse, extraits de leur contexte et qui donnent lieu à une polémique qui n’a pas de raison d’être.

    « Je tenais à ce que tout soit absolument juste » -Emmanuelle Bercot (à propos de tout ce qui se passe dans le cadre judiciaire où elle a fait plusieurs stages avec ce souci de vraisemblance et même de véracité). « Les personnages existaient avant les stages puis ont été nourris par la part documentaire ».

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    « La justice des mineurs est un honneur de la France » – Emmanuelle Bercot

    « Si c’est méchant, j’espère que c’est drôle ». – Catherine Deneuve à propos d’une question d’une journaliste au sujet de la caricature de Charloe Hebdo (très cruelle) à son sujet et qu’elle n’avait pas encore vue.

    « C’était très important pour moi que ce film ait son socle dans le Nord. » Emmanuelle Bercot

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    « Ouvrir le festival avec ce film est aussi une réponse à ce début d’année difficile qu’a connu la France. » Catherine Deneuve

    « En France, les femmes cinéastes ont largement la place de s’exprimer et énormément de femmes émergent. » E.Bercot

    « Moi c’est le scénario qui m’a beaucoup plu et tous les personnages. C’est un scénario qui m’a plu tout de suite. » Catherine Deneuve

    « Pour être star, il faut du glamour et du secret, ne pas tout montrer de sa vie privée. » – Catherine Deneuve

    « Il y a une matière documentaire très forte dans l’écriture, en revanche je ne voulais pas un style documentaire dans l’image. » Bercot

    Sara Forestier : « A la lecture du scénario, j’ai pleuré. Le film m’a piqué le coeur. »

    « C’est totalement inespéré que ce film soit à une telle place, c’est un grand honneur. » Emmanuelle Bercot

    Pour en savoir plus, la page Facebook officielle du film:  https://www.facebook.com/latetehaute

    CONCOURS

    Pour gagner un des 3 DVD mis en jeu,  répondez correctement aux questions suivantes. Réponses à envoyer à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com en n'oubliant pas de préciser vos coordonnées, avec, pour intitulé de votre email, "Concours la tête haute". Fin du concours: le 15 octobre 2015 à minuit. Les 3 gagnants seront contactés directement après le 15 octobre parmi les bonnes réponses aux 4 premières questions et seront départagés en fonction de la réponse à la dernière question. Bonne chance!

    1. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous? Trouvez deux points communs entre ce film et "La tête haute".

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    2. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous? Quel est son lien avec "La tête haute"?

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    3. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous?

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    4. Quel est le titre du film dont est extraite l'image ci-dessous?

     

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    5. Pour éviter les réponses provenant de sites répertoriant les réponses aux concours, merci de me dire quel est votre film préféré avec Catherine Deneuve et pourquoi? (en une ligne ou en cinquante, le choix du film ne déterminera pas le gagnant, seulement la conviction que vous mettez pour l'évoquer).

     

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  • Critique de HUMAN de Yann Arthus-Bertrand à 20H55 sur France 2

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    Après avoir été présenté au siège des Nations Unies à New York, à la Mostra de Venise (hors compétition) et à la Fête de l’humanité, le même jour et dans sa version cinématographique, ainsi que dans 500 cinémas en France, « Human », le documentaire de Yann Arthus-Bertrand sera diffusé le 29 septembre, à 20H55, sur France 2. C’est cette version (plus courte que la version cinématographique mais non moins intense) que j’ai visionnée pour vous et dont je tenais absolument à vous parler aujourd’hui. Cette soirée événement s’achèvera à 4h00 du matin. En plus du documentaire, vous pourrez en effet ainsi découvrir un ensemble de programmes auxquels le projet a donné lieu qui seront tous en replay sur Pluzz pendant 30 jours.

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    « Home », le précédent film de Yann Arthus-Bertrand sorti en 2009 était un hymne à la terre qui nous expliquait que, en 200 000 ans d’existence, l’Homme avait rompu un équilibre fait de près de 4 milliards d’années d’évolution. Certaines images restent encore gravées dans ma mémoire : ces tours insolentes et dévastatrices qui conquièrent le ciel de Shanghai (3000 tours érigées en 20 ans), ces villes tentaculaires qui se gorgent d’eau face à ces étendues asséchées, dans d’autres endroits de la planète, où elle est une quête quotidienne et vitale (500 millions d’Hommes habitent ainsi des contrées désertiques !), cette sidérante standardisation, jusqu’aux pavillons de Pékin qui ressemblent à s’y méprendre à ceux de Palm Springs, autant de témoignages de la construction à outrance, comme encore la monstruosité bétonnée de Dubaï qui contraste tellement avec l’image sublimement   simple et rare qui lui succède, celle d’une baleine qui nage dans la mer. Je me souviens aussi de l’exemple très parlant de l’île de Pâques où la civilisation n’a pas survécu après avoir été exploitée jusqu’au bout, autrefois une des plus brillantes.   Plus manichéen que « Human », « Home » opposait ainsi la culture dévastatrice à la nature bienveillante, une opposition alors appuyée par une musique angoissante lorsqu’étaient montrées des mégalopoles ou une musique lénifiante et rassurante quand il s’agissait des paysages vierges de toute habitation.

    Six ans plus tard sort donc « Human », un projet salutairement fou, incroyablement ambitieux, utopiste, (planétaire !), dont la réalisation a nécessité 3 ans, 110 tournages dans 65 pays, pour recueillir 2020 récits de vie dans pas moins de 63 langues grâce à une équipe de 16 journalistes, 20 chefs-opérateurs, 5 monteuses et 12 personnes pour la production.

    Quels que soient le pays, les cultures, l’âge ou les religions, les personnes qui ont recueilli les témoignages ont soumis aux participants les mêmes questions essentielles autour de la condition humaine, ces questions que nous préférons en général ne pas nous poser car elles nous mettent face à la vanité, peut-être la vacuité, en tout cas la finitude de nos existences :

    Vous sentez-vous libre ? Quel est le sens de la vie ? Quelle est l’épreuve la plus difficile que vous avez dû affronter et qu’en avez-vous appris ? Quel est votre message pour les habitants de la planète ?…

    Ces témoignages sont entrecoupés d’images aériennes inédites d’une beauté vertigineuse, fulgurante, étourdissante qui subliment la planète ou parfois mettent l’accent sur ses drames écologiques.

    D’abord, d’emblée, se succèdent des visages sur fond noir face caméra que cette sobriété met en relief. Autant de regards. D’histoires. D’expressions. Des parcours de vie. Un visage sur lequel coule une larme. Des yeux qui se ferment. Qui ouvrent sur un paysage désertique d’une beauté époustouflante. Tel un rêve. Des hommes gravissent ensuite cette montagne désertique sur laquelle apparaît le titre « Human » comme une parabole de toutes ces destinées éprouvées mais combattives qui vous nous happer dans leurs récits et face auxquelles, cette fois, nous ne pourrons détourner le regard. Une musique qui fend l’âme parachève l’ensemble.

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    Puis cela commence réellement par le témoignage bouleversant d’un homme qui fut battu par son père : « Je me souviens… ». « Pendant de nombreuses années j’ai cru que l’amour devait faire mal. » Je vous laisse découvrir son poignant témoignage comme le seront tous ceux qui vont lui succéder exacerbés par ce dispositif qui donne l’impression que chacun d’entre eux s’adresse directement à nous, qui renforce la résonance de certains drames ou bonheurs, qui renforce la force des mots, des visages, des regards, des silences, annihilant les différences pour souligner les peurs, les révoltes, les aspirations communes. Comme un miroir des nôtres. Des moments de vérité face auxquels il est impossible de rester insensible qui nous bousculent, nous heurtent, pansent -un peu- ou avivent nos plaies par l’écho ou la prise de conscience qu’ils provoquent.

    Ce dispositif singulier nous contraint judicieusement à regarder, à affronter le regard de l’autre alors que notre attention est sans cesse sollicitée, dispersée, aveuglée nous faisant éluder les questions essentielles auxquelles ces témoignages nous confrontent. Pendant les témoignages, d’autres visages défilent sur l’écran, soulignant ainsi l’universalité des propos.

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    Les images aériennes inédites sublimées par une musique ensorcelante signée Armand Amar créent une respiration entre les témoignages et soulignent la beauté sidérante et hétérogène du monde. Le reflet du ciel dans les rizières. Le soleil qui se réverbère dans le bleu azuré de la mer. La spectaculaire et terrifiante fureur des océans. Les méandres improbables et fascinants du salar d’Uyuni en Bolivie. Ces enfants qui chevauchent dans les steppes mongoles. Des images poétiques, envoûtantes, lyriques qui ressemblent parfois à des tableaux abstraits comme un contrepied au réalisme et à la sobriété des témoignages.

    Ces images sont aussi parfois tristement absurdes quand l’humanité et la singularité s’égarent dans l’uniformité que ce soit celle de cette vague humaine de Chinois à Chengdu avec leurs bouées colorées ou celle qui lui succède de cette multitude de mariés en noir et blanc. Comme un écho à ce building avec tous ces bureaux uniformes. Derrière une vitre y apparaît ainsi un homme seul au téléphone. Lui succède l’image d’un homme lui aussi seul sur une montagne dans le désert. Des multitudes. Des solitudes. Par-delà les océans et les frontières. Les disparités et les paradoxes du monde sont alors flagrants et parfois dans un même pays comme le souligne le témoignage de cet homme qui raconte comment, en Inde, ceux qui ont fui à cause de la crise de l’eau se retrouvent, dans le même pays, à construire des buildings avec des piscines à chaque étage rivalisant de gigantisme et de luxe ostentatoires.

    Tant d’images, de visages mais de mots aussi qui vous bousculeront longtemps après la projection  comme ceux de cet enfant, « Je n’ai pas peur de la mort si c’est pour la Syrie », Comme cette femme qui crie « on est train de mourir. Mais personne ne nous écoute. » Et tant d’autres : « Tout cela a fait naître en moi l’amour de la haine, l’amour de la vengeance. L’homme ne nait pas avec ces sentiments-là, ils s’installent avec le temps, avec ce qu’on vit. » A hauteur d’hommes, les témoignages soulignent l’absurdité des conflits récurrents qui déchirent la planète à l’image du conflit israélo-palestinien lorsqu’un Palestinien puis un Israélien témoignent de la mort de leurs filles qu’il a provoquée et appellent pareillement au pardon et à la paix.

    « Human » possède la vertu inestimable de donner du temps à la parole et aux silences quand le fonctionnement médiatique actuel, dans l’urgence et dans l’immédiateté, condamne la première à être si souvent résumée, caricaturée, interrompue et le second à être banni alors qu’il peut être, comme il l’est parfois dans ce documentaire, si bavard et riche de sens.

    Bien plus qu’un documentaire et un projet salutairement naïf et pharaonique, « Human » est un voyage émotionnel d’une force redoutable, une démonstration implacable de la réitération des erreurs de l’humanité, une radiographie saisissante du monde actuel, un plaidoyer pour la paix, pour l’écoute des blessures de la planète et de l’être humain dans toutes leurs richesses et leurs complexités, une confrontation clairvoyante, poignante au monde contemporain et à ceux qui le composent.

    Si je ne devais retenir que deux phrases, ce seraient sans doute celles-ci, un appel à l’humanité et aux réminiscences d’enfance, que nous portons tous en nous :

    -« N’oubliez pas qui vous êtes et souriez toujours car sourire est le seul langage universel. »

    -« La vie c’est comme porter un message de l’enfant que tu as été au vieillard que tu seras. Il faut faire en sorte que ce message ne se perde pas en route. »

    Un documentaire nécessaire, d’une bienveillance, d’une empathie et d’une utopie salutaires quand le cynisme ou l’indifférence sont trop souvent glorifiés, et parfois aussi la cause des tourments et les ombres du monde que « Human » met si bien en lumière. Préparez-vous à être emportés par ce torrent d’émotions.  A voir absolument !

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    A voir en complément : « La glace et le ciel » de Luc Jacquet qui sortira en salles le 21 octobre 2015 et dans lequel le réalisateur de « La Marche de l’Empereur » (Oscar du meilleur documentaire en 2006), braque de nouveau sa caméra sur la fragile beauté de la nature avec ce portrait de Claude Lorius, glaciologue, l’homme qui a scientifiquement prouvé l’inexorable réchauffement climatique. Le cinéaste capte la beauté fragile et éblouissante d’une nature en péril pour souligner la nécessité impérieuse de prendre conscience de l’urgence de la situation. La phrase finale du film, bouleversante, est un appel à l’action et la résistance résumant le message de ce film fort et là aussi indispensable. A voir, a fortiori, en amont de Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.)

    France 2 propose une semaine dédiée à HUMAN, en commençant par une soirée événement mardi 29 septembre 2015 à partir de 20h55 jusqu’à 4h00 du matin.

    Vous pouvez aussi partager l’expérience sur les réseaux sociaux avec les hashtags : #WhatMakesUsHUMAN #HUMAN ou voir le film et de nombreux témoignages sur Youtube (de personnes connues ou surtout inconnues, je vous recommande là aussi d’y faire un tour).

    Site officiel : http://human-themovie.org

    Pour organiser une projection (l’œuvre est libre de droits) : event@human-themovie.org

    La chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCDNQaVmuu2TyUXLELJuD1lQ

    La page Facebook : http://facebook.com/humanthemovie

    Le compte Twitter : @Humanlefilm

    Programme des diffusions liées à HUMAN sur France 2 :

    Mardi 29 septembre 2015 : 20h55 : HUMAN

    Mardi 29 septembre 2015 : 23h10 : Sur les traces de HUMAN– Les deux faces de l’homme

    Mardi 29 septembre 2015 : 00h05 : L’aventure HUMAN

    Mardi 29 septembre 2015 : 01h05 : Les histoires de HUMAN

    Mardi 29 septembre 2015 : 02h25 : Les visages de HUMAN

    Mercredi 30 septembre 2015 : 0h35: Sur les traces de HUMAN – A la croisée des deux mondes

    Jeudi 1er octobre 2015 : 0h30: La musique de HUMAN Vendredi 2 octobre 2015 : 0h10 : Sur les traces de HUMAN – La vie : une quête de sens

    HUMAN sortira le 30 septembre en DVD,  BR et VOD après la diffusion du film  sur France 2.

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  • Mes bonnes adresses à Saint-Germain-des-Prés et dans le 6ème arrondissement de Paris: restaurants, hôtels, salons de thé, cafés, boutiques...

