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La Rafle: critique du film, vidéos de la réalisatrice, l'émission sur France 2
Comme je vous l'ai déjà dit, ce film dépasse pour moi son intérêt cinématographique, ses qualités et ses défauts. Il est simplement nécessaire (pour les raisons que je vous expose, ici), c'est pourquoi à l'occasion de sa sortie en salles, demain, je vous en parle à nouveau aujourd'hui vous renvoyant vers les articles que j'y ai déjà consacrés, en vous rappelant également que France 2, ce soir, à 20H35, y consacre une émission entière "La Rafle du Vel d'Hiv, une histoire française."
Liens:
Ma critique du film, mes vidéos de la réalisatrice Rose Bosch et le discours de de Joseph Weismann
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Ressortie en salles de "Démineurs" de Kathryn Bigelow: liste des salles
Si, comme moi, vous n'aviez pas vu "Démineurs" de Kathryn Bigelow au moment de sa sortie, vous allez pouvoir y remédier puisque, suite à ses 6 Oscars, le film ressort en salles. Voici la liste des salles qui vont le projeter:
AGDELE TRAVELLING
AIX EN PROVENCELE MAZARIN
AVIGNONLE CAPITOLE
BOLBECLE XENON
CHAMPAGNOL
BRESTSTUDIOS
CHARTRESLES ENFANTS DU PARADIS
CHATEAU THIERRY CEDEXCINEMA THEATRE
CHOLETREX
DREUXMULTIPLEXE CINE CENTRE
FONTAINEBLEAUL'ERMITAGE
GAILLACIMAGIN'CINEMAS
GANGESL'ARC EN CIEL
GRENOBLELA NEF
LILLEMAJESTIC
MASSYCINEMASSY
MONTELIMARLES 7 NEFS
MONTEREAUCINE MONTEREAU POINT COM
NANTESKATORZA
NOGENT SUR MARNEROYAL PALACE
NOISY LE GRAND CEDEXCINEMA LE BIJOU
PARISLE BRETAGNE
PARISL'ESCURIAL
PARISMAC MAHON
PARISPUBLICIS
PARISREFLET MEDICIS
PARISLE SAINT LAMBERT
PARISUGC ORIENT EXPRESS
PERPIGNANCINEMOVIDA / MEGA CASTILLET
POITIERSCASTILLE
QUESTEMBERTIRIS
RENNESCINEVILLE COLOMBIERS
SARLAT LA CANEDAREX
ST DIZIERCINE-QUAI
STRASBOURGLE STAR SAINT EXUPERY
TOULONARIEL
VILLENEUVE LA GARENNEMEGARAMA -
Programme du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2010
Comme je vous le disais il y a quelques jours, le Forum Cinéma et Littérature de Monaco et le Festival du Film Asiatique de Deauville se déroulant cette année en même temps, j'ai, comme chaque année, opté pour le second après mon instructive et épique immersion au Forum de Monaco 2009.
Jean Van Hamme en est cette année le Président d'honneur. Le public pourra le rencontrer lors d’une Master Class vendredi 12 mars à 16h30, suivie d’une séance de dédicaces. Le Forum Cinéma & Littérature lui rendra hommage en lui remettant un Prix pour l’ensemble de sa carrière lors de la Cérémonie de Clôture le samedi 13 mars.
8 prix seront attribués lors de la Cérémonie de Clôture le samedi 13 mars au Grimaldi Forum: prix du meilleur roman adaptable, prix de la meilleure adaptation littéraire de télévision... C'est Olivier Marchall qui présidera le jury du meilleur roman adaptable. Jean-Christophe Grangé sera le parrain du concours de pitchs.
Comme l'an passé seront également organisées des tables rondes et des rencontres: atelier adaptation littéraire par Jean-Christophe Grangé, une table ronde sur le thème du polar "Gang des Lyonnais, Mesrine: quand la fiction dépasse la réalité"...
Comme l'an passé seront projetés des films en avant-première (deux seulement cette année): "Blanc comme neige" de Christophe Blanc, le vendredi, et "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil le samedi.
