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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
Je continue à choisir la programmation du ciné club du restaurant "Les Cinoches" avec, demain soir, à 21H, le chef d'oeuvre de René Clément de 1960: "Plein Soleil". Pour les informations pratiques rendez-vous sur http://www.lescinoches.com . Critique du film ci-dessous.
Après les critiques de « La Piscine », « Borsalino », « Le Guépard », « Monsieur Klein », « Le Cercle rouge », "Le Professeur", je poursuis donc aujourd'hui le cycle consacré à Alain Delon sur inthemoodforcinema.com avec « Plein soleil » de René Clément, l'un des films que j'ai choisis dans le cadre de la programmation du ciné club du restaurant Les Cinoches.
Dans ce film de 1960, Alain Delon est Tom Ripley, qui, moyennant 5000 dollars, dit être chargé par un milliardaire américain, M.Greenleaf, de ramener son fils Philippe (Maurice Ronet) à San Francisco, trouvant que ce dernier passe de trop longues vacances en Italie auprès de sa maîtresse Marge (Marie Laforêt). Tom est constamment avec eux, Philippe le traite comme son homme à tout faire, tout en le faisant participer à toutes ses aventures sans cesser de le mépriser. Mais Tom n'est pas vraiment l'ami d'enfance de Philippe qu'il dit être et surtout il met au point un plan aussi malin que machiavélique pour usurper l'identité de Philippe.
« Plein soleil » est une adaptation d'un roman de Patricia Highsmith (écrite par Paul Gégauff et René Clément) et si cette dernière a été très souvent adaptée (et notamment le roman le « Talentueux Monsieur Ripley » titre originel du roman de Patricia Highsmith qui a fait l'objet de très nombreuses adaptations et ainsi en 1999 par Anthony Minghella avec Matt Damon dans le rôle de Tom Ripley), le film de René Clément était selon elle le meilleur film tiré d'un de ses livres.
Il faut dire que le film de René Clément, remarquable à bien des égards, est bien plus qu'un thriller. Par l'évocation de la jeunesse désinvolte, oisive, désœuvrée, égoïste, en Italie, il fait même penser à la « Dolce vita » de Fellini.
Cette réussite doit beaucoup à la complexité du personnage de Tom Ripley et à celui qui l'incarne. Sa beauté ravageuse, son identité trouble et troublante, son jeu polysémique en font un être insondable et fascinant dont les actes et les intentions peuvent prêter à plusieurs interprétations. Alain Delon excelle dans ce rôle ambigu, narcissique, où un tic nerveux, un regard soudain moins assuré révèlent l'état d'esprit changeant du personnage. Un jeu double, dual comme l'est Tom Ripley et quand il imite Philippe (Ronet) face au miroir avec une ressemblance à s'y méprendre, embrassant son propre reflet, la scène est d'une ambivalente beauté. Si « Plein soleil » est le cinquième film d'Alain Delon, c'est aussi son premier grand rôle suite auquel Visconti le choisit pour « Rocco et ses frères ». Sa carrière aurait-elle était la même s'il avait joué le rôle de Greenleaf qui lui avait été initialement dévolu et s'il n'avait insisté pour interpréter celui de Tom Ripley ? En tout cas, avec « Plein soleil » un mythe était né et Delon depuis considère toujours Clément comme son « maître absolu ». Ils se retrouveront d'ailleurs peu après pour les tournages de « Quelle joie de vivre » (1960), « Les Félins » (1964) et enfin « Paris brûle-t-il ? » en 1966.
Face à lui, Ronet est cynique et futile à souhait. Le rapport entre les deux personnages incarnés par Delon et Ronet est d'ailleurs similaire à celui qu'ils auront dans « La Piscine » de Jacques Deray 9 ans plus tard, le mépris de l'un conduisant pareillement au meurtre de l'autre. Entre les deux, Marge se laisse éblouir par l'un puis par l'autre, victime de ce jeu dangereux mais si savoureux pour le spectateur qui ne peut s'empêcher de prendre fait et cause pour l'immoral Tom Ripley.
