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COMPTE-RENDU ET PALMARÈS DES PARIS FILM CRITICS AWARDS 2025

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La 4ème Cérémonie des Paris Film Critics Awards s’est déroulée ce dimanche 9 mars, à l’Hôtel Le Royal Monceau-Raffles Paris. Créés par Sam Bobino (fondateur et co-président du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule -vous pouvez retrouver ici mon compte-rendu de la dernière édition de ce festival qui célébrait ses 10 ans-, délégué général de la Semaine du Cinéma Positif à Cannes) et inspiré des New York Film Critics Circle Awards ou des Los Angeles Film Critics Association Awards, ces prix, décernés par chaque année par une assemblée de plus d'une centaine de journalistes de cinéma et culture parisiens dont j’ai le plaisir de faire partie, récompensent les meilleurs films français comme étrangers, sortis en salle ou diffusés sur les chaines de télévision et les plateformes en France durant l’année 2024, ainsi que les meilleures séries.

L’an passé, lors de la troisième édition des Paris Film Critics Awards, en tête des lauréats figuraient  2 films (4 récompenses chacun) pour lesquels j'avais partagé longuement mon enthousiasme ici : Anatomie d’une chute de Justine Triet  (meilleur film, meilleure actrice pour Sandra Hüller, meilleur scénario original, meilleur montage) et Babylon de Damien Chazelle (meilleur réalisateur, Brad Pitt meilleur acteur dans un second rôle, meilleure musique originale, meilleurs décors).

Cette année, Le Comte de Monte-CristoEmilia Pérez et The Substance figuraient en tête des nominations réparties en 19 catégories (plus trois prix spéciaux ou d’honneur). Avec 11 nominations, le film de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, Le Comte de Monte-Cristo faisait partie des grands favoris dans la course aux Paris Film Critics Awards 2025 au même titre que Emilia Pérez de Jacques Audiard qui obtint 10 nominations, suivis de The Substance de Coralie Fargeat avec 7 nominations.

Le palmarès de la première édition des Paris Film Critics Awards avait couronné beaucoup de films français et avait ainsi témoigné de la diversité de la production cinématographique française, ce qui fut d'ailleurs à nouveau le cas l’an passé. En 2022, c’est le long-métrage de Xavier Giannoli, Illusions perdues, qui avait reçu le Paris Film Critics Awards du meilleur film tandis que son acteur Vincent Lacoste recevait celui du meilleur second rôle masculin pour cette adaptation magistrale du chef-d’œuvre de Balzac. Vous pouvez retrouver mon compte-rendu complet de cette première édition des Paris Film Critics Awards ainsi que le palmarès, dans mon article, ici. En 2023, La Nuit du 12 avait été élu meilleur film de l’année. Le film de Dominik Moll avait également reçu le prix de la meilleure adaptation et du meilleur second rôle féminin par Anouk Grinberg. Je vous invite à lire mon récit complet de la cérémonie 2023 et le détail du palmarès ici.

L’an passé, c'était donc à nouveau un film français qui avait reçu le Paris Film Critics Award du film de l'année (retrouvez ici mon compte-rendu et le palmarès complet des Paris Film Critics Awards 2024). Cette cérémonie avait également rendu hommage à deux figures marquantes du cinéma international en attribuant un prix d’honneur à Vincent Lindon et un prix pour l’ensemble d’une carrière à Jerry Schatzberg (à l’issue de la cérémonie avait été également diffusé le documentaire de Pierre FilmonJerry Schatzberg portrait paysage). Un prix de la contribution exceptionnelle au cinéma avait également été attribué au critique de cinéma récemment disparu, Michel Ciment.

Cette année, lors de la cérémonie présentée avec bonne humeur et professionnalisme par le journaliste Vincent Perrot, l’académie des Paris Film Critics Awards a particulièrement distingué le film de Jacques Audiard Emilia Perez avec 4 awards : meilleur film, du meilleur montage,  meilleur second rôle féminin et meilleure musique. Ce film inclassable constamment inventif, mêlant danse, chansons, drame, comédie, film noir, mélodrame, télénovela etc…tout en étant toujours aussi juste et captivant, nous achève joyeusement avec le dénouement, une procession lors de laquelle est entonnée en espagnol la sublimement mélancolique chanson de Brassens, Les Passantes. Une chanson à l’image du film : une ode aux femmes. Bouleversante.