Le festival se déroulera cette année sur deux jours: les 12 et 13 mars 2010.
JURY DU MEILLEUR ROMAN ADAPTABLE
PRÉSIDENT :Olivier MARCHAL
Abdel RAOUF DAFRI
Véronique ZERDOUN
Pauline DELPECHNicolas FARGUES
JURY DE LA MEILLEURE ADAPTATION LITTERAIRE DE TELEVISION
PRÉSIDENT: Jean-Paul LILIENFELD
Karole ROCHER
Armelle DEUTSCH
Gilles DE VERDIERE
Delphine CHANEACJURY DE LA MEILLEURE BANDE DESSINEE ADAPTABLE
PRÉSIDENT Jean-Claude MEZIERES
Emile BRAVO
Philippe TOME
Marc DU PONTAVICELiens:
Vidéos et photo inthemoodforcinema.comLe site officiel du Festival International Cinéma et Littérature de Monaco
Le récit de mes mésaventures au Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009
Ma critique de "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil
Autres articles à lire actuellement sur les autres blogs "in the mood":
Critique de "The Ghost-Writer" de Roman Polanski
En direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010
Vanessa Paradis dans le spot "Rouge Coco" de Chanel
"Tree of life" de Terrence Malick en ouverture du Festival de Cannes 2010?
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"Welcome" de Philippe Lioret, ce soir, à 20H50, sur Canal+
Ce soir, Canal plus, à 20H50 diffuse "Welcome", le film de Philippe Lioret reparti bredouille des César malgré ses 10 nominations. Ma critique, ci-dessous (publiée lors de la sortie du film en salles):
Pour impressionner et reconquérir sa femme Marion (Audrey Dana), Simon (Vincent Lindon), maître nageur à la piscine de Calais (là où des centaines d’immigrés clandestins tentent de traverser pour rejoindre l’Angleterre, au péril de leur vie) prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde, Bilal (Firat Ayverdi) qui tente lui-même de traverser la Manche pour rejoindre la jeune fille dont il est amoureux, Mina (Dira Ayverdi).
Cela faisait un peu plus d’un an que j’attendais la sortie de ce film, depuis que Philippe Lioret l’avait évoqué avec un enthousiasme débordant lors du Salon du Cinéma 2008… Alors ? Alors…
La première demi-heure, intense, âpre, au style documentaire suit au plus près Bilal ( au plus près de son visage, de ses émotions, de sa douleur, de ses peurs) et nous embarque d’emblée dans son parcours périlleux. Il nous embarque et il conquiert dès les premières minutes notre empathie, notre révolte aussi contre une situation inhumaine, encore à ce jour insoluble, mais contre laquelle se battent des bénévoles comme Audrey tandis que d’autres préfèrent fermer les yeux comme Simon. La réalité sociale sert ensuite de toile de fond lorsqu’apparaît Simon, et avec son apparition c’est le documentaire qui cède le pas à la fiction.
Jusqu’où iriez-vous par amour ? Tel était le slogan du précèdent film dans lequel jouait Vincent Lindon : « Pour elle ». Tel pourrait aussi être celui de « Welcome ». Ce n’est, au début, pas vraiment par altruisme qu’agit Simon mais plutôt avec l’intention d’impressionner Marion, de lui prouver qu’il n’est pas comme eux, comme ceux qui baissent la tête au lieu d’agir, comme ceux qui font éclater ou renaître un racisme latent et peu glorieux qui rappelle de tristes heures, et qui rappelle aux étrangers qu’ils sont tout sauf « welcome ».
Peu à peu Bilal, son double, va ébranler les certitudes de Simon, Simon qui se réfugiait dans l’indifférence, voire l’hostilité, aux étrangers qu’il croisait pourtant tous les jours. L’un fait face à son destin. L’autre lui a tourné le dos. L’un a été champion de natation, mais n’a pas réalisé ses rêves. L’autre rêve de devenir champion de football. Mais l’un et l’autre sont prêts à tout pour reconquérir ou retrouver la femme qu’ils aiment. L’un et l’autre vont s’enrichir mutuellement: Simon va enseigner la natation à Bilal, et Bilal va lui à ouvrir les yeux sur ce qui se passe autour de lui.