L'écriture et la réalisation de Clément procurent un caractère intemporel à ce film de 1960 qui apparaît alors presque moins daté et plus actuel que celui de Minghella qui date pourtant de 1999 sans compter la modernité du jeu des trois acteurs principaux qui contribue également à ce sentiment de contemporanéité. « Plein soleil » c'est aussi "la confrontation entre l'éternité et l'éphémère, la beauté éternelle et la mortalité"*, la futilité pour feindre d'oublier la finitude de l'existence et la fugacité de cette existence. Les couleurs vives avec lesquelles sont filmés les extérieurs renforcent cette impression de paradoxe, les éléments étant d'une beauté criminelle et trompeuse à l'image de Tom Ripley. La lumière du soleil, de ce plein soleil, est à la fois élément de désir, de convoitise et le reflet de ce trouble et de ce mystère. Une lumière si bien mise en valeur par le célèbre chef opérateur Henri Decaë. L'éblouissement est celui exercé par le personnage de Tom Ripley qui est lui-même fasciné par celui dont il usurpe l'identité et endosse la personnalité. Comme le soleil qui à la fois éblouit et brûle, ils sont l'un et l'autre aussi fascinants que dangereux.
Acte de naissance d'un mythe, thriller palpitant, personnage délicieusement ambigu, lumière d'été trompeusement belle aux faux accents d'éternité, « Plein soleil » est un chef d'œuvre du genre dans lequel la forme coïncide comme rarement avec le fond, les éléments étant la métaphore parfaite du personnage principal. « Plein soleil », un film trompeusement radieux par lequel je vous conseille vivement de vous laisser éblouir !
*Phrase extraite de l'ouvrage de de D. Bantcheva, René Clément, de même que les citations d'Alain Delon extraites de l'interview publiée dans le livre en question.
En attendant de vous faire part de ma critique du film que je verrai demain (un film également sélectionné en séance spéciale à Cannes) et en attendant sa sortie officielle le 14 juillet, je vous propose donc un extrait et la bande annonce et vous rappelle également que vous pouvez participer à sa coproduction sur touscoprod.com .
Ce matin avait lieu le lancement de weareproducteurs.com, un site communautaire lancé par Orange en partenariat avec Europacorp. Je vous ai souvent parlé de touscoprod (et vous en reparlerai, dès demain d'ailleurs, puisque je verrai « L'Autre monde » coproduit par touscoprod) qui permet aux internautes de devenir producteurs de films et de s'investir dans leur promotion. Les deux initiatives sont à mon avis complémentaires et différentes à la fois dans la démarche et dans le nombre de films présentés puisque touscoprod produit de nombreux films (longs et courts) et que weareproducteurs se destine pour l'instant à la production d'un seul film.
Présentation du projet
L'objectif de weareproducteurs.com est à la fois ludique et pédagogique puisqu'il permet aux internautes de découvrir le métier de producteur et de voir les différentes étapes de l'élaboration d'un film et d'y participer, le tout dans un délai très bref puisque le film sortira normalement en novembre 2011. Pendant un an, les internautes pourront donc participer à toutes les étapes de la fabrication d'un film Europacorp, de sa conception à sa sortie en salles. A partir d'aujourd'hui, 5 synopsis sont ainsi dévoilés : comédie romantique, comédie «jeune et fraîche », drame sentimental, thriller, film policier. Début juillet les internautes éliront leur projet préféré. Les internautes effectueront ensuite des choix aux étapes clefs : options de réalisation, casting, bande sonore... Europacorp proposera également aux internautes une contribution financière et de percevoir un intéressement sur une partie des recettes du film. Un collège d'experts (acteurs, scénaristes, décorateurs...) accompagnera également les internautes dans leurs votes.
Conférence de presse de Christine Albanel, Xavier Couture, Luc Besson
Selon Luc Besson l'objectif premier de weareproducteurs.com est de « retisser une relation positive avec les internautes. La pédagogie est le meilleur moyen ». L'objectif est donc aussi de mettre fin à la mésentente entre internautes et créateurs à cause du piratage.
Il a été précisé que les internautes pourraient investir à partir de 10 euros et que la limite sera de 500 parts par personne sachant également que les internautes interviendront dans une limite de 25% du budget du film. Ils n'auront pas de statut juridique mais des parts de recettes. Sachez encore que vous pourrez participer aux étapes de l'élaboration sans participer financièrement. Vous investir sans investir.
Parmi les 1500 projets reçus par an par Europacorp, 5 ont ainsi été sélectionnés pour être soumis aux internautes. Une cinquantaine de personnes travaillent ainsi sur le projet.
Un journaliste a ainsi demandé si le film sera disponible gratuitement en téléchargement dès sa sortie, il sera en effet amusant de constater l'évolution des avis du public (parfois tranchés sur cette question) lorsqu'il passera du côté de la production et n'y verra sans doute pas les mêmes intérêts.
Xavier Couture en a profité pour rappeler que « L'Arnacoeur » avait été préacheté par Orange Cinéma Séries alors qu'il ne trouvait pas diffuseur.
