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EVENEMENTS CINEMATOGRAPHIQUES DIVERS - Page 8

  • Bilan du 1er Salon du Cinéma à Paris

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    Alors, ce salon du cinéma ? Paris avait son salon de l’agriculture, du chocolat, du thermalisme, et tant d’autres encore, il lui fallait, semble-t-il son salon du cinéma. Animal étrange, gourmandise délectable, cure de jouvence, après tout n’est-il pas tout cela aussi ? En manque de frénésie festivalière, janvier étant un mois bien frileux en manifestations cinématographiques, je ne pouvais donc pas manquer ce rendez-vous parisien. Arrivée de bonne heure le jour J, comme toute festivalière assidue qui se respecte, je dois attendre (jolies réminiscences de mes pérégrinations festivalières) que les portes s’ouvrent… vingt minutes après l’heure prévue. Des techniciens collent encore les affiches, et notamment celle du salon, je ne m’arrête pas à cette impression première d’amateurisme. Le cinéphile sait que si tout peut se jouer dans les premières minutes, il faut toujours aussi attendre la dernière seconde pour se faire une impression. Une porte qui imite vaguement un décor medium_salon3.JPGmarocain procure à ce salon des allures du parc à la célèbre souris aux grandes oreilles ici en manque de moyens. Avec témérité, je poursuis néanmoins mon chemin, et déambule dans les allées encore presque vides, l’occasion d’observer de près le carrosse du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola, vestige esseulé d’une autre et fastueuse époque, si banal de près, et sans grand intérêt si ce n’est peut-être de rendre hommage à la talentueuse réalisatrice qui a magnifié ce décor d’Anne Seibel. Un peu plus loin se trouve le stand du Maroc, puis celui de Bollywood, des aigles au regard menaçant en attente de spectateurs … ou de proies, un stand Virgin, le disproportionné stand de la SNCF, un stand Unifrance, un stand de coussins (si, si) un stand du Forum des Images qui nous apprend que la déjà fameuse bibliothèque n’ouvrira qu’à l’automne, quelques stands d’écoles de cinéma, et partout des stands d’une boisson alcoolisée. Pour un peu, je me serais demandée si je ne m’étais pas trompée de salon et si je ne m’étais pas retrouvée à celui de l’alcool.   Un mélange incohérent dont le cinéma est vaguement le fil directeur. Tout cela ressemble plutôt à une vaste foire, à moins que ce ne soit un hommage conceptuel aux origines du septième art et au spectacle de foire qu’il était alors.

