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  • L'interview de Sharon Stone à propos de "Largo Winch 2" de Jérôme Salle

    En attendant ma critique de "Largo Winch 2" en avant-première, retrouvez ci-dessous l'interview de Sharon Stone à propos du film.

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  • Palmarès complet des Trophées du Film Français 2011

     

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    Les 18es Trophées du Film français ont été remis hier soir au Palais de Tokyo. Ces Trophées récompensent les champions du box-office et des audiences, ainsi que l’exploitant de l’année, trois duos "producteur-réalisateur", et la personnalité de l’année, désignée par les lecteurs du magazine. Et pour la première fois est décerné le Prix du public TF1, choisi parmi les 15 plus gros succès français du box office par les internautes des sites du groupe TF1. Je vous laisse découvrir le palmarès ci-dessous.

    Trophée de l’exploitant : Antoine Cabot (UGC Cité Ciné Les Halles Paris). 2e : Sylvain Pichon (Le Méliès à Saint-Étienne). 3e : Marc Bonny et Ronan Frémondière (Comoedia à Lyon).

    Trophée du duo cinéma : Xavier Beauvois–Pascal Caucheteux, Grégoire Sorlat (Why Not Productions) et Etienne Comar (Armada Films) pour Des hommes et des dieux. 2e : Roman Polanski–Alain Sarde, Robert Benmussa (RP Productions) pour The Ghost Writer. 3e : Mathieu Amalric–Yaël Fogiel, Laetitia Gonzalez (Les Films du Poisson) pour Tournée.

    Trophée du duo révélation : Michel Leclerc–Antoine Rein, Fabrice Goldstein (Karé), Caroline Adrian (Delante) pour Le nom des gens. 2e : Pascal Chaumeil–Nicolas Duval-Adassovsky, Yann Zenou, Laurent Zeitoun (Quad Films) pour L'arnacoeur. 3e : Katell Quillévéré–Justin Taurand (Les Films du Bélier) pour Un poison violent.

    Trophée du duo télévision : Olivier Assayas–Daniel Leconte (Film en Stock) pour Carlos. 2e : Arnaud Bédouet–Mathilde Muffang (La Boîte à Images) pour Clandestin. 3e : Gilles Amado–Thomas Bornot, Alain-Michel Blanc et Christophe Nick (Yami 2) pour Jusqu'où va la télé ?

    Trophée du prix du public TF1 : L'arnacoeur de Pascal Chaumeil. 2e : Les petits mouchoirs de Guillaume Canet. 3e : Fatal de Michaël Youn.

    Trophée de l'oeuvre européenne : Le voyage extraordinaire de Samy de Ben Stassen (nWave Pictures- StudioCanal) 2e : Planète 51 de Jorge Blanco, Javier Abad, Marcos Martinez (Illion Animation–UGC Distribution) 3e : Kick-Ass de Matthew Vaughn (Mary Films, Plan B–Metropolitan Filmexport).

    Trophée de la fiction unitaire télé : Clem de Joyce Buñuel (Merlin), diffusée sur TF1. 2e : Au bas de l'échelle d'Arnaud Marcadier (TF1 Production), diffusée sur TF1. 3e : Tombé sur la tête de Didier Albert (JLA) , diffusée sur TF1

    Trophée de la première oeuvre: L'arnacoeur de Pascal Chaumeil (Quad Films–Universal France). 2e : Le mac de Pascal Bourdiaux (La Petite Reine–Warner Bros. France). 3e : Tout ce qui brille (Vertigo Productions–Pathé Distribution).

    Trophée des Trophées : Harry Potter et les reliques de la mort (1re partie) de David Yates (Warner Bros. France). 2e : Les petits mouchoirs de Guillaume Canet (EuropaCorp Distribution) 3e : Inception de Christopher Nolan (Warner Bros. France).