Le grand intérêt de ce projet est avant tout son aspect ludique mais surtout pédagogique comme l'a souligné lui-même Luc Besson. D'une certaine manière cela peut faire office de cours de cinéma et être un autre moyen pour les passionnés d'en savoir davantage sur les coulisses de fabrication d'un film.
Reste à voir comment il sera possible de respecter le délai de 16 mois qui me paraît très court, et si cet interventionnisme constant laissera encore un peu de place à la liberté créatrice, à des projets pas forcément formatés et si le public ne se transformera pas d'une certaine manière en un producteur à l'image de ce que cette notion signifiait dans le cinéma américain des années 1950 : omnipotent et omniscient.
Si l'aventure vous tente sachez enfin que les 10000 premiers inscrits figureront au générique du film.
Je vous parle de ce festival chaque année, un festival que je connais bien pour y être retournée à plusieurs reprises depuis ma participation à son jury de courts-métrages en 2002 que je vous recommande pour son cadre, sa convivialité, la qualité de sa sélection (ici romantique s'entend au sens large et non dans le sens mièvre ou fleur bleue). Le festival aura lieu cette année du 9 au 1" juin 2010.
La sélection 2010 sera révelée sur le site officiel du festival à partir du 2 juin. Vous pourrez également la retrouver ici.
Le Jury longs-métrages sera co-présidé par Tonie Marshall et Pascal Bonitzer.À leurs côtés : Frédérique Bel (actrice), Pascal Bonitzer (scénariste, réalisateur), Eric Heumann (producteur, réalisateur), Luc Jacquet (réalisateur), Jean-Pierre Martins (acteur), et Marie-José Nat (actrice).
Le Jury Jeunesse sera parrainé par : Virginie Efira (actrice) et Lionel Baier (acteur, réalisateur
Le Jury courts-métrages sera composé de Wallès Kotra (Président du FIFO et Directeur des programmes de France Ô), Maria de Medeiros (actrice, réalisatrice), Serge Rezvani (auteur-compositeur), Govinda Van Maele (producteur), la comédienne Michèle Simmonet, représentant l'ADAMI, Isabelle Frilley représentant Titra Film, et de deux cinéphiles recrutés par nos partenaires France Bleu et Studio Magazine.
Le Coup de coeur du festival sera dédié à Christophe Lambert.
Une nouvelle section va naître, et donnera chaque année un coup de projecteur sur le cinéma d'un pays en particulier. Pour la toute première fois, la Russie sera l'invitée d'honneur, dans le cadre de l'Année France-Russie 2010.
Une soirée russe se prépare le vendredi 11 juin... Tous les détails en bas de cet article.
Une section documentaire verra le jour en 2010, en partenariat avec le Festival International du Film d'Océanie (FIFO), qui tendra à prouver qu'être romantique, c'est aussi porter un regard solidaire et durable sur les nouvelles questions de sociologie et d’écologie posées à notre planète.
Programme de la soirée russe du 11 juin:
En 2010, une nouvelle section va naître, et donnera chaque année un coup de projecteur sur le cinéma romantique d'un pays invité. Pour la toute première fois, la Fédération de Russie sera à l'honneur, dans le cadre de l'Année France-Russie. Afin d'honorer la venue d'invités russes, une soirée se tiendra le vendredi 11 juin, en présence d’une délégation d'officiels, des représentants de l’association du festival (Sandrine Bonnaire, Emmanuelle Béart, Guillaume Laurant - sous réserve de modification d’emploi du temps), des jurys du festival, de cinéphiles venus de toute la France, et d'autres surprises... Les convives assisteront à la projection d’un grand film russe sous-titré (programmation en cours), puis se rendront au Grand Hôtel de Cabourg pour un dîner-dégustation, autour de la gastronomie des Tsars. Cette soirée sera ponctuée de chansons à l'âme romantique et slave. Vous pourrez découvrir la voix envoûtante de Veronika Bulycheva, chanteuse russe venue de l’Oural. Son univers musical s’inspire des chants traditionnels russes, de la musique classique et du jazz. Les chansons de Veronika Bulycheva sont des miroirs sonores dans lesquels se superposent les reflets d’une âme russe et d’une âme française, l’une riant de l’autre sans pouvoir s’en défaire… Un subtil alliage qui dévoile une personnalité rare ! Le groupe Ruski Kabak viendra vous enchanter au son des guitares, des violons et de la balalaïka. Une expérience musicale personnelle et pleine d’énergie qui vous fera découvrir leur univers : la passion de la musique russe et tzigane traditionnelle, à travers un parcours est-ouest. Vous souhaitez vivre une soirée inoubliable et romantique en leur compagnie ? Réservez dès aujourd'hui: Participation aux frais pour la séance, le dîner-dégustation et les concerts : 90€, dans la limite des places disponibles, sur réservation uniquement auprès de Irina Berezina, par courriel (irina.berezina@festival-cabourg.com), par courrier (Association du Festival du Film de Cabourg / 161 rue Saint Honoré / 75001 PARIS), ou par téléphone (01 58 62 56 08). Le règlement devra impérativement nous parvenir avant le 30 mai 2010
Informations pratiques pour assister aux séances:
Face au succès de la journée supplémentaire remporté l'année dernière, le Festival du Film de Cabourg proposera à nouveau, pour sa 24e édition, 5 jours de projections, du mercredi 9 au dimanche 13 juin 2010.
