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  • Projection de l'Espoir d'André Malraux raconté par Bernard-Henri Lévy au Saint Germain des Prés

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    Ce mardi 14 à 20H sera projeté L’ESPOIR d'André Malraux raconté par Bernard-Henri Lévy

    VF - N&B – 1937 – 1h17

    Un tour de force d'André Malraux qui parvint a tourner ce film sur la guerre d'Espagne, durant ces mêmes évènements tragiques.

    Un verre sera offert par Les Deux Magots à l'issue de la discussion.


    Tous les 2ème mardis du mois à 20h, un écrivain  parle de cinéma
    au cinéma Le Saint Germain des Prés 22 rue Guillaume Apollinaire 75006 Paris- Métro Saint Germain des Prés

    Réservations possibles au 01 46 34 82 54

    Tarif réduit 7 € - Tarif plein : 8,50 € - Cartes UGC/MK2, LE PASS acceptées

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  • Projections d'Un balcon sur la mer en présence de Jean Dujardin et Nicole Garcia

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    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises d' "Un balcon sur la mer", le nouveau film de Nicole Garcia qui sort en salles ce mercredi et dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici.

    Ci-dessous la liste des avant-premières en présence de Jean Dujardin et Nicole Garcia:

    §  9h15 UGC CINE CITE LES HALLES
    §  10h15 UGC CINE CITE BERCY
    §  11h00 GAUMONT PARNASSE
    §  14h50 UGC NORMANDIE
    §  15h30 UGC CINE CITE LA DEFENSE
    §  19h30 UGC ODEON / DANTON (Nicole Garcia uniquement)

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  • Gagnez vos places pour une projection privée des "Virtuoses" de Mark Herman, mercredi, à 19H, chez Diaphana

    diaphana.jpgComme je vous le disais il y a quelques jours: pour fêter les 20 ans de Diaphana Distribution, un coffret collector contenant 80 de leurs films les plus cultes a été fabriqué en édition limitée. A cette occasion, j'ai le plaisir de vous proposer une projection privée  d'un film, finalement il s'agira des "Virtuoses" de Mark Herman.

    Vous savez (ou pas) à quel point j'aime le cinéma britannique et j'avais très envie de vous faire découvrir cette pépite cinématographique, grand prix de feu Festival du Film de Paris, en 1997.  Faîtes-moi confiance: vous ne le regretterez pas!

    Cette projection privée aura lieu dans une salle aménagée dans les locaux de Diaphana Distribution à Paris. La salle sera réservée uniquement pour vous, Mercredi 15 décembre à 19H. Comme il reste peu de temps et que j'ai envie de faire plaisir aux fidèles lecteurs de ce blog, les 10 premiers gagneront une place pour cette projection. Pour que je réserve votre place, envoyez-moi votre nom à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé de votre email "projection privée Diaphana".

     

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    Synopsis des "Virtuoses": Pour la Direction des charbonnages britanniques, l’exploitation des mines appartient au passé. Pour les mineurs de Grimley, charbon se conjugue toujours au présent. Un présent pour lequel, ils se battent avec l’énergie du désespoir sans savoir que l’issue du combat a déjà été écrite sans eux.
    Danny a fait son temps au fond du puits. Aujourd’hui et après bien des années de labeur, il n’y a plus qu’une seule chose qui compte pour lui : la musique. L’ancien mineur se consacre corps et âme à la direction de la fanfare de Grimley.
    La fanfare, c’est Harry, Jim, Ernie, Phil et tous les autres; jusqu’à l’arrivée de la ravissante Gloria…

     http://diaphana.fr/film/coffret-diaphana-20-ans

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  • Pour tout savoir sur le Festival de Cannes 2011

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    La 64ème édition du Festival de Cannes  aura lieu (déjà) dans 5 mois du 11 au 22 mai 2011. Dans quelques jours, début 2011, nous connaîtrons le nom du président (ou de la présidente) du jury, une information que vous retrouverez bien entendu ici largement commentée.