    Ayant fait le tour en quelques minutes (le salon se réduisant à la moitié du hall 6 du parc des expositions), j’en profite pour me rendre au stand de l’UGS et acheter ma gazette adorée, trésor inestimable car difficilement trouvable. Je reste tout de même pour la conférence des scénaristes où il est avant tout question d’audace et de persévérance. D’ailleurs d’audace et de persévérance il sera question à chaque conférence sur les métiers du cinéma. Je ne peux qu’abonder dans leur sens.  Au milieu de ce brouhaha, je perçois néanmoins quelques étincelles passionnées dans les yeux des intervenants. Certains parlent de chance aussi. Je ne crois pas. Ou alors si infime ou alors une chance qui se fabrique. Des étincelles donc. Dans les yeux de Philippe Lioret avant tout. Qui parle de sa passion du scénario. De son admiration pour Claude medium_salon2.JPGSautet. De quelques jours avec moi et du Mauvais fils. De cette influence flagrante dans chacun de ses films. De son bonheur quand une spectatrice lui dit qu’il arrête le temps. Oui, c’est ça « arrêter le temps », une de mes expressions favorites, récurrente sur ce blog. Créer une dimension parallèle, faire oublier, transcender la réalité, aussi. Il parle aussi de cette poignante chanson Lili qui a sublimé ce film. Et puis il parle de persévérance et d’audace lui aussi. Lui succède Isild Le Besco venue parler de Charlie, le film dont elle vient de terminer le montage et dans lequel son frère tient le rôle principal. Le sujet me rappelle le magnifique film d’Emmanuelle Bercot, Clément. La réalisatrice semble avoir influencé son actrice fétiche. Un peu ailleurs, voire totalement absente. Le lendemain ,c’est au tour de Danièle Thompson. De parler. Longtemps et le regard étincelant aussi. De persévérance et,  paraphrasant Suzanne Flon dans Fauteuils d’orchestre, de prise de risques, aussi. Un instant je retrouve cette indécence involontaire des festivals quand un homme, fébrile, et déjà plus si jeune, lui rappelle avec orgueil qu’il a « tourné sous sa direction », je me dis que s’il avait tourné avec elle, elle s’en souviendrait, avouant qu’il était figurant (bah tiens) parlant de lui, de son fils star en devenir car quand même "premier rôle d’une série",  l’oubliant elle, imperturbable d’ailleurs, ne s’arrêtant plus, spécifiant qu’il était l’ami (intime hein)d’un autre figurant, que ledit figurant la remerciait etc. Un scénariste qui aurait voulu illustrer la vanité (dans les deux sens du terme) n’aurait pas mieux fait.  Touchant de pathétisme.  Pendant ce temps Niels Tavernier tourne un court métrage faisant participer le public. Et des bandes annonces passent. Et une autre conférence se déroule à côté.  Et des aigles impatients se font entendre. Ils ne manquent pourtant pas de proies, le salon a même dû momentanément fermer ses portes pour faire face à l’affluence. Et des courts métrages en sélection pour les César. J’en aperçois un : Les Volets. Cruel. Intéressant. Je n’aime pas apercevoir un film. J’aime le savourer. J’aurais plutôt dû venir au salon du chocolat. Et des démonstrations de kung fu et d’effets spéciaux. Et tout cela ne ressemble plus à rien. Si : à ce à quoi on veut assimiler le cinéma : une marchandise comme les autres. On incite à zapper, à passer d’un stand à un autre, d’un film à l’autre, à regarder sans voir, à entendre sans écouter. Plus loin, un scénariste raconte : pour écrire un film par exemple sur un chauffeur de taxi il faut forcément avoir été taxi au moins quelques temps soi-même, assène-t-il fièrement devant un public admiratif et conquis. Et pour écrire un film de truands il faut avoir braquer combien de banques ? Je me dis que, dans ce cas, Schoendoerffer ne doit alors pas être très fréquentable. Je me dis que décidément on entend n’importe quoi. Alors je repars, me souvenant néanmoins de la petite étincelle, faisant écho à la mienne, à ma persévérance, à mon envie insatiable d’écriture et d’arrêter le temps, encore et encore. Je repars laissant un public déchaîné écouter Michaël Youn (mon sens du sacrifice pour vous a ses limites) me promettant de relire sa « filmographie » certaine d’avoir raté un chef d’oeuvre du septième art au regard de sa fierté, je n’ose dire prétention. Bon, si, je le dis.

    L’objectif de ce premier  salon est paraît-il dès l’an prochain (hum)  d’être l’équivalent pour le public du Festival de Cannes pour les professionnels. De Cannes qui rappelons-le a 60 ans cette année. De Cannes qui rappelons-le a quand même célébré et fait émerger parmi les plus grands chefs d’œuvre du septième art. L’équivalent de Cannes donc. Je vous laisse juges.

    L’objectif des 50000 visiteurs a été dépassé. Profusion de bruit et de spectateurs. Faire entrer le public dans les coulisses : génération télé réalité pour qui il faut tout démythifier. En tout cas cela prouve  que la demande du public est là, qu’un festival de cinéma manque à Paris. Je vous renvoie à mon idée, peut-être pas si absurde, de création d’un festival à Paris : ici.

    Je vous rappelle que "In the mood for cinema" participe au concours du Festival de la création sur internet. Si vous aimez ce blog, si vous souhaitez qu'il soit ensuite soumis au vote des professionnels, il vous suffit pour cela de vous rendre sur la page suivante http://www.festivalderomans.com/detail.php?id_part=142&cat_part=7   et de voter en deux secondes et en un clic. Pour l'instant je ne pense pas avoir le nombre suffisant de voix, la vôtre fera peut-être la différence... alors n'hésitez pas à en parler autour de vous, il ne reste plus que 4 jours pour voter!