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    C’est le quartier parisien où j’ai le plaisir d’habiter depuis 12 ans et sans aucun doute celui que j’affectionne le plus. Germanopratine et heureuse de l’être, je suis bien consciente qu’il s’agit là d’une chance. Si le quartier  de Saint-Germain-des-Prés comprend un territoire relativement restreint, se situant autour de l’abbaye éponyme, je vais élargir un peu le cercle pour vous donner mes bonnes adresses (hôtels, restaurants, cafés, salons de thé, boutiques etc) dans tout le 6ème et même avec une petite incursion dans le 7ème. Les endroits que je préfère sont le Jardin du Luxembourg, le pont des arts, la place Saint-Sulpice, la rue de Fürstenberg, évidemment la place Saint-Germain, notamment, des lieux dont vous pouvez découvrir mes clichés ci-dessus (via mon compte instagram @sandra_meziere) . Provinciale, ce quartier a toujours été synonyme pour moi de littérature, d’élégance, de douceur de vivre. Je m’imaginais souvent écrivant un premier roman au Café de Flore…image d’Epinal et même si j’ai écrit le roman en question, même si je vais souvent au Café de Flore (enfin allais, cela demeure un luxe pour lequel le temps me manque), je n’ai jamais cumulé les deux. Si j’aime toujours autant ce quartier, en revanche, comme tout le monde, au début, j’ai souvent eu des déconvenues en fréquentant ces lieux dits à la mode dont c’était la seule vertu si tant est que cela en soit une. Il m’a donc fallu du temps pour découvrir les bonnes adresses (et j’en recherche d’ailleurs toujours, n’hésitez pas à m’en communiquer si vous en connaissez, je complèterai régulièrement cet article). Toutes celles que je vous livre ci-dessous ont été testées et approuvées…

     HÔTELS

     

    La rive gauche ne possède pas de palace et son seul véritable hôtel de luxe, Le Lutétia, est actuellement en travaux, néanmoins, au cœur de Saint-Germain-des-Prés, vous trouverez quelques adresses confidentielles, certes sans commune mesure avec les majestueux palaces de la rive droite mais de chaleureux cocons qui vont permettront de ressentir et profiter pleinement de l’atmosphère du quartier. En attendant de visiter -très bientôt- le Montana (un nouvel hôtel qui jouxte le Flore) qui pourrait bien compléter ma liste, voici trois établissements que je vous recommande.

    1.Hôtel de Baume

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    L’hôtel, récemment inauguré, est situé juste à côté du théâtre de l’Odéon (sur lequel donnent certaines chambres), en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés. Sa singularité, son charme, son luxe discret très germanopratins s’inscrivent parfaitement dans le VIème arrondissement. Cet hôtel ne ressemble à aucun autre et respecte parfaitement l’atmosphère artistique, le luxe discret et l’Histoire du quartier. Un lieu qui possède une âme et ne cherche pas à ressembler aux établissements standardisés et impersonnels qui fleurissent dans Paris.

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    Ce chaleureux hôtel 4 étoiles de 35 chambres allie savamment confort et élégance dans une ambiance 1930 revisitée. L’hôtel est aussi une invitation au voyage imaginaire. Ainsi, au travers de l’histoire de 6 personnages (qui s’exposent à l’entrée de chaque étage) et à travers 6 thématiques de décoration vous pourrez vous évader tout en restant dans l’établissement.

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    L’établissement tient son nom de Vicki Baum, romancière autrichienne contemporaine de la période Art Déco qui partit tenter sa chance à Hollywood où elle deviendra une scénariste célèbre.  Les histoires de ses romans sont ainsi construites de la même façon que celles de cet hôtel: des groupes d’individus qui se croisent et traversent les époques.

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    Le lieu se singularise également par sa signature olfactive. Le parfum, secteur phare des années 30 est ainsi également à l’honneur dans les couloirs de l’hôtel qui exhalent un parfum ensorcelant. Le parfum est ainsi un des 6 thèmes à l’honneur, les autres étant: la mode, la joaillerie, le cinéma, l’architecture, le club. Ces 6 thématiques se retrouvent à tous les étages et dans toutes les catégories de chambres.

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    Ma préférence va aux chambres cinéma mais aussi aux chambres club dans lesquelles des photos et certains détails du mobilier évoquent les années festives des clubs de Shanghai…Vous y croiserez aussi des figures emblématiques du cinéma de Wong Kar Wai… Des chambres au charme envoûtant, véritables cocons au cœur de la capitale.

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    Vous pourrez également profiter du lobby dans lequel vous retrouverez les habillages en macassar qui rappellent le Club et les luminaires à l’esprit bijou qui évoquent le thème de la Joaillerie.

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    L’hôtel Baume doit sa décoration inspirée à Exclusive interiors by T and T, agence d’architecture intérieure et de décoration née de la rencontre entre Thibaut Fron et Thierry Martin.

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    Les plus: l’élégance discrète et originale des chambres, a fortiori les chambres cinéma et club, la décoration singulière (bijoux exposés dans les tables vitrines des chambres Joaillerie, créations d’Anna Rivka, les gravures qui sont des originaux pour la collection »1932″ de la Maison Pernet par Mme Jeannest, splendides miroirs surplombant les lits…) un lieu qui sied parfaitement au quartier et à son charme ensorcelant. Et pour ceux qui veulent se faire plaisir en s’offrant une véritable bulle de bien-être en plein cœur de Paris, je recommande la chambre l’Unique qui bénéficie d’une somptueuse terrasse de 20m2 vous procurant une douce sensation d’ailleurs et de quiétude.

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    Le moins: la petitesse des salles de bain au profit des chambres qui bénéficient de beaux espaces.

    Pour qui: un couple qui souhaite se faire une virée romantique dans le quartier le plus « romanesque » de la capitale, des marques qui souhaitent se créer un showroom temporaire et original (certaines chambres sont totalement modulables en salons « d’affaire »), ceux qui aiment le luxe discret et l’originalité… Un hôtel qui devrait avoir beaucoup de succès lors de la fashion week.

    Chambres à partir de 290 euros, de 14 m2 à 45 m2. Elles comportent toutes un coffre-fort, l’accès à internet haut débit filaire ou wifi, une vue sur le patio ou le théâtre de l’Odéon, des  peignoirs et chaussons dans toutes les salles de bain.

    Hôtel Baume – 7 rue Casimir Delavigne – 75006 Paris – 0153102850 – http://www.hotelbaume.com

    2.Hôtel Madison

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    J’avais séjourné dans cet hôtel il y a quelques années. J’ai donc pu mesurer le travail accompli pour la rénovation lors d’une nouvelle visite après celle-ci. L’hôtel a en effet été totalement réaménagé par l’architecte-designer Denis Doistau. Le premier atout de cet hôtel est son emplacement, en plein coeur de Saint-Germain-des-Prés. J’ai beaucoup apprécié les chambres avec vue sur l’Eglise Saint-Germain (26 chambres sur les 50 que comptent l’hôtel), symbole du quartier tout comme cet hôtel qui, tout en se modernisant, a su conserver son charme d’antan contrairement à de trop nombreux hôtels qui, pour se moderniser, en perdent leur âme. Des meubles anciens ont ainsi été conservés et agrémentent la décoration chaleureuse de l’hôtel.

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    De célèbres hôtes ont séjourné dans cet hôtel: Malraux, Camus qui y acheva l’écriture de « L’Etranger » (!), Piaf et beaucoup d’autres. Pas de restaurant (mais ils sont très nombreux dans le quartier!) mais un très  agréable salon orné d’une belle cheminée (qui ne sert d’ailleurs pas seulement d’ornement mais vraiment utilisée) et un bar intimiste avec une carte de grands crus de Bordeaux.

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    Le wifi est gratuit dans tout l’hôtel, petit plus appréciable quand le wifi est encore payant dans de grands groupes hôteliers.

    Les chambres sont bien équipées: literie Queen size, enceintes ipod Bose, téléphone Bang et Olufsen, éclairage modulable, peignoirs et chaussons même dans les chambres standard. Certaines chambres ont même un « ciel étoilé ».  Un vrai havre de quiétude en plein coeur de Paris!

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    L’hôtel est également soucieux de l’environnement: dispositif d’éclairage pour économiser l’énergie dans les chambres Privilège…

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    L’histoire de l’hôtel est également lié  à la grande Histoire, outre les nombreuses personnalités qui y séjournèrent. Ainsi, pendant la guerre après avoir été réquisitionné par l’armée allemande, il accueillit les déportés à la fin de la guerre comme un autre célèbre établissement du quartier.

    J’ai eu un vrai coup de coeur pour cet hôtel, élégant, discret, raffiné, chaleureux, au charme intemporel à l »accueil personnalisé, en plein coeur de Saint-Germain, à deux pas du Flore qui en est la quintessence, et ayant su conserver la belle âme du quartier tout en se modernisant. Je vous le recommande. Ne manque qu’un spa…faute de place.

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    3. Hôtel de Buci

    L’Hôtel de Buci est plus petit que le Madison (il appartient au même groupe), et est situé dans la très animée rue de Buci riche en cafés et restaurants. On y retrouve la même atmosphère chaleureuse. Cet hôtel vous donne l’impression de voyager dans le temps, tout en étant en plein coeur de Paris…sans en subir les nuisances sonores. L’hôtel n’a pas non plus de restaurant (mais, encore une fois, cela ne manque pas dans le quartier, je vous recommande notamment l’Alcazar, à deux pas, rue Mazarine), juste un tout petit salon et un « Honesty bar » (les clients peuvent se servir, l’établissement compte donc sur leur honnêteté pour signaler leurs dépenses) avec un bar à thés offrant une riche sélection de la maison Betjeman and Barton.

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    C’est vraiment l’esprit du XVIIIème siècle qui souffle dans cet hôtel qui se définit comme un « hôtel boudoir ». Les chambres sont en effet de vrais petits cocons et le vol du temps semble y être suspendu. Seulement 24 chambres et suites dont la rénovation a été confiée au cabinet Love Editions. Des chambres là aussi très chaleureuses…et étonnamment silencieuses au coeur d’un des quartiers les plus vivants, habillées  d’éditions originales de tissus précieux.

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    Chambres à partir de 200 euros…un prix raisonnable pour le quartier. Comptez davantage pour le Madison.

    Je vous invite à visiter leur site internet pour en savoir plus. Le groupe possède également une page Facebook et un compte twitter.

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    1.Aux Prés (de Cyril Lignac)

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    Le Chardenoux des Prés est récemment devenu Aux Prés, toujours au 26 rue du Dragon, toujours dirigé par Cyril Lignac. J’y ai déjeuné à 7 reprises (avant que l’établissement ne devienne Aux Prés et que les prix n’augmentent sensiblement), je ne manquerai pas d’y retourner pour consacrer un nouvel article à cette nouvelle carte. En attendant, retrouvez, ci-dessous, mon dernier article consacré à l’établissement publié à l’été 2014. En cliquant ici, vous retrouverez également mon avis sur le déjeuner exceptionnel signé Cyril Lignac que j’avais eu le plaisir de déguster à Cannes.

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    Trouver de bons restaurants dans le sixième arrondissement de Paris, c’est-à-dire où l’accueil et la qualité des produits soient à la hauteur, relève du défi, en tout cas pour ce qui en est des bistrots. Habitant dans le quartier depuis douze ans et étant toujours envoûtée par son Histoire, son charme,  sa qualité de vie, je me désole en revanche de l’offre gastronomique proposée dans ce magnifique quartier mondialement connu. Mais, franchement, entre les restaurants « à la mode » où le mépris du client est la règle et l’amabilité l’exception et les restaurants d’apparence traditionnelle qui sont des attrape-touristes dans lesquels la nourriture est médiocre quant elle n’est pas immonde sans parler des prix qui eux aussi sont rarement aimables, il y a de quoi se désespérer de trouver de bonnes adresses. Je passe aussi sur ce restaurant de burgers où va le « Tout-Paris » et où on trouve du moisi sur les desserts où encore un autre où les plats (mauvais) arrivent froids appartenant à un célèbre groupe de restauration déjà épinglé pour discriminer ses clients en fonction de leurs apparences physiques. Je n’oublierai pas non plus la « Grille Saint-Germain », le dernier testé (à nouveau: ma première impression avait pourtant été bonne) avant le Chardenoux des Prés, où la même garniture est proposée avec quasiment tous les plats et où la tarte tatin grossièrement cuisinée contenait un nombre de pépins consternant.

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    J’étais donc plutôt sceptique en prenant la première fois la direction de la charmante rue du Dragon où se situe un des trois restaurants du chef Cyril Lignac…

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    Le site officiel de Cyril Lignac nous rappelle son parcours et la genèse de l’établissement : « après son apprentissage dans l’Aveyron, sa région natale, le chef Cyril Lignac rejoint la brigade du chef Alain Passard au restaurant l’Arpège à Paris en 2000. Il continue ensuite à se former auprès des plus grands chefs tels que Pierre Hermé, Alain Ducasse à la Grande Cascade ou encore les frères Pourcel au Jardin des Sens et à la Maison Blanche. C’est à leurs côtés qu’il découvre le plaisir de l’improvisation et que sa passion pour ce métier s’affirme. En 2005, il ouvre son restaurant gastronomique, Le Quinzième à Paris. Il propose une cuisine d’inspiration raffinée, centrée sur le produit. En 2008, il prolonge l’aventure et reprend le bistrot le Chardenoux, inscrit aux Monuments Historiques. Il remet au goût du jour des recettes de terroir qui lui rappellent ses racines culinaires, une cuisine sincère et authentique. Il décide de transmettre son savoir-faire au grand public et ouvre en 2010, l’atelier Cuisine attitude. Véritable atelier de création culinaire, ce lieu de vie au cœur de Paris accueille néophytes et amateurs avisés. En 2011, il décline la cuisine de son bistrot Le Chardenoux dans un nouveau lieu chargé d’histoire, le Claude Sainlouis qu’il rebaptise Le Chardenoux des Prés.  Le Claude Sainlouis, bistrot incontournable du Saint-Germain des Prés des années 60/70 était un passage obligé pour dîner avant une virée de nuit dans les clubs de la rive gauche. Le Tout Paris venait pour le charisme emblématique de son propriétaire, Claude Sainlouis. Entre 2000 et 2010, c’est le restaurateur Daniel Vermot qui reprit cette institution Bistrotière. Passionné de politique, il le décora de portraits des présidents français et le renomma « Claude Sainlouis : le restaurant des présidents ».Le Chef Cyril Lignac le rebaptise à son tour Le Chardenoux des Prés, faisant écho à son premier bistrot, de la rue Jules Vallès, tout en préservant l’esprit du lieu. La fameuse tapisserie fleurie a été restaurée, tout comme le carrelage gré cérame d’origine dont la couleur moutarde se marie au camel-Cognac des banquettes en cuir. Les tables nappées sont éclairées par des lampes vintage et le bar en marbre a été agrandi afin de pouvoir s’y installer confortablement. »

    De l’extérieur, l’établissement semble plutôt triste et j’avoue que je n’étais pas convaincue d’emblée par la tapisserie fleurie d’allure vintage. Mais dès le seuil de la porte franchie, ces impressions se sont envolées. L’endroit est nimbé d’une lumière chaleureuse et ici on ne vous accueille pas en vous regardant de la tête aux pieds en ne daignant pas vous saluer (dire bonjour, quelle idée, voyons!) mais en vous accueillant aimablement et en se disant « enchanté » de vous accueillir. La musique est judicieusement choisie (ah, l’inénarrable « Wild horses » des Stones), ni trop forte ni pas assez. Le service est aimable, empressé sans vous donner l’impression que l’addition arrivera sur la table avant que vous ayez commandé et que, finalement, c’est tout ce qui compte. Non, on vous laisse le temps de choisir.

