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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
Sam Lion (Jean-Paul Belmondo) a été élevé dans le milieu du cirque puis a dû faire une reconversion forcée comme chef d’entreprise. Mais la cinquantaine passée, il se lasse de ses responsabilités et de son fils, Jean-Philippe, dont la collaboration ne lui est pas d’un grand secours. Il décide d’employer les grands moyens et de disparaître en Afrique, après avoir simulé un naufrage lors de sa traversée de l’Atlantique en solitaire. Mais son passé va l’y rattraper en la personne d’Albert Duvivier (Richard Anconina), un de ses anciens employés licencié qu’il retrouve par hasard en Afrique et qui le reconnaît…
« Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte ». La citation d’Albert Cohen qui ouvre le film le place sous le sceau du pessimisme et de la solitude, impression que renforce la chanson de Nicole Croisille qui ouvre le film. « Qui me dira, les mots d’amour qui font si bien, du mal ? Qui me tiendra, quand tu iras décrocher toutes les étoiles ? Qui me voudra, avec le nez rouge, et le cœur en larmes ? Qui m’aimera, quand je n’serai plus que la moitié d’une femme ? » La musique est reprise en chœur tandis qu’un petit garçon seul sur un manège attend désespérément sa mère. Un homme s’occupe de lui, découvre le carton qu’il a autour du cou et qui indique que sa mère l’a abandonné. La musique épique, flamboyante, lyrique, accompagne ensuite les premières années et les numéros de cirque étourdissants qui défilent (sans dialogues juste avec la musique pour établir le lien) jusqu’à l’accident fatidique. Les flashbacks alternent avec les vagues sur lesquelles flotte le navire de Sam Lion, des vagues qui balaient le passé. Les premières minutes sont bouleversantes, captivantes, montées et filmées sur un rythme effréné, celui sur lequel Sam Lion (ainsi appelé parce qu’il a été élevé dans un cirque) va vivre sa vie jusqu’à ce qu’il décide de disparaître.
Rares sont les films qui vous émeuvent ainsi, dès les premiers plans et qui parviennent à maintenir cette note jusqu’au dénouement. Pour y parvenir, il fallait la subtile et improbable alliance d’ une musique fascinante comme un spectacle de cirque, d’acteurs phénoménaux au sommet de leur art, de dialogues jubilatoires magistralement interprétés, un scénario ciselé, des paysages d’une beauté à couper le souffle, des histoires d’amour (celles qui ont jalonné la vie de Sam Lion, avec les femmes de sa vie, son grand amour décédé très jeune, sa seconde femme, sa fille Victoria pour qui il est un héros et un modèle et qui l’aime inconditionnellement, mais aussi celles d’Albert avec Victoria), jouer avec nos peurs (l’abandon, la disparition des êtres chers, le besoin de reconnaissance), nos fantasmes (disparaître pour un nouveau départ, le dépaysement) et les rêves impossibles (le retour des êtres chers disparus).
Sam Lion va par hasard rencontrer un employé de son entreprise (entre-temps, il a construit un empire, une entreprise de nettoyage), ce jeune homme maladroit et qui manque de confiance en lui va devenir l’instrument de son retour et sa nouvelle famille. Cela tombe bien : il commence à s’ennuyer.
Peu à peu, le puzzle de la vie et des déchirures de Sam Lion, grâce aux flashbacks, se reconstitue, celui des blessures de cet homme qui l’ont conduit à tout quitter, écrasé par les responsabilités sans avoir le temps de penser à ses blessures, ni de les panser, porté par la soif d’ailleurs, de vérité, de liberté.
Alors, bien sûr, il y a la si célèbre et irrésistible scène du bonjour, toujours incroyablement efficace, tant la candeur d’Albert est parfaitement interprétée par Anconina, tant la scène est magistralement écrite, tant les comédiens sont admirablement dirigés mais chaque scène (les acteurs sont filmés en gros plan, au plus près des émotions) sont des moments d’anthologie de comédie, d’humour, de poésie, d’émotion (parfois tout cela en même temps lorsque Victoria est conduite à son père grimé en pompiste et qu’on lui présente comme le sosie parfait de son père qu’elle croit mort, lors de la demande en mariage…) et toujours ces moments qui auraient pu être de simples saynètes contribuent à faire évoluer l’intrigue et à nous faire franchir un cran dans l’émotion, dans ces parfums de vérité qu’affectionne tant le réalisateur. Claude Lelouch ne délaisse aucun de ses personnages ni aucun de ses acteurs. Chacun d’entre eux existe avec ses faiblesses, ses démons, ses failles, ses aspirations. Et puis quelle distribution : Marie-Sophie L, Michel Beaune, Pierre Vernier, Daniel Gélin… !
