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  • Avant-première - "Harry Potter et les reliques de la mort" dès le 22 novembre en imax dans les salles Gaumont/Pathé

     

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    Hier vous pouviez lire ici ma critique en avant-première de "Harry Potter et les reliques de la mort" que vous pouvez retrouver en cliquant ici.

    Dès le lundi 22 novembre à partir de 19h00, soit 2 jours avant sa sortie officielle (le 24 novembre), les spectateurs des cinémas Gaumont Pathé pourront découvrir en IMAX® « Harry Potter et les reliques de la mort -  1ère partie» en exclusivité aux :

    • Gaumont Disney Village – Marne-la-Vallée (77)
    • Pathé Quai d’Ivry – Ivry-sur-Seine (94)
    • Pathé Carré de Soie – Grand Lyon (69)
    • Gaumont Grand Quevilly – Rouen (76)
    • Gaumont Labège – Toulouse (31)

     Horaires et réservations disponibles dès aujourd’hui sur cinemasgaumont.com ou cinemaspathe.com.

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  • Avant-première- Critique d’Harry Potter 7 ( Harry Potter et les reliques de la mort ) de David Yates : la magie opère toujours et plus que jamais

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    Quoi de mieux qu’une matinée parisienne un peu grise, un peu lasse, prématurément hivernale, pour se plonger dans l’univers d’Harry Potter, tels des enfants emmitouflés sous leurs draps écoutant le récit d’un conte sombrement enchanteur et que la magie des mots embarquerait dans un ailleurs fantastique, à la fois magique, délicieusement sombre et paradoxalement rassurant tel une fenêtre ouverte sur l’imaginaire. J’étais donc ravie de retrouver le « petit » Sorcier pour ce septième et dernier volet de la saga scindé en deux (le deuxième volet sortira en juillet 2011). Le dernier rendez-vous cinématographique potterien remontait à juillet 2009, et c’est un peu comme une madeleine de Proust de retrouver un héros qui nous a accompagnés tant d’années et dont on accompagne l’apprentissage, de ses jeunes années d’apprenti sorcier à l’entrée prématurée dans le monde des adultes qui le fait se confronter à la mort... De « L’apprenti sorcier » aux « Reliques de la mort » : deux titres qui, du premier au dernier volet, résument le long et riche chemin parcouru.

    Cette fois, le petit sorcier a donc bien grandi et la menace qui l’entoure n’a jamais été aussi prégnante. Ainsi, de Poudlard au Ministère de la magie, le pouvoir de Voldemort et des Mangemorts s’est étendu. Harry (Daniel Radcliffe), Ron (Rupert Grint) et Hermione (Emma Watson) décident de terminer le travail initié par Dumbledore mort dans « Harry Potter et le Prince de sang-mêlé » et de retrouver les derniers Horcruxes, des fragments de l’âme diabolique de Voldemort (Ralph Fiennes), nécessaires pour vaincre le Seigneur des Ténèbres dont ces fragments sont la clé de l’immortalité. Au cours de leur quête, ils découvrent aussi une légende, celle des Reliques de la mort (racontée par le biais d’une séquence d’animation joliment sombre et elliptique), selon laquelle Voldemort peut acquérir le pouvoir absolu. C’est le début de la bataille ultime contre Voldemort et une course contre le temps et la mort.

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    Si vous suivez ce blog, vous le savez sans doute, je ne suis pas une adepte du cinéma (d’animation ou non) qui joue sur les réminiscences enfantines, et si j’apprécie autant Harry Potter c’est justement parce que son univers n’est nullement régressif mais au contraire parce que la quête du héros le fait prématurément se conduire en adulte et se confronter avec LA peur, celle de la mort, thème clé d’Harry Potter et de la quête du bien nommé Voldemort, celle de l’immortalité, ici porté à son paroxysme. A fortiori dans ce 7ème opus, Harry Potter se retrouve confronté à de nombreux drames qui l’éloignent un peu plus de l’enfance (la mort de sa chouette notamment ou celles d’autres personnages que je vous laisse découvrir). C’est d’autant plus intéressant que si ce premier degré de lecture est déjà assez « mature », un deuxième avec ses « indésirables », ses « rafleurs » et l’extermination souhaitée par Voldemort des « Sang-de-bourbe » (sorciers nés de moldus, donc des non-sorciers, donc rejetés en raison de leurs différences) donne à voir une lecture historique nous ramenant une soixantaine d’années en arrière et non dénuée d’intérêt.