    Le soir, vous sera proposé un menu à 39 euros (entrée-plat-dessert, -attention, ce menu est aujourd’hui passé à 45 euros-) avec, au choix, 4 entrées, 4 plats de résistance, 4 desserts…la première fois…et même 5 entrées, 6 plats de résistance et 6 desserts la deuxième fois.

    La première fois,  j’avais opté pour la TERRINE DE FOIE GRAS DE CANARD DES LANDES, condiment aux agrumes, salade verte en entrée, pour l’ESCALOPE DE VEAU MILANAISE, pommes de terre grenailles confites citronnées en plat de résistance et en dessert pour le Moelleux au chocolat grand cru, crème glacée à la vanille Bourbon tout en goûtant au PAIN PERDU AUX POMMES CARAMALISEES,  caramel de noisettes et crème glacée à la vanille.

    A ma grande et agréable surprise, j’avoue qu’il n’y a eu aucune fausse note. Les mets étaient de qualité, frais et goûteux. La quantité était au rendez-vous. Le service prévenant et discret. Même le fondant au chocolat n’était pas trop lourd et succulent (je le prends souvent à titre de comparaison dans de nombreux restaurants puisque c’est un incontournable et rares sont ceux qui sont réellement digestes). Quant au pain perdu, j’opterai pour celui-ci la fois prochaine tant ce que j’en ai goûté m’a enchantée.

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    Cette deuxième fois, j’ai opté à nouveau pour la terrine de foie gras de canard des Landes, en revanche en plat de résistance j’ai choisi le « Merlu rôti au beurre noisette, croustillant de pain, girolles cuisinées au jus ». Un délice onctueux, léger et craquant que je vous recommande vivement.

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    Et en dessert, j’ai à nouveau succombé aux charmes du moelleux au chocolat tout en goûtant au « Pain perdu aux framboises, crème glacée à la pistache de Sicile », là aussi un régal.

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    Le tout pour à peine plus de 100 euros pour deux, vin et eau minérale compris, sans oublier les petites madeleines sorties du four offertes en guise de mignardises (la première et la deuxième fois).  Un rapport qualité/prix qui défie toute concurrence (vous pourrez aussi opter pour le déjeuner, entrée/plat/dessert à 27 euros ou entrée/plat ou Plat/dessert à 22 euros), en particulier dans le 6ème où les tarifs sont souvent prohibitifs.

    Vous pouvez également choisir parmi les plats à l’ardoise:

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    Un restaurant qui fait réellement honneur au quartier et à la cuisine française dont il sublime la tradition et les produits du terroir. Un endroit et une cuisine généreux et agréables dont on ressort avec une seule envie: y revenir! Ce que je compte bien faire une troisième fois très bientôt tout en testant les deux autres restaurants du chef et sa pâtisserie pour, enfin, déguster sa célèbre tarte au citron.

    Si vous passez dans le 6ème, faites-moi confiance et allez déjeuner ou dîner Aux Prés . Vous l’aurez compris, cette deuxième dégustation a plus que confirmé la très belle surprise de la première, autant pour le goût et la qualité des produits que pour l’accueil souriant et la discrétion du service. Je vous recommande cet établissement sans réserves.

    Notez enfin que le restaurant est ouvert tous les jours, véritable atout dans un quartier où les restaurants sont souvent fermés le dimanche et/ou le lundi.

    Aux Prés

    27, rue du Dragon – 75006 Paris

    Métro: Saint-Germain des Prés (ligne 4),

    Saint-Sulpice (ligne 4), Mabillon (ligne 10),

    Sèvres-Babylone (lignes 10 et 12)

    Bus: 84, 87, 39, 48, 63, 70, 86, 95, 96

    Réservations : 01 45 48 29 68

    Ouvert tous les jours

    Du lundi au vendredi : de 12h à 14h30

    Le samedi et dimanche de 12h à 15h

    Dîner de 19h00 à 23h00

    2. Evi Evane et Evi Evane Mezes et traiteur Evi Evane

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    Je vous ai déjà parlé de mon enthousiasme pour le restaurant Evi Evane situé rue Guisarde, dans le 6ème. L’amoureuse inconditionnelle de la Grèce que je suis ( une passion qui ne s’est jamais démentie et même accrue suite aux dix étés successifs passés là-bas au cours desquels j’ai parcouru ce sublime pays, retrouvez ici mes bonnes adresses sur le continent grec, là en Crète, et là à Corfou ) retourne toujours avec autant de plaisir dans ce qui est non seulement LE restaurant grec de Paris mais aussi un des meilleurs restaurants du 6ème. A l’occasion de l’ouverture du nouveau restaurant « Evi Evane Mézès » et d’un dîner récent chez Evi Evane, (un régal, toujours), je tenais à vous en parler à nouveau et à vous présenter « Evi Evane Mézès ».

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    Le restaurant « Evi Evane », d’abord. Il se situe dans la très animée rue Guisarde, au numéro 10, au cœur du 6ème arrondissement et de Saint-Germain-des-Prés, et juste à côté de la place Saint-Sulpice, au pied d’un immeuble du XVIIème siècle.

     

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    Sa façade discrète ne vous laissera pas forcément présager de l’excellent moment que vous y passerez…mais, croyez-moi, cela vaut la peine de franchir le seuil. Déjà, la musique (grecque évidemment, pour moi nostalgie assurée), et  surtout l’accueil d’une gentillesse non feinte de Maria Nikalaou (ou de ses serveurs et serveuses grecs, tous particulièrement affables chez « Evi Evane » autant que chez « Evi Evane Mézès ») vous transporteront immédiatement ailleurs, à l’image du nom du restaurant qui signifie « A votre santé » en grec ancien  et qui est un cri de joie de vivre.

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    Chez « Evi Evane », tout est cuisiné à base de recettes méditerranéennes, traditionnelles, généreuses, authentiques et familiales. C’est la sœur de Maria, Dina Nikolaou (très connue en Grèce où elle anime des émissions de cuisine, enseigne la gastronomie et signe de nombreux livres de cuisine) qui en est le chef.

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    Toutes les photos de cet article sont la propriété d’Inthemoodforhotelsdeluxe.com à l’exception de la photo ci-dessus issue de la page Facebook d’Evi Evane, que je vous recommande de suivre au passage.

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    S’inspirant du serment d’Hippocrate « Que notre nourriture soit notre médecine », Maria et Dina proposent une nourriture saine, équilibrée, et non moins copieuse, conscientes que l’alimentation est la base de notre santé.

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    Je ne saurais quoi vous recommander tant tout est créatif, délicieux, de qualité (excellents produits, cela se sent, cela se voit aussi), très bien présenté…et le Baklava est sans aucun doute le meilleur qu’il me soit arrivé de déguster de même que la moussaka ou le souvlaki, cf mes photos ci-dessous). Rien à voir avec les « attrape-touristes » de la rue de la Harpe, « Evi Evane » est une véritable adresse gastronomique et  d’une rare convivialité où vous pourrez faire une halte dans une journée shopping ou passer une excellente soirée entre amis.

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    La carte des vins grecs est également particulièrement bien fournie. Je vous recommande le rosé!

    Je vous assure : cela vaut vraiment le déplacement. Le restaurant ne désemplit pas le soir et c’est amplement mérité. Il est recommandé de réserver le samedi soir.

    Enfin, les prix, pour le quartier, sont vraiment raisonnables.

    Vous n’avez donc plus aucune raison de vous en priver ! J’y vais régulièrement et je n’ai jamais été déçue et un détail qui ne trompe pas : nombreux sont les clients grecs à y venir et revenir. Le meilleur restaurant grec de Paris où vous trouverez soleil et hospitalité helléniques, et je vous mets au défi de trouver un accueil aussi chaleureux et ensoleillé ailleurs dans le quartier (où les bonnes adresses manquent malheureusement, à suivre mon article sur les bonnes adresses du 6ème).

    A ne manquer sous aucun prétexte! Evi Evane est aussi dans le Gault et Millau qui ne tarit pas d’éloges sur le lieu. Le restaurant est fermé le dimanche.

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    Après « Evi Evane », rue Guisarde, et après le traiteur, rue Saint-Placide, les sœurs Nikolaou  ont donc ouvert « Evi Evane Mézès », rue Mazarine, dans lequel le Mézès, emblème de la cuisine grecque, est à l’honneur.  Vous y retrouverez également la charmante Maria,  toujours accueillante, qui bouillonne autant de dynamisme, de gentillesse que de bonnes idées…

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    A toute heure  de la journée, vous pourrez y trouver: des souvlakis au poulet, ou aux légumes, des keftedakias de bœuf, des saganakis de crevettes ou de saucisse grecque, des feuilletés à la Fêta, et  le dakos, des Baklava, des Galatopitas à différents parfums, ou le dessert signature de Evi Evane la Portokalopita…


    Evi Evane Mézès, c’est aussi un traiteur, comme rue Saint-Placide (voir ci-dessous).

     A emporter, notamment: Tarama, salade de poulpe, légumes farcis, moussaka. Dans cette épicerie fine, vous pourrez trouver plus de 150 références de produits grecs, sélectionnés par Maria et Dina! Là aussi, qualité exemplaire des produits et accueil affables sont au rendez-vous.

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    Evi Evane – Le traiteur

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    Depuis avril 2011, vous pouvez aussi faire vos achats chez le traiteur « Evi Evane ». C’est rue Saint-Placide, au numéro 20, juste en face de la Grande Epicerie du Bon Marché, donc à proximité des deux restaurants, que se trouve le traiteur.

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    Ainsi, les deux oliviers à l’entrée et les citations inscrites à l’extérieur, l’une d’Hippocrate, l’autre d’Epicure, vous embarqueront là aussi, dès le seuil, pour le pays des Dieux : « Que ta nourriture soit ta médecine et ta médecine ta nourriture » et  « Tous les plaisirs de l’homme viennent après la satisfaction de l’estomac ».

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    Maria et Dina ont choisi d’y représenter les petits producteurs de différentes régions de Grèce dont « Evi Evane » est le prestigieux ambassadeur.  Vous y trouverez : de nombreux fromages et vins grecs,  la fameuse pita grecque, du thé ou des tisanes biologiques évidemment grecs, divers huiles d’olive, et même les livres de Dina,…et à vrai dire tous les produits possibles et (in)imaginables en provenance de Grèce mais toujours des produits de qualité, soigneusement sélectionnés, le plus souvent totalement introuvables ailleurs qu’en Grèce.   Le tout là aussi à des prix très abordables. J’ai notamment testé le galatopita au chocolat, un vrai délice que je vous recommande.

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    Entre 11 heures et 15 heures vous pourrez déjeuner sur place (attention, seulement 4 places donc soyez là de bonne heure ou à un horaire un peu décalé) et vous pourrez ainsi choisir par exemple la formulecomprenant un sandwich ou pita grecque, un dessert et une boisson ou  une formule avec  salade, dessert et boisson.

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    Informations pratiques:

    3 adresses, 3 ambiances mais dans les 3, la même qualité d’accueil et des produits.

    Evi Evane Mézès: 66 rue Mazarine 75006 Paris /
    Ouvert du lundi au samedi de 11H à 23H

    Evi Evane Bistrot: 10 rue Guisarde 75006 (fermé le dimanch)
    Evi Evane Traiteur: 20 rue Saint Placide 75006
    www.evievane.com

    Je vous conseille également de faire un tour sur le site internet « Evi Evane » qui est à l’image des deux établissements et de leurs cuisines : accueillant et alliant tradition et inventivité avec beaucoup de goût : http://www.evievane.com .

    3. Pizzeria Positano

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    Au restaurant Alfredo Positano de la rue Guisarde, je préfère la pizzeria située dans la rue adjacente. L’endroit ne paie pas de mine avec ses nappes vichy, ses  poutres apparentes, caractéristiques des appartements du quartier, les tables sont collées les unes aux autres mais l’ambiance, chaleureuse et animée, est garantie et vous pourrez profiter des meilleures pizzas du quartier, cuites au feu de bois de surcroît (et il n’est pas rare de croiser certaines célébrités -non, je ne vous donnerai pas de noms- habitant le quartier venir y chercher leurs pizzas). Je vous conseille tout particulièrement la Cantona. Vous pourrez également y déguster des pâtisseries de chez Gérard Mulot (voir l’Amaryllis et pâtisserie Mulot plus bas, pour moi le meilleur pâtissier du quartier) dont un délicieux et copieux gâteau au chocolat. A préférer largement à la pizzeria Santa Lucia située dans la même rue où, là, les pizzas baignent dans l’huile et où le sourire est en option (je peux même dire que chez Santa Lucia, l’accueil est exécrable). Arrivez tôt si vous voulez être certains d’avoir une table, l’établissement est quasiment toujours complet, n’accepte pas les réservations et est fermé le dimanche.

    Positano – 15 rue des Canettes – 75006 Paris

    4. L’Alcazar

    Mon dernier dîner là-bas remonte à avril 2012, dans le cadre du concept « top chef  Alcazar » (un concept éphémère). Une valeur sure du quartier. Retrouvez ci-dessous l’article que j’avais publié à cette occasion.

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    Je vous ai parlé à plusieurs reprises de l’Alcazar, sans doute un des restaurants parisiens où je suis allée le plus souvent et qui ne m’avait jamais déçue…jusqu’à présent. Connaissant particulièrement bien le quartier de Saint-Germain-des-Prés en plein cœur duquel le restaurant se situe, je peux vous garantir que c’est un des très rares lieux qui s’est maintenu au cours des années, contrairement à des lieux historiques aux décors certes impressionnants mais qui oublient qu’un restaurant se juge par sa cuisine avant d’être un décor fastueux, voire pompeux, comme Vangenende, le Procope ou le petit Zinc- n’oublions pas que ces deux derniers font partie du même groupe, celui des Frères Blanc, que Le Grand B dont je vous avais dit, ici, à quel point c’était une catastrophe- des lieux où vous trouverez plus de touristes -à qui on essaie d’en mettre plein dans la vue, et dans l’assiette, mais pas en qualité- que de Parisiens ou gastronomes).