Jean-Paul Belmondo, plusieurs années après Un homme qui me plaît retrouvait ici Claude Lelouch qui lui offre un de ses plus beaux rôles en lui permettant d'incarner pour la première fois un homme de son âge au visage marqué par le temps mais aussi un personnage non moins héroïque. En choisissant Anconina pour lui faire face, il a créé un des duos les plus beaux et les plus touchants de l’histoire du cinéma.
Itinéraire d’un enfant gâté est une magnifique métaphore du cinéma, un jeu constant avec la réalité : cette invention qui nous permet d’accomplir nos rêves et de nous faire croire à l’impossible, y compris le retour des êtres disparus. Belmondo y interprète l’un de ses plus beaux rôles qui lui vaudra d’ailleurs le César du Meilleur Acteur, césar que le comédien refusera d’aller chercher.
On sort de la projection, bouleversés de savoir que tout cela n’était que du cinéma (le temps malheureusement reste assassin), mais avec la farouche envie de prendre notre destin en main et avec, en tête, la magnifique et inoubliable musique de Francis Lai : « Qui me dira… » et l’idée que si « chaque homme est seul », il possède aussi les clefs pour faire de cette solitude une force, pour empoigner son destin. Et ce dernier plan face à l’horizon nous laisse à la fois bouleversés et déterminés à regarder devant, prendre le large ou en tout cas décider de notre itinéraire. Un grand film intemporel, réjouissant, poignant.
Article mis à jour le 3 août 2018 avec les nouvelles annonces concernant la programmation du festival.
Avec le mois de juillet retentissent comme chaque année les premières annonces concernant la prochaine édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville.
Cette 44ème édition aura ainsi lieu du 31 août au 9 septembre.
La présidente du jury sera la comédienne Sandrine Kiberlain, voilà déjà une belle promesse pour cette édition 2018. A cette occasion, je vous propose ma critique de Mademoiselle Chambon de Stéphane Brizé, une critique d'autant plus à-propos que Stéphane Brizé sera également membre du jury, l'occasion de vous livrer également ma critique du dernier film du cinéaste, En guerre. Cliquez ici pour lire ces deux critiques dans mon article précédent consacré au jury du festival.
Nous savons en effet désormais que Sandrine Kiberlain sera accompagnée de :
Sabine AZEMA
Comédienne
Alex BEAUPAIN
Auteur-compositeur-interprète
Leila BEKHTI
Comédienne
Stéphane BRIZÉ
Réalisateur & scénariste
Photo de Stéphane Brizé ci-dessus prise lors de la conférence de presse du film En guerre à l'occasion du Festival de Cannes 2018.
Sara GIRAUDEAU
Comédienne & réalisatrice
Xavier LEGRAND
Réalisateur, scénariste & comédien
Pierre SALVADORI
Réalisateur, scénariste & comédien
Leïla SLIMANI
Romancière
Après la composition du jury présidé par Sandrine Kiberlain, c'est le jury révélation dont la composition vient d'être annoncée. Présidé par Cédric Kahn, il sera constitué de :
-Hubert CHARUEL
Réalisateur & scénariste
-François CIVIL
Comédien
-Karim LEKLOU
Comédien
-Kate MORAN
Comédienne
Depuis 2006, le Prix de la Révélation du Festival du Cinéma Américain de Deauville récompense une œuvre originale qui révèle un auteur prometteur. Cette année, pour la première fois, la Fondation Louis Roederer s’associe à ce prix.
Lors de la cérémonie du Palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, un jury international composé de journalistes anglo-saxons et présidé par Jean-Guillaume d’Ornano remettra officiellement le Prix d’Ornano-Valenti 2018 au film lauréat de cette année : Les Chatouilles d'Andréa Bescond & Éric Métayer.
Créé en 1991 par les compagnies membres de la Motion Picture Association (MPA) – association regroupant six studios de production et de distribution de films américains –, le Prix Michel d’Ornano – dédié à la mémoire de l’ancien ministre, maire de Deauville et cofondateur du Festival du Cinéma Américain – récompense un premier film français, dans le but d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. En 2015, le Prix est rebaptisé Prix d’Ornano-Valenti en hommage conjoint à Jack Valenti, initiateur du Prix, et à l’amitié qui unit en son temps les deux hommes et leurs familles, tous très attachés au Festival du Cinéma Américain de Deauville.
Synopsis :
Odette a huit ans, elle aime danser et dessiner. Pourquoi se méfierait-elle d’un ami de ses parents qui lui propose de « jouer aux chatouilles » ? Adulte, Odette danse sa colère, libère sa parole et embrasse la vie…
INTERPRÉTATION | Andréa Bescond (Odette), Karin Viard (Mado Le Nadant), Clovis Cornillac (Fabrice Le Nadant), Pierre Deladonchamps (Gilbert Miguié), Grégory Montel (Lenny), Gringe (Manu)
Nous savons également que le prix littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018 sera remis à John Grisham pour Le cas Fitzgerald.