Le film doit beaucoup à l’interprétation de Vincent Lindon (toujours aussi exceptionnel), tout en violence et sensibilité, en force et fragilité. Il manie et allie les contradictions et les ambiguïtés de son personnage avec un talent époustouflant, faisant rapidement oublier ces déstabilisantes minutes de changement de ton et de passage du style documentaire à la fiction (ce parti pris initial de documentaire aurait peut-être été plus intéressant, mais nous aurait certes privés de l’incroyable prestation de Vincent Lindon et aurait aussi privé le film d’un certain nombre de spectateurs). L’interprétation du jeune Firat Ayverdi et des autres acteurs, également non professionnels, est elle aussi troublante de justesse et contribue à la force du film.
Philippe Lioret a coécrit le scénario avec Emmanuel Courcol, Olivier Adam (avec lequel il avait déjà coécrit « Je vais bien, ne t’en fais pas »), un scénario d’ailleurs parfois un peu trop écrit donnant lieu à quelques invraisemblances (en contradiction avec l’aspect engagé du film et la réalité de sa toile de fond) qui tranche avec l’aspect documentaire du début ( histoire de la bague un peu téléphonée) mais permet aussi de souligner certaines réalités par des détails qu’un documentaire n’aurait pas forcément pu saisir (quoique) comme cette annonce d’une avalanche aux informations et de ses quelques victimes qui semblent alors disproportionnées face à cette autre réalité passée sous silence, comme ce marquage, s'il est réel, absolument insoutenable et intolérable.
La photographie aux teintes grisâtres et la mise en scène appliquée de Philippe Lioret s’efface devant son sujet, devant ses personnages surtout, toujours au centre de l’image, souvent en gros plan, ou du moins en donnant l’impression tant ils existent et accrochent notre regard.
Peut-être aurait-il été encore plus judicieux que cette réalisation soit empreinte de la même rage et de la même tension que ceux dont elle retrace l’histoire, et peut-être est-ce ce qui manque à ce film aux accents loachiens pour qu’il ait la saveur d'un film de Loach. Peut-être aussi est-ce la raison pour laquelle je suis finalement restée sur la rive. Sans doute est-ce lié à l’attente suscitée depuis plus d’un an par ce film mais plus certainement encore par le souvenir indélébile, forcément plus viscéral et plus âpre, plus marquant parce que réel, de centaines de clandestins, dans un autre port, dans un autre pays, mais si semblables, sans doute ce souvenir de la réalité d’une souffrance inouïe soudainement sous mes yeux et si tangible prise en pleine face m’a -t-il réellement et autrement fait prendre conscience de cette douloureuse et insoutenable réalité: chaque visage (souvent très très jeune) entrevu alors portant sur lui, à la fois si pareillement et si différemment, la trace d’une longue et inconcevable route, d’une histoire douloureuse, d’une détermination inébranlable, d’un pays pour lui inhospitalier, inique ou en guerre et à quel point la réalité du pays qu’ils ont quittée devait être violente et insupportable pour qu’ils aient le courage et/ou l’unique issue de prendre tous ces risques et de se confronter à la réalité de pays qui ne souhaitent ou du moins ne savent pas forcément davantage les accueillir et panser leurs plaies.
Philippe Lioret, par ce film indéniablement engagé, a le mérite de mettre en lumière une part d’ombre de la société française, et plus largement de violentes et flagrantes disparités mondiales. Le film en est à sa cinquième semaine d’exploitation et prouve ainsi que le public ne s’intéresse pas seulement aux comédies formatées que les diffuseurs s’acharnent à lui proposer et que l’âpreté d’un sujet, pourvu qu’il soit traité avec sensibilité et intelligence, pouvait aussi susciter son intérêt et le faire se déplacer en nombre. Alors à quand « Welcome » à 20H30 sur TF1 ? Il n’est pas interdit de rêver…
Sandra.M
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Master class Robert Mc Kee: bientôt à Paris!