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    L’Alcazar, certes résolument moderne, n’a pas non plus le défaut des Costes où le client devrait presque remercié d’être mal reçu (ou en tout cas ne surtout pas s’en plaindre, l’audacieux exigeant!), des restaurants où le mauvais accueil est d’ailleurs le signe distinctif (voire revendiqué, a fortiori si vous n’êtes pas un habitué des lieux, et ne parlons pas de la cuisine…).

    A l’Alcazar, vous pouvez également opter pour la carte de la Mezzanine (moins chère). Dommage que sur les deux cartes ne figure plus le fameux « Fish and chips » réellement délicieux mais pour une fois ce n’était de toutes façons pas pour dévorer le « Fish and chips » mais pour tester la formule Top chef ( disponible uniquement dans la salle située en bas) que je m’y suis rendue.

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    Je regarde régulièrement l’émission « Top chef » depuis qu’elle existe. Sans être dupe de son montage particulièrement habile et digne des meilleurs blockbusters, et de sa redoutable efficacité, je pense que l’émission permet réellement à des chefs de prendre leur envol (même si ce concept propre à la télé réalité où il faut éliminer les autres pour réussir m’agace) ou en tout cas de bénéficier d’une magnifique vitrine et d’un accélérateur pour leur carrière, sans compter les conseils de professionnels avisés. Cette année, j’avais une préférence pour Ruben Sarfati (dont vous pouvez retrouver le blog, ici), petit génie de la cuisine autodidacte et pour Noémie Honiat dont les pâtisseries me semblaient toujours appétissantes, originales et savoureuses, candidate visiblement avide d’apprendre et passionnée. L’un et l’autre ont été éliminés…

    Alors, ce concept ? Juste une opération commerciale destinée à surfer sur le succès de l’émission ? Ou une vraie expérience gastronomique ?

    Tout d’abord, présentons le concept ainsi défini sur le site officiel particulièrement fourni en informations, comme « l’événement culinaire de ce début d’année. Pour la première fois, un restaurant vous propose de prolonger l’expérience d’une émission culinaire.  Véritable « club house de l’émission », le Restaurant TOP CHEF à l’Alcazar vous ouvre ses portes pendant toute la diffusion de Top Chef, du 3 Février au 30 Avril 2012. Les candidats emblématiques des saisons 1 et 2 (Stéphanie Le Quellec, Romain Tischenko, Grégory Cuilleron, Pierre Augé, Fanny Rey, Paul-Arthur Berlan…) et les nouveaux talents de la Saison 3, ont répondu présent pour proposer leurs meilleures recettes au public.   Les menus « Top Chef » changent tous les 15 jours, en fonction des chefs présents, et vous offrent la possibilité de déguster des entrées, plats et desserts de différents candidats. Vous pourrez, par exemple, choisir une entrée de Romain Tischenko, un plat de Stéphanie Le Quellecet un dessert de Tiffany Depardieu.   A chaque service et pendant toute la durée de l’événement, un de vos candidats préférés de l’émission sera présent en cuisine et viendra à votre rencontre pour vous transmettre sa passion de la gastronomie.  Ces recettes seront proposées dans le cadre des menus Top Chef, servis 7 jours sur 7 par la brigade de l’Alcazar dirigée par Guillaume Lutard.  La carte de l’Alcazar sera également proposée pour satisfaire les demandes de sa clientèle d’habitués. Des menus Top Chef proposés midi et soir, à des tarifs accessibles ainsi que des sélections inédites de vins de Bordeaux pour des accords mets-vins originaux. (verre entre 4 et 6 € et à la bouteille entre 22 et 32 €) »

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    Dès l’extérieur, difficile de passer à côté du concept que remarquent d’ailleurs tous les passants. A l’intérieur, le décor n’a pas vraiment changé (même si j’ai eu l’impression qu’il y avait plus de tables et donc qu’elles étaient plus serrées, préférez la banquette) même si, là aussi, le concept est mis en avant. Comme d’habitude, un film est projeté sur le mur, en l’espèce « Le Mépris » de Godard.

    Nous étions trois dont une autre blogueuse (éminente) « Pin up en cuisine » sur l’excellent blog de laquelle vous pourrez aussi retrouver un récit détaillé et avisé. Devant l’impossibilité de modifier la garniture (notre serveur a même refusé de demander en cuisine nous assurant qu’on lui opposerait un refus catégorique, peut-être aurait-il été d’ailleurs judicieux, sans modifier la garniture, d’en proposer une en supplément), nous n’étions plus que deux à choisir le menu Top chef.

    N’étant pas vraiment tentée par les entrées du menu Top chef, j’ai choisi une entrée à la carte classique, un  « saumon d’Ecosse fumé maison, galette parmentier, crème fraîche (12€) ». Un plat léger, agréable, plutôt bien présenté mais sans originalité particulière.

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    Ensuite, j’ai opté pour la formule Top chef (plat et dessert, à 34 euros) et j’ai choisi le menu du chef Cyrille Zen (actuellement finaliste de l’émission), chef de son restaurant « La Bergerie de Sarpoil » ( http://www.labergeriedesarpoil.com/  ) qui, déjà étoilé, a eu l’humilité de se présenter à l’émission.

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    Pour le plat principal, ce sont des « filets de bars en crumble de chorizo, beurre d’aromates aux agrumes, fondue de fenouil » (photo ci-dessus) pour lesquels j’ai opté. Je trouve l’idée du mélange filets de bar et chorizo originale et amusante. Je décide donc de tester. Un plat se doit pour moi, avant d’être bon, d’être beau et de mettre l’eau à la bouche. Là, je dois avouer que le spectacle dans mon assiette, qui me semble plus relever d’un paysagiste, avec ses « feuillages » touffus, que d’un cuisinier, ne me donne pas vraiment envie de le déguster. Pourquoi autant de fouillis dans l’assiette ? Qu’auraient pensé les jurés de Top chef, visiblement très attachés à l’esthétisme, d’une telle assiette ? Est-ce vraiment l’apparence d’une assiette d’un chef étoilé ou celle d’un plat d’une brasserie classique ? Téméraire, je m’attaque donc à ce joyeux galimatias culinaire…mais je me heurte à une nouvelle difficulté. Le crumble de chorizo doit visiblement être marié aux filets de bar (sinon, s’il s’était agi d’une simple garniture, j’imagine qu’il n’aurait pas figuré dans l’intitulé du plat), mais pour le mélanger aux filets de bar, étant donné que le chorizo se trouve dessus, sur la peau des filets, il faut retourner ces derniers, et encore accentuer le fouillis pour le transformer presque en bouilli. C’est peu appétissant…et le mélange ne me semble pas très heureux… Je ne parviens pas à terminer mon plat, pourtant finalement peu copieux malgré son apparence chargée.

    Le chef Cyrille Zen passe à la table à côté de la nôtre (le seul présent ce soir-là), visiblement des inconditionnels de Top chef, ravis de le féliciter et de se faire prendre en photo avec lui.

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    Ma voisine a de son côté opté pour le plat de Jean Imbert «  Magret de canard, légumes au jus de betterave et menthe  » (photo ci-dessus).

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    Pour le dessert, nous optons toutes les deux pour « le rocher coulant choco-framboise » également de Cyrille Zen. Contrairement au plat de résistance, la présentation est agréable, épurée, raffinée et me met cette fois en appétit. Le troisième convive nous fait remarquer qu’un peu de framboise a coulé sur le macaron. L’assiette serait-elle passée dans le propre restaurant de Cyrille Zen ? C’est sans doute une autre limite du concept : servir des plats censés être des plats de restaurant étoilé dans un restaurant qui lui-même ne l’est pas.

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    Sans être inoubliable, ce dessert est très réussi… Dommage cependant que la framboise capte tout le goût et fasse un peu trop oublier celui du chocolat. Malgré tout, un dessert excellent et fortement recommandable.

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    Malgré mes critiques, je suis assez admirative devant l’humilité de ces chefs qui acceptent d’être constamment jugés mais malgré tout l’opération me semble plus commerciale que gastronomique. Peut-être aurais-je eu une impression différente avec d’autres plats provenant d’autres chefs…

    Quoiqu’il en soit, si l’accueil de l’Alcazar est toujours très avenant (de ce côté, cela n’a pas changé quoique-cf plus bas-), le service n’est pas forcément adapté à des plats de « chefs» même si le parti pris est visiblement ici celui de la brasserie et non du restaurant gastronomique.

    Dernier bémol…et non des moindres : quelle ne fut pas notre surprise de voir les cuisines se fermer à 23H, et les lumières même du restaurant commencer à être éteintes un tout petit peu plus tard, sans oublier l’apparition du chariot à linge. Nous avons un peu eu l’impression d’être mis à la porte sans compter que si l’addition a été amenée avec le sourire, il ne nous a jamais été demandé si le repas nous avait satisfaits.

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    A la sortie, le chef Cyrille Zen, visiblement affable, est entouré de clients qui lui demandent des autographes et photos. Espérons que pour tous ces cuisiniers de l’émission, sans aucun doute passionnés, cette mise en lumière ne leur fera pas oublier l’essentiel. Souhaitons-leur une fois les caméras parties de ne pas s’être laissé éblouir et de rester fidèles à leur belle passion…

    Je suivrai avec plaisir la finale lundi prochain sur M6, avec une préférence pour celui dont la cuisine me semble plus osée, inventive (à l’image certes de son langage : -)) et moins « scolaire » et classique que celle de Cyrille Zen : Norbert Tarayre . Le troisième finaliste est Jean Imbert dont vous pouvez également actuellement tester les plats à l’Alcazar. Il possède son propre restaurant, à Paris, dans le 16èmehttp://www.l-acajou.com/ et, qui sait: peut-être mon prochain test de restaurant pour inthemoodforluxe.com  et inthemoodlemag.com .

    Conclusion : une opération commerciale très réussie pour l’Alcazar (mieux vaut réserver), un concept ludique qui ravira les adeptes de l’émission mais pas forcément les fins gourmets amateurs de service personnalisé. A vous de voir si vous souhaitez tenter l’expérience… Ci-dessous le menu pour ces 15 prochains jours. Vous avez jusqu’au 30 avril pour tenter l’expérience et n’oubliez pas la finale de l’émission Top chef, sur M6, ce 9 avril.

     Pour en savoir plus :

    Le site de l’Acazar : http://www.alcazar.fr/fr

    Le site de l’émission Top chef :  http://www.m6.fr/emission-top_chef/

    Le site du restaurant éphémère « Top chef l’Alcazar » :  http://www.m6.fr/emission-top_chef/restaurant-top-chef/

     Restaurant Top Chef à l’Alcazar

    62 rue Mazarine

    75006 Paris

    Ouvert 7/ 7, 365 j/an

    12h à 14h30 et de 19h à 2h

    Métros

    Odéon (lignes 10 et 4)

    5. Brasserie Vagenende

    vagenende

    Si vous recherchez une bonne brasserie traditionnelle : ne cherchez plus, rendez-vous directement chez Vagenende, 142 Boulevard Saint-Germain, 75006 Paris, tous les jours de midi à minuit. Vous y traverserez le temps pour vous retrouver à la Belle Epoque. Depuis 1983, le plafond, les murs et les sols, sont  inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Là vous pourrez vous régaler avec des plats traditionnels tous élaborés sur place à partir de produits bruts. Comptez en moyenne 22 euros pour un plat.

    6. Crêperie du clown

    Si vous voulez manger plus simplement, je vous recommande la Crêperie du clown, 6 rue des Canettes dans le 6ème (à ne pas confondre et à préférer à la crêperie des Canettes située à côté et où les crêpes et galettes…rectangulaires et parfois très sèches me laissent perplexes). Accueil chaleureux pour cette crêperie exiguë où crêpes et galettes sont goûteuses et copieuses.

    SALONS DE  THE

    1. Salon de thé Amaryllis et pâtisserie Gérard Mulot

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    Là, ne cherchez pas longtemps, LE salon de thé incontournable, situé 12 rue des Quatre Vents dans le 6ème, c’est le récent salon de thé L’Amaryllis qui dépend de l’institution du quartier, la pâtisserie Gérard Mulot située tout près, rue de Seine (pour moi la meilleure pâtisserie -délicieux Paris-Brest, tartes au chocolat au lait, tartes aux fruits frais de saison …- et les meilleurs macarons du 6ème que je préfère personnellement à ceux du médiatique Pierre Hermé). Ouvert du mardi au samedi de 11H à 19H pour le salon de thé, tous les jours pour la pâtisserie sauf le mercredi -où vous pourrez également déguster sur place-. Vous pourrez notamment y prendre l’Afternoon Tea, tradition 100% Anglaise, pour un encas entre 15h30 et 18h00 avec 3 niveaux de gourmandises : pâtisseries, viennoiseries et sandwichs le tout accompagné d’une boisson chaude. Vous pourrez y trouver des tartes salées, une sélection de macarons et une sélection des pâtisseries de la pâtisserie Gérard Mulot dans une atmosphère calme et agréable.

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    2.Pâtisserie/bar à chocolat/restaurant/salon de thé Un Dimanche à Paris

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    Dans la pittoresque Cour du Commerce Saint-André (Paris 6ème), aux numéros 4-6-8 de cette charmante rue pavée et piétonne, vous trouverez cette belle adresse à l’allure résolument moderne qui se définit comme un concept-store avec boutique, bar à chocolat, pâtisserie, restaurant. Vous pourrez également y prendre des cours de cuisine. Les prix sont relativement élevés (les pâtisseries sont plus chères que chez Gérard Mulot, au minimum 5 euros). L’endroit présente aussi la particularité de vous proposer chaque jour une sélection de pâtisseries sans gluten. A tester absolument: tarte au citron meringuée, éclair signature de la maison tout chocolat.

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    3. Salon de Thé Ladurée Bonaparte

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    Même si je préfère (et de loin), les pâtisseries et macarons Gérard Mulot (plus artisanaux), l’endroit, situé au 21 rue Bonaparte (toujours dans le 6ème) conserve une indéniable magie pour une après-midi hors du temps dans un cadre somptueux, très germanopratin. Vous y trouverez les célèbres macarons et de nombreuses pâtisseries, vous pourrez également y déjeuner dans le splendide salon d’inspiration exotique, sous la verrière que je préfère au « petit » salon à l’étage.

