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Warner Bros, 100 ans de cinéma à (re)découvrir, notamment au Paris Cinéma Club

Warner Bros 100 ans de cinéma Paris cinema club.jpg

De retour du Festival de Cannes (je vous parlerai des films au fur et à mesure de leurs sorties), je tenais à évoquer les 100 ans des studios Warner Bros (qui furent d'ailleurs célébrés dans le cadre du festival) dont une vingtaine de clichés des films emblématiques décoraient la ville, comme celui ci-dessous, de Casablanca de Michael Curtiz, avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman.

Casablanca 100 ans Warner Paris Cinema Club.jpg

Ces clichés, sélectionnés par Paris Match, seront ensuite exposés à la Galerie Paris Cinéma Club. A l’occasion de cet anniversaire, le public pourra également redécouvrir les grands films, acteurs et réalisateurs ayant marqué l’histoire des studios Warner Bros, de 1923 à nos jours.

Sept chefs-d’œuvre en versions restaurées 4K seront ainsi projetés aux Écoles et une sélection de films au Christine, dès le 7 Juin, les deux cinémas parisiens incontournables pour (re)découvrir des classiques qui passent cependant aussi souvent à la télévision pour ceux qui n’ont pas la chance d’être parisiens : cliquez ici pour découvrir ceux actuellement diffusés.

La Warner, dans les années 1940, donne ainsi aux grands genres hollywoodiens, du western au film noir, plusieurs de ses chefs-d’œuvre puis elle se réinvente et devient l’un des fers de lance du Nouvel Hollywood. Elle continue à proposer aujourd’hui des œuvres singulières et spectaculaires destinées avant tout au grand écran,  notamment grâce à des sagas cinématographiques rapidement devenues légendaires et  grâce au soutien indéfectible aux grands cinéastes.

Aux Écoles, redécouvrez les 7 chefs-d'œuvre suivants en versions restaurées 4K inédites :

LA SPLENDEUR DES AMBERSON de Orson Welles

QUAND LA VILLE DORT de John Huston

UN HOMME DANS LA FOULE de Elia Kazan

A STAR IS BORN de William A. Wellman

ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES de Frank Capra

LUKE LA MAIN FROIDE de Stuart Rosenberg

L'INSOUMISE de William Wyler 

Au Christine, une rétrospective en deux parties consacrée aux films emblématiques des archives de la Warner parmi lesquels de nombreux chefs-d’œuvre, de Citizen Kane aux Affranchis en passant par La Fureur de vivre). A partir du 7 juin, au Christine, sera projetée une première sélection des archives de la Warner. Elle sera suivie d'une deuxième partie à partir du 2 août.

À partir du 7 juin 2023, la filiale française du studio va proposer dans toute la France Warner Bros 100, une exploration en 11 films de la riche histoire de la major centenaire.  Un film par décennie, comme autant d’étapes dans l’Histoire du cinéma, pour une rétrospective emblématique, à commencer par le premier film sonore, et notamment avec des scènes parlées : Le Chanteur de jazz d’Alan Crosland. Les autres films sont les suivants : 42e rue de Lloyd Bacon, Casablanca de Michael Curtiz, Rio Bravo de  Howard Hawks,  2001 L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, Blade Runner de  Ridley Scott, L’Exorciste de William Friedkin, Les Affranchis de Martin Scorsese,  Gran Torino de Clint Eastwood, Inception de Christopher Nolan, Joker de Todd Phillips.

Et puisque je vous en parlais en préambule et qu'il sera dès cette semaine projeté dans 88 salles dans toute la France, et notamment dans un des deux cinémas parisiens précités, quelques mots sur l'un d'entre eux, Casablanca de Michael Curtiz, à (re)voir absolument (comme tous les films de cette liste !).

Le charme troublant de ce couple de cinéma mythique et le charisme ensorcelant de ceux qui les incarnent, la richesse des personnages secondaires,  a cosmopolite Casablanca, la musique de Max Steiner, la voix de Sam douce et envoûtante chantant le nostalgique As time goes by, la menace de la guerre lointaine et si présente, la force et la subtilité du scénario (signé Julius et Philip Epstein d’après la pièce de Murray Burnett et Joan Alison Everybody comes to Rick’s), le dilemme moral, la fin sublime, l’exaltation nostalgique et mélancolique de la force du souvenir et de l’universalité de l’idéalisme (amoureux, résistant) et du combat pour la liberté font de ce film un chef-d’œuvre…et un miracle quand on sait à quel point ses conditions de tournage furent désastreuses. La magie du cinéma, tout simplement, comme le dit Lauren Bacall : « On a dit de Casablanca que c’était un film parfait évoquant l’amour, le patriotisme, le mystère et l’idéalisme avec une intégrité et une honnêteté que l’on trouve rarement au cinéma. Je suis d’accord. Des générations se plongeront dans le drame du Rick’s Café Américain. Et au fil du temps, le charme de Casablanca, de Bogey et de Bergman continuera à nous ensorceler. C’est ça, la vraie magie du cinéma ».

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