The Substance est reparti avec 2 awards (meilleure réalisatrice pour Coralie Fargeat et meilleure actrice pour Demi Moore) tout comme Le Comte de Monte-Cristo (meilleurs décors et  meilleurs costumes). 

Le récemment césarisé Karim Leklou décroche là aussi le titre de meilleur acteur de l'année pour Le Roman de Jim des frères Larrieu dans lequel il incarne Aymeric, avec beaucoup d’humanité et de gentillesse (« T’es gentil », lui dit ainsi le personnage de Florence. « On me dit souvent que je suis gentil », répond-il), mais aussi d’empathie, celle, aussi, avec laquelle les Larrieu regardent chacun des personnages de ce film qui, tous, exhalent une vraie présence. Aymeric sort de prison pour un larcin dans lequel il s’est laissé embarquer, il a payé pour les autres, sans les dénoncer. Pour tout, d’ailleurs, Aymeric semble se laisser embarquer. Il regarde le monde à travers son appareil photo, toujours avec une profonde gentillesse, avançant avec discrétion. Joie et tristesse, douceur et cruauté des sentiments, tout cela se mêle habilement, sans esbroufe.  Karim Leklou interprète son personnage, si touchant, doux et vélléitaire, avec une infinie délicatesse et une grande générosité. Ce mélo décrit les nouvelles formes de paternité avec beaucoup de subtilité et de pudeur. Elles s’incarnent dans le personnage d’Aymeric, avec sa tendresse tranquille et communicative qui nous bouleverse subrepticement. Le roman de Jim, c’est aussi son histoire à lui, Aymeric, celle de sa renaissance. Moins débridé que leurs autres films, parsemé d’une émotion contenue, avec Le roman de Jim, les Larrieu se sont surtout centrés sur leurs personnages, attachants, cabossés, incarnés par de remarquables comédiens. On ressort du Roman de Jim avec un sentiment de joie et de sérénité, gaiement bouleversés. On se souvient alors de la phrase de Florence au début du film : « C’est assez rare l’amour en fait ». Le roman de Jim est avant tout cela, un roman d’amour(s). Rare.

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Karim Leklou et Sam Bobino, Crédit photo David Boyer

Sur ses 11 nominations, Le Comte de Monte-Cristo a récolté deux récompenses, dévolues aux costumes (Thierry Delettre) et aux décors (Stéphane Taillasson). Le Comte de Monte-Cristo (dont vous pouvez retrouver ma critique complète en podcast ici ou dans cet article) est donc à la fois un succès du public (plus de 9 millions d’entrées au box-office français) et de la critique (ici en tête des nominations, 11). Un succès mérité pour ce film spectaculaire comme le cinéma hexagonal n’en faisait plus, qui transporte avec lui les souvenirs de cinéma de l’enfance, quand cet écran géant nous embarquait dans des aventures de héros tourmentés et intrépides, plus grandes que la vie, ou pour les plus rêveurs d'entre nous, à l’image de ce que nous l’imaginions devenir. Trépidante. Périlleuse. Romanesque. Traversée du vertige des grands sentiments. L’interprétation, la photographie, le montage, la musique, les décors et enfin le rythme, parent ce film de la plus belle des vertus : l’oubli du temps qui passe, l'oubli du fait que la vie n’est pas du cinéma, qu’il n’est pas possible de devenir un héros masqué. Ce film témoigne du pouvoir inestimable du cinéma de nous faire renouer avec les vestiges et les vertiges de l'enfance.

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Thierry Delettre et Stéphane Taillasson, crédit photo David Boyer

Abou Sangaré a reçu le prix, mérité, de la meilleure révélation masculine pour le remarquable L’histoire de Souleymane ( qui était nommé quatre fois : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure révélation masculine, meilleur scénario original, meilleure photographie) avec sa fin poignante qui nous laisse épuisés et abasourdis comme si nous avions nous aussi vécu ces deux jours de course après le temps. Un film profondément humaniste, haletant, entre documentaire, film social et thriller, porté par un acteur non-professionnel qui est une vraie révélation dont vous n’avez pas fini d’entendre parler.