     Pour l'occasion, inthemoodforcannes s'est donc mis aux couleurs du Festival de Cannes 2011 et comme chaque année, pour ce qui sera mon 11ème Festival de Cannes, vous pourrez le suivre en direct ici et donc sur Inthemoodforcannes.com . Par ailleurs, je viens de créer une nouvelle page Facebook consacrée au Festival de Cannes 2011. Je vous invite à la rejoindre pour recevoir régulièrement mes informations concernant cette édition 2011: programme, bons plans, concours etc. Vous pourrez également me suivre sur twitter : http://twitter.com/moodforcannes .

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  • Concours-Pour tout savoir sur Tintin par Steven Spielberg et Peter Jackson: gagnez votre exemplaire de Studio CinéLive

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    Comme chaque mois, je vous propose de remporter votre exemplaire du magazine Studio CinéLive, ce mois-ci essentiellement consacré à Tintin. A moins de 10 mois de sa sortie, Studio CinéLive vous fait ainsi découvrir les coulisses de l'un des films les plus attendus de 2011. Un dossier spécial qui revient sur le premier film du papa d'ET en performance capture.

    A lire également:

    -Le top 10 de la rédaction 2010: la rédaction a ainsi élu ses coups de coeur 2010 dont les trois premiers sont "Inception", "Des hommes et des dieux", "Les petits mouchoirs" (je reviendrai prochainement sur mon propre classement légèrement modifié)

    -Une enquête sur la guerre des super héros et la concurrence entre Marvel et DC Comics sur le marché  des comics

    -La leçon de cinéma de Mike Leigh (je vous parlerai également prochainement de "Another year", un de mes coups de coeur du dernier Festival de Cannes)

    -Le dîne de gala de Studio CinéLive qui réunit 8 acteurs et actrices

    -Et tous ceux qui font l'actualité cinématographique du mois: Jean-Paul Rouve, Léa Seydoux, Pierre Etaix,  Diego Luna, Benoît Poelvoorde, Sofia Coppola, Milke Leigh, Lesley Manville...

    CONCOURS: Comme d'habitude, vous avez jusqu'à mercredi soir pour me dire pourquoi vous voulez remporter ce magazine à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé de votre email "Concours Studio Cinélive".

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  • La masterclass de Nathalie Baye au Gaumont Parnasse reportée au 25 janvier

     

     

    Nathalie Baye © Maxime Bruno / Canal +

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    Toujours dans le cadre du partenariat avec le Gaumont Parnasse, je vous proposais récemment de gagner vos places pour la master class d'une grande actrice française (et pour moi une des trois plus grandes) deux fois césarisée meilleure actrice française, pour "La Balance" et "Le Petit Lieutenant": Nathalie Baye.

     Cette master class devait avoir lieu le 13 décembre à 20H et est reportée au 25 janvier, les gagnants pour le 13 restent les mêmes pour le 25 et bien entendu vous pourrez retrouver ici mon compte rendu de cette master class.

    Filmographie de Nathalie Baye:

    1972 : Brève rencontre à Paris de Robert Wise

    1972 : Faustine et le Bel Été de Nina Companeez

    1973 : La nuit américaine de François Truffaut

    1974 : La Gueule ouverte de Maurice Pialat

    1974 : La Gifle de Claude Pinoteau

    1975 : Le Voyage de noces de Nadine Trintignant

    1975 : Un jour, la fête de Pierre Sisser

    1976 : Mado de Claude Sautet

    1976 : La Dernière Femme de Marco Ferreri

    1976 : Le Plein de super d'Alain Cavalier

    1977 : L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut

    1977 : Monsieur papa de Philippe Monnier

    1977 : La Communion solennelle de René Féret

    1978 : Mon premier amour de Elie Chouraqui

    1978 : La Chambre verte de François Truffaut

    1979 : La Mémoire courte de Eduardo de Gregorio

    1979 : Sauve qui peut (la vie) de Jean-Luc Godard

    1980 : Une semaine de vacances de Bertrand Tavernier

    1980 : La Provinciale de Claude Goretta

    1980 : Je vais craquer de François Leterrier

    1981 : L'Ombre rouge de Jean-Louis Comolli

    1981 : Une étrange affaire de Pierre Granier-Deferre

    1981 : Beau-père de Bertrand Blier

    1981 : Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne

    1982 : La Balance de Bob Swaim

    1982 : J'ai épousé une ombre de Robin Davis

    1984 : Notre histoire de Bertrand Blier

    1984 : Rive droite, rive gauche de Philippe Labro

    1984 : Détective de Jean-Luc Godard

    1985 : Le Neveu de Beethoven de Paul Morrissey

    1985 : Lune de miel de Patrick Jamain

    1987 : En toute innocence de Alain Jessua

    1987 : De guerre lasse de Robert Enrico

    1989 : Le Roi blessé de Damiano Damiani

    1989 : L'Affaire Wallraff de Bobby Roth

    1989 : Gioco al massacro de Damiano Damiani

    1990 : Le Pinceau à lèvres de Bruno Chiche

    1990 : La Baule-les-Pins de Diane Kurys

    1990 : Un week-end sur deux de Nicole Garcia

    1991 : La Voix de Pierre Granier-Deferre

    1992 : Mensonge de François Margolin

    1992 : Le Visionarium de Jeff Blyth

    1992 : Les Contes sauvages de Gérald Calderon

    1994 : La Machine de François Dupeyron

    1995 : La Mère de Caroline Bottaro

    1996 : Enfants de salaud de Tonie Marshall

    1997 : Paparazzi de Alain Berbérian

    1998 : Food of Love de Stephen Poliakoff

    1998 : Si je t'aime, prends garde à toi de Jeanne Labrune

    1999 : Vénus beauté (institut) de Tonie Marshall:Angèle

    1999 : Une liaison pornographique de Frédéric Fonteyne

    2000 : Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune

    2000 : Selon Matthieu de Xavier Beauvois

    2000 : Barnie et ses petites contrariétés de Bruno Chiche

    2000 : Absolument fabuleux de Gabriel Aghion

    2002 : Arrête-moi si tu peux (Catch Me if You Can) de Steven Spielberg:la mère de Léonardo Di Carprio

    2002 : La Fleur du mal de Claude Chabrol

    2002 : France Boutique de Tonie Marshall

    2002 : Les Sentiments de Noémie Lvovsky

    2003 : Une vie à t'attendre de Thierry Klifa

    2004 : 36, avenue des acacias de Martial Fougeron

    2005 : L'Un reste, l'autre part de Claude Berri

    2005 : Le Petit Lieutenant de Xavier Beauvois

    2006 : The Ant Bully de John A. Davis : voix

    2006 : Acteur de Jocelyn Quivrin

    2006 : La Californie de Jacques Fieschi

    2006 : Ne le dis à personne de Guillaume Canet

    2007 : Michou d'Auber de Thomas Gilou

    2007 : Mon fils a moi de Martial Fougeron

    2007 : Le Prix à payer d'Alexandra Leclère:

    2008 : Passe-passe de Tonie Marshall

    2008 : Les Bureaux de Dieu de Claire Simon

    2008 : Cliente de Josiane Balasko : Judith

    2009 : Visages de Tsai Ming-liang

    2010 : Ensemble, c'est trop de Léa Fazer:Marie-France

    2010 : De vrais mensonges de Pierre Salvadori

    2010 : Small World de Bruno Chiche

    2011 : Laurence Anyways de Xavier Dolan

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  • Critique - "Rapt" de Lucas Belvaux, ce soir, sur Canal + décalé

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    Stanislas Graff est un homme d'industrie à qui, en apparence, tout réussit jusqu'à ce qu'il soit enlevé par un  groupe de truands sans scrupules. Débute alors pour lui un calvaire qui va durer plusieurs semaines. Pour persuader son entourage de payer, ses ravisseurs lui coupent un doigt qu'ils envoient à ses proches. Pendant qu'il est coupé du monde et humilié, la presse fait de nombreuses révélations sur ses pertes au jeu, sur ses nombreuses maîtresses, sur sa double vie. Sa femme (Anne Consigny), sa mère (Françoise Fabian) et ses deux filles découvrent par la même occasion sa face cachée...

    A certains égards, « Rapt » me rappelle le film dont je vous parlais avant-hier, « Monsieur Klein » de Joseph Losey, dans sa négation de l'humanité et de l'identité d'un homme, dans son analyse de la barbarie, de l'inhumanité,  d'un fascisme latent.

