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  • Vous avez jusqu'à ce soir minuit pour gagner votre place pour voir "Gran Torino" de Clint Eastwood en avant-première!

    grantorino.jpgQu'il soit plus ou moins bon (voire qu'il s'agisse d'un chef d'oeuvre comme "Sur la route de Madison"), un film de Clint Eastwood constitue toujours un évènement cinématographique, de surcroît lorsque celui-ci en est l'interprète principal.

    Ce fut le cas de "L'échange" (que Clint Eastwood a réalisé mais dans lequel il ne jouait pas) qui créa l'évènement et fut notamment en sélection officielle du 61ème Festival de Cannes.

    "Gran Torino" est d'autant plus évènementiel que Clint Eastwood était absent des écrans depuis "Million dollar baby" pour lequel il avait reçu l'Oscar du meilleur réalisateur, "Gran torino" s'est  ainsi installé en tête du box-office américain dès son premier week end!

     Gran Torino sortira en salles en France le 25 février.

     Pour célèbrer cet évènement, "In the mood for cinema" en partenariat avec Blogbang et Warner peut faire deux heureux parmi les lecteurs d'In the mood for cinema en leur permettant d'assister à l'avant-première au siège de la Warner, le 19 février prochain. Avant de participer assurez-vous d'être disponibles le jour de l'avant-première (qui a lieu le soir).

    grantorino2.jpgPitch de "Gran Torino" de et avec Clint Eastwood : Vétéran de la guerre de Corée quelque peu raciste , Walt Kowlaski  (Clint Eastwood) reprend les armes pour ramener l'ordre dans son quartier tandis qu'un gang menace la famille Hmong qui habite à côté de chez lui...

    Pour en savoir plus, le site officiel du film: http://www.grantorino-lefilm.com .

    Comment participer?

     C'est très simple: répondez aux 4 questions suivantes (la dernière vous départagera s'il y a plusieurs gagnants).  Attention, c'est très rapide, vous avez jusqu'à ce jeudi 12 février, minuit pour participer. Les 2 gagnants (une place chacun) seront avertis dès vendredi. Les réponses sont à envoyer par email à inthemoodforcinema@gmail.com . Les réponses données dans les commentaires de cette note ne seront pas prises en compte.

    Question n°1:

    Quel est le lien entre "Gran Torino" et le chef d'oeuvre du cinéma américain dont une image figure ci-dessous?

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    Question n°2

    De quel film avec Clint Eastwood est extraite l'image ci-dessous?

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    Question n°3

    Qui a signé le scénario de "Gran Torino"?

    Question n°4 (facultative)

    En une phrase, pourquoi voulez-vous assister à cette avant-première et pourquoi voulez-vous voir ce film en particulier?

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    Photo ci-dessus prise pour et par "In the mood for Cannes" lors du 61ème Festival de Cannes.
    BANDE-ANNONCE DE "GRAN TORINO":
    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 0 commentaire
  • "Petits poisons": un récit pudique et poignant de Stanislas Merhar

    poisons.jpgEncore un coup marketing, une  énième biographie complaisante et impudique d’un acteur que ce dernier a de surcroît signée sans en écrire une ligne vous direz-vous peut-être. Non, rien de tout cela. « Petits poisons » est un vrai roman (autobiographique, certes), pudique et bouleversant, que Stanislas Merhar a signé ET écrit.