Vous n'êtes pas sans connaître les fameuses master class de Robert Mc Kee dont l'ouvrage tiré de sa master class "Story" est un véritable best seller. Enseignant à Harvard et Yale, Mc Kee est également consultant pour la BBC. En 2002, il devient même un personnage de fiction sous les traits de Brian Cox dans le film de Charlie Kaufman, Adaptation. Parmi ses élèves: Peter Jackson et Paul Haggis et beaucoup d'autres. Une chance que vous allez peut-être avoir prochainement puisque Robert Mc Kee vient donner plusieurs master class à Paris. Il se pourrait aussi que j'aie cette chance. Je vous en reparlerai prochainement.
En avril 2010, le grand analyste américain de scénarii, Robert McKee est donc de retour à Paris pour deux Masterclass. Un évènement à l'attention de tout ceux qui s'intéressent à la structure et à la qualité narrative d'une histoire. Les Masterclass STORY et THRILLER / COMEDIE / LOVE STORY sont organisées par les Editions Dixit et se dérouleront au Musée National des Arts et Traditions populaires (6, Avenue du Mahatma Gandhi 75116 Paris). En quatre jours de séminaire aussi dense que joyeux, Robert McKee expose son analyse de la narration. Plus qu'une leçon de cinéma, plus qu'une « méthode » d'écriture, plus qu'un cours magistral, Story est LA formation indispensable à tout auteur. De l'idée originelle au scénario définitif, Mckee analyse toutes les étapes de l'écriture, décomplexe les auteurs et offre les clés indispensables pour éviter les pièges, fuir les clichés et toucher les spectateurs. Car au-delà d'une méthode, c'est avant tout d'émotions qu'il s'agit. De Casablanca à Terminator, de Chinatown à La Guerre des étoiles, Robert McKee cite des centaines de films connus de tous, pointant avec enthousiasme ou virulence ce qui devrait rester à la postérité ou... à la poubelle !
STORY
Mercredi 7 au samedi 10 avril 2010
THRILLER / COMEDIE / LOVE STORY
Jeudi 22 au samedi 24 avril 2010
Pour toutes les informations pratiques, rendez-vous sur le site des Editions Dixit en cliquant ici.
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Concours: gagnez 5x2 places pour "Blanc comme neige" de Christophe Blanc, avec François Cluzet, Louise Bourgoin, Olivier Gourmet...
Je vous propose aujourd'hui 5 places pour 2 pour voir en salles, à partir du 17 mars 2010, le nouveau film de Christophe Blanc, avec François Cluzet, Louise Bourgoin et Olivier Gourmet. Je précise que je n'ai pas encore vu ce film.
Synopsis: Maxime a tout pour être heureux : gérant d'une concession florissante de véhicules hauts de gamme, il est marié à une délicieuse jeune femme et vit dans une confortable villa. Tout bascule le jour où Simon, son associé, est assassiné par une bande de malfrats. Tenu de rendre des comptes à ces derniers, Maxime appelle à l'aide ses frères, habitués des petites combines. Mais leur intervention vire au fiasco et Maxime et sa famille plongent dans une situation de plus en plus inextricable...
Pour remporter ces places, soyez parmi les 5 premiers à répondre aux très simples questions suivantes. Envoyez-moi vos réponses par email à inthemoodforcinema@gmail.com avec, comme intitulé de l'email, "Concours Blanc comme neige" en n'oubliant surtout pas de spécifier vos coordonnées postales.
1. Pour quels films François Cluzet a récemment été nommé au César du meilleur acteur?
2. Donnez-moi le nom du premier long-métrage de Christophe Blanc?
3. De quelle affiche de film est extraite l'image suivante? Quel est le rapport entre "Blanc comme neige" et ce film?