Les projections du festival sont accessibles à l'achat d'un laissez-passer (donnant droit à 5 places de cinéma), remis dans un kit-festivalier comprenant le catalogue et la grille-horaire. Muni de ce laissez-passer, chaque spectateur doit ensuite retirer les places pour les films de son choix en billetterie. Aucun ticket n'est donc vendu à l'unité.
Avant l'ouverture du festival, la vente des laissez-passer et des produits dérivés (affiches et cartes postales) sera assurée à l’Office du Tourisme de Cabourg les week-ends du 22-24 mai et du 29-30 mai, ainsi que du 5 au 8 juin.
A partir du mercredi 9 juin, l'espace billetterie ouvrira ses portes, jusqu'au dimanche 13 juin, au pavillon Charles Bertrand sur les Jardins du Casino (ouverture à 8h30 du matin, fermeture à la dernière séance du soir). Les ventes de laissez-passer y seront dès lors assurées, ainsi que le retrait des places. Attention, ces retraits ne pourront s'effectuer que pour les séances du jour même et du lendemain : le mercredi 9 juin seules les places des séances du mercredi et du jeudi seront disponibles, le jeudi 10 juin, seront uniquement distribuées les places du jeudi et du vendredi, et ainsi de suite...
Le prix du laissez-passer n'augmentera pas en 2010, et restera d'un montant de 25 euros pour 5 séances.
Renseignements à l'Office du Tourisme : 02 31 06 20 00
Ce Festival de Cannes 2010 aura été pour moi particulièrement mouvementé et avant tout riche de belles rencontres. Derrière la superficialité, la frénésie, le bal des vanités et des masques que Cannes est aussi, il y a tous ceux qui font leur métier avec enthousiasme, le défendent avec passion, humilité, conviction à l'image de Bernard Blancan, présent cette année à Cannes pour « Hors-la-loi » de Rachid Bouchareb.
Je vous ai déjà dit ce que Cannes évoquait pour moi (ici) mais à cette définition il faudrait aussi ajouter la versatilité et le caractère souvent grégaire des médias traditionnels. Ainsi, vous vous souvenez sans doute du prix d'interprétation collectif reçu par les acteurs d' « Indigènes » en 2006 (Jamel Debbouze, Samy Naceri, Sami Bouajila, Roschdy Zem et Bernard Blancan). Qui a oublié ce grand moment d'émotion de la clôture 2006 quand ils entonnèrent le chant des tirailleurs sénégalais ?
J'aime autant et aussi passionnément le cinéma et Cannes que j'en exècre d'autres aspects comme cette capacité à se laisser éblouir par un miroir aux alouettes, des personnalités excentriques dissimulant par cette esbroufe la vacuité de leur talent mais c'est aussi le jeu, parfois cruel, absurde, et injuste, de Cannes.
Pourquoi Bernard Blancan qui a au moins autant de talent que les autres, a reçu le prix d'interprétation exactement au même titre, a au moins autant de choses à dire et de l'avis général est exceptionnel dans « Hors-la-loi » comme il l'était dans « Indigènes », a-t-il été privé de conférence de presse et de montée des marches avec ses acolytes ? Pourquoi aucun journaliste ou presque n'a-t-il eu la curiosité de s'intéresser à son travail ? Pourquoi le festival, la production et la distribution du film ont-ils permis qu'il soit ainsi évincé de la promotion ? Mystère... Certes il ne répète pas deux fois la même plaisanterie douteuse pour attirer l'attention (ceux qui auront suivi Le Grand Journal et la conférence de presse comprendront). C'est d'autant plus absurde que son rôle est essentiel, qu'il en « impose » dans ce rôle du colonel Faivre (notamment lors d'un dialogue passionnant et une scène particulièrement forte avec Sami Bouajila) et qu'il l'impose avec beaucoup de force, de rigueur, de droiture. L'humilité et la simplicité ne font pas toujours bon ménage avec l'exubérance cannoise où Paris Hilton est précédée d'une nuée de photographes quand un acteur talentueux les voit l'ignorer.