     

    Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, Stanislas Merhar est cet acteur au teint diaphane, aux cheveux trop blonds, « d’un blond indécent », et incorrigiblement indisciplinés, au regard blessé et évanescent, mélancolique et perçant, à la fois glacial et fiévreux, terriblement ailleurs quand il ne joue pas, terriblement et magnifiquement là quand il joue.  Il m’est arrivé de le croiser dans les rues de Saint-Germain-des-Prés et je me  suis souvent demandé quelle était cette affliction dont son visage portait invariablement la belle et douloureuse tristesse, cette blessure dont sa démarche nonchalante et chaotique portait le poids. Ce roman m’a apporté la réponse…

     

    Il a été découvert, en 1997, alors qu’il était doreur sur bois, lors d’un casting sauvage effectué par Dominique Besnehard (alors encore agent) alors qu’il marchait dans la rue. Suite à ce casting, il a été choisi pour tourner dans « Nettoyage à sec » d’Anne Fontaine pour lequel il obtiendra le César du meilleur espoir masculin en 1998. Il a également été le « Adolphe » de Benoît Jacquot et bien que sollicité par les plus grands réalisateurs il a surtout tourné dans beaucoup de films de jeunes réalisateurs. Au théâtre, il a joué dans la pièce de Florian Zeller, « L’Autre ».

     

    J’ai acheté ce livre hier soir, l’ai commencé hier soir et terminé hier soir et il peut difficilement en être autrement tant ce récit qui livre « une mémoire d’amour, de frayeur et d’exil autour de la figure d’un père disparu, Bogdan, dit Bogo « tué-suicidé » quand l’auteur avait 18 ans » distille un poison ensorcelant à la fois étrange(r) et familier.

     

    Petit poison c’est le surnom d’une de ses amoureuses mais c’est surtout, au pluriel, ces blessures, conscientes ou inconscientes, ces fantômes du passé qui nous hantent et portent, à la fois brutaux et tendres.

     

    Pour Stanislas, ce fantôme c’est d’abord et avant tout son père, un exilé slovène fantasque et cultivé qui travaillait à la bibliothèque Mazarine qui a mis fin à ses jours en se pendant au chêne de son jardin. Ce père à qui il a dédié son césar. Ce père après la mort duquel il  n’a « plus jamais cherché à avoir une journée heureuse ». Un manque incurable, une douleur et une brûlure insolubles, un fantôme qui rend la vie tragique et exceptionnelle, désespérément désespérante et essentielle.   Alors depuis, il y a la peur : la peur d’être abandonné par ses amoureuses et par sa mère, surtout, dont il vérifie sans cesse qu’elle respire, pour attendre et atteindre le sommeil, sa drogue. Et puis il y a le fantôme de la musique. Il a d’abord été musicien, pianiste. Cette musique, cette passion qui l’a porté et dévoré.( « Parfois, elle menace de devenir comme la vie, un bruit de fond… Je m’en dégoûte. »)  Et puis il y a le fantôme de Mirabelle, de Madame, … ces blessures apparemment insignifiantes et silencieuses qui ne cicatrisent jamais tout à fait. Ces blessures qui, comme des petits poisons, se répandent dans votre âme, et l’empêchent à jamais d’être heureuse tout à fait. Des blessures qui font forcément écho aux nôtres, et rendent ce récit pourtant si personnel universel (la peur de la perte des êtres aimés et notamment la peur de la perte de sa mère qui donne parmi les plus belles pages du roman et lui insufflent ce souffle tragique ; la douleur insurmontable d’une absence…), et d’autant plus poignant.

     

    Peu à peu, tout comme au fil des pages revient ce qui inconsciemment le hante depuis toutes ces années, bien avant la mort de son père, bien avant qu’il soit né même,  un souvenir auquel ses cheveux indécemment blonds, son teint pâle et ses yeux clairs font dramatiquement écho, un souvenir d’un jour de 1944 qu’il n’a pas vécu mais dont il porte la souffrance, peu à peu donc, le vague à l’âme qu’il dépeint roule jusqu’à nous et nous emporte dans sa poésie mélancolique et désenchantée. Comme un air de piano, lancinant et ensorcelant. Comme une musique sublime mais dévastatrice, dévastatrice mais sublime.  Ne reste plus que le refuge du silence et ce chagrin insurmontable qui « plait tant aux petites filles ». Et puis le cinéma : son nouvel instrument qu’il aime aussi passionnément qu’il a aimé la musique, son père, C, son premier, grand et éternel amour, tout ce et tous ceux qu’il aime d’ailleurs toujours, différemment.