C'est le film LE SECRET DES KENNEDY de John Curran qui sera projeté en ouverture du festival le vendredi 31 août, une ouverture que je vous ferai vivre en direct. À l’occasion de la présentation du film, Jason Clarke sera présent et recevra un Deauville Talent Award.
INTERPRÉTATION I MAIN CAST Jason Clarke (Ted Kennedy), Kate Mara (Mary Jo Kopechne), Ed Helms (Joseph Gargan), Bruce Dern (Joseph Kennedy), Jim Gaffigan (Paul Markham), Olivia Thirlby (Rachel), Clancy Brown (Robert McNamara) DISTRIBUTION Ace Entertainement
Le 18 juillet 1969, la jeune Mary Jo Kopechne, directrice de campagne du sénateur Ted Kennedy, meurt noyée après que ce dernier eut perdu le contrôle de sa voiture en tentant de traverser le tristement célèbre pont Dike, sur l’île de Chappaquiddick dans l’État du Massachusetts. Cet événement a non seulement coûté la vie à une future stratège politique proche des Kennedy, mais il a intrinsèquement changé le cours de l'histoire présidentielle, en mettant au grand jour les rouages intimes du pouvoir politique, l'influence de la plus célèbre famille des États-Unis, ainsi que la fragilité de Ted Kennedy, le fils cadet accusé d'avoir laissé mourir Mary Jo Kopechne, dans l'ombre de son héritage familial.
Cette année, le festival a choisi de mettre en avant le talent de quatre femmes qui toutes, par leurs choix exigeants et leurs parcours, témoignent d’une audace et d’une liberté qui font la force du cinéma indépendant contemporain dans toute sa diversité et sous toutes ses formes: Kate Beckinsale (Deauville Talent Award), dont les rôles l’auront menée de la comédie romantique à des genres longtemps masculins comme la science-fiction, le thriller et le fantastique; Elle Fanning (Nouvel Hollywood) et sa carrière déjà remarquable ; Mélanie Laurent qui signe avec succès son cinquième film en tant que réalisatrice en traversant l’Atlantique ; et Shailene Woodley (Nouvel Hollywood), symbole du renouveau qui incarne à la perfection les frontières poreuses et fécondes de la télévision et du cinéma.
Nous savons également que le prix littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018 sera remis à John Grisham pour Le cas Fitzgerald.
Nous savons également, suite à son affiche officielle, que le film ci-dessous sera programmé dans le cadre du 44ème Festival du Cinéma Américain de Deauville.
Ce festival du cinéma américain, celui où commença pour moi cette belle histoire d'amour avec les festivals de cinéma, reste mon festival de prédilection. Il reste pour moi incomparable grâce à son atmosphère conviviale et chaleureuse, la diversité de ses projections, subtile alchimie entre cinéma indépendant, hommages, blockbusters américains, Docs de l'oncle Sam, prix littéraire, prix d'Ornano-Valenti (qui récompense un scénario de film français)..., grâce aussi au lieu idyllique dans lequel il se déroule, Deauville la mélancolique majestueuse, et grâce à la somptueuse salle qui lui sert d'écrin, le CID.
Du cinéphile le plus exigeant au « simple » amateur de cinéma, tout le monde peut y trouver son bonheur. Un moment unique pour tous les amoureux de cinéma : telle est d'ailleurs la judicieuse devise du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui figure chaque année sur son affiche.
Comme chaque année depuis une vingtaine d'années, j'aurai le plaisir de suivre le festival de l'ouverture à la clôture, de vous le faire suivre sur mes blogs, réseaux sociaux, mais aussi dans la presse (je vous en dirai bientôt plus à ce sujet). Plus que jamais cette année, je vous ferai vivre le festival de l'intérieur, ici, sur mon blog entièrement consacré à Deauville, Inthemoodfordeauville.com, sur Inthemoodforfilmfestivals.com également avec sur ces derniers comme chaque année le compte rendu complet et détaillé du festival et en amont toutes les informations sur celui-ci, mais aussi bien sûr sur mes réseaux sociaux, sur mon compte twitter principal (@Sandra_Meziere), sur mon compte twitter consacré à Deauville (@moodfdeauville), sur mon compte Instagram (@sandra_meziere) et sur la page Facebook d'Inthemoodfordeauville.com (http://facebook.com/inthemoodfordeauville) et sur celle d'Inthemoodforcinema.com (http://facebook.com/inthemoodforcinema).
En partenariat avec le CID, j'ai le plaisir, comme chaque année également, de vous faire gagner 36 pass journaliers et deux invitations pour la cérémonie de clôture.
Pour tout savoir sur le festival, je vous encourage ainsi à suivre les réseaux sociaux du CID (son Instagram, son compte twitter et sa page Facebook) et si vous voulez d'ores et déjà réserver votre pass public, vous pouvez le faire sur le site internet du CIDdont la billetterie se trouve ici. Pour avoir toutes les informations sur le festival, vous pouvez aussi suivreson site officiel (et y trouver toutes les informations nécessaires pour vous y accréditer si vous êtes "professionnel de la profession"), son Facebook, son Instagram, son Twitter.