    Trophée du Film français : Les petits mouchoirs de Guillaume Canet (Les Productions du Trésor–EuropaCorp Distribution). 2e : Camping 2 de Fabien Onteniente (Pulsar Productions–Pathé Distribution). 3e : L'arnacoeur de Pascal Chaumeil (Quad Films–Universal France).

    Trophée de la personnalité de l’année : Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez, productrices des Films du Poisson (Tournée, L'arbre). 2e : Jacques Bled, cofondateur du studio Mac Guff Ligne (Moi, moche et méchant). 3e : Guillaume Canet, réalisateur (Les petits mouchoirs).

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  • Reprise du palmarès du Festival Premiers Plans d'Angers au Forum des images

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    Le mardi 8 février, à 18H et 20H, le Forum des images reprendra des films du palmarès du Festival Premiers Plans d'Angers 2011 (retrouvez le palmarès complet en cliquant ici)

    Depuis 1989, le festival Premiers Plans accueille chaque année une centaine de jeunes réalisateurs venus de toute l'Europe pour présenter leurs films d'école, leurs premiers courts ou longs métrages.

    À 18h, Den Jednoho herce de Radim Filipec (Prix du public - Films d'écoles), Paris Shanghai de Thomas Cailley (Prix du public - Court métrage français) et Philipp de Fabian Möhrke (Prix du public - Court métrage européen).
    À 20h, The Shutdown d'Adam Stafford (Grand Prix du Jury - Courts métrages européens)
    et Attenberg d'Athina Rachel Tsangari (Prix d'interprétation féminine pour Ariane Labed - Longs métrages européens).

    Cliquez ici pour en savoir plus.

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  • Jafar Panahi recevra le Carrosse d'or en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs 2011

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    Après avoir été  l'un des membres du jury du Festival de Cannes 2010 (on se souvient de sa chaise restée vide lors de l'ouverture et de la clôture et de la feuille brandie par Juliette Binoche), après son arrestation en Iran où il a été condamné en décembre à une peine de six ans de prison assortie d’une « interdiction de réaliser des films et d’écrire des scénarios », Jafar Panahi est désormais plus qu'un cinéaste talentueux: un symbole dans la lutte pour les libertés. La remise de prix du Carrosse d'or aura lieu le 12 mai dans le cadre de l'ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs et il est malheureusement fort probable qu'à nouveau une chaise demeurera vide.

     Jafar Panahi avait déjà eu les honneurs du festival ayant ainsi obtenu la Caméra d’Or en 1995 pour son premier long-métrage "Le Ballon blanc" et remporté le prix un Certain Regard pour "Sang et or" en 2003.

    Jafar Panahi sera donc le dixième cinéaste recevoir ce prix, emboîtant  après Agnès Varda l'an passé ou encore  Clint Eastwood, Nanni Moretti, David Cronenberg,  Jim Jarmusch ...  

    La Société des réalisateurs de films qui, chaque année depuis 2002, remet le Carrosse d’Or à l’un des leurs pour « les qualités novatrices de ses films, pour son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la production », a choisi de récompenser cette année le réalisateur iranien,« attentive à toute atteinte à la liberté d’expression et de création ».Pour la SRF soutenir « Jafar Panahi" c'est "soutenir  tout le peuple iranien dans leur combat pour la démocratie" pour " honorer tous les cinéastes iraniens qui, en exil ou dans leur pays, continuent de faire des films ».

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  • Dossier spécial "Black swan" de Darren Aronofsky: critique et vidéos

    En  plus de ma critique de "Black swan" et de ma vidéo du débat avec Darren Aronofsky, retrouvez ci-dessous de nouveaux extraits, bande-annonce et quelques "featurette" du film. Un dossier spécial à l'occasion de la sortie du film en salles en France, le 9 février prochain et qui récolte seulement 4 nominations aux Oscars 2011. A ne manquer sous aucun prétexte!