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    Cet Harry Potter 7 où l’enfance et le monde d’Hermione, Ron et Harry périclitent est donc sans aucun doute le plus sombre, ténébreux, adulte et cette noirceur s’avère au moins aussi fascinante que l’univers enchanteur de Poudlard des tout débuts. Non seulement nos trois héros ne sont plus dans l’univers sécurisé de Poudlard mais en plus ils se retrouvent dans un univers hostile. La menace se trouve donc à l’extérieur mais aussi en eux-mêmes, puisqu’ils doivent faire face aux doutes qui les assaillent et y faire face seuls, comme ceux d’Harry Potter sur le passé de son mentor Dumbledore qui n’est plus là pour le rassurer et démentir les rumeurs et calomnies le concernant. L’affiche ci-dessous est d’ailleurs à mon sens la plus réussie et celle qui reflète le mieux cet opus : les deux amis qui accompagnent Harry quoiqu’il leur en coûte, les gouttes de sang qui les éclaboussent, cette menace constante, ce mélange de ténèbres et de lumière, de magie et de réalisme, et cette course en avant non pour fuir mais pour affronter le danger et leur destin.

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    Aux couloirs mystérieux de Poudlard totalement absents de cette première partie des « Reliques de la mort » succèdent ici notamment des grands espaces déserts (forêts, présentes sur l’affiche ci-dessus) où la menace peut surgir à tout instant. Des grands espaces symboliques de ce nouveau monde auquel ils doivent se confronter, comme perdus au sein d’un univers trop grand pour eux, comme des enfants plongés dans un univers adulte fait d’incertitudes. Au lieu de fuir, ils choisissent de se confronter, au danger, à la mort et donc à la vie. Bref, de grandir, de terminer leur apprentissage. Le spectaculaire ne se fait par ailleurs jamais au détriment de l’intime mais au contraire sert l’évolution des personnages.

    L’univers qui les entoure n’a par ailleurs jamais été aussi austère mais également aussi réaliste comme pour nous faire, nous aussi, sortir en douceur de l’univers imaginaire, tout comme eux doivent s’affranchir de leur enfance. Nous les retrouvons ainsi à Piccadilly Circus où la magie réapparait néanmoins rapidement pour nous rassurer quand même et nous dire que le voyage n’est pas encore tout à fait terminé, que n’est pas encore venu tout à fait pour nous le temps d’abandonner cet univers sombrement envoûtant et magique.

    Mieux que jamais ce nouvel opus sait alterner les scènes d’émotion (comme cette scène où Hermione efface les souvenirs de ses parents, où cette tendre danse entre Harry Potter et cette dernière) et les scènes trépidantes, sans oublier quelques  touches d’humour notamment avec l’irrésistible Elfe Dobby plus vrai que nature !

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    Passée la déception d’être éloigné de Poudlard, je vous le garantis vous serez à nouveau totalement embarqués par cet univers sombre où rien ne vous paraîtra plus naturel que d’être « transplané », de prendre l’apparence de quelqu’un d’autre grâce au « Polynectar », surtout grâce à la magie, pour moi le plus belle d’entre toutes, celle du cinéma qui agit ici du début à la fin…même si cet atout est en corrélation avec un défaut : sans doute un spectateur qui n’a pas vu ni lu les précédents Harry Potter aura-t-il plus de mal à saisir le rôle ou l’intérêt  ou l’importance de différents lieux ou éléments.

    Déjà réalisateur de « Harry Potter et l’ordre du Phénix » et « Harry Potter et le Prince du sang-mêlé » David Yates qui, avant Harry Potter n’avait guère fait parler de lui s’immisce et nous immisce une nouvelle fois parfaitement dans l’univers d’Harry Potter. Certes il est plus appliqué qu’audacieux aidé par des décors d’une somptueuse noirceur, par la musique d’Alexandre Desplat qui apporte aussi sa touche magique, d’émotion ou de suspense, et des acteurs désormais indissociables de leurs rôles, bien sûr Daniel Radcliffe, Rupert Grint, Emma Watson mais aussi Helena Bonham Carter (Bellatrix Lestrange), Ralph Fiennes (terrifiant et méconnaissable Voldemort), ou encore l’ambigu Professeur Rogue interprété par Alan Rickman, aidé par tout cela donc, il parvient à faire illusion.

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    St si on regarde sa montre, ce n’est pas par ennui mais avec le vain espoir de retarder le moment fatidique, et forcément un peu triste, où ce pénultième voyage fantastique et magique (au propre comme au figuré) va devoir s’achever et la réalité reprendre ses droits. Evidemment le (pré)dénouement , comme à chaque fois mais aussi plus que jamais, nous laisse sur notre faim dans l’attente impatiente du retour à Poudlard et peut-être du retour à la lumière après cette plongée dans un univers d’une noirceur ensorcelante et non moins palpitant.