Nouveauté de cette édition mise en place par le CID : vous pourrez désormais acheter vos cartes d'accès et ainsi être assurés d'assister aux séances du tapis rouge le soir. Tout est très bien expliqué dans ce schéma ci-dessous. Ainsi, vous n'aurez plus à attendre pour récupérer vos places comme c'était le cas les années précédentes. Vous ne manquerez ainsi plus les séances pendant l'heure de retrait des places. Pour en savoir plus, rendez-vous sur cette page sur laquelle vous pourrez également réserver vos pass.
Comme chaque année, sur la magnifique affiche récemment dévoilée, nous retrouvons les codes habituels que sont les couleurs de la bannière étoilée, pont ici au sens figuré et au sens propre entre la Normandie et les Etats-Unis, l'évocation des planches, le voyage immobile auquel invite le festival, et une belle sensation d'ailleurs, de légèreté, de liberté, d'envol qui en émane.
L'édition 2017 avait aussi une saveur toute particulière pour moi puisque j’ai eu le plaisir d’y dédicacer mon premier romanL’amor dans l’âme (dont un chapitre se déroule d’ailleurs dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville) et mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinémaLes illusions parallèles (dont deux nouvelles se déroulent dans le cadre du festival en question), une dédicace qui a eu lieu à l’hôtel Barrière Le Normandy, là où furent tourner de mémorables scènes du chef-d’œuvre de Claude Lelouch Un homme et une femme, un lieu et un film dont je parle d’ailleurs aussi dans les livres en question. La mise en abyme était donc parfaite. Etrange, déroutante, réjouissante aussi. L’occasion de belles rencontres (au premier rang desquelles Caroline la libraire de l’incontournable librairie deauvillaise Jusqu’aux lueurs de l’aube, cet article est pour moi l'occasion de la remercier à nouveau pour son soutien -vous pouvez d’ailleurs toujours y trouver les livres en question-, de même que le CID et la Mairie de Deauville pour l'écho donné à cette dédicace).
Comme chaque année, l'an passé, la compétition (14 films étaient en lice) nous permettait de dresser un état des lieux de l’Amérique contemporaine. En 2016, le festival avait récompensé du Grand Prix Brooklyn Village, huitième film d’Ira Sachs. En VO, le film s’intitule Little Men, et s’il désigne les enfants, ces « petits hommes » désignent aussi les adultes du film, tels qu’ils sont dans le regard de leurs enfants, ou tels que chaque adulte reste finalement à jamais, portant simplement le masque de l’adulte mais demeurant aussi perdu, écartelé, et parfois démuni devant les difficultés de l’existence. Un film pudique, délicat, sensible avec des personnages humains, pas des super-héros mais des êtres faillibles et attachants écrits avec une extrême délicatesse, nuancés comme la vie.
Je pourrais en dire tout autant du magnifique The Rider de Chloé Zhao couronné du Grand Prix 2017 qui illustrait une des thématiques récurrentes de cette édition : la difficulté de remonter en selle après un drame. La plupart des personnages des films en compétition de l'an passé étaient en effet hantés par un drame ou la mort, au propre comme au figuré, et en quête : de leur identité, d’un ailleurs, d’un sursaut. Des personnages en quête de repères. Ce sont d’ailleurs davantage les personnages de cette édition 2017 qui nous restent en mémoire que les scénarii des films, des personnages qui semblent reliés par le fil invisible d’une douleur et d’une perte indicibles : l’inconsolable fantôme C (A ghost story), les pères et fils Bill et Wes Palet (The Bachelors) et leur deuil difficilement surmontable, le jeune Frankie (Beach Rats) en quête d’identité alors que son père est à l’agonie, Jerod ( Blueprint) lui aussi en quête d’identité après le décès de son meilleur ami, la naïve et bienveillante Katie (Katie says Goodbye ), la jeune orpheline Maryde Marc Webb, Dayveon dans Stupid things de Amman Abbasi, sans oublier les deux frères de Gook, Eli et Daniel eux aussi rudement éprouvés… Des personnages attachants broyés par la vie qui, au dénouement des films, bien souvent partiront pour prendre un nouveau départ. Comme si la solution était ailleurs. Loin de cette Amérique blessée portant les plaies béantes de la violence, de l’intolérance, du racisme.
Plus que des fictions, les films en lice étaient souvent le témoignage d’une réalité âpre. Ainsi, lors de la présentation de Blueprint, le réalisateur nous a expliqué que le film était dédié à Curtis Posey, un des acteurs présent dans le film et décédé quelques mois plus tôt lors d’un règlement de compte entre gangs. «Nous avons tourné ce film dans le South Side de Chicago qui fait aujourd’hui les gros titres à cause du nombre de meurtres. On compte aujourd’hui soixante meurtres par mois. Nous avons tourné dans le ventre de la bête. Et pour vous donner une idée de la situation tragique dans laquelle nous sommes actuellement, depuis que le film a été tourné, nous avons perdu un des acteurs du film», avait-il ainsi déclaré.
Ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017 nous dressait ainsi le portrait d’une Amérique déboussolée, sans doute a fortiori après l’élection à sa tête d’un personnage déroutant (euphémisme). Au programme, ainsi, l'an passé, la violence subie par les différentes communautés ou entre communautés qui se replient sur elles-mêmes. Une Amérique communautaire en proie à la violence.
Le Festival de Deauville plus que jamais se revendique et se différencie comme le révélateur et l’éclaireur du cinéma indépendant et des jeunes artistes, nous donnant à voir une autre Amérique, moins flamboyante que ce que laissaient autrefois voir les blockbusters qui y étaient projetés, avec la bannière étoilée flottant fièrement dans l’air au dénouement. Plus que jamais, en 2017, le cinéma nous dévoilait l’envers du décor de l’American dream, et même son échec. Une Amérique qui n’est pas un Eldorado mais au contraire une prison de violence dont les personnages (souvent attachants mais broyés par l’existence) ne rêvent que de s’échapper. Une Amérique pétrie de contrastes et contradictions dont les enfants doivent bien souvent renoncer à leurs rêves pour continuer à avancer. Des enfants confrontés très tôt à des responsabilités d’adultes, délaissés par des parents immatures, à l’image de cette Amérique qui abandonne ceux qu’elle a enfantés, ces rêveurs d’hier confrontés à la rude réalité, à leurs châteaux de verre qui ne sont que mirages ou qui s’écroulent pour reprendre le titre du splendide film de clôture. Si les films présentés en avant-première se distinguaient par leur diversité (de thèmes, de décors, d’époques), ils mettaient souvent en avant le courage face à l’adversité, des destins hors du commun.
Vous en trouverez également de nombreuses sur mes comptes Instagram @sandra_meziere et @leshotelsdeluxe avec, également, de nombreux clichés de Deauville qui devraient vous inciter à venir découvrir le festival et la ville si vous ne les connaissez pas encore.
CONCOURS : GAGNEZ VOS PASS POUR LE FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2018
Venons-en maintenant à l'édition 2018 pour laquelle je vous propose aujourd'hui de remporter vos pass, en partenariat avec le CID. Comme le premier concours était semble-t-il très difficile, je le reconduis donc avec de nouveaux pass en jeu. Les pass restants seront mis en jeu pendant le festival avec également des invitations pour la cérémonie de clôture.
Vous l'aurez compris, ce concours nécessite un peu de temps et de recherches afin que soient gagnants de ces pass les vrais passionnés de cinéma et non les experts en concours en tous genres. Mais vous l'aurez compris aussi : vous avez encore toutes vos chances !
Avant de participer, assurez-vous d'être disponibles pendant le festival. Envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avant le 22 août 2018 à minuit avec, pour intitulé de votre email, "Concours Festival du Cinéma Américain de Deauville 2018". Merci également d'indiquer votre nom et prénom (pas de pseudo). Si vous n'êtes pas disponibles aux dates pour lesquelles vous aurez gagné un pass il ne sera pas possible de changer.
Le lot 1 sera décerné à la personne ayant obtenu le maximum de bonnes réponses (voire toutes les réponses si une personne a trouvé toutes les bonnes réponses) et ainsi de suite. Dans le cas où plusieurs personnes auraient trouvé les bonnes réponses, les deux dernières questions me permettront de départager les gagnants.
1er lot
3 pass pour le premier week-end du festival et le premier lundi : 1 pour le samedi 1er septembre, 1 pour le dimanche 2 septembre, 1 pour le lundi 3 septembre
2ème lot
3 pass pour le deuxième week-end du festival : 1 pour le vendredi 7 septembre, 1 pour le samedi 8 septembre, 1 pour le dimanche 9 septembre
3ème lot
3 pass : 1 pour le lundi 3 septembre, 1 pour le mardi 4 septembre, 1 pour le mercredi 5 septembre
4ème lot
2 pass : un pass pour le jeudi 6 et un pour le vendredi 7 septembre
5ème lot
1 pass pour le samedi 1er septembre
6ème lot
1 pass pour le dimanche 2 septembre
7ème lot
1 pass pour le mardi 4 septembre
QUESTIONS
Des indices supplémentaires vous seront donnés sur mes comptes Instagram @sandra_meziere et sur la page Facebook d'Inthemoodfordeauville.com.
Question n°1 :
Laquelle ou lesquelles parmi ces quatre personnalités a/ont son/leurs nom(s) immortalisé(s) sur les célèbres planches de Deauville ?
Question n°2 :
Quelques initiales et des chiffres pour deviner le nom d'un classique du cinéma américain :
C.C/ H.H/JJ/0.6.9.1
Quel est le film auquel font référence ces lettres et chiffres ?
