Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Programme du 11ème Festival du Film Francophone de Grèce

    francophone.jpg

    Je vous ai déjà parlé du 11ème Festival du Film Francophone de Grèce (ici) qui aura lieu du 15 au 25 avril à Athènes et du 22 au 28 avril à Thessalonique et dont le parrain sera Jean-Paul Gaultier. Etant donné ma passion inconditionnelle pour ce pays, je ne pouvais pas ne pas vous en parler à nouveau. Voici quelques informations concernant cette programmation 2010.

    La programmation sera cette année encore composée pour la plupart de films inédits en Grèce, soit dix jours d'avant-premières !

    Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar ouvrira le festival. Egalement au programme: La Journée de la jupeRapt de Lucas Belvaux  mais aussi les films de la jeune génération comme Christophe Honoré, Emmanuel Mouret, Riad Sattouf (César 2010 du 1er long métrage et révélation du dernier festival de Cannes), des frères Larrieu  aussi programmés en avant-premières. Le très beau film d'Hippolyte Girardot Yuki et Nina, la rencontre entre Michel Piccoli et la toute jeune Pauline Étienne dans Le Bel Âge, le prix Louis-Delluc du 1er long métrage pour Qu'un seul tienne et les autres suivront de Léa Fehner  seront également au programme.

    Un hommage sera rendu à Éric Rohmer avec le Festival International du Film d'Athènes « Nichtes Premieras » pour voir et revoir Le Signe du lion, La Collectionneuse ou la production franco-grecque Triple Agent avec Katerina Didaskalou.

     C'est en collaboration avec le Festival International du Film de Thessalonique que vous découvrirez aussi Persécution de Patrice Chéreau,  Panique au village de Vincent Patar et Stéphane Aubier ou des sujets plus graves avec le film de Philippe Van Leeuw Le Jour où Dieu est parti en voyage. Ces films, montrés à Thessalonique en novembre dernier, n'ont jamais été présentés à Athènes.

     Unifrance, qui soutient activement le festival et son action tout au long de l'année, a relevé une part de marché des films français en Grèce de 8 %, soit une des plus importantes au monde.

    Enfin, le festival fait place aux productions sélectionnées par les Ambassades en Grèce des autres pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie.

    Parmi les invités: Jean-Paul Gaultier bien sûr mais aussi Jacques Perrin, Jane Birkin, Stéphane Bern, Daphné Roulier, Antoine de Caunes, François-Xavier Demaison... Nana Mouskouri sera par ailleurs présente lors de la soirée d'ouverture.

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 4 commentaires
  • Etudiants parisiens: devenez membres du jury étudiant du festival Paris Cinéma 2010

    pariscinema.jpg

    Je vous parlerai prochainement du Festival Paris Cinéma où "In the mood for cinema" sera plus que jamais cette année même si je ne peux pas vous en dire davantage pour l'instant (mystère...:-)). En attendant, je vous propose d'envoyer votre candidature si vous êtes étudiant parisien et si vivre l'expérience intense, enrichissante et palpitante d'un jury vous tente.

    Comme chaque année, le Festival Paris Cinéma invite ainsi les étudiants parisiens à devenir membre du Jury des étudiants, et à décerner le Prix des étudiants à l'un des longs métrages de la Compétition internationale.

    Avant de vous inscrire, vérifiez que vous êtes disponible toute la durée du festival qui aura lieu cette année du 3 au 13 juillet 2010.

    Un lauréat, une responsabilité
    Les étudiants du Jury doivent décerner le Prix des étudiants à l'un des longs métrages de la Compétition internationale du Festival Paris Cinéma, véritable laboratoire du cinéma de demain. Cette responsabilité requiert de la part des étudiants une maîtrise des fondements du discours cinématographique.

     Une expérience enrichissante au contact d'une personnalité du cinéma
    Chaque année une personnalité reconnue du monde du cinéma est conviée à tenir le rôle de médiateur lors de la délibération des membres du Jury des étudiants : une occasion pour les étudiants d'échanger librement leurs opinions, dans un débat constructif et passionnant.

     Exercices critiques
    Les étudiants sont invités à rédiger de courtes critiques qui seront publiées sur le site Internet du festival.
    L'étudiant qui rédigera la meilleure critique sera invité par l'Office Franco Québécois pour la Jeunesse à participer aux Rendez-vous du Cinéma Québécois qui se dérouleront en février prochain à Montréal.