     

    « Petits poisons » est un roman poétique, tendre et violent, parfois désespérément drôle,  un roman d’amour d’un écorché vif  (à son père mais aussi à C et à sa mère…) d’une brutalité fragile. Un livre terriblement personnel et incroyablement universel.   Le livre d’un acteur, certes, mais avant tout d’un homme qui porte en lui les blessures du petit garçon qu’il a été, et que son père a été, ce père pour lequel ce roman serait sans doute le plus beau des témoignages d’amour et d’admiration.

     

    Un roman que, vous l’aurez compris, je vous recommande… (« Petits poisons » de Stanislas Merhar, paru aux Editions Fayard).

     

    C’est promis : les critiques de films reviennent  après cette semaine chargée. Demain j’assisterai à deux avant-premières évènements dont je vous reparle très bientôt. Très bientôt aussi de nouvelles rubriques sur  « In the mood for cinema » !

     

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : CHRONIQUES LITTERAIRES Pin it! 2 commentaires
  • La Corée à l'honneur et Eric-Emmanuel Schmitt président du jury du 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville

    deauvilleasia2.jpgNous savons désormais que c'est l'écrivain Eric Emmanuel Schmitt qui présidera le jury du 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville qui se déroulera du 11 au 15 Mars 2009 .

     Par ailleurs, cette année, c'est la Corée qui sera le pays à l'honneur, succédant ainsi au Japon.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur mon site entièrement consacré à ce Festival : "In the mood for Deauville" , en attendant mon compte rendu quotidien en direct du Festival.

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2009 Pin it! 2 commentaires
  • Le palmarès des Etoiles d'Or du Cinéma en images

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    PALMARES

    10e EDITION DES ETOILES D’OR DU CINEMA

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    Quelques jours avant les César, les journalistes et critiques de la presse française de cinéma ont annoncé ce soir  leur Palmarès de la production cinématographique française 2008. Réunis à l’Espace Pierre Cardin, ils ont décerné DOUZE ETOILES D’OR, en présence des lauréats et de nombreuses personnalités du cinéma (vous pouvez trouver les critiques de la plupart de ces films sur "In the mood for cinema") après un concert des musiques de Reinhardt Wagner, invité d'honneur de la cérémonie, et après que Guesch Patti et ...Didier Bourdon(hum...) aient chanté.
     
    Un palmarès sans surprises qui récompensent les 3 favoris des César: "Entres les murs", "Un conte de noël", "Le premier jour du reste de ta vie", sans compter que les deux lauréats du prix d'interprétation (Vincent Cassel et Yolande Moreau) ont de fortes chances d'être également ceux des César. Nora Arnezeder, après son prix du jeune talent (voir mon article de samedi) a obtenu une deuxième consolation (elle n'est pas nommée aux César) avec l'Etoile d'or de la révèlation féminine. Celle de la révèlation masculine a été attribuée à Tomer Sisley pour "Largo Winch" dont je vous avais également parlé lors de son avant-première. Enfin, Jean-Jacques Beinex a reçu une Etoile d'or d'honneur.


     
    1.     Etoile d’Or du Film français 2008
    ENTRE LES MURS DE LAURENT CANTET
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    2.     Etoile d’Or du Réalisateur français 2008
    ARNAUD DESPLECHIN POUR LE FILM UN CONTE DE NOËL

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    3.     Etoile d’Or du Scénario français 2008
    LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE DE REMI BEZANÇON
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    4.     Etoile d’Or du Premier Film français 2008 : EX-AEQUO
    VERSAILLES DE PIERRE SCHOELLER
    L’APPRENTI DE SAMUEL COLLARDEY
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    5.     Etoile d’Or du Documentaire français 2008