    4. Le Pavillon de la Fontaine du Jardin du Luxembourg

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    Près de la Fontaine Médicis du Luco comme les habitants du quartier appellent le Jardin du Luxembourg, vous pourrez effectuer une pause bucolique  en plein cœur de Paris tout en éprouvant une douce sensation d’ailleurs et d’évasion.  Vous pourrez aussi profiter du kiosque à musique juste en face les jours de concerts. Les prix sont relativement prohibitifs et c’est davantage pour le charme du lieu que pour la gastronomie que je vous recommande cet endroit même si vous pourrez y déguster des gaufres ou les délicieux macarons de chez Carette.

    Jardin du Luxembourg, Paris 6ème

    mais aussi: la pâtisserie « Angelina » (19 rue de Vaugirard, 75006) que je n’ai pas encore pris le temps de tester, située  à l’entrée du Jardin du Luxembourg, à côté du musée, où vous pourrez déguster les célèbres chocolats chauds, des pâtisseries comme la tarte au citron ou même y déjeuner, ou acheter à l’épicerie fine.

    CAFES

    Saint-Germain-des-Prés ne serait pas Saint-Germain-des-Prés sans ses célèbres cafés où il faut voir et être vu. Je vous recommande le Mabillon, la Palette (pour son emplacement idéal, en retrait de l’agitation mais toujours au cœur du quartier), le Bonaparte (face à l’Eglise Saint-Germain-des-Prés), le Flore, le Mondrian (pour l’amabilité)  etc. Ils sont tous situés dans des endroits particulièrement agréables et recommandables. J’en ai choisi quatre.

    1.Le Café de Flore

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    Cela reste le lieu emblématique du quartier avec son incontournable terrasse, à raison et à juste titre. C’est là que vous croiserez les célébrités française ou étrangères et les élégant(e)s du quartier, que vous passerez un moment hors du temps. Malgré la renommée du lieu, l’accueil est toujours souriant  et affable et les serveurs sont particulièrement attentifs et aimables que vous soyez habitués des lieux ou non, connus ou non (au contraire de son voisin Les Deux magots où le sourire est plus que parcimonieux). Apollinaire puis Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Simone Signoret, font partie des habitués qui ont créé la légende. Aujourd’hui, il n’est pas rare d’y croiser John Malkovich ou Coppola père et fille (qui habite non loin de là). Depuis 1994 y est remis le prix de Flore. Ne passez pas à côté du chocolat chaud. Vous pourrez aussi y déjeuner ou dîner ou déguster les pâtisseries à des prix relativement élevés mais la légende n’a pas de prix et le vaut largement. 172 Boulevard Saint-Germain- Paris 6ème- Ouvert 7 jours sur 7 de 7h à 2h du matin

    2. Café  de la Mairie

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    Situé au 8 place Saint-Sulpice, face à la splendide Eglise éponyme, à deux pas du Jardin du Luxembourg, ce café dont Fitzgerald ou Hemingway furent les habitués n’a pas cédé au modernisme à outrance qui conduit souvent à ce que tous les établissements se ressemblent et a conservé son décor suranné. De la terrasse, vous pourrez admirer l’Eglise et profiter du calme lénifiant de cette splendide place face à la célèbre et somptueuse fontaine. L’endroit idéal pour se relaxer ou pour faire une pause au milieu d’une virée shopping.

    3. Le Relais de l’Odéon

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    Récemment rénové, le Relais de l’Odéon, ouvert 7 jours sur 7,  est un endroit central où il est pratique de donner des rendez-vous professionnels. L’établissement donne à la fois sur le Boulevard Saint-Germain (au numéro 132) et sur la Cour du commerce Saint-André. Vous pourrez aussi vous y manger. L’accueil est souriant.

    4. Le Bar du Marché

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    Pour boire un verre en terrasse, tout en profitant de l’atmosphère et de la vie germanopratines et de la dynamique rue de Buci, je vous recommande le Bar du Marché, situé à l’angle de la rue de Seine et de la rue de Buci. Les touristes y côtoient les jeunes du quartier, dans une joyeuse cacophonie. Nappes à carreaux rouge et blanc, serveurs habillés en gavroche et salopette, le folklore est au rendez-vous. Vous pourrez bien sûr prendre un verre sur la belle terrasse qui ravira les curieux ou déjeuner d’une tartine ou de saucisses frites notamment. 75 rue de Seine – Paris 6ème

    COMMERCES: librairies, boulangeries, boutiques de vêtements

    1.Librairie L’écume des pages

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    Je ne me lasse pas d’y flâner à toute heure du jour et de la nuit (surtout la nuit, quel plaisir d’y aller le soir, la librairie L’Ecume des pages est ainsi ouverte de 10H jusqu’à minuit du lundi au samedi et de 11H jusqu’à 22H le dimanche). Touristes, germanopratins, écrivains s’y croisent dans une ambiance presque recueillie. Vous y trouverez aussi bien des livres de poche qu’une large collection de livres d’art (grand choix de livres sur le cinéma) ou de voyage, le tout juste à côté du Café de Flore.

    L’Ecume des pages, 174 Boulevard Saint-Germain, Paris 6

    2. Magasins Le Bon Marché et la Grande Epicerie de Paris

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    Aristide Boucicaut inventa en 1852 le commerce moderne en créant le premier grand magasin au monde, Le Bon Marché. Certes situé dans le 7ème arrondissement et non dans le 6ème, le Bon Marché et la Grande Epicerie sont les lieux incontournables pour les amoureux de la mode et de la gastronomie. Dans le premier, vous trouverez toutes les grandes marques de luxe (certaines ont de véritables espaces dédiés comme Vuitton) mais aussi des marques plus branchées. Vous y trouverez aussi un bel espace beauté ou tout ce que vous voulez pour décorer votre maison. C’est indéniablement le grand magasin le plus chic de la capitale et, en semaine, hors soldes ou promotions, vous aurez parfois l’impression d’avoir le magasin pour vous. S’il y a un lieu où je n’ai jamais cessé d’aller depuis que j’habite à Paris, c’est bien La Grande Epicerie de Paris et Le Bon Marché. Eté comme hiver (à l’exception des fêtes et des périodes de soldes,  un peu plus agitées, et encore), j’ai plaisir à y déambuler tranquillement, à profiter du calme, du luxe et de la sérénité des lieux et surtout à y trouver des produits que je ne trouve que là (comme le chocolat Bonnat, ma petite drogue mais vous y trouverez de nombreux autres petits producteurs scrupuleusement sélectionnés), en particulier à La Grande Epicerie, véritable régal pour les yeux avant de l’être pour le goût, a fortiori depuis les travaux qui ont encore renforcé l’impression de luxe qui se dégage du lieu. Il est rare que j’y passe moins d’une heure, ne me lassant pas d’admirer le choix pantagruélique de confitures, chocolats, fruits…et d’un tas d’autres choses dont je me persuade d’avoir absolument besoin.  L’endroit a été récemment rénové et propose depuis des boutiques d’artisans de bouche (poissonnerie, fromagerie, boucherie, charcuterie, pâtisserie, etc.), une cave à vin, une nouvelle configuration des lieux avec des emplacements pour manger sur place. Ne manquez pas non plus la pâtisserie! Ce magasin est l’incarnation du chic parisien, l’élégance y est aussi de mise chez la clientèle (le samedi en particulier, le spectacle est parfois aussi dans les allées).  Allez-y plutôt en semaine si vous voulez y faire vos courses tranquillement. N’y achetez en revanche pas les produits de consommation courante, bien plus chers qu’ailleurs. Et évitez son restaurant « La Table » par lequel j’avais été réellement déçue. Mon article, ici.  Optez plutôt pour un des restaurants que je vous ai recommandés plus haut (comme « Aux Prés » de Cyril Lignac, situé à 10 minutes à peine à pied ou bien dégustez des produits de La Grande Epicerie dans les espaces dédiés sur place).

    Du lundi au samedi de 10H à 20H et jusqu’à 21H les lundi et vendredi- 24 rue de Sèvres – 75007 Paris

    3. Boutique Ralph Lauren

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    Ouverte en 2010, cette boutique est sans aucun doute la plus belle du quartier! Et je ne vous dis pas ça seulement parce que je suis une inconditionnelle de la marque. Retrouvez ainsi en cliquant ici mon article mode à Deauville dans lequel je vous recommande et présente de nombreux modèles de chez Ralph Lauren. Cette marque est pour moi synonyme de classe et d’élégance. Les robes de la grande ligne Ralph Lauren qui ornent souvent la vitrine sont toujours somptueuses (vous pourrez également retrouver cette collection dans le magasin.) Cette boutique de 1745 mètres carrés présente ainsi le meilleur de l’univers Ralph Lauren. Toutes les lignes y sont disitribuées y compris celles jusqu’à présent indisponibles en France. Ainsi, pour la femme, toutes les marques de luxe seront proposées  comme les lignes Collection et Black Label auxquelles s’ajoute la ligne Sportswear Blue Label. Pour l’homme, la sophistication et le luxe des collections Purple Label et Black Label complètent l’offre sportswear de Polo. La boutique accueille également un restaurant exclusif.

    4. Boutique Kiehl’s

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    Ouverte depuis juillet 2014, cette boutique vous permettra de découvrir le meilleur de la marque que je vous présente, ici (la marque était partenaire du 41ème Festival du Cinéma Américain de Deauville).  Kiehl’s est une marque qui a vu le jour à New York en 1851 dans une pharmacie traditionnelle. Son expertise unique repose sur des connaissances acquises et transmises au fil des générations dans les domaines de la cosmétique, de la pharmacie, de l’herboristerie et de la médecine. Depuis plus de 160 ans, Khiels propose des formules efficaces pour la peau et les cheveux, issues de technologies avancées et concentrées en ingrédients naturels de grande qualité. Où que vous soyez dans le monde, la marque s’engage ainsi à vous « offrir des produits de haute qualité et un service personnalisé d’exception » proposant depuis plus de 160 ans des formules pour la peau et les cheveux, vous proposant des « consultations expertes et personnalisées » et d’être « satisfait ou remboursé ».

    2 rue de Sèvres, 75006 Paris

    5.Boulangerie Kayser

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    Au 18 rue du Bac ou au 10 rue de l’Ancienne Comédie, c’est la que vous trouverez les meilleurs pains et viennoiseries dans le quartier. Je connais bien la 2ème et peux aussi vous la recommander pour l’accueil.

    6. Boutique Viandas de Salamanca

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    Si, comme moi, vous êtes accros au jambon  ibérique, vous en trouverez d’exceptionnels ainsi qu’une sélection de produits ibériques. La maison vous propose aussi des sandwichs au jambons tout prêts. Attention: la facture peut monter rapidement mais les produits sont de qualité…

    5 rue Lobineau, Paris 6ème

    7. Cinémas L’Arlequin et Le Saint-Germain-des-Prés

    Je ne pouvais pas terminer cet article sans évoquer les cinémas du quartier qui compte tant  de cinémas art et essai où j’ai toujours plaisir à aller, avec une préférence pour l’Arlequin ( 76 rue de Rennes) qui propose souvent des festivals de cinéma (comme le festival du cinéma allemand prochainement) ou le Saint-Germain-des-Prés, juste à côté du café Bonaparte.

     

  • Critique de BLUE JASMINE de Woody Allen ce soir à 20H45 sur Ciné + Premier

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     Jasmine est marié avec Hal (Alex Baldwin), un homme d’affaires fortuné avec lequel elle vit dans une somptueuse demeure à New York. Sa vie va brusquement voler en éclats. Elle va alors quitter New York et la vie de luxe pour vivre chez sa sœur Ginger au mode de vie beaucoup plus modeste, celle-ci habitant dans un petit appartement de San Francisco et gagnant sa vie en tant que caissière de supermarché.

    Après Barcelone, Londres, Paris et Rome, Woody Allen est donc de retour aux Etats-Unis. Comme à chaque fois, le lieu  a une importance capitale. Le film commence d’ailleurs par un vol en avion. Jasmine est encore entre deux villes et deux vies. New York et San Francisco. Deux villes qui s’opposent, géographiquement, temporellement et socialement pour Jasmine puisque l’une représente le passé et la richesse, l’autre le présent et la pauvreté. Deux faces de son existence. Le film est d’ailleurs brillamment monté avec ces mêmes allers et retours dans le montage, et une alternance entre le présent et des flashbacks sur la vie passée de Jasmine.  Après l’arrivée de Jasmine dans l’appartement de sa sœur ( « C’est chaleureux » dira-t-elle avec une douce condescendance), nous découvrons en flashback la première visite de Jasmine dans la magnifique propriété de Hal.

     Chaque film de Woody Allen est une véritable leçon de scénario, sur la manière d’exposer une situation, de croquer un personnage, et surtout de traiter les sujets les plus graves avec une apparente légèreté, de passer d’un genre à l’autre. Surtout, ici magistralement, il illustre par la forme du film le fond puisque Jasmine ment constamment, y compris à elle-même, la réalisation mentant au spectateur pour nous donner une apparence de légèreté comme Jasmine cherche à s’en donner une. Toute sa vie est d’ailleurs basée sur un mensonge. Son mari est tombé amoureux de son prénom qui n’est pas vraiment le sien. L’intelligence de l’écriture se retrouve jusque dans le titre du film, finalement aussi un mensonge comme l’est toute la vie de Jasmine.

     Woody Allen manie les paradoxes comme personne et y parvient une nouvelle fois avec une habileté déconcertante. Je ne suis pas forcément d’accord avec ceux pour qui c’est son meilleur film depuis « Match point », film au scénario parfait, audacieux, sombre et sensuel qui mêle et transcende les genres et ne dévoile réellement son jeu qu'à la dernière minute, après une intensité et un suspense rares allant crescendo. Le témoignage d'un regard désabusé et d'une grande acuité sur les travers et les blessures de notre époque. Un vrai chef d’œuvre. Depuis, il m’a enchantée avec chacun de ses films, même si certains furent moins réussis, et « Minuit à Paris » reste pour moi un de ses meilleurs :  une déclaration d’amour à Paris, au pouvoir de l’illusion, de l’imagination,  à la magie de Paris et du cinéma qui permet de croire à tout, même qu’il est possible au passé et au présent de se rencontrer et s’étreindre.

     Mais revenons au don de scénariste de Woody Allen. Dès les premiers plans, nous comprenons que Jasmine ne va pas très bien, qu’elle est aussi volubile que perdue.  Si Woody Allen manie savamment les paradoxes, il manie aussi les contrastes entre Ginger la brune et Jasmine la blonde, deux sœurs adoptées et diamétralement opposées.