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Le Paris Film Critics Award du scénario original a été attribué au film de Mohammad Rasoulof,  Les Graines du Figuier sauvage, qui ausculte brillamment la déshumanisation à l’œuvre dans les régimes totalitaires, et en l’occurrence le régime iranien. En plus d’être formellement époustouflant, remarquablement interprété, ce huis-clos aux frontières du thriller n’a eu « que » le prix spécial du jury à Cannes et aurait mérité la palme d’or. La tension croissante et l’intensité constante du film doivent beaucoup aussi à son scénario parfait. Sans compter le courage exceptionnel de son réalisateur et son équipe pour le tourner.

Pierre Lottin a reçu le Paris Film Critics Award du meilleur second rôle pour dans le film de François Ozon, Quand vient l'automne. Un film dans lequel règne un sentiment de tension, renforcé par la musique atmosphérique (thème au piano) de Sacha et Evgueni Galperine. Un film ensorcelant et chamarré comme les couleurs de l’automne (magnifique photographie de Jérome Alméras), doux et cruel, savoureusement ambigu, qui célèbre autant l’automne de la vie que cette saison et qui s’achève, comme toujours chez Ozon, par la fin logique d’un cycle, entre trouble et apaisement. Passionnant de la première à la dernière minute. Ce Quand vient l’automne vaut avant tout par ses personnages troubles et troublants, aux couleurs lunatiques comme celles de l’automne (comme Vincent le fils de Marie-Claude qui sort de prison et dont on sait seulement « qu’il a fait des bêtises », incarné par Pierre Lottin, inquiétant, écorché vif), mais aussi pour l’atmosphère automnale, faussement douce. Retrouvez ma critique sur Inthemoodforcinema.com, ici, et en podcast, là.

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Le Paris Film Critics Award de l’adaptation a été attribué à La Plus précieuse des marchandises, le film de Michel Hazanavicius également nommé comme meilleur film d’animation. Des années après Benigni, Hazanavicius a osé à son tour réaliser un conte sur la Shoah, qui est avant tout une ode à la vie sobre et poignante, qui use intelligemment du hors champ pour nous raconter le meilleur et le pire des hommes, la générosité, le courage et la bonté sans limites (représentées aussi par cette Gueule cassée de la première guerre mondiale incarnée par la voix de Denis Podalydès)  et la haine, la bêtise et la cruauté sans bornes, et qui nous laisse après la projection, bouleversés, avec, en tête, les voix de Grégory Gadebois et Jean-Louis Trintignant, mais aussi cette lumière victorieuse, le courage des Justes auquel ce film rend magnifiquement hommage et cette phrase, à l’image du film, d’une force poignante et d’une beauté renversante  : « Voilà la seule chose qui mérite d’exister : l’amour. Le reste est silence ».

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Le Paris Film Critics Award du meilleur documentaire a été attribué à Il était une fois Michel Legrand, le documentaire de David Hertzog Dessites. Ce film est passionnant parce que, en plus de montrer, à qui en douterait encore, à quel point la musique est un rouage essentiel d’un film, mais aussi un art à part entière, il évoque la complexité de l’âme de l’artiste, artiste exigeant à l’âme d’enfant, et c’est ce qui rend ce film unique et captivant. Ce n’est en effet pas une hagiographie mais un documentaire sincère qui n’édulcore rien, mais montre l’artiste dans toute l’étendue de son talent, et de ses exigences, témoignages de son perfectionnisme mais sans doute plus encore masques de ses doutes. Il témoigne évidemment aussi magnifiquement de la richesse stupéfiante de l’œuvre de celui qui entre au Conservatoire de Paris à 10 ans et qui ensuite n’a cessé de jouer, jusqu’à son dernier souffle. Du souffle. C’est sans doute ce qui caractérise sa musique et ce documentaire. Un souffle constamment surprenant. Un souffle de liberté. Le souffle de la vie. Le souffle de l’âme d’enfant qui ne l’a jamais quitté. Ce film est aussi un hymne à la musique qui porte et emporte, celle pour laquelle Michel Legrand avait tant d’« appétit ». Il vous enchantera en vous permettant de réentendre ses musiques les plus connues, des films de Demy, de L’Affaire Thomas Crown, de Yentl, mais aussi de découvrir des aspects moins connus comme ses collaborations dans la chanson française, jusqu’à ce ciné-concert de la Philharmonie de Paris en décembre 2018. Son dernier. Un vrai moment de cinéma monté comme tel. Truffaut disait bien que la réalité a plus d’imagination que la fiction, cette séquence palpitante en est la parfaite illustration. Un moment où il est encore question de souffle, le nôtre, suspendu à ce moment qu’il a magistralement surmonté, bien qu’exsangue. Encore une histoire de souffle.  Son dernier. Presque. Il décèdera moins de deux mois après ce concert. En plus d’être le résultat d’un travail colossal (constitué d’images de films, d’archives nationales et privées, d’une multitude de passionnants témoignages et séquences tournées lors des deux dernières années de vie du maestro), c’est aussi le testament  poignant d’un artiste légendaire, aux talents multiples : pianiste, interprète, chanteur, producteur, arrangeur, chef d'orchestre, et compositeur de plus de 200 musiques de films (dont de multiples chefs-d’œuvre à l’image de toutes les musiques des films de Demy) jusqu’à celle du film inachevé d’Orson Welles, De L’Autre Côté Du Vent. De son passage au conservatoire de Paris sous l’occupation alors qu’il avait 11 ans, jusqu’à son dernier concert à la Philarmonie de Paris, le réalisateur nous conte avec passion Michel Legrand, un homme double et complexe comme sa musique.