    LES PLAGES D’AGNES D’AGNES VARDA


    6.     Etoile d’Or du Premier Rôle Féminin français 2008
    YOLANDE MOREAU
    DANS SERAPHINE DE MARTIN PROVOST


    7.     Etoile d’Or du Premier Rôle Masculin français 2008
    VINCENT CASSEL
    DANS MESRINE DE JEAN-FRANÇOIS RICHET
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    8.     Etoile d’Or de la Révélation Féminine française 2008
    NORA ARNEZEDER
    DANS FAUBOURG 36 DE CHRISTOPHE BARRATIER
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    9.     Etoile d’Or de la Révélation Masculine française 2008
    TOMER SISLEY
    DANS LARGO WINCH DE JÉROME SALLE
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    10.   Etoile d’Or du Compositeur de Musique Originale de film français 2008
    REINHARDT WAGNER FAUBOURG 36 DE CHRISTOPHE BARRATIER
     
    11.   Etoile d’Or du Producteur de films français 2008
    CAROLE SCOTTA ET CAROLINE BENJO POUR LA SOCIETE HAUT ET COURT

    12.   Etoile d’Or du Distributeur de films français 2008
    FRANÇOIS IVERNEL POUR PATHE DISTRIBUTION
    13.Etoile d'or d'honneur
    JEAN-JACQUES BEINEX
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  • Ce soir: 10 ème cérémonie des Etoiles d'or du cinéma, le palmarès dès 20H sur "In the mood for cinema"

    etoiles.gifJe vous rappelle que ce soir aura lieu la 10ème cérémonie des Etoiles d'or (palmarès des films français de l'année décerné par les journalistes et critiques de la presse française) à laquelle "In the mood for cinema" est invité.

     Et dès ce soir, 20H,  (par souci de respecter "l'embargo" puisque je dispose des résultats dès à présent), pendant que je serai à la cérémonie, retrouvez le palmarès complet sur "In the mood for cinema".

    Et, dès demain, mon compte rendu avec vidéos et photographies de cette soirée dont vous pouvez retrouver le programme et les nommés sur mon précèdent article ici. (ainsi que sur le site officiel)

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Palmarès du 26ème Festival International du Premier Film d'Annonay

    Hier soir était décerné le palmarès du Festival International du Premier Film d'Annonay 2009. annonayaffiche.jpgPour en savoir plus sur le Festival d'Annonay, rendez-vous sur mon précèdent article ici et sur le site officiel du festival , un festival que je vous encourage encore une fois à découvrir ou à faire partie de son jury de cinéphiles, comme moi en 2007.

     Vous pourrez également lire un compte rendu détaillé sur le blog de Pascale Sur la route du cinéma.

     En attendant, voici le palmarès de cette édition 2009:

    Grand prix du jury

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    Peacefire
    de Macdara Vallely (Irlande) 

    Prix spécial du jury

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    Thomas de Miika Soini (Finlande)

    Prix du public

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    Une chaîne pour deux de Frédéric Ledoux (Belgique)

    Prix des lycéens

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    Thomas de Miika Soini (Finlande)

    Prix de la musique

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    Fuori dalle corde de Fulvio Bernasconi (Italie / Suisse)

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  • "Puisques nous sommes nés" d'Andrea Santana et Jean-Pierre Duret: les salles le projetant

    puisque nous sommes nés 2.jpgJe vous ai déjà parlé de "Puisque nous sommes nés" d'Andrea Santana et Jean-Pierre Duret (Cliquez ici pour lire ma critique du film), sorti en salles mercredi dernier.

    Je suis effarée par la place de plus en plus restreinte, et le temps de plus en plus court, laissés à ce genre de films en salles, c'est pourquoi pour ceux qui chercheraient désespérément une salle le projetant, je vous en propose la liste ci-dessous (à Paris et en province), en vous encourageant à aller le voir.

    Lire la suite