Question n°3 :
Quel est le titre de ce film (lié à l'histoire du Festival du Cinéma Américain de Deauville ) ?
Question n °4 :
En quelle année ce film fut-il présenté au Festival du Cinéma Américain de Deauville et quel est le titre de ce film ?
Question n°5 :
Quel prix ce film a-t-il obtenu au Festival du Cinéma Américain de Deauville, en quelle année et quel est son titre ?
Question n°6 :
Qui est-ce ? Quel prix a-t-il reçu au Festival du Cinéma Américain de Deauville et en quelle année ?
Question n°7 :
En quelle année le Festival du Cinéma Américain de Deauville eut-il lieu pour la première fois au CID et combien de spectateurs la salle peut-elle contenir ?
Question n°8 :
De quel excellent film américain cette image est-elle extraite ?
Question n°9 :
Pourquoi souhaitez-vous assister au Festival du Cinéma Américain de Deauville ? (Cette question est obligatoire même si vous n'avez pas réussi à répondre à toutes les questions précédentes et est simplement destinée à départager d'éventuels gagnants ayant toutes les bonnes réponses ou le même nombre de bonnes réponses et d'éviter les réponses automatiques de sites de concours. )
Question n°10 :
Quel est votre film (américain) préféré ? (Cette question est obligatoire même si vous n'avez pas réussi à répondre à toutes les questions précédentes et est simplement destinée à départager d'éventuels gagnants ayant toutes les bonnes réponses ou le même nombre de bonnes réponses et d'éviter les réponses automatiques de sites de concours. Bien sûr, vos goûts ne seront pas jugés. Seule compte la passion du cinéma... ).
Amusez-vous bien ! Prenez votre temps pour répondre : vous avez jusqu'au 15 juillet à minuit avant que 22 autres pass soient mis en jeu. Et si vous ne trouvez pas toutes les bonnes réponses, rassurez-vous, chaque année, rares sont ceux qui font un carton plein. Bonne chance !
Je sais que votre temps est précieux mais prenez cinq minutes pour lire ce qui suit et je l'espère ensuite cinq supplémentaires (voire beaucoup plus si vous le souhaitez et si vous le pouvez) pour soutenir par la communication et/ou pour financer la belle opération dont je vais vous parler. La souffrance des malades, et évidemment celle des enfants malades, est intolérable mais elle l'est a fortiori quand nous savons qu'il peut exister des solutions pour atténuer l'anxiété, le stress et la sensation de douleur liés à la maladie et au milieu hospitalier. C'est ce que permet cette formidable application de réalité virtuelle qui peut dans certains cas même être une alternative à la morphine. Cette application de réalité virtuelle porte le doux nom de Bliss. Le Mayennais Denis Pouteau se lance ainsi dans un défi fou : réaliser le Grand Raid de la Réunion (164 kms) du 18 au 21 Octobre 2018, un raid surnommé "La Diagonale des fous", tout un programme ! Ce défi sera réalisé conjointement avec l’association ACSED dans le but de récolter des fonds pour assurer les mises à jour futures de l’application BLISS et permettre de garder le casque de réalité virtuelle.
Vous voulez en savoir plus sur ACSED ? Sur Bliss ? Vous voulez savoir comment soutenir Denis dans ce défi aussi fou que généreux et comment permettre de financer Bliss ? Vous trouverez toutes les informations ci-dessous.
Depuis 2010, l’entreprise sociale mayennaise L’Effet Papillon, fondée et dirigée par Mélanie Péron, développe Bliss, 1ère application de réalité virtuelle française à visée relaxante. Sa vocation : améliorer la qualité de vie de ses utilisateurs. Moment de détente, Bliss peut aussi bien être utilisé comme outil de relaxation que pour détourner l’attention lors de moments anxiogènes ou stressants. Bliss n’est pas qu’un simple dispositif de réalité virtuelle destiné à la relaxation et au bien-être, c’est surtout « un monde de douceur onirique, créateur de lien » comme le souligne bien l’entrepreneure Lavalloise. Au sein du milieu médical, Bliss profite autant aux patients qu’aux soignants : quand les premiers se détendent, les seconds se sentent impliqués dans la mise en place d’une innovation efficace et sans risque. Apaisant tant d’un point de vue graphique que sonore, Bliss facilite le lien et offre une ambiance visuelle et un son binaural qui invitent à s’évader. Un smartphone, un casque audio et un Gear VR suffisent à vous faire décrocher de la réalité et à vous emmener dans l’univers très particulier de Bliss : « on vous met des créatures fantastiques devant les yeux et vous embarquez dans ce monde merveilleux ». Différents univers ont été développés : Bliss vous emmène voleter au cœur d’une prairie ou naviguer dans l’espace. L’éventail des bénéfices de Bliss est très large et beaucoup restent encore à découvrir ; des études cliniques sont d’ailleurs actuellement en cours afin d’évaluer tout le potentiel de l’outil d’un point de vue médical comme social.