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Un prix d’honneur a également été décerné à l’actrice Victoria Abril à l’occasion de ses 50 ans de carrière.

Le prix de la meilleure contribution à l’art du cinéma a été attribué à La Cinémathèque Française pour la restauration du film Napoléon d’Abel Gance, ce qui nous a permis d'en voir un extrait d'une beauté vertigineuse.

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Et enfin un prix de la contribution exceptionnelle au cinéma a été décerné à Gilles Jacob. Est-ce possible que personne n'y ait songé avant tant cette contribution est en effet exceptionnelle ? Le Festival de Cannes serait-il aujourd'hui le plus grand festival de cinéma au monde sans sa contribution ? Combien de cinéastes lui doivent d'avoir vu leur talent flamboyer aux yeux du monde ?  Et s''il y avait un prix de l'élégance morale, si rare, Gilles Jacob en serait sans aucun doute le lauréat incontesté, je vous le garantis. En 2014, lorsqu'il quitta la présidence du Festival de Cannes s'afficha sobrement derrière lui sur la scène du festival un discret "Au revoir les enfants", une révérence tout en malice et pudeur qui le caractérisent aussi si bien. Comme le reflétait aussi son discours lu par la talentueuse Dominique Blanc (que vous pouvez visionner sur mon compte instagram). Et comme le reflétait aussi le merveilleux montage de photos de Tim Burton qu'il nous a réservé. J’en profite aussi pour vous recommander son dernier ouvrage dont je vous avais longuement parlé ici, intitulé A nos amours !. Des textes qui se savourent comme autant de petites nouvelles constituent ce livre de 710 pages, comme une invitation à voyager dans le cinéma français, à prendre immédiatement son billet pour les films évoqués avec passion par le biais de leurs acteurs. D’Isabelle Adjani à Roschdy Zem, les trois auteurs (ce livre a été coécrit par Gilles Jacob et les journalistes Marie Colmant et Gérard Lefort) nous proposent ainsi un « florilège des actrices et acteurs français », de la naissance du film parlant à nos jours.