    Je vous rappelle que l’avant-première officielle d’Harry Potter 7 en France aura lieu le 22 novembre à Tours et que la première partie de « Harry Potter et les reliques de la mort » sort en salles le 24 novembre.

  • Critique de « Potiche » de François Ozon avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini…

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    Il semblerait que François Ozon ait adopté le rythme woodyallenien d’un film par an, signant ainsi avec « Potiche » son douzième long-métrage en douze ans, en passant par des films aussi divers et marquants que  « Sitcom », « Swimming  pool », « Sous le sable », « Huit femmes »… mais avec toujours la même exigence et toujours un casting de choix.

    Ainsi, dans « Potiche » c’est Catherine Deneuve (que François Ozon retrouve ici 8 ans après « Huit femmes ») qui incarne Suzanne Pujol, épouse soumise de Robert Pujol (Fabrice Luchini) que sa propre fille Joëlle (Judith Godrèche)  qualifie avec une cruelle naïveté de «potiche ». Nous sommes en 1977, en province, et Robert Pujol est un patron d’une usine de parapluies irascible et autoritaire  aussi bien avec ses ouvriers qu’avec sa femme et ses enfants. A la suite d’une grève et d’une séquestration par ses employés, Robert a un malaise qui l’oblige à faire une cure de repos et s’éloigner de l’usine. Pendant son absence, il faut bien que quelqu’un le remplace. Suzanne est la dernière à laquelle chacun pense pour remplir ce rôle et pourtant elle va s’acquitter de sa tâche avec beaucoup de brio, secondée par sa fille Joëlle et par son fils Laurent (Jérémie Rénier)…

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    Difficile d’imaginer une autre actrice que Catherine Deneuve dans ce rôle (autrefois tenu par une actrice qui ne lui ressemble guère, Jacqueline Maillan, dans la pièce de Barillet et Grédy dont le film est l’adaptation) tant elle y est successivement et parfois en même temps : lumineuse, maligne, snob, touchante, malicieuse, drôle, tendre, naïve, naïvement féroce …et tant ce film semble être une véritable déclaration d’amour à l’actrice. Qu’elle chante « Emmène-moi danser ce soir », qu’elle esquisse quelques pas de danse avec Depardieu ou qu’elle fasse son jogging avec bigoudis, jogging à trois bandes, en parlant aux animaux (et à une nature, prémonitoire, elle aussi moins naïve qu'il n'y paraît) et écrivant des poèmes naïfs ou qu’elle se transforme en leader politique, chacune de ses apparitions (c’est-à-dire une grosse majorité du film) est réellement réjouissante. Depuis que je l’avais vue, ici, lors d’une inoubliable rencontre à sciences-po ou lors de sa leçon de cinéma, tout aussi inoubliable, dans le cadre du Festival de Cannes 2005 (dont vous pouvez retrouver mon récit, ici), j’ai compris aussi à quel point elle était aussi dans la « vraie vie » touchante et humble en plus d’être talentueuse et à quel point sa popularité était méritée. Et puis, je n’oublierai jamais non plus son regard dans la dernière scène de cet autre film, d’une bouleversante intensité à l’image du film en question.

    Ici, lorsqu’elle se retrouve avec Babin-Depardieu, c’est toute la mythologie du cinéma que François Ozon, fervent cinéphile, semble convoquer, six ans après leur dernier film commun « Les temps qui changent » de Téchiné et trente ans après le couple inoubliable qu’ils formèrent dans « Le Dernier métro » de Truffaut. Emane de leur couple improbable (Depardieu interprète un député-maire communiste) une tendre nostalgie qui nous rappelle aussi celui, qui l’était tout autant, de « Drôle d’endroit pour une rencontre » de François Dupeyron. Et les parapluies multicolores ne sont évidemment pas sans nous rappeler ceux de Demy dont l’actrice est indissociable.

    Si le film est empreint d’une douce nostalgie, et ancré dans les années 1970 et une période d’émancipation féminine, Ozon s’amuse et nous amuse avec ses multiples références à l’actualité et les couleurs d’apparence acidulées se révèlent beaucoup plus acides, pour notre plus grand plaisir. D’un Maurice Babin dont l’ inénarrable inspiration capillaire vient de Bernard Thibault, à un Pujol aux citations sarkozystes en passant par une Suzanne qui s’émancipe et prend le pouvoir telle une Ségolène dans l’ombre de son compagnon qui finit par lui prendre la lumière sans oublier les grèves et les séquestrations de chefs d’entreprise, les années 70 ne deviennent qu’un prétexte pour croquer notre époque avec beaucoup d’ironie. Acide aussi parce qu’une fois de plus il n’épargne pas les faux-semblants bourgeois derrière le vaudeville d’apparence innocente.