L'Association ACSED en quelques mots :
ACSED - Association Contre la Souffrance des Enfants Douloureux (dit accéder) est une association berthevinoise crée en 2010 par Valentin Régnier un jeune de 14ans. Son but était de faire sortir de l’isolement engendré par la douleur, et d’aider à redonner de l’indépendance ainsi que de l’autonomie à des jeunes souffrant de maladies chroniques et douloureuses. Une douleur qu’il va lui-même désigner comme « l’inconnu qui vous empoisonne la vie. Le truc qui vous empêche de sourire et de rire avec les copains. Le truc qui fait que votre entourage ne vous comprend plus. Un truc qui fait que les douloureux sont malheureux ! ». A force de motivation l’association a pris de l’ampleur et a permis d’aider plusieurs jeunes douloureux qui se voient être soutenus financièrement par du prêt de matériel (fauteuils roulants motorisés), par du financement de traitements médicaux, par des accompagnements logistiques lors de voyages scolaires. Cette association familiale apporte également un fort soutien humain. Depuis plusieurs années, l’association participe au téléthon avec sa manifestation « Le Tartithon ».
Le défi du Lavallois Denis Pouteau en quelques mots
En Septembre 2016, le Lavallois Denis Pouteau a couru les 100 kms de Millau pour Sonia, une Nantaise de 22 ans, atteinte de dystonie sévère, qui avait besoin d'un nouveau fauteuil. Cette aventure, Denis l’a menée main dans la main avec l'association Berthevinoise ACSED (Association Contre la Souffrance des Enfants Douloureux). Comme Denis boucla ces 100kms avec succès, tous les membres de l’association prirent le pari de courir les 10kms des Ecluses de la Mayenne en 2017. Cette course a permis de défendre une nouvelle cause : permettre aux enfants hospitalisés de ne plus subir la douleur grâce à la réalité virtuelle du projet Bliss. Le projet BLISS, porté par l’Effet Papillon, est ainsi une application de réalité virtuelle à visée relaxante afin de détourner l’attention du patient lors de moments anxiogènes comme une intervention. A la suite de cette course, l’association a réussi à réunir les fonds nécessaires à l’achat d’un casque de réalité virtuelle et l’application BLISS. Malgré l’acquisition faite, l’application nécessite une mise à jour annuelle et celle-ci à un coût. C’est pourquoi, Denis Pouteau, se lance dans un nouveau défi encore plus fou : réaliser le Grand Raid de la Réunion (164km) du 18 au 21 Octobre 2018. Ce défi sera une nouvelle fois réalisé conjointement avec l’association ACSED dans le but de récolter des fonds pour assurer les mises à jour futures de l’application BLISS et permettre de garder le casque de réalité virtuelle. Pour récolter ces fonds, il faut bien sûr aussi démarcher des entreprises pour que celles-ci soutiennent financièrement et énergiquement les futurs kilomètres parcourus par Denis Pouteau.
Le Grand Raid de La Réunion en quelques mots
Le Grand Raid est le principal ultra-trail organisé sur l'île de La Réunion, l'un des plus extrêmes du monde. L’épreuve, dont la distance est de 164kms dont un dénivelé positif de 9917m, consiste en la traversée de l’île du sud-est au nordouest de celle-ci. C’est pour cette raison que cette course se surnomme « La Diagonale des Fous». En 2018 la course se déroulera du 18 au 21 Octobre.
Le but et le financement en quelques mots
Aujourd’hui, l’association a réussi à financer le casque de réalité virtuelle, cependant les fonds récoltés ne sont suffisants que pour un an. Des mises à jour et des formations pour le personnel sont à prévoir tous les ans et celles-ci ont un coût. Les entreprises et les particuliers sont libres de financer ou de soutenir de la façon dont elles le souhaitent ce projet. Le but est de récolter les fonds nécessaires pour financer les mises à jour du casque pour deux ans, ce qui correspond à un montant de 10 000€.
Comment aider et comment soutenir ce beau projet ?
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Voilà un concours idéal pour cet été 2018 ! La musique d'Enrique Iglesias évoque pour moi l'allégresse, les vacances et un séjour dans le Sud de l'Espagne où, d'un lieu à l'autre, résonnait la même musique comme la bande originale du film de mes vacances, celle du chanteur de pop en question désormais pour moi indissociable de ce joyeux séjour.
La star latine revient pour un grand concert le 11 novembre 2018 dans le majestueux décor de l’AccorHotels Arena et je suis ravie de permettre à l'une ou l'un d'entre vous de pouvoir remporter sa place ici.
Depuis sa dernière tournée en France, il a sorti quatre grands hits - Duele El Corazon, Subeme La Radio, El Baño et Move To Miami, qui dominent les charts du monde entier.