    Sandra.M

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  • Le 1er Salon du Cinéma, du 12 au 14 Janvier 2007

    medium_salon.JPGVendredi prochain, le 1er Salon du Cinéma ouvrira ses portes à Paris. Ce rendez-vous dont on se demande d’ailleurs pourquoi il n’a pas été initié plus tôt dans la ville du septième art, ce rendez-vous donc s’adresse autant aux professionnels, aux cinéphiles qu’aux néophytes et « In the mood for cinema » ne pouvait bien entendu pas manquer d'y être.

    Ce salon aspire à faire vivre le cinéma de l’intérieur, et vous permettra notamment de rencontrer et d’assister à des débats avec des représentants de toutes les professions de l’univers cinématographique : réalisateurs, acteurs, scénaristes, producteurs, storyboardeurs, cascadeurs, décorateurs, costumiers, chefs opérateurs, monteurs, directeurs de casting…parmi lesquels Jean-Paul Rappeneau, Lucas Belvaux, François Berléand, Tony Gatlif, Sara Forestier, Radu Mihaileanu, Philippe Lioret, Rémy Julienne, Danièle Thompson, Alain Chabat, Christophe Barratier et beaucoup d’autres.

    Le salon sera divisé en 7 villages. L’un d’entre eux sera consacré aux métiers du cinéma. Un studio sera également créé pour l’occasion et un film auquel le public pourra participer sera tourné en direct. Le Maroc sera le pays à l’honneur. De  nombreux courts métrages seront projetés ainsi que des images en avant-première des films de l’année 2007.

    Au total plus de 1000 animations spectaculaires! Vous pourrez notamment entrer dans les coulisses du doublage et de la composition de musiques de films, vous pourrez aussi participer à des ateliers de réalisation de films, à des ateliers d’initiation au montage, à des castings, à des cours de cinéma, à une présentation des formations cinématographiques et audiovisuelles etc. De nombreux ateliers et outils sont également proposés aux comédiens par l’ANPE spectacle.

     

    Concernant le scénario, quatre rendez-vous importants sont prévus :

    -Vendredi 12 janvier : de 10H à 11H30, rencontre autour du métier de scénariste avec Eric Assous, Olivier Dazat, Yves Lavandier, Jérôme Soubeyrand, Juliette Sales et Fabien Suarez.

    -Vendredi 12 janvier à 16H30 : Yves Lavandier proposera une conférence autour de l’ironie dramatique qu’il se proposera de faire découvrir à l’aide de nombreux extraits de films.

    -Samedi 13 janvier à 13H30, Jérôme Soubeyrand président de l’UGS cinéma et Christian Biégalski, directeur du CEEA, proposeront une conférence présentant un panorama du scénario.

    -Samedi 13 janvier de 14H30 à 16H : Rencontre avec Danièle Thompson

    Pour lire le programme  détaillé, je vous recommande de vous connecter sur le site internet du Salon : http://www.salonducinema.com .

    Horaires d’ouverture :

    -Vendredi 12 janvier : 9H-18H

    -Samedi 13 janvier : 9H-20H

    -Dimanche 14 janvier : 9H-19H

                                                                                  Adresse:

    Parc des Expositions de Paris

    Périphérique porte de Sèvres-Porte de Versailles

    En métro :

    Ligne 12-Direction Mairie d’Issy- Porte de Versailles

    Par le bus :

    Bus 80-Direction Porte de Versailles (parc des expositions)

    PC1- Porte de Versailles-Boulevard Lefebvre

    Tarifs :

    Pass 3 jours : 21 euros

    Billet 1 jour : 8, 50 euros

    Billet tarif réduit : 6 euros

    (moins de 18 ans, chômeurs, étudiants)

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  • Pour tout savoir sur le dernier festival du film américain de Deauville...

    medium_abckid.2.jpgPour tout savoir sur le dernier festival du film américain de Deauville, rendez-vous sur mon site:

    http://monsite.wanadoo.fr/deauvilleles30ans

    (photo de Nicole Kidman et Lauren Bacall, invitées du dernier festival du film américain de Deauville pour "Birth")