                                                                                                                                                                           

                                                      

                                              

                                                 

                                             

    Nouvelle bande-annonce en VO

                                                   

    Critique du film

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    En décembre dernier, au mk2 Bibliothèque était projeté en avant-première le nouveau film de Darren Aronofsky « Black swan », une projection suivie d’un débat avec le cinéaste. Après une année cinématographique 2010 plutôt tiède (vous pourrez retrouver mon bilan de l’année ces jours prochains), autant le dire tout de suite, l’année cinéma 2011 (« Black swan » sortira en salles le 9 février) débute par un vrai choc cinématographique, un tourbillon fiévreux dont vous ne ressortirez pas indemnes.

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    Nina (Natalie Portman) est ballerine au sein du très prestigieux New York City Ballet. Elle (dé)voue sa vie à la danse et partage son existence entre la danse et sa vie avec sa mère Erica (Barbara Hershey), une ancienne danseuse. Lorsque Thomas Leroy (Vincent Cassel), le directeur artistique de la troupe, décide de remplacer la danseuse étoile Beth Mcintyre (Winona Ryder) pour leur nouveau spectacle « Le Lac des cygnes », Nina se bat pour obtenir le rôle. Le choix de Thomas s’oriente vers Nina même si une autre danseuse, Lily, l’impressionne également beaucoup, Nina aussi sur qui elle exerce à la fois répulsion et fascination.  Pour « Le Lac des cygnes », il faut  une danseuse qui puisse jouer le Cygne blanc, symbole d’innocence et de grâce, et le Cygne noir, qui symbolise la ruse et la sensualité. Nina en plus de l’incarner EST le cygne blanc mais le cygne noir va peu à peu déteindre sur elle et révéler sa face la plus sombre.

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     « Black swan » n’est pas forcément un film d’emblée aimable (ce qui, pour moi, est une grande qualité quand les synopsis des films ressemblent trop souvent à des arguments marketing) : il se confond ainsi avec son sujet, exerçant tout d’abord sur le spectateur un mélange de répulsion et de fascination, entrelaçant le noir et le blanc, la lumière (de la scène ou de la beauté du spectacle, celle du jour étant quasiment absente) et l’obscurité, le vice et l’innocence mais le talent de cinéaste d’Aronofsky, rusé comme un cygne noir, et de son interprète principale, sont tels que vous êtes peu à peu happés, le souffle suspendu comme devant un pas de danse époustouflant.

    « Black swan » à l’image de l’histoire qu’il conte (le verbe conter n’est d’ailleurs pas ici innocent puisqu’il s’agit ici d’un conte, certes funèbre) est un film gigogne, double et même multiple. Jeu de miroirs entre le ballet que Thomas met en scène et le ballet cinématographique d’Aronofsky. Entre le rôle de Nina dans le lac des cygnes et son existence personnelle. Les personnages sont ainsi à la fois doubles et duals : Nina que sa quête de perfection aliène mais aussi sa mère qui la pousse et la jalouse tout à la fois ou encore Thomas pour qui, tel un Machiavel de l’art, la fin justifie les moyens.

     Aronofsky ne nous « conte » donc pas une seule histoire mais plusieurs histoires dont le but est une quête d’un idéal de beauté et de perfection. La quête de perfection obsessionnelle pour laquelle Nina se donne corps et âme et se consume jusqu’à l’apothéose qui, là encore, se confond avec le film qui s’achève sur un final déchirant de beauté violente et vertigineuse, saisissant d’émotion.

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    Par une sorte de mise en abyme, le combat (qui rappelle celui de « The Wrestler ») de Nina est aussi celui du cinéaste qui nous embarque dans cette danse obscure et majestueuse, dans son art (cinématographique) qui dévore et illumine (certes de sa noirceur) l’écran comme la danse et son rôle dévorent Nina. L’art, du cinéma ou du ballet, qui nécessite l'un et l'autre des sacrifices. Le fond et la forme s’enlacent alors pour donner cette fin enivrante d’une force poignante à l’image du combat que se livrent la maîtrise et l’abandon, l’innocence et le vice.