Je vous reparlerai de « Hors-la-loi » dont j'ai écrit une première courte critique, ici et qui mérite beaucoup mieux que cette polémique absurde (le massacre sujet à polémique fait 6 minutes dans le film et se justifie par le point de vue qui est celui des Algériens).
Enfin avant de laisser place à l'interview, je voulais remercier l'équipe de touscoprod, une autre belle rencontre de ce festival dont je vous conseille vraiment de regarder les excellents reportages souvent faits (dans le cadre de tousàCannes) dans l'urgence mais avec enthousiasme et un vrai souci de bien faire et de s'intéresser REELLEMENT au cinéma et aux talents dans la lumière mais aussi dans l'ombre.
De mon côté, je pense renouveler sur le blog ces interviews pour donner la parole à ceux qui ne l'ont pas suffisamment et le méritent.
Je vous recommande également le blog de Bernard Blancan sur lequel vous pourrez notamment lire son point de vue sur son expérience cannoise mais aussi sur son métier de comédien pour lequel il vit et vibre et sur lequel vous constaterez là aussi une nouvelle fois que l'humilité est la marque du talent mais aussi la diversité de ce talent (one man show etc).
Alors que le marché du film commençait à être démonté, que Bernard Blancan repartait aussitôt après pour un tournage en Corse (je le remercie à nouveau de nous avoir accordé cette interview), rencontre sur une plage cannoise et sous un soleil éblouissant.
FILMOGRAPHIE DE BERNARD BLANCAN (vous avez également pu le voir dans de nombreuses séries tv ) :
Les Nuits de Sister Welsh de Jean-Claude Janer - Prochainement
Quand la guerre sera loin (TV)de Olivier Schatzky - 2010
Carmen 2010
Hors-la-loi de Rachid Bouchareb - 2010
La Robe du soir de Myriam Aziza - 2010
Louise Michel la rebelle de Solveig Anspach - 2010
London River de Rachid Bouchareb - 2009
No Pasaran de Emmanuel Caussé, Eric Martin - 2009
Léger tremblement du paysage de Philippe Fernandez - 2009
Partir de Catherine Corsini - 2009
Adieu Gary de Nassim Amaouche - 2009
Charlotte Corday (TV) de Henri Helman - 2008
Le Voyage de la Veuve (TV) de Philippe Laik - 2008
Le Voyage aux Pyrénées de Jean-Marie Larrieu, Arnaud Larrieu - 2008
Les Insoumis de Claude-Michel Rome - 2008
Capitaine Achab de Philippe Ramos - 2008
Les Hauts murs de Christian Faure - 2008
Résistance aux tremblements de Olivier Hems - 2007
Tel père, telle fille de Sylvie Ballyot - 2007
Indigènes de Rachid Bouchareb - 2006
Un jour d'été (TV) de Franck Guérin - 2006
La Chasse à l'homme (Mesrine) (TV) de Arnaud Selignac - 2006
Lettres de la mer rouge (TV) de Eric Martin, Emmanuel Caussé - 2006
Un an de Laurent Boulanger - 2006
Cache-cache de Yves Caumon - 2006
Les Mâtines de Annick Raoul - 2005
La Maison de Nina de Richard Dembo - 2005
La Ravisseuse de Antoine Santana - 2005
Connaissance du monde (drame psychologique) de Philippe Fernandez - 2004
Je suis un assassin de Thomas Vincent - 2004
Inguelezi de François Dupeyron - 2004
Rencontre avec le dragon de Hélène Angel - 2003
L'Etang 2002
A cause d'un garçon de Fabrice Cazeneuve - 2002
Le Chignon d'Olga de Jérôme Bonnell - 2002
Un moment de bonheur de Antoine Santana - 2002
Fais-moi des vacances de Didier Bivel - 2002
Amour d'enfance de Yves Caumon - 2001
Un dérangement considérable de Bernard Stora - 2000
Peau d'homme, coeur de bête de Hélène Angel - 1999
Réflexion de Philippe Fernandez - 1999
La Beauté du monde de Yves Caumon - 1998
Conte philosophique (la caverne) de Philippe Fernandez - 1998