Pour les films que je regrette de ne pas voir (ou de ne pas voir davantage) figurer parmi les nommés  et donc parmi les lauréats, retrouvez mon article sur les nominations à ces Paris Films Critics Awards 2025 dans lequel je les évoque. Parmi ces oubliés, je ne peux m'empêcher d'évoquer à nouveau ici Sandrine Kiberlain, qui était nommée pour son rôle dans Sarah Bernhardt, la divine. Elle se glisse avec maestria dans la peau de ce personnage aux multiples facettes tout comme Sarah Bernhardt se glissait dans les siens. « Laissez-moi, il faut que je me quitte », déclare-t-elle ainsi avec emphase. Elle fait habilement percer le désespoir et la noirceur derrière les extravagances et les excès. Sa voix, ses gestes, sa démarche : tout contribue à créer ce personnage derrière lequel s’efface Kiberlain pour devenir Bernhardt et c’est magistral et captivant à observer. Nous avions laissé Sandrine Kiberlain, prouvant une nouvelle fois sa puissance comique sous la caméra de Podalydès, dans La Petite vadrouille , dans lequel elle incarnait une Justine forte et fragile. Une fois de plus, ce rôle de Sarah Bernhardt témoigne de sa capacité étonnante à passer d’un registre à l’autre avec des rôles aux antipodes les uns des autres. Difficile de trouver plus différentes que Sarah Bernhardt et la discrète et effacée Mademoiselle Chambon, et pourtant Sandrine Kiberlain est aussi remarquable dans le film de Nicloux qu’elle l’était dans celui de Brizé ou dans Chronique d’une liaison passagère d'Emmanuel Mouret dans lequel elle est solaire et aventureuse, ou encore dans Le Parfum vert de Nicolas Pariser dans lequel était déjà désopilante dans le rôle de Claire, une femme déterminée, obstinée, fantasque, extravertie…qualificatifs qui pourraient aussi s’appliquer à une certaine Sarah Bernhardt. Porté par la musique classique de Reynaldo Hahn, Ravel, Debussy, Chopin, Schubert…, par les costumes chatoyants d'Anaïs Romand, la photographie éclatante d'Yves Cape, par le montage de Guy Lecorne et Karine Prido mais surtout par l’énergie débordante de Sandrine Kiberlain et les savantes nuances dans l’extravagance laissant pointer le désespoir et la clairvoyance derrière la folie, ce film sur Sarah Bernhardt laisse le souvenir d’un voyage détonant à la rencontre d’une personnalité à part, mais aussi avec l’envie d’en savoir plus sur cette femme inspirée et inspirante d’une modernité sidérante. Une ode à la liberté d’être soi et d’aimer. Le film est également nommé pour les costumes et les décors.

Découvrez ci-dessous la liste des lauréats de l’édition 2025 :

PALMARÈS PARIS FILM CRITICS AWARDS 2025

MEILLEUR FILM

Emilia Pérez - Jacques Audiard, Pascal Caucheteux, Valérie Schermann

MEILLEURE RÉALISATRICE

Coralie Fargeat - The Substance

MEILLEURE ACTRICE

Demi Moore - The Substance

MEILLEUR ACTEUR

Karim Leklou - Le Roman de Jim

MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND RÔLE

Zoe Saldaña - Emilia Pérez

MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE

Pierre Lottin - Quand vient l’automne

MEILLEURE RÉVÉLATION FÉMININE

Mallory Wanecque - L'Amour ouf

MEILLEURE REVELATION MASCULINE

Abou Sangaré - L’Histoire de Souleymane

MEILLEUR SCENARIO ORIGINAL

Les Graines du figuier sauvage – Mohammad Rasoulof  Mohammad Rasoulof

MEILLEURE ADAPTATION

La plus précieuse des marchandises - Michel Hazanavicius, Jean-Claude Grumberg

MEILLEURE PHOTOGRAPHIE

Dune : part. 2 - Greig Fraser

MEILLEUR MONTAGE

Emilia Pérez  - Juliette Welfling

MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE

Emilia Pérez – Camille, Clément Ducol 

 

MEILLEURS DÉCORS

Le Comte de Monte-Cristo - Stéphane Taillasson

MEILLEURS COSTUMES

Le Comte de Monte-Cristo - Thierry Delettre

MEILLEUR PREMIER FILM

Vingt Dieux - Louise Courvoisier

MEILLEUR FILM D’ANIMATION

Flow - Gints Zilbalodis

MEILLEUR DOCUMENTAIRE 

Il était une fois Michel Legrand - David Hertzog Dessites 

MEILLEURE SÉRIE (ou Mini-Série)

La Fièvre (Canal+) - Éric Benzekri, Ziad Doueiri

PRIX D’HONNEUR (pour l’ensemble de sa carrière)

Victoria Abril

PRIX DE LA CONTRIBUTION EXCEPTIONNELLE AU CINÉMA

Gilles Jacob

PRIX DE LA MEILLEURE CONTRIBUTION À L’ART DU CINÉMA

La Cinémathèque Française pour la restauration du film Napoléon d’Abel Gance

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