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    Si Catherine Deneuve EST le film, il ne faudrait pas non plus oublier Fabrice Luchini en patron imbuvable, Judith Godrèche en fille réactionnaire aux allures de Farrah Fawcett, Jérémie Rénier en fils à la sexualité incertaine aux allures de Claude François et Karin Viard irrésistible en secrétaire s’émancipant peu à peu du joug de son patron. Les costumes, sont aussi des acteurs à part entière, et en disent parfois plus longs que des discours et montrent à quel point Ozon ne laisse rien au hasard.

    Un film à la fois drôle et tendre, nostalgique et caustique dont on ressort avec l’envie de chanter, comme Ferrat et Suzanne,  « C’est beau la vie »…malgré un scénario parfois irrégulier et quelques ralentissements que nous fait vite oublier cette savoureuse distribution au premier rang de laquelle Catherine Deneuve plus pétillante, séduisante et audacieuse que jamais dont la nomination aux César semble déjà acquise et non moins amplement méritée.

     

  • Concours- "Le nom des gens" de Michel Leclerc : gagnez votre place pour l'avant-première

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    Après le concours vous permettant de remporter votre place pour la leçon de cinéma de Guillaume Canet auquel vous pouvez toujours participer en cliquant ici, toujours dans le cadre du partenariat avec les rendez-vous 100% ciné du Gaumont-Parnasse, je vous propose aujourd'hui de remporter 2 places pour l'avant-première du film de Michel Leclerc, "Le nom des gens", le 23 novembre, à 20H, au Gaumont Parnasse, un film dont vous pouvez voir la bande-annonce ci-dessous.

    Pour remporter votre place pour cette avant-première, envoyez-moi votre texte de motivation en forme de discours politique. Les 2 plus drôles et/ou convaincants et/ou originaux remporteront ces places. Vous avez jusqu'au 18 novembre, minuit, pour envoyer vos "candidatures" à inthemoodforcinema@gmail.com avec, comme intitulé de l'email "Concours nom des gens".  Seuls les gagnants seront contactés, directement par email.

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 0 commentaire
  • Critique- "Toscan"d’Isabelle Partiot-Pieri : portrait d'un être libre

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    Isabelle Partiot-Pieri s'est penchée sur des centaines d'heures d'interviews pour dresser le portrait de ce dandy flamboyant, amoureux fou de la vie et du cinéma, complexe, cultivé, enthousiaste.

    C'est dans le cadre de la section Cannes Classics que j'ai découvert ce passionnant  documentaire réalisé par Isabelle Partiot-Pieri en présence du Ministre de la Culture, d'Abbas Kiarostami, Juliette Binoche et de nombreux amis du producteur décédé en 2003.

    Au-delà du portrait de l'homme c'est aussi celui d'une vision du cinéma qui semble s'être éteinte avec lui. Un cinéma défendu avec énergie, enthousiasme, conviction contre vents et marées, contre le scepticisme des uns ou l'incrédulité des autres. Etrange sensation que de voir ce film à Cannes où il a si souvent promené son inimitable silhouette, Cannes qu'il définit comme un passage aussi nécessaire qu'effrayant, le plaisir d'y être étant selon lui le même que celui éprouvé par « un lapin le premier jour de la chasse ». A voir la violence lunatique et souvent surjouée du public cannois, il est assez facile d'imaginer la terrible épreuve que cela peut représenter pour un producteur qui aimait autant ses films et les cinéastes qu'il défendait.

    Au fil du documentaire se dessine le portrait d'un homme qui aime les mots, a le sens de la formule, cite Guitry, Cocteau, Nietzsche et bien d'autres mais aussi d'une personnalité complexe qui, au détour d'une émission, avoue que ce qu'il dissimule derrière son enthousiasme c'est finalement une forme d'indifférence. Impossible de le croire indifférent au cinéma pourtant tant il le défend comme si sa vie en dépendait, qu'un film existe (indépendamment de toute considération commerciale) étant pour lui plus important que tout, s'évertuant à toujours tout ramener à son enthousiasme et sa passion pour un film quand les journalistes veulent absolument lui faire parler d'argent et d'intérêt commercial.