En novembre, Enrique se produira à Paris avec sa tournée All The Hits Live, qui, avec un tel nom, devrait enthousiasmer les fans de musique latine contemporaine avec 100 % de hits.
Le nouveau show, All The Hits Live, comporte une nouvelle mise en scène et beaucoup plus d'effets spéciaux avec par exemple un mur de LEDs de 500 m², deux fois plus d'effets lumières et pyrotechniques et un son deux fois plus puissant grâce à la technologie de dernière génération.
Depuis début 2018, le chanteur a donné une série exclusive de concerts à guichets fermés dans toute l’Europe occidentale. Avec ce nouveau show, il s'est produit à Prague, Budapest et Ljubljana avec deux concerts, et un autre à Oslo, Athènes, Munich, Copenhague et Lisbonne. En Mai dernier, Enrique Iglesias a vendu l'intégralité des 45 000 billets pour son concert à Tel Aviv.
Les billets du concert All The Hits Live à Paris sont disponibles auprès des points de ventes Ticketmaster. Les organisateurs conseillent aux plus grands fans de se dépêcher pour obtenir leur place, étant donné que les billets en promotion pour ses derniers concerts ont tous été vendus en l'espace de 18 jours.
Les billets sont disponibles ici : https://bit.ly/2lyvC0R ...et un chanceux ou une chanceuse pourra remporter sa place pour le concert du 11 novembre 2018 en participant au concours ci-dessous.
CONCOURS
Vous avez jusqu'au 30 septembre 2018 pour envoyer vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com avec, pour intitulé de votre email, "Concours concert Enrique Iglesias". Seul(e) la gagnante ou le gagnant sera contacté(e).
1. Combien de single (environ) Enrique Iglesias a-t-il vendu au fil de sa carrière ?
2. Comment se nommait son premier album ?
3. Quel grand compositeur sera en concert à l'AccorHotels Arena le 23 novembre ?
4. Citez deux chanteuses avec qui Enrique Iglesias a interprété deux différents duos ?
5. Pourquoi voulez-vous remporter cette place pour ce concert en particulier ? (La réponse à cette question permettra de départager les bonnes réponses et de récompenser la ou le plus passionné(e) et/ou motivé(e).)
Je n’ai manqué aucune des quatre premières éditions du Festival du Cinéma et Musique de Film de la Baule qui s’installe progressivement comme un rendez-vous cinématographique incontournable. Lors des quatre premières éditions de ce festival créé en 2014 par Sam Bobino ( qui a aussi notamment à son actif d’être délégué général de la Semaine du Cinéma Positif) et par le cinéaste Christophe Barratier, je vous avais fait part de mon enthousiasme pour ce nouvel évènement cinématographique et musical qui a lieu dans le décor idyllique de La Baule, avec sa plage mythique bordée de ses célèbres pins, ses palaces mythiques, la majestueuse salle Atlantia et le cinéma le Gulf Stream, un festival qui est d'ailleurs le cadre de l’une des nouvelles de mon recueil Les illusions parallèles. (Editions du 38). Au programme notamment des années passées : des concerts de Michel Legrand, Vladimir Cosma, Lalo Schifrin... et un palmarès qui, à chaque fois, a récompensé des films parmi les meilleurs de l'année à l'exemple du remarquable film tunisienA peine j'ouvre les yeux de Leyla Bouzid.
Après une belle quatrième édition (avec, notamment un inoubliable concert de Vladimir Cosma, retrouvez mon compte rendu de cette édition 2017 et du concert, ici), la 5ème édition du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule aura lieu du 6 au 11 novembre 2018 et aura pour thème cette année : « la mer ». Il mettra à l'honneur La grande bleue ou plutôt Le Grand Bleu puisque cette année correspond au 30ème anniversaire du mythique film de Luc Besson.
Autour de l'hommage qui sera rendu au compositeur de la musique du Grand Bleu Eric Serra (qui donnera un grand concert au Palais des Congrès Atlantia) et à l'univers de son cinéaste fétiche, ce sont donc les océans et l'Aventure avec un grand "A", celle des mers, des pirates et des navigateurs intrépides, qui sera à l’honneur. Ce thème permettra aussi de sensibiliser le public, et surtout les plus jeunes, sur la nécessité de préserver les océans et sa faune et plus particulièrement les tortues des mers aujourd’hui gravement menacées de disparition. Et toujours au programme de nombreuses avant-premières en présence des équipes des films, ciné-concerts, rencontres, master class, expositions, animations...
Pour tout savoir sur le Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule :
Avant de reprendre enfin le fil de mes articles consacrés au cinéma et à mon actualité de romancière, je vous renvoie vers les liens vers mes articles consacrés à quatre établissements que j'ai eu le plaisir de tester et/ou visiter. De quoi vous trouver de belles destinations pour ce mois d'août à Paris, La Rochelle, l'île de Ré ou encore les Sables d'Olonne.
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