    Vous souhaitez devenir membre du Jury des étudiants ?
    Rien de plus simple, télécharge la fiche disponible ici:
    http://www.pariscinema.org/data/document/fiche-participation-2010-site-jury-etudiants.doc

    et faîtes la  parvenir par courrier avant le 28 mai 2010 à :
    FESTIVAL PARIS CINÉMA
    Jury des étudiants
    155 rue de Charonne
    75011 Paris

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 0 commentaire
  • Evasion "in the mood for cinema"...

    Pendant quelques jours "In the mood for cinema" fonctionnera un peu au ralenti après 6 mois sans une seule journée sans notes sur ce blog et parfois jusqu'à 6 notes par jour mais ces quelques jours d'évasion seront d'une certaine manière très "in the mood for cinema" et donneront lieu à de nouvelles notes ici ou ailleurs. Le point commun entre les deux films ci-dessous vous donnera une idée de l'endroit où je me trouve... L'actualité reviendra à son rythme normal à partir du 7 Avril sur "In the mood for cinema", "In the mood for Cannes" (avec les dernières informations et rumeurs sur la programmation du Festival de Cannes 2010), "In the mood for Deauville" et "In the mood for luxe".

    collet.jpg
    arnacoeur.jpg
    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 4 commentaires
  • Programme du Festival International du Film Policier de Beaune 2010

    beaune.jpg

    Dans un peu plus d'une  semaine débutera la 2ème édition du Festival International du Film Policier de Beaune. Dix d'entre vous ont eu la chance de remporter des pass permanents grâce au concours organisé sur inthemoodforcinema.com en partenariat avec Orange. Une deuxième édition qui se déroulera du 8 au 11 avril avec une programmation exceptionnelle: un hommage à Samuel L.Jackson (à qui le Festival du Cinéma Américain de Deauville a déjà rendu hommage), une rétrospective "New York polar", une leçon de cinéma de James Gray (le 10 Avril à 16H) mais aussi un hommage au cinéaste avec la programmation de tous ses films.

    Le jury longs-métrages sera présidé par Olivier Marchal et composé de Marilyne Canto, Abdel Raoul Dafri,  François-Xavier Demaison, Marie Gillain, Catherine Jacob, Guy Lecluyse, Gilbert Melki, Steve Suissa. 

    En parallèle, un jury "spécial police" décernera également ses prix. 

     Quant au "jury sang neuf", il sera présidé par Sam Karmann et composé de Stéphane Bourgoin, Cécile Cassel, Laurent Chalumeau, Philippe Lefait, Clément Sibony

    C'est "Petits meurtres à l'Anglaise" de Jonathan Lynn qui fera l'ouverture.

    Longs-métrages en compétition

    BACKYARD (El Traspatio) Mexique de Carlos Carrera

    DANS SES YEUX (El secreto de sus ojos) Argentine/Espagne de Juan Jose Campanella

    LA DISPARITION D’ALICE CREED (The disappearance of Alice Creed) Royaume-Uni

    de J. Blakeson 1er Film

    DOSSIER K Belgique de Jan Verheyen

    THE DOUBLE HOUR (La doppia ora) Italie de Giuseppe Capotondi 1er Film

    THE KILLER INSIDE ME Royaume-Uni/Etats-Unis de Michael Winterbottom

    MONGA Taiwan de Doze, Niu Chen-Zer

     

    La compétition sang-neuf (qui met en compétition des films proposant une interprétation innovante du genre policier)

     

    IF I WANT TO WHISTLE, I WHISTLE Roumanie, Suede de Florin Serban 1er Film

    LOIN D’EDEN (Kirot) France de Danny Lerner

    SLICE Thailande de Kongkiat Komesiri

    TEHERAN (Tehroun) France de Nader T. Homayoun 1er Film

    THE KILLING ROOM Etats-Unis de Jonathan Liebesman

    Films hors-compétition

     Renouant avec le thème de ses succès « Le Grand Pardon » et « L’Union sacrée », hommages personnels au polar Américain, et l’un de ses acteurs fétiches, Patrick Bruel, le réalisateur Alexandre Arcady viendra présenter son nouveau film en présence de Francoise Fabian et Patrick Bruel : « Comme les doigts de la main." 

    Mais aussi :

    L’ELITE DE ROOKLYN (Brooklyn’s finest) Etats-Unis de Antoine Fuqua

    JAMES GRAY’S ANATOMY France de Jean-Pierre Lavoignat, Christophe d’Yvoire & Nicolas Marki- Documentaire

    QUE JUSTICE SOIT FAITE (Law Abiding Citizen) Etats-Unis de F. Gary Gray

     Séance Culte

     Comme l’année précédente, le Festival International du Film Policier de Beaune présente pour sa séance culte un film marquant de l’histoire du cinéma policier en présence de ses auteurs. En tant que grands amateurs de polar, le réalisateur Claude LELOUCH, la comédienne Francoise FABIAN et le comédien Charles Gerard seront ainsi présents cette année a Beaune pour présenter : « La bonne année » de Claude Lelouch (1973)

    Le festival rendra également hommage à la ville de New York et décernera plusieurs prix littéraires. Je vous invite à découvrir le reste de la programmation sur "le site officiel du festival".