     Le vernis de Jasmine et son allure impeccable de blonde hitchcockienne se fissurent progressivement. Sa vie dorée (au propre comme au figuré, prédominance du jaune) va exploser. Le statut social est essentiel pour Jasmine et cette déchéance sociale va la plonger en pleine dépression. Snob, a priori antipathique, elle va finalement susciter notre empathie grâce au talent de Woody Allen qui va nous dresse son portrait et celui de sa vie d’avant en flashbacks.

     Bien sûr, Cate Banchett avec ce rôle sur mesure, doit beaucoup à cette réussite. Elle parvient à nous faire aimer ce personnage horripilant, snob, condescendant, inquiétant même parfois mais surtout très seul, perdu, et finalement touchant. De ces personnes qui se révèlent plus complexes que leur apparente futilité voudrait nous le laisser croire, qui maquillent leurs failles derrière un culte de l’apparence et qu’il nous satisferait de croire seulement exaspérantes. Face à elle, Sally Hawkins est également parfaite.

     Derrière une apparence de légèreté (jusque dans la musique), Woody Allen a finalement réalisé un de ses films les plus sombres, encore une fois d’une étonnante modernité, en phase avec son époque, aussi peu linéaire et aussi sinueux que son montage. Les dialogues sont cinglants, cruels et réjouissants. Le casting est irréprochable et par de discrets plans séquences Woody Allen nous rappelle qu’il n’est pas seulement un grand dialoguiste et scénariste mais aussi un immense metteur en scène qui, tout aussi discrètement, fait coïncider la forme et le fond.

     Un dernier plan, finalement tragique,  lève le voile sur la réalité de Jasmine, et les vraies intentions du cinéaste,  notamment celle de dresser un magnifique portrait de femme, d’une époque aussi. Un film désenchanté, mélancolique, caustique, qui révèle finalement une nouvelle fois le don d’observation du cinéaste et sa capacité, en  à révélant les failles de ses personnages, aussi détestables puissent-ils être parfois a priori, et nous les faire aimer.

     

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  • Mes bonnes adresses d'hôtels et restaurants à La Baule et Pornichet

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    Après vous avoir livré mes bonnes adresses à Deauville, ici, mes bonnes adresses à Dinard et Saint-Malo, là, et avant de vous livrer mes bonnes adresses à Saint-Germain-des-Prés, un peu plus d'un mois du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule que vous pourrez suivre ici (retrouvez mon article sur le programme, ici) et sur mon autre blog http://inthemoodforfilmfestivals.com, j'avais envie de vous proposer aujourd'hui mes bonnes adresses à La Baule et Pornichet. Au programme, deux hôtels, quelques restaurants incontournables...et un autre à éviter absolument.

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    1. Hôtel Royal Barrière de La Baule, ses restaurants Le Fouquet's et Le Ponton (restaurant de plage)

    Je commence avec l'hôtel qui est mon établissement préféré de l'Ouest de la France... En plus de la description ci-dessous, retrouvez en cliquant ici mon article détaillé avec la notation de l'hôtel.

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    Voilà plus de trois années que je n’étais pas revenue en ce lieu qui m’est cher dont chaque recoin suscite tant de réminiscences. Entre-temps,  l’hôtel a subi une rénovation et un embellissement impressionnants (décoration signée Chantal Peyrat comme à l’hôtel du Golf Barrière de Deauville dont je vous disais récemment tout le bien que j’en pense et comme au Gray d’Albion Barrière de Cannes) et particulièrement réussis sans que l’hôtel (toujours 5 étoiles qu’il mérite amplement) ne perde ce supplément d’âme qui le caractérise. Pas moins de cinq mois de travaux ont ainsi été nécessaires pour donner une nouvelle jeunesse à l’Hôtel Barrière Le Royal (le si bien nommé!) et à la Thalasso & Spa Barrière Le Royal by Thalgo. La réouverture a en effet eu lieu le 3 avril 2015.

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    Loin du luxe souvent plus tapageur de la Côte d’Azur, à La Baule, la bien nommée Côte d’Amour, la discrétion est de mise. Immortalisée par le film de Diane Kurys « La Baule-Les Pins », la célèbre cité balnéaire s’enorgueillit de son élégance décontractée que symbolise si bien le Royal Barrière. Situé face à la célèbre plage de 8 kilomètres de La Baule, entre Pornichet et Le Pouliguen, l’hôtel Royal Thalasso Barrière, trône sur le front de mer à la fois avec le charme intemporel des palaces d’antan et tout le confort moderne et élégant des hôtels récents. Juste à côté, se situe la galerie marchande et le casino. Le Centre de La Baule est facilement accessible à pied.

    Après son voisin l’Hermitage Barrière (que je vous recommande également), c’était ainsi au tour de l’hôtel Royal-Thalasso Barrière de La Baule de fermer pour une remise en beauté. C’est sans nul doute l’hôtel dont je vous ai le plus souvent parlé, celui aussi où je suis le plus souvent allée, en appréciant tout particulièrement le cadre et le service dont cette rénovation a encore exacerbé les atouts.

    Toujours dirigé avec professionnalisme et passion par Emmanuel Béquet, l’établissement s’est modernisé, paré de nouveaux atouts, de nouvelles couleurs, de nouvelles prestations, sans perdre l’atmosphère chaleureuse et le service irréprochable qui le distinguent.

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    Dès la conciergerie (entièrement rénovée, avec beaucoup de goût), c’est avec plaisir que j’ai retrouvé Stéphane, le concierge qui, depuis mon dernier séjour, a obtenu les clefs d’or (l’hôtel a deux concierges clefs d’or) là aussi amplement méritées avec cette douce impression que, malgré les vicissitudes de l’existence, tout a changé et que, en même temps, rien de ce qui contribue à la magie et à la singularité du lieu n’a réellement changé.

    Là, le luxe, pourtant omniprésent, n’est pas clinquant ou ostentatoire mais se dégage du lieu une élégante quiétude. Construit en 1896, l’Hôtel Barrière Le Royal La Baule, avec son architecture néo-romane, évocatrice de la Belle Epoque, plus qu’un hôtel, est un splendide édifice sur lequel votre regard d’esthète s’arrêtera forcément si vous vous promenez sur le front de mer. Devant la grande et imposante bâtisse, vous ne pourrez qu’admirer le somptueux parc où sont disséminés les pins caractéristiques de La Baule et au centre duquel, à l’abri des regards indiscrets, se trouve la splendide piscine extérieure. Depuis les chambres côté mer, vous pourrez ainsi profiter d’une vue à couper le souffle sur le parc et sur l’impressionnante baie de La Baule.

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    Les beaux jours, vous pourrez aussi y déjeuner ou y dîner dans ce qui est une autre grande nouveauté de l’établissement : le Fouquet’s Barrière qui, après Paris et Cannes, s’est donc aussi désormais installé à La Baule (et temporairement à l’hôtel Royal de Deauville, comme je vous le racontais ici) remplaçant le restaurant « La Rotonde ». L’installation est ici définitive et les habitués de l’établissement cannois et parisien y retrouveront le décor « brasserie chic » chaleureux et élégant, caractéristique des établissements Fouquet’s, à l’atmosphère si cinématographique. Vous y retrouverez l’accueil affable et les produits de qualité et une carte signée Pierre Gagnaire qui vaut vraiment le détour, par exemple la sole meunière et la tarte au citron remarquables que j’ai eu le plaisir de déguster. La carte diffère légèrement le midi et le soir, de quoi satisfaire les papilles les plus versatiles et exigeantes dans un cadre particulièrement propice à la dégustation et à la détente avec vue sur le parc et sur la mer que les grandes baies vitrées vous permettront d’admirer allègrement.

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    La piscine extérieure n’est pas la seule puisque l’hôtel bénéficie de 3 piscines (d’eau de mer chauffée !) dont 1 intérieure(particulièrement agréable et chaleureuse) et un parcours Aquaminceur®. Vous y trouverez aussi un jacuzzi, des saunas, hammams et une salle de fitness. Egalement à votre disposition : 10 cabines de massage avec douche , 6 cabines beauté avec douche , 2 cabines VIP de 35 m2 équipées de 2 tables de soins, d’une baignoire balnéo et d’une douche offrant la liberté de créer différents rituels Visage et Corps, à vivre en duo ou en solo, des services sur mesure au centre Thalgo, et la mise à disposition de vélos pour arpenter la baie à loisir.

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    Après avoir gravi quelques marches depuis l’extérieur, vous vous retrouverez dans le lobby, véritable puits de lumière qui ouvre sur le parc, de même que le bar « so british » propice à une pause détente que vous soyez de l’hôtel ou clients de l’extérieur.

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    L’hôtel dispose aujourd’hui de 72 chambres et 15 suites. Aux couleurs rouges de la décoration autrefois signée Jacques Garcia succèdent aujourd’hui des tonalités plus douces, véritable invitation au repos et à l’évasion, en harmonie avec la nature, à l’image de la nouvelle décoration très inspirée des espaces communs.

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    Désormais, les plus exigeants y trouveront aussi une somptueuse suite royale de 75m2   avec son impressionnante terrasse plein sud de 140 m2 face à la mer qui n’ont rien à envier aux plus beaux palaces de la Côte d’Azur (à  partir de 1520 euros la nuit).

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     Comme dans tous les établissements du Groupe Barrière, l’hôtel vous propose un Pass Evasion pour parfaire votre séjour. Celui-ci vous permet de bénéficier de réductions et/ou d’accès gratuits à de nombreux loisirs chez les partenaires de l’hôtel (tennis, planche à voile, golf, discothèque…).

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    Je vous le garantis, là-bas, vous prendrez le temps de vivre tout en ne voyant pas le temps passer entre promenades le long du front de mer ou dans le centre La Baule (tout proche), la galerie du Casino et la casino (qui jouxtent l’hôtel), les baignades dans les splendides piscines de l’hôtel ou dans l’océan juste en face, la thalasso,  les déjeuners au Ponton (sans aucun doute le meilleur restaurant de plage de La Baie de La Baule) ou dîners au Fouquet’s ou à l’Eden Beach (restaurant de l’Hermitage situé tout près).

    Avec ses rénovations, son nouveau restaurant, l’hôtel est à mon sens désormais ce qui se fait de mieux sur la Côte Atlantique. Que ce soit pour un séjour entre amis, en famille, en amoureux ou même en solo, c’est l’endroit idéal où vous serez comme chez vous notamment grâce à un service particulièrement personnalisé (avec un service bien supérieur à celui, bien chaotique, d’un nouvel établissement comme le Château des Tourelles dont je vous parlerai ultérieurement). Cet hôtel est une véritable ode au bien-être dont il est la quintessence. Croyez-moi. Allez-y les yeux fermés. Vous y passerez un séjour hors du temps et du stress du quotidien dans un cadre idyllique.

     

    Retrouvez, ci-dessous, ma notation détaillée de l’établissement avec de nombreux conseils.

    Nom de l’hôtel: Hôtel Le Royal Barrière

    Situation de l’hôtel: La Baule – Loire-Atlantique – Pays de la Loire – France

    Classification officielle de l’hôtel: 5 étoiles

    Classification de l’hôtel par Inthemoodforhotelsdeluxe.com :  Label in the mood for luxe (classification maximale)

    Nombre de chambres : 72 chambres et 15 suites

    Equipements/services de l’hôtel:

    -3 piscines d’eau de mer chauffée dont 1 intérieure et un parcours Aquaminceur®

    – Jacuzzi,  saunas,  hammams et une salle de fitness.

    – Accès direct au Centre de Thalassothérapie Thalgo.

    -Deux restaurants dont un sur la plage

    -Un bar

    -Conciergerie Clefs d’or…

    Chaînes hôtelières auxquelles appartient l’hôtel: Groupe Lucien Barrière

    Adresse de l’hôtel:

    Royal-Thalasso Barrière 6, avenue Pierre Loti 44504 La Baule France

    Pour contacter l’hôtel:

    Tél: +33 (0)2 40 11 48 48

    Service Réservation: +33(0)970 824 344

    Réservation e-mail. resa-labaule@lucienbarriere.com

    Site internet de l’hôtel: Cliquez ici pour y accéder.

    Page Facebook de l’hôtel: https://www.facebook.com/RoyalThalasso

    NOTATION DE L’HÔTEL  PAR INTHEMOODFORHOTELSDELUXE.COM :

    -Service (1M à 5M):

    5M. Irréprochable, particulièrement personnalisé, des femmes de chambre à la direction.

    -Amabilité (1M à 5M):

    5M. Grand atout du groupe Barrière et de cet hôtel en particulier.

    -Propreté (1M à 5M):

    5M

    -Loisirs/Animations (1M à 5M):

    5M. L’été, vous pourrez profiter du magnifique parc et de la piscine extérieure. L’hiver, l’hôtel se transforme en cocon douillet entre ses piscines intérieures dont celle de la Thalasso également accessible sans sortir de l’hôtel, ses deux restaurants (l’un à l’intérieur, l’autre sur la plage) et son bar avec ses animations musicales en week-end ou en périodes de vacances scolaires.

    Les amoureux des loisirs balnéaires seront ravis et les enfants choyés.

    -Gastronomie (1M à 5M):

    5M. Situé directement sur la plage, en face de l’hôtel, le restaurant Le Ponton propose des produits de la mer et autres spécialités dans une ambiance décontractée où se mêlent des acteurs qui  ont bien souvent leurs résidences secondaires à La Baule, bourgeoisie locale, Parisiens, et familles en vacances. L’accueil est toujours extrêmement chaleureux, la cuisine fraîche et si vous souhaitez une modification à la carte, à moins que votre demande soit vraiment extravagante, il est peu probable qu’on vous opposera un refus. Renseignez-vous avant d’y aller. Il arrive que, en basse saison, le restaurant soit fermé le soir, même le week-end. Et préférez Le Ponton à certains établissements à la mode du centre de La Baule (fuyez les autres établissements de plage, type « La Signature du sunset », dont je vous parlerai ultérieurement dans un nouvel article consacré à mes bonnes adresses –et celles à éviter- à La Baule, si vous voulez dîner dans le centre de La Baule, je vous recommande « La Cucina des Evens »-dont, là aussi, je vous reparlerai, pour l’accueil irréprochable et sa cuisine italienne maison qui attirent de nombreux habitués) dont l’accueil et la qualité de la nourriture sont, pour certains, inqualifiables… . Les beaux jours, vous pourrez également profiter de la terrasse face à un cadre idyllique. Le Ponton réussit la subtile alliance de la gastronomie et du panorama donc, auxquels il faut ajouter un accueil aussi chaleureux, professionnel que décontracté (sans -et heureusement- jamais être flagorneur) qui vous donnera rapidement la sensation d’être « à la maison » que vous y alliez deux ou trois fois ou depuis une dizaine d’années comme moi. La carte est très abordable avec tous les jours un menu du jour ou des semaines thématiques « coquilles saint-jacques », « bar » etc… Je vous recommande évidemment les poissons et crustacés et les desserts, un régal. Je vous garantis que, même si vous séjournez une semaine à La Baule, et y allez tous les jours, vous ne vous en lasserez pas. Les enfants sont également les bienvenus avec un menu enfant bien garni. La carte change également régulièrement même si certains mets sont souvent à l’honneur comme la coquille saint-jacques.