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    En parallèle de son portrait se dessine aussi une magnifique définition du cinéma, quête d'éternité, de vérité. Toscan du Plantiers ne voulait pas entraver la liberté des auteurs mais au contraire les porter, profondément admiratif de ces êtres libres que sont selon lui les artistes.

    Un être libre : c'est d'ailleurs ainsi que l'on a avant de le définir à l'issue de ce beau portrait . Il cite ainsi Cocteau « Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi ».  Amoureux des mots, du cinéma, de musique et d'opéra, des actrices (il épousa ainsi Marie-Christine Barrault mais fut aussi notamment le compagnon d'Isabelle Huppert) de la vie tout simplement pour lui indissociable du cinéma, une vie dont il a  traversé les drames avec beaucoup de dignité (et notamment l'assassinat de son épouse en Irlande, une affaire qui revient d'ailleurs actuellement sur le devant de la scène).

     Directeur général de la Gaumont à 35 ans, président de la Cinémathèque de Toulouse (devenu la 4ème au monde), président de l'Académie des arts et technique du cinéma (César), co-fondateur du Festival du Film de Marrakech, s'essayant à la mise en scène lyrique avec « Don Giovanni » il est aussi indissociable des films et des cinéastes qu'il a ardemment défendus : Losey, Fellini, Greenaway, Zulawski, Bergman, Fassbinder...et surtout Pialat qu'il accompagnait lors de la fameuse palme d'or 1987 pour « Sous le soleil de Satan » reçue sous les applaudissements et les sifflets. Celui pour qui le cinéma c'était avant tout « faire devenir réalité une utopie » en a accompagné tant de sublimes et incontournables.

    Une très belle leçon de vie et de cinéma en un lieu où la parole est un peu trop souvent convenue et cynique et l'enthousiasme suspicieux. Une belle réussite aussi au sens nietzschéen (une phrase qu'il cite d'ailleurs) : « deviens ce que tu es ».  Un documentaire dont on ressort avec l'envie de dévorer l'existence et une soif encore plus insatiable de cinéma. Le portrait d'un homme libre, rare et élégant... dans tous les sens du terme.

    A voir absolument en salles le 1er décembre!

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  • Concours: gagnez votre place pour la leçon de cinéma de Guillaume Canet au Gaumont Parnasse

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    Je vous parlais hier des rendez-vous 100% ciné du Gaumont-Parnasse pour lesquels je vous ferai régulièrement gagner des places. Deux d'entre vous vont ainsi pouvoir assister à la leçon de cinéma de Guillaume Canet le 25 novembre à 20H, au Gaumont Parnasse, une leçon de cinéma animée par François Bégaudeau. 

     Alors que "Les petits mouchoirs" approchent des 4 millions d'entrées, pour remporter l'une de ces deux places, et comme il est probable que si vous souhaitez assister à cette leçon de cinéma, c'est que vous avez vu et apprécié le film en question, je vous propose de m'envoyer votre critique du film à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé de votre email "Concours Canet". Vous avez jusqu'au 19 novembre pour participer. Les deux meilleures critiques remporteront ces places. Seuls les gagnants seront contactés, directement par email.

    Vous pouvez par ailleurs retrouver ma critique du film "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet, en cliquant ici.

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  • Un écrivain-un film au cinéma Saint Germain des Prés

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    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de ce cinéma qui propose toujours une programmation intéressante et régulièrement des rendez-vous originaux à l'exemple de ce nouveau cycle de projections pour lequel un écrivain présentera un film chaque deuxième mardi du mois, à 20H.

    PROGRAMME

    Premiers rendez-vous :

    Mardi 16 novembre LA PASSAGERE de Munk
    Raconté par Yannick Haenel, auteur de JAN KARSKI (2009 - Prix Interallié)

    Mardi 14 décembre L’ESPOIR de Malraux
    Raconté par Bernard-Henri Lévy

    Mardi 18 janvier LES ONZE FIORETTI DE FRANÇOIS D'ASSISE de Rossellini
    Raconté par Yann Moix, auteur de LA MEUTE (2010)


    Mardi 16 novembre à 20h LA PASSAGERE de Munk
    VOSTFR - 1961 – 1h02
    Une jeune femme reconnaît sur un bateau la surveillante d'un camp ou elle a été internée.
    Suivi d’une rencontre avec Yannick Haenel, auteur de JAN KARSKI (2009 - Prix Interallié)

    Réservation possible au 01 46 34 82 54

    Au cinéma le Saint Germain des Prés 22 rue Guillaume Apollinaire – 75006 Paris Métro Saint Germain des Prés

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