    Lucas Belvaux, en quelques plans frénétiques et vertigineux, nous présente d'abord Stanislas Graff dans son statut d'homme d'industrie, homme de pouvoir, sûr de lui, pressé, respecté, ami des puissants, quelque peu arrogant même. Rien qui ne nous le rende éminemment sympathique ni totalement antipathique. Et puis c'est l'enlèvement, la descente aux enfers. L'homme est condamné à être enchaîné, à genoux, pire qu'un animal, amputé, humilié. Lui qui surplombait Paris de son appartement et le regardait de sa hauteur d'homme de pouvoir devant lequel on se courbe est courbé à son tour et n'a même plus le droit de lever les yeux condamné à l'obscurité et au silence. Ses bourreaux n'ont aucune pitié, uniquement guidés par l'appât du gain et la haine envers cet homme qui représente un statut auquel ils souhaitent accéder. Par tous les moyens. Même les plus vils et barbares.  Lucas Belvaux a eu l'intelligence de ne jamais les rendre sympathiques, mais de stigmatiser au contraire leur goût du pouvoir et de la violence. Et lorsque la conversation de l'un de ses bourreaux se fait sur un ton presque léger avec un accent marseillais chantant, la cruauté n'en est que plus insidieuse quand, en parlant sur un ton faussement badin et d'autant plus exaspérant, il lui remet les chaînes autour du cou.

    La réalisation, intelligemment elliptique, glaciale et glaçante, accompagne aussi bien les scènes de Stanislas avec ses ravisseurs que celles de sa famille, des avocats, de la police plus soucieux de préserver leurs intérêts que de réellement le sauver. Stanislas va devenir l'objet d'une lutte de pouvoirs acharnée. Entre la police et son avocat. Entre son entreprise et sa famille. Entre son épouse et sa mère.

    Là où le film était intéressant dans ses trois premiers quarts, il se révèle brillant et d'une cruauté ineffable dans ses dernières minutes. Libéré, Stanislas se heurte à un mur de froideur et d'incompréhension. Pas une marque d'affection ou de tendresse si ce n'est de la part de son chien à qui son apparence est bien égale ( ironie du sort pour lui qui a été réduit à l'animalité) sinon des reproches sur sa vie passée comme si cela justifiait, voire excusait, la barbarie dont il a été victime dans le regard des médias, de ses collaborateurs, et même de sa famille pour qui il n'a finalement été qu'un enjeu d'argent.

    L'image l'emporte sur la réalité des faits. Celle que les médias ont forgé  confondant fonds propres et chiffres d'affaires, confondant vie dissolue d'un homme et barbarie dont il est victime, comme si la première justifiait la seconde. Ces médias qui passent d'un sujet à l'autre, lunatiques, amnésiques, un drame en chassant un autre. La dignité avec laquelle il fait face alors qu'il a tout perdu et que sa libération s'avère être une autre forme de captivité (prisonnier de son image) le rend encore plus bouleversant, piétiné alors qu'il est à terre.

    Yvan Attal est ainsi absolument parfait du début à la fin mais encore plus dans les dernières minutes, visages émacié, méconnaissable mais digne et faisant face.

    Cette histoire inspirée de l'affaire du Baron Empain qui eut lieu en 1978 a été transposée de nos jours avec évocation de stock options et de parachutes dorées de rigueur, ce qui renforce le sentiment de malaise et de vraisemblance.

    Le dernier plan, d'une austérité angoissante, montre l'homme dans toute sa solitude, sans même une lueur d'espoir, plongé dans  un cauchemar inextricable. Un film d'une noirceur et d'une froideur rares mais judicieuses qui, du premier plan au dernier, nous tient en haleine malgré sa noirceur et sa violence psychologique suffocantes (mais toujours au service du propos). Le jeu irréprochable et subtilement froid des acteurs secondaires (délibérément hiératiques) contribue aussi à cette réussite.  Un (excellent) film particulièrement intense dont on ressort avec une forte impression qui nous accompagne bien longtemps après le générique, tout comme nous compagne longtemps ce regard d'Yvan Attal, blessé mais debout, seul mais digne. Poignant.

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