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    Au Fouquet’s, que vous soyez amateurs de viandes ou de poissons, vous trouverez votre bonheur parmi une carte de produits de qualité dont les plats ont été élaborés par Pierre Gagnaire.

    A tenter également : le restaurant Eden Beach, de l’Hermitage Barrière, juste à côté (plus « gastronomique » et plus onéreux).

    –Situation (1M à 5M):

    5M. Loin du luxe souvent plus tapageur de la Côte d’Azur, à La Baule, la bien nommée Côte d’Amour, la discrétion est de mise. Immortalisée par le film de Diane Kurys « La Baule-Les Pins », la célèbre cité balnéaire s’enorgueillit de son élégance décontractée que symbolise si bien le Royal Barrière. Situé face à la célèbre plage de 8 kilomètres de La Baule, entre Pornichet et Le Pouliguen, l’hôtel Royal Thalasso Barrière, trône sur le front de mer à la fois avec le charme intemporel des palaces d’antan et tout le confort moderne et élégant des hôtels récents. Juste à côté, se situe la galerie marchande et le casino. Le Centre de La Baule est facilement accessible à pieds, de même que Le Pouliguen et les autres restaurants et hôtels du Groupe Barrière.  Vous pourrez aussi bien aller faire du shopping  que de longues promenades sur la plage ou même jusqu’au Pouliguen par le petit chemin en front de mer.

    -Décoration (1M à 5M):

    5M. L’hôtel a été magnifiquement rénové par Chantal Peyrat. Elégance, sobriété, harmonie avec la nature sont de mise dans un cadre particulièrement propice à la détente.

    –Confort de la chambre (1M à 5M):

    5M. Les 72 chambres et 15 suites de l’hôtel ont été décorées par Chantal Peyrat avec beaucoup de goût et possèdent une vue sur la baie de La Baule, sur le parc arboré de l’hôtel, ou sur l’intérieur de La Baule.

    -Equipements de l’hôtel (1M à 5M):

    5M. Rien ne manque !

    –Originalité- Le(s) plus qui fait/font de cet hôtel un établissement   « in the mood for luxe » (1M à 5M):

    5M. Les très agréables piscines intérieures et extérieure. La proximité de La Baule. L’accueil, chaleureux, avec l’impression d’être chez soi. Le magnifique parc arboré avec sa piscine extérieure, la très belle piscine intérieure pour ceux qui ne font pas la thalasso, l’impression de quiétude qui se dégage du lieu, le restaurant de plage le Ponton,  les vélos gratuits en libre service, l’emplacement et désormais Le Fouquet’s, nouvelle adresse incontournable des gastronomes.

    Enfin, une spécificité du Groupe Barrière, le pass Evasion qui, lors d’un séjour dans l’un des hôtels Barrière, en l’espèce à La Baule, vous permet de bénéficier de nombreux avantages dans les établissements Barrière et chez leurs partenaires.

    -Rapport qualité/prix (1M à 5M) :

    4M. A certaines périodes, vous pourrez obtenir des tarifs très avantageux, en particulier si vous êtes membres Infiniment Barrière. Actuellement, vous trouverez une offre de séjour à partir de 175 euros.

    -Inconvénient(s) de cet hôtel :

    Avec la rénovation récente, le seul bémol (qui concernait la vétusté de certaines chambres et de certains espaces communs), je n’en vois plus…

    -Recommanderiez-vous cet hôtel (Oui ou Non):

    Oui.

    -Conseil(s)  aux futurs clients  :

    -Le week end ou en période de vacances scolaires, il est indispensable de réserver au restaurant Le Ponton.

    -Si vous n’avez pas d’impératifs de dates, le groupe Lucien Barrière propose des ventes flash qui vous permettront d’y séjourner à des tarifs très attractifs.

    -Evitez, si vous le pouvez, les chambres côté rue (parfois bruyantes le week-end à cause de la proximité d’une discothèque)

    – Bilan et appréciation globale  (1M à Label intemoodforluxe):

    Label In the mood for luxe.  Le Royal Barrière de La Baule possède à la fois le charme intemporel des palaces d’antan et tout le confort moderne et l’élégance des hôtels récents, a fortiori depuis sa rénovation qui lui procure un cadre plus moderne sans que rien ne soit renié de l’Histoire et de ce qui fait l’âme singulière de l’établissement. L’endroit est nimbé d’une luminosité chaleureuse qui dégage une sorte de mélancolie rassurante, le lieu vraiment idéal pour se ressourcer et pour avoir l’impression d’être ailleurs à moins de 400 kms de Paris. Un hôtel chaleureux, élégant, qui est un véritable hymne au bien-être, idéalement situé, avec de nombreuses activités dans l’hôtel ou à proximité et des restaurants de qualité, aussi beaux que les produits qui y sont proposés sont bons. L’endroit idéal, aussi bien pour les familles avec enfants que pour les couples ou pour les personnes seules,  pour se ressourcer en plein hiver ou pour profiter des plaisirs balnéaires l’été. Le Royal, grâce à ses multiples atouts, et notamment son cadre exceptionnel et son accueil personnalisés et exemplaire, fait partie de ces rares hôtels où vous pouvez retourner 50 fois sans jamais être déçu avec une seule envie: y revenir.

    2. Hôtel Le Château des Tourelles à Pornichet

    En ce qui concerne ce deuxième établissement, je vous recommande l'hôtel et non le restaurant comme vous le constaterez dans mon article ci-dessous. Le service n'est pas à la hauteur de celui du Royal Barrière, néanmoins l'établissement jouit d'un cadre et d'une situation exceptionnels (cependant si vous aimez l'animation, privilégiez là aussi le Royal, le Château des Tourelles étant excentré).

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    L’envie de me reposer et de me détendre, profiter d’un cadre agréable, du grand air revigorant, de la proximité immédiate avec la mer, des piscines, le tout à peu de distance de Paris (comptez 2h45 en tgv)…il n’en fallait pas plus pour que je retourne une quatrième fois au Château des Tourelles (où je vous ai fait récemment remporter un séjour sur mon site Inthemoodforhotelsdeluxe.com) et pour vous livrer à nouveau mon avis sur l’établissement.

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     A peine arrivée, un voiturier affable m’ouvre la portière, s’occupe de la voiture et des bagages. Cette fois, (contrairement à la première), la réceptionniste ne me propose pas de m’asseoir ni de boissons, et ne me demande pas plus si j’ai fait bonne route, elle est néanmoins plutôt courtoise. La chambre réservée au troisième est parait-il occupée par des clients « qui restent trois semaines » (je reste une semaine) donc me je me retrouve au deuxième avec une vue (presque) aussi vertigineuse et une chambre de même catégorie (prestige Atlantique) que celle réservée.

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    Avant de vous raconter la suite du séjour, laissez-moi vous présenter à nouveau l’établissement. Le Château des Tourelles, construit par un vicomte belge en 1860, était au départ une prestigieuse villa de vacances.  Les 5 Tourelles étaient alors un clin d’œil aux 5 enfants de cette famille.  En 1937, la résidence de vacances devient un centre de vacances pour les jeunes Parisiens du 12ème arrondissement. Le château restera un centre de vacances jusqu’en 1996.  Et c’est en 2013 qu’ouvrira enfin le Relais Thalasso Château des Tourelles avec ses 105 chambres que se partagent la partie récente (Le Paquebot) et le Château avec vue sur mer pour la majorité des chambres. L’établissement est désormais membre de la chaîne Hôtels & Préférence (plutôt un gage de qualité).

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    Lors de mon premier séjour, j’avais  demandé à visiter des chambres standard (ici appelées Deluxe) tout aussi spacieuses et agréables, avec bain ET douche également pour la plupart (on m’a dit que certaines ne possédaient que bain ou douche, n’oubliez pas de spécifier que vous voulez les deux lors de la réservation, si tel est le cas). Les chambres sont toutes bien aménagées : plateau de courtoisie ou cafetière, réveil/chargeur à iphone, petit réfrigérateur, grand coffre qui permet d’y mettre même l’ordinateur, kimono à la place du traditionnel peignoir blanc, wi-fi gratuit…et une sublime terrasse, idéale pour profiter de la vue sur le large et du grand air. J’avais également visité une chambre dans le château, certes très agréable mais, attention : les chambres du château n’ont pas de terrasses qui sont pour moi un des grands atouts de l’hôtel.

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    Au rez-de-chaussée de l’établissement, vous trouverez le bar, très agréable avec un vidéo-projecteur diffusant des images de mer et lieux paradisiaques, mais aussi avec sa cheminée, ses bonbons à disposition et son ouverture sur le restaurant et la mer.

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    L’hôtel, en plus de la thalasso (très bel accueil à la thalasso) propose aussi des cours de sophrologie (dispensés par une sophrologue diplômée, la douce et charmante Carole) que j’avais également eus le plaisir de tester lors d’un précédent séjour. Une première approche qui m’avait donnée envie d’aller plus loin. Encore merci à Carole pour son sens de l’écoute et du partage de cette belle « discipline ». Je vous recommande vivement.

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    La chambre, de catégorie Prestige Atlantique, située au 2ème étage, est à nouveau particulièrement agréable, spacieuse, lumineuse, avec un beau balcon donnant sur les Tourelles et l’océan, un transat et un fauteuil qui incitent au farniente. Si vous avez le choix, prenez néanmoins les vues mer du 3ème étage qui vous donneront encore plus de hauteur et une vue encore plus idyllique (je vous recommande en particulier la 326 que j’avais eue la première fois.) Belle salle de bain avec douche et baignoire pourvue d’une petite trousse de produits bien garnie.

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    Un des atouts de l’établissement est son espace aménagé face à la mer (pas de route entre l’hôtel et la mer, la plage se situe juste en contrebas, idéal pour des familles avec enfants), particulièrement agréable et relaxant, où vous pourrez vous détendre ou boire un verre, déjeuner même si vous êtes un client extérieur à l’hôtel. La vue procure une réelle sensation de bien-être et d’évasion, un parfait complément à la baignade ou aux soins de la thalassothérapie.  Les établissements qui proposent un tel environnement sont rares en France et c’est une des principales raisons pour lesquelles je suis revenue, néanmoins il est dommage que le service n’y soit pas à la hauteur de la beauté des lieux.

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    Plus d’une heure d’attente pour un sandwich -à l’extérieur, vous pourrez profiter d’une petite carte de snack, à retrouver ici– (un seul serveur un jour et la distance avec les cuisines, à moins d’être superman ne lui permettant pas de faire mieux, subissant le courroux des clients présents) me semble un peu long pour un hôtel classé 4 étoiles et ce qui était excusable après un an de fonctionnement me semble dommage et dommageable au bout de deux années. Légèrement paradoxal aussi pour un établissement qui propose un programme Thalavie ( programme ambitieux en complément de la thalassothérapie qui apporte des réponses personnalisées en matière d’alimentation, de remise en mouvement, de sommeil, de gestion du stress) de voir des serveurs aussi stressés, sans doute en raison du manque total d’organisation au restaurant, véritable inconvénient persistant de ce hôtel. N’en déplaise à M. Le Directeur  (à l’intérêt plus que parcimonieux pour ses clients… sauf si vous êtes amateur de VTT?) qui semble persuadé de la perfection de son (certes bel) établissement et ne pas avoir apprécié ma remarque à ce sujet et trouver cela normal : dans un 4 étoiles, plus d’une heure d’attente pour un repas au restaurant n’est pas normal ni qu’un responsable de restaurant, à la limite de l’impolitesse, pour qui un client semble n’être qu’un numéro  vous réponde avec dédain et en levant les sourcils lorsque vous lui faites la moindre remarque (par ailleurs justifiée). A souligner néanmoins, le professionnalisme exemplaire et la gentillesse de certains (maîtres d’hôtel ou serveurs) au restaurant comme Clément  (maître d’hôtel, venant du Groupe Barrière, ceci expliquant peut-être en partie cela…) ou Valentin (un chef de rang d’une rare application et gentillesse, dont l’amour de son métier est flagrant et communicatif), qui doivent parfois fournir le double de travail pour compenser le manque d’organisation ou la désinvolture de certains autres.

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    Si la qualité de la nourriture s’est améliorée –retrouvez la carte ici– (excellent cabillaud – Le dos de cabillaud, mousseline de pomme de terre au citron confit et aux algues-, amélioration du foie gras, très bonne tarte au chocolat –Tarte cacao rafraichie à la vanille de Madagascar-), le choix est parfois restreint (volonté de fournir des produits frais, ce qui est louable, me rétorquera-t-on) ou parfois curieux ou incongru (mets à faible coût) comme du …requin. Curieux aussi que le même dessert à quelques jours d’intervalle…ait diminué de moitié ! Et plus curieux encore de me l’offrir lorsque j’en ai fait la remarque. Reconnaissance d’une volonté peu judicieuse de faire des économies ?

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     Certains espaces, splendides (la décoration est le grand atout de cet hôtel, à la fois moderne et chaleureux), comme le très beau  patio gagnerait peut-être aussi à trouver une véritable fonction. Pourquoi aussi ne pas dresser les tables à l’extérieur pour le petit déjeuner les jours de beau temps? Manque de personnel?