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 2 commentaires
  • "Tête de turc" de Pascal Elbé: critique du film et vidéos de la master class de Pascal Elbé et Roschdy Zem

    tetedeturc.jpg
    tete1.jpg

    Aujourd'hui sort en salles la première réalisation de Pascal Elbé "Tête de Turc".

    Cliquez ici pour lire ma critique du film

    Cliquez ici pour voir mes vidéos de la master class de Roschdy Zem et Pascal Elbé

  • Ce soir, à 20H50 sur Canal+, ne manquez pas "La fille du RER" d'André Téchiné: critique du film

    Ce soir, à 20H50 sur Canal+, ne manquez pas "La fille du RER" d'André Téchiné.

    fille.jpg

    Un film d’André Téchiné est pour moi toujours un rendez-vous incontournable, pourtant le sujet de son dernier film inspiré d’un fait divers (En juillet 2004, une jeune femme avait inventé avoir été victime d’une agression antisémite dans le RER. Son terrible mensonge avait provoqué un emballement médiatique et politique sans précèdent, avant même d’avoir été confirmé) m’avait laissée perplexe, d’abord parce qu’il s’agissait finalement d’un sujet assez mince pour en faire une fiction, ensuite parce que le sujet était plutôt sensible… C’était oublier l’immense talent de cinéaste et de « psychologue » d’André Téchiné, sa capacité à transcender et sublimer toute histoire, et à mettre en scène la confusion des âmes et des sentiments.

    Jeanne (Emilie Dequenne), vit dans un pavillon de banlieue plutôt coquet bercé par le bruit de la circulation et du RER, avec sa mère, Louise (Catherine Deneuve). Les deux femmes sont inséparables et s’entendent bien.  Louise garde des enfants et Jeanne cherche un emploi sans trop de conviction préférant passer et perdre son temps à déambuler en rollers. C’est lors de l’une de ces déambulations qu’elle rencontre Franck (Nicolas Duvauchelle), l’étrange et direct lutteur qui rêve de devenir champion olympique. Un jour, Louise tombe sur une annonce  d’emploi d’un cabinet d’avocats, celui de Samuel Bleistein (Michel Blanc), qu’elle a connu  dans sa jeunesse. Jeanne ne sera pas embauchée mais le terrible mensonge qu’elle va échafauder va la faire rencontrer de nouveau Bleistein, et sa famille : son fils Alex (Mathieu Demy), sa belle-fille Judith (Ronit Elkabetz), et son petit-fils Nathan (Jérémy Quaegebeur ).

    Le film est une adaptation de la pièce de Jean-Marie Besset, «  RER », lequel a également signé les dialogues du film de Téchiné. Le scénario, signé André Téchiné, a aussi été adapté par Odile Barski.

    Comme souvent chez Téchiné, il y a cette troublante lumière d’été (magnifique photographie de Julien Hirsch) qui inquiète plus qu’elle ne rassure, qui intrigue autant qu’elle fascine. Ici, elle reflète le mystère de l’insaisissable Jeanne. Sa fragilité aussi. Téchiné ne justifie pas son acte mais chaque seconde du film, tout en douceur, sans gros plans didactiques ou tapageurs, esquisse le portrait de cette jeune femme et les circonstances qui vont la conduire à un terrible mensonge dont les conséquences vont dépasser tout ce qu’elle aurait pu imaginer. D’ailleurs elle n’a probablement rien imaginé ou vraiment planifié. Jeanne ment comme elle respire. Souvent sur ce qu’elle est. Pour qu’on la regarde, pour qu’on la considère, pour se sentir exister. Dans le regard de cet avocat et sa belle-fille qui la regardent avec un certain dédain. Dans le regard de sa mère qui désapprouve sa liaison avec Franck et voudrait qu’elle trouve un travail digne de ce nom. Dans le regard de Franck qui va violemment se détourner d’elle. Et puis Jeanne agit aussi sur un coup de folie, réagissant à la violence de ce désamour, sans vraiment réfléchir, comme lorsqu’elle déambule à rollers, et glisse sur le temps qui passe, et ses mensonges qui défilent. La caméra fébrile d’André Téchiné accompagne judicieusement son glissement et son chaos intérieurs, portés par une bande originale aussi envoûtante qu’inquiétante (musique originale de Philippe Sarde, musique de Bob Dylan –voir extrait ci-dessous-).