    Quel talent fallait-il pour se montrer à la hauteur de la musique de Tchaïkovski (qui décidément inspire ces derniers temps les plus belles scènes du cinéma après « Des hommes et des dieux ») pour nous faire oublier que nous sommes au cinéma, dans une sorte de confusion fascinante entre les deux spectacles, entre le ballet cinématographique et celui dans lequel joue Nina. Confusion encore, cette fois d’une ironie cruelle, entre l'actrice Winona Ryder et son rôle de danseuse qui a fait son temps.  Tout comme, aussi, Nina confond sa réalité et la réalité, l’art sur scène et sur l’écran se confondent et brouillent brillamment nos repères. Cinéma et danse perdent leur identité pour en former une nouvelle. Tout comme aussi la musique de Clint Mansell se mêle à celle de Tchaïkovski pour forger une nouvelle identité musicale.

    La caméra à l’épaule nous propulse dans ce voyage intérieur au plus près de Nina et nous emporte dans son tourbillon. L’art va révéler une nouvelle Nina, la faire grandir, mais surtout réveiller ses (res)sentiments et transformer la petite fille vêtue de rose et de blanc en un vrai cygne noir incarné par une Natalie Portman absolument incroyable, successivement touchante et effrayante, innocente et sensuelle, qui réalise là non seulement une véritable prouesse physique (surtout sachant qu’elle a réalisé 90% des scènes dansées !) mais surtout la prouesse d’incarner deux personnes (au moins...) en une seule et qui mérite indéniablement un Oscar.

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     Un film aux multiples reflets et d’une beauté folle, au propre comme au figuré, grâce à la virtuosité de la mise en scène et de l’interprétation et d’un jeu de miroirs et mise(s) en abyme. Une expérience sensorielle, une danse funèbre et lyrique, un conte obscur redoutablement grisant et fascinant, sensuel et oppressant dont la beauté hypnotique nous fait perdre (à nous aussi) un instant le contact avec la réalité pour atteindre la grâce et le vertige.

    Plus qu’un film, une expérience à voir et à vivre impérativement (et qui en cela m’a fait penser à un film certes a priori très différent mais similaire dans ses effets : « L’Enfer » d’Henri-Georges Clouzot) et à côté duquel le « Somewhere » de Sofia Coppola qui lui a ravi le lion d’or à Venise apparaît pourtant bien fade et consensuel...

    Ci-dessous ma vidéo du débat après la projection : Darren Aronofsky y explique notamment la genèse du film.

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  • Sylvie Testud présidente de la cérémonie des Etoiles d'or 2011

    et.jpgChaque année je vous permets de remporter des places pour la cérémonie des Etoiles d'or (prix de la presse du cinéma français) et vous la relate ici. Après l'annulation de  dernière minute de l'an passé, il semblerait que la cérémonie ait retrouvé un nouveau souffle puisqu'elle aura désormais lieu au Gaumont Marignan, sur les Champs Elysées, cette année le  21 mars.

    Les Etoiles d'Or du Cinéma sont décernées lors d'une prestigieuse cérémonie à l'issue d'un vote exprimé par plus de 450 journalistes et critiques de cinéma de la presse écrite, parlée, audiovisuelle et internet française.

    Sylvie Testud présidera cette 12ème cérémonie.

    Un hommage sera également rendu à Daniel Toscan du Plantier avec des extraits du très beau documentaire "Toscan" réalisé par Isabelle Partiot-Piéri (dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici). De nombreuses personnalités du cinéma français viendront également rendre hommage au célèbre producteur.

    L'après-midi du 21 mars, avant la cérémonie, aura également lieu une master class réalisateur/scénariste ouverte à tous. Je vous en dirai prochainement plus à ce sujet.

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