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     L’hôtel a la chance de jouir d’un emplacement et d’une vue imprenables,  de deux piscines, intérieure et extérieure (attention, certains petits malins extérieurs à l’hôtel, ont trouvé le moyen d’en profiter sans payer, peut-être faudrait-il mettre en place un système différent et ne serait-ce que demander les noms des clients en plus des numéros de chambres), de la sensation de bien-être que procure le lieu, du chemin côtier qui permet de belles promenades (plaisir inestimable), du coucher de soleil sur Pornichet depuis les chambres indéniablement agréables si vous choisissez les Prestige Atlantique. Ce sont les raisons pour lesquelles je vous le recommanderais malgré tout mais si vous recherchez un service attentionné, personnalisé , allez sans hésiter plutôt au Royal Thalasso Barrière de La Baule qui définitivement ne boxe pas dans la même catégorie (a fortiori depuis sa rénovation, particulièrement réussie, cliquez ici pour lire mon article à ce sujet) et qui n’oublie pas qu’un client n’est pas qu’une carte bleue ou un numéro de chambre…Heureusement que la souriante et compétente Célina, la chef de réception, est là, pour vous accueillir. A souligner également la gentillesse des femmes de chambre, à la thalasso et (à nouveau) celle des voituriers (qui, eux, reconnaissent leurs clients) dont certains devraient s’inspirer parfois à des échelons dits supérieurs…

     

    PRESENTATION DE L’HÔTEL

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    Nom de l’hôtel: Hôtel Relais Thalasso Château des Tourelles

    Situation de l’hôtel: Pornichet/Loire-Atlantique/ Pays de La Loire/ France

    Classification officielle de l’hôtel: 4 étoiles

    Classification de l’hôtel par la rédaction d’Inthemoodforhotelsdeluxe.com : 3M

    Nombre de chambres: 105

    Equipements des chambres:

    – Plateau de courtoisie

    – Coffre-fort

    – Salle de bains avec sèche-cheveux, bains et douches

    – Toilettes indépendantes

    – Baignoire et/ou douche

    – Télévision câblée ou satellite

    – Téléphone – Terrasse

    -Wi-Fi gratuit

    -Radio réveil avec chargeur pour iphone

    -Petit réfrigérateur – Climatisation

    Equipements/services de l’hôtel:

    • Baby-sitting ou garde d’enfants ( avec supplément)
    • Salle de fitness
    • Centre de bien-être avec soins complets: hammam, sauna etc
    • Demi-pension et pension complète disponibles
    • Table de billard
    • Wi-Fi gratuit
    • Poste informatique
    • Patio
    • Jardin
    • Terrasse
    • Restaurant
    • Parking couvert gratuit
    • Parking en plein air gratuit
    • Sauna
    • Boutique
    • Bain à remous
    • Hammam
    • Piscine couverte
    • Piscine en plein air en saison

      Chaînes hôtelières auxquelles appartient l’hôtel: les RELAIS THALASSO & SPA Maison Phelippeau / Hôtels & Préférence

    Adresse de l’hôtel:

    1, Avenue Léon Dubas – Pointe du Bec, Pornichet, Loire-Atlantique 44380 France

    Pour contacter l’hôtel:

    Tél. : 02 28 56 72 14

    Comment accéder à l’hôtel:

    Par la route: A 450 km de Paris (Autoroute A11)

    En train : à 2H45 de Paris (TGV direct Paris-La Baule)

    Par avion: à 50 minutes de l’aéroport international Nantes Atlantique

    Email de l’hôtel: tourelles@relaisthalasso.com

    Tarifs de l’hôtel : Cliquez ici pour réserver et voir les tarifs et là pour les meilleures offres. Chambres Deluxe à partir de 150 euros.

    Site internet de l’hôtel:

    http://www.thalasso-tourelles.com/

    Page Facebook de l’hôtel: Cliquez ici

    Compte twitter de l’hôtel: https://twitter.com/ChateauTourelle ( @ChateauTourelle)

    NOTATION DE L’HÔTEL PAR LA REDACTION D’INTHEMOODFORHOTELSDELUXE.COM :

     -Dates du dernier séjour.:

    Du 9 au 16 août 2015

     -Service (1M à 5M):

    2M. Manque totale d’organisation et de personnalisation du service au restaurant …

    -Amabilité (1M à 5M):

    3M.

    Irréprochable pour quelques personnes  (Célina à la réception, générale à la thalasso, les voituriers, les femmes de chambre et un certain nombre de serveurs et maîtres d’hôtel), dépassant parfois les frontières de l’impolitesse au restaurant même s’il s’agit encore une fois d’une minorité.

    -Propreté (1M à 5M):

    4M

    -Loisirs/Animations (1M à 5M):

    4M. Hôtel un peu morne le soir…

    Piscine extérieure (néanmoins pas de service de piscine à l’extérieur), piscine intérieure (attention aux vélos rouillés de l’aquabike!), thalassothérapie de grande qualité, soirées dj le samedi soir, brunch le dimanche…

    -Gastronomie (1M à 5M):

    3M. Amélioration côté goûts, attention néanmoins aux quantités et aux produits proposés au menu…

    –Situation (1M à 5M):

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    5M.

    L’hôtel est idéalement situé, directement en front de mer, avec une petite plage en contrebas. La majorité des chambres disposent d’une belle vue mer. Le centre de Pornichet est accessible à pieds. Des bus à proximité permettent également de rejoindre La Baule, à 4kms de là.

    –Décoration (1M à 5M):

    4M.

    Hall soigneusement décoré, avec une chaleureuse modernité, et des petites touches ludiques et surtout une omniprésence de la nature à laquelle tout l’établissement fait la part belle. L’endroit, baigné de lumière, procure une impression immédiate de bien être.

    La décoration est également épurée, soignée, moderne, chaleureuse, et, comme dans tout l’établissement, fait une large place à la nature comme avec ces lampes avec un pied en bois.

    –Confort de la chambre (1M à 5M):

    4M.

    –Equipements de l’hôtel (1M à 5M):

    4M.

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    -Originalité- Le(s) plus qui fait/font de cet hôtel un établissement « in the mood for luxe » (1M à 5M):

    4M.

    -Les suites thalasso et le programme thalavie: un espace privé et véritable écrin de bien être unique au monde, chaque suite faisant 45 m2 avec hammam, table de massage, douche à jet, baignoire, salon d’accueil, toilettes et une thalassothérapeute dédiée, en l’espèce Nathie, d’une gentillesse, d’une patience, d’une empathie remarquables. Je vous recommande de tester l’hydrothérapie : bain moussant aux huiles essentielles avec musique et paysages paradisiaques en vidéo-projection. C’est une véritable expérience de bien-être. Un vrai luxe. Thalavie : programme ambitieux en complément de la thalassothérapie qui apporte des réponses personnalisées en matière d’alimentation, de remise en mouvement, de sommeil, de gestion du stress. Un programme particulièrement adapté à nos modes de vie modernes.

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    -La décoration  qui invite au voyage, au bien-être, à l’évasion

    -La situation de l’hôtel, directement en front de mer

    -les très belles terrasses et la vue mer dans les chambres Prestige Atlantique

    -Rapport qualité/prix (1M à 5M) :

    4M.

    A partir de 150 euros. Comptez un peu plus pour la Chambre Prestige Atlantique dont je vous ai parlé. Le site de l’hôtel propose de nombreuses offres incluant des soins en Suite RelaisThalasso®. Je vous recommande de les tester.

    Tarif peu élevé pour l’emplacement…et élevé eu égard au service au restaurant.

    -Inconvénient(s) de cet hôtel :

    Petits déjeuners un peu chers (29 euros) et certes copieux (huitres, saumon, champagne…même si manquent certains fruits ou œufs).

    Service totalement désorganisé au restaurant, manque de personnalisation.

    -Recommanderiez-vous cet hôtel (Oui ou Non):

    Oui (avec des réserves), pour le cadre, la thalasso, l’emplacement, les chambres…et à condition de prendre les repas à l’extérieur.

    -Conseil(s) aux futurs clients :

    Je vous recommande : les chambres prestige Atlantique (demandez la 326) et les suites thalasso,.

    –Bilan et appréciation globale (1M à Label intemoodforluxe):

    3M.

    Cet établissement possède indéniablement de nombreux atouts : un accès direct à l’océan, une décoration originale et inspirée, une ouverture sur la mer et la nature,  les fameuses Suites RelaisThalasso®, un emplacement idéal, de belles chambres et salles de bain avec terrasse et vue exceptionnelles. Attention néanmoins de ne pas oublier que les clients sont là pour se détendre… que la concurrence est rude, à ne pas faire trop ostensiblement des économies  et que les clients ne sont pas responsables du manque d’organisation et/ou de personnel…qui n’allègeront pas leur note pour autant.

    3. Restaurant italien Cucina des Evens à La Baule

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    C'est seulement cet été que j'ai découvert cet établissement bien connu des habitués de La Baule, situé à deux pas de l'Avenue de Gaulle. Et je regrette bien de ne pas y être venue plus tôt. D'abord, l'accueil y est particulièrement aimable (et même d'une rare amabilité), la patronne prendra chaque jour le temps de vous adresser un petit mot (oui, parce que en un séjour d'une semaine j'avoue y être retournée 4 fois), les serveuses et serveurs sont tous attentionnés et souriants et ensuite, ce sont sans aucun doute les meilleures pizzas et ...tartes au citron qu'il me soit arrivé de goûter! Le décor très "made in italy" est chaleureux et élégant. Le restaurant dispose aussi d'une terrasse où vous pourrez simplement prendre un verre, déjeuner ou dîner. Produits de qualité! Menu à 13,90€ le midi (entrée + plat ou plat + dessert), et 16,90€ (entrée + plat + dessert). Ouvert toute l'année. Allez-y de ma part. Attention: le restaurant sera fermé à partir de fin novembre pour travaux.

    Adresse : 14 Boulevard Hennecart, 44500 La Baule-Escoublac
    Téléphone :02 40 15 43 56
     
    4. Les Saveurs de l'aventure -Restaurant la table de Loïc à La Baule
     

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    Une adresse confidentielle, conviviale et atypique à côté de laquelle il serait dommage de passer. Le restaurant se situe au cœur de l'Epicerie fine, place du marché (un marché et des halles que je vous recommande vivement au passage). Vous aurez le plaisir de voir le chef Loïc Pasquet, amoureux des voyages et des épices, concocter devant vous une cuisine du jour à base de produits frais du marché. Là aussi, produits de qualité, accueil aimable, ambiance chaleureuse et endroit singulier, une adresse à tester pour le déjeuner ou le dîner. Vous pourrez également y prendre des cours de cuisine. Pour en savoir plus, le site de l'établissement: http://www.latabledeloic.com/
    1 Avenue du Marché, 44500 La Baule-Escoublac
    02 40 11 97 51

     5. Crêperie "Côté crêpes" à La Baule

    Si vous voulez déguster de bonnes crêpes maison (avec chocolat maison) et que vous n’êtes pas trop regardants sur l’amabilité (selon l’affluence, vous aurez plus ou moins l’impression de déranger et le sourire sera plus ou moins parcimonieux), c’est la bonne adresse de La Baule. Les crêperies fleurissent dans la rue principale, c’est celle que je vous recommande après les avoir toutes testées.

     30 Avenue du Général de Gaulle

     06 89 07 79 63

     

    6. A éviter absolument: Restaurant La Signature du Sunset à La Baule

     

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    Une fois n’est pas coutume…Sur mes blogs cinéma comme sur mes blogs luxe, le principe reste de partager mes coups de cœur. Dans un domaine comme dans l’autre, et en l’occurrence dans celui de la gastronomie et de l’hôtellerie, j’ai suffisamment conscience (et d’admiration) pour l’engagement que ces métiers impliquent pour ne pas me comporter comme ces clients qui estiment que ce statut leur donne tous les droits, néanmoins lorsque l’accueil et la qualité sont aussi déplorables que le sont ceux de l’établissement en question, c’est aussi un devoir d’information de vous en parler, surtout lorsque d’autres à proximité sont particulièrement recommandables. Situé sur le front de mer, «  la Signature du Sunset » bénéficie d’un emplacement idéal et d’une vue imprenable et ce sont bien là les seuls atouts que j’accorderai à cet établissement. Y étant allée pour l’unique (et sans aucun doute dernière) fois en août dernier, je me réjouissais de cette soirée en bord de mer dans un restaurant recommandé sur les sites d’avis de clients même si certains émettaient quelques réserves (c’est un euphémisme) sur l’accueil de la patronne. N’ayant pas réservé, celle-ci, dès notre arrivée, ne nous a en effet pas même dit bonjour (au contraire des clients qui, eux, avaient réservé –visiblement dans cet établissement, cela vous fait accéder à un statut supérieur- gratifiés de ce privilège). Il en fallait plus pour gâcher cette soirée sous un soleil éblouissant. J’ai opté pour un « cœur de filet de bœuf façon (165 gr), écrasé de pomme de terre, sauce au poivre » et mon acolyte a choisi un « risotto végétarien Parmigiano Reggiano, champignons et pointes d’asperges ». Après plus d’une heure d’attente (et en l’ayant signalé à plusieurs reprises) et alors que les tables avoisinantes voyaient leurs plats défiler allègrement, nous avons enfin découvert nos plats. Je vous laisse juges de la physionomie du mien (photo ci-dessous).

     

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    Jamais je n’ai mangé dans un restaurant une viande aussi insipide qui me semblait par ailleurs réchauffée au micro-ondes (au mieux). La purée était réellement immangeable. J’ai laissé le reste… Quant au risotto, il était m’a-t-on dit « sans goût et pâteux ».  Nous avons préféré arrêter là et n’avons pas pris de dessert. Lors du paiement de l’addition, au regard de nos mines déconfites, la patronne a daigné venir à notre table…non pas pour s’excuser mais pour prendre de grands airs pour me signaler que « tout de même c’était du filet » comme si une amnésie subite s’était emparée de moi. Filet ou non, c’était réellement peu ragoutant et le goût était plus que douteux. Je lui ai ensuite dit que j’avais un blog et là…réponse de l’intéressée « c’est donc ça, c’était prémédité ». J’ignore comment je dois interpréter cela ! Blogueuse donc enquiquineuse ? J’avais prémédité de venir dans un restaurant où la nourriture serait immangeable et l’accueil particulièrement hautain ? J’avais prémédité de trouver cela mauvais sans doute pour me faire rembourser ?  Ce que je n’avais d’ailleurs nullement réclamé, quelques excuses et reconnaître que ce n’était en effet pas très appétissant et qu’une heure d’attente, c’était un peu, trop, tout cela aurait largement suffi et je n’ai pas pour habitude de demander une quelconque contrepartie. Elle nous a par ailleurs précisé que c’était normal d’attendre vu que nous n’avions pas réservé. Ah bon ! J’ignorais qu’il y avait deux classes dans ce restaurant. La première classe avec les clients ayant réservé qui ont droit à un accueil plus cordial et moins d’attente et la deuxième classe, les clients n’ayant pas réservé qui doivent déjà s’estimer heureux d’avoir le privilège de dîner dans ce restaurant aux prétentions que n’ont pas certains établissements étoilés. Enfin, avant de partir, avec une exemplaire condescendance elle nous a asséné que nous étions « les seules clients à ne pas trouver ça bon ». Voilà.  Alors, allez plutôt au Ponton évoqué plus haut où amabilité et qualité des produits sont au rendez-vous que vous ayez réservé ou non, que vous veniez en août ou à une autre période de l’année et que vous soyez habitués de l’établissement ou non. Quant à la « Signature du sunset », une usine à touristes. Passez votre chemin !

     

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