    Et puis ce fait divers n’est finalement qu’un prétexte. Un prétexte pour de nouveau évoquer des rendez-vous manqués, des  êtres égarés dans ces "temps qui changent", aussi socialement installés semblent-ils (comme Samuel) ou aussi libres semblent-ils (Catherine Deneuve, de nouveau étonnante, et parfaitement crédible, magnifique scène où elle observe Samuel sans oser le rejoindre). Des êtres en quête d’amour et  d’identité (parallèle entre Nathan qui refuse une identité juive que Jeanne a endossée et s’est inventée). Des êtres en quête de repères dans une société où on communique sur msn, où la vie va aussi vite qu’une déambulation à rollers, où on voit sans regarder.

    Dans le regard, tellement sensible et empathique de Téchiné, Jeanne est une victime de l’emballement médiatique, de la politique qui cherche des justifications, même fallacieuses, à son action, d’une société intransigeante et impatiente qui broie les êtres égarés et plus fragiles. Reste ce terrible mensonge qui risque de banaliser les actes similaires qui, malheureusement, continuent d’exister. En témoigne la triste et périlleuse  banalisation des propos d’un « homme politique » qui, il y a quelques jours encore, dans la consternante quasi indifférence générale  assimilait à un « détail » l’horreur absolue du 20ème siècle. Cela témoigne aussi de cette société que Téchiné montre ici et qui qui zappe d’une information à une autre, sans forcément prendre le temps de s’arrêter, voire de s’indigner.

    En cinquante jours, André Téchiné a signé un film, à nouveau, d’une étonnante modernité portée par des acteurs dont il souligne une nouvelle fois le talent : Emilie Dequenne absolument sidérante qui nous emmène dans sa folie ordinaire et d’autant plus troublante, Nicolas Duvauchelle, qui excelle toujours dans ces rôles à vif, Michel Blanc qui retrouve Téchiné après son admirable dernier film « Les Témoins », et l’impériale Catherine Deneuve, qui retrouve le cinéaste pour la sixième fois, aussi crédible en mère aimante et libre vivant dans un pavillon de banlieue que dans n’importe quel rôle. (Voir ici mon article consacré à la rencontre avec Catherine Deneuve à SciencesPo).

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Marie-Josée Croze et Tahar Rahim: prix Romy Schneider et Patrick Dewaere 2010

    SchneiderDewaere 018.JPG
    SchneiderDewaere 016.JPG
    Photos ci-dessus inthemoodforcinema.com

    J'étais hier soir à la remise des prix Romy Schneider et Patrick Dewaere. Ces deux écorchés vifs au talent et à la sensibilité fièvreuse incommensurables ont en effet donné leurs noms à un prix qui, chaque année, récompensent des "espoirs" du cinéma français. Cette année, succédant à Déborah François et Louis Garrel, ce sont Marie-Josée Crose et Tahar Rahim qui ont reçu ces prestigieux prix. La première est déjà un espoir confirmé, ayant (notamment) reçu le prix d'interprétation à Cannes pour "Les Invasions barbares". Le second en une année a raflé tout ce que le cinéma compte de prix, à commencer par les César du meilleur jeune espoir et du meilleur acteur. Ces prix me réjouissent d'autant plus qu "Un Prophète" et "Je l'aimais" (pour lequel Marie-Josée Croze a reçu ce prix) sont mes films français préférés de l'année écoulée. Or, si "Un Prophète" a connu un succès et un rententissement mondiaux, en revanche, le film de Zabou Breitman est passé totalement inaperçu.Découvert lors de son avant-première au Forum International Cinéma et Littérature de Monaco 2009, ce film m'a pourtant procuré une émotion fulgurante. Je ne peux que vous encourager à le voir en DVD (cliquez ici pour lire ma critique de "Je l'aimais" de Zabou Breitman). C'est donc dans les salons de l'hôtel Renaissance qu'a eu lieu la remise de prix présentée par Bernard Montiel. Une cérémonie où furent honorés le cinéma, Philippe Gildas (un grand acteur comme chacun le sait et comme vous le verrez dans la dernière vidéo, ci-dessous), et les nombreux partenaires "financiers" du prix. Ci-dessous mes vidéos en m'excusant pour la mauvaise qualité de l'image ayant dû tenir ma caméra à bout de bras et en m'excusant pour les commérages des spectateurs avoisinants.

    SchneiderDewaere 021.JPG
    SchneiderDewaere 002.JPG
    SchneiderDewaere 003.JPG
    SchneiderDewaere 004.JPG