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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2011 - Page 2
L'évènement du jour (et du festival) à Deauville, c'était la rencontre avec Francis Ford Coppola organisée ce matin, dans la petite salle Lexington pour une poignée de chanceux cinéphiles. J'ai eu le plaisir d'y assister: 1H30 pour évoquer "Le Parrain", le cinéma français, sa fille Sofia, ses projets, Marlon Brando etc. Déjà pas mal pour un maître du cinéma sans doute très sollicité mais trop peu pour évoquer une telle carrière et entendre un passionné de cinéma, cinéphle et grand cinéaste partager son expérience et sa passion. Mieux qu'un résumé, je vous propose de retrouver mes vidéos (7 au total et seulement 3 pour l'instant mais les autres seront prochainement mises en ligne dans ce même article).
Quelques phrases extraites de cettre rencontre en attendant que toutes mes vidéos soient mises en ligne...:
"Les choses n'ont jamais été faciles. Les portes n'ont jamais été ouvertes pour moi".
"La science-fiction est un genre qui m'est cher, j'ignore pourquoi je n'en ai pas fait".
"J'étais un gamin solitaire. La combinaison d'être bon en technologie, avoir une bonne imaginaton, être celui que tout le monde ignorait de moi a fait de moi un réalisateur."
"Je voulais être comme mon grand frère qui m'emmenait voir des films anglais, lisait Gide et Sartre, et qui voulait être écrivain."
"Quand le cinéma est libre, il peut donner des fruits superbes."
"Quand vous filmez la guerre vous faîtes déjà l'éloge de la guerre et de la violence."
"Ce qui compte c'est faire un cinéma indépendant et personnel".
"La France peut s'enorgueillir d'être le pays de la cinéphilie à travers le monde."
"Brando était conscient de l'importance qu'il avait pour les autres."
C’est sous un soleil radieux, presque irréel et/ou cinématographique, que s’est ouverte cette 37ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui a débuté par un sobre hommage au 11 septembre, dix ans après, à 9 jours près, avec deux lettres qui s’effondrent dans le silence rappelant la chute terrible et fracassante des tours jumelles. Sans doute chacun se souvient-il de cet instant où il a vu les deux tours tomber. Pour moi, c’était au retour du Festival du Cinéma Américain, encore plongée dans la douce euphorie du festival, regardant incrédule ces images plus improbables que celles de tous les films auxquels je venais d’assister pendant dix jours mais cruellement réelles, la réalité ayant décidément toujours et parfois effroyablement plus d’imagination que la fiction, même celle des plus inventifs des blockbusters.
Place ensuite à la présentation des deux jurys (dont les membres étaient exceptionnellement déjà tous présents pour l'ouverture) et aux discours habituels : du Maire de Deauville, du dynamique ambassadeur des Etats-Unis et de Lionel Chouchan pour annoncer la venue de l’invité d’honneur de cette édition Francis Ford Coppola (et alors que l’arrivée impromptue de Bill Murray, en simple festivalier, a fait l’évènement ). Je ressens un frémissement d’émotion et de plaisir d’être là à nouveau, avec le même enthousiasme qu’il y a une dizaine d’années, la première fois que je découvrais cette somptueuse salle du CID et l’atmosphère électrique, électrisante même, d’un festival de cinéma. La salle se lève après quelques extraits des films du grand cinéaste, des images d’une force et d’une flamboyance fascinantes. Francis Ford Coppola reste sur scène un trop court instant pour, en Français, déclarer ouverte cette édition 2011 dont j’espère qu’elle sera aussi radieuse que cette première journée.
Ensuite, c'est la projection duu film d’ouverture : « La couleur des sentiments » (« The Help ») de Tate Taylor, une évocation de la vie des domestiques et serviteurs afro-américains chez une riche famille dans le Mississippi d'avant la lutte pour les droits civils. Le deuxième long-métrage de Tate Taylor après « Pretty Ugly People ». « The Help » est adapté du best seller de Kathryn Stockett. Un film particulièrement classique dans la forme dont le jeu (très théâtral au départ) m’a un peu dérangée…et puis magie deauvillaise et festivalière sans cesse renouvelée, je me suis laissée porter par l’émotion du film laissant au placard (ou à d’autres qui en usent et abusent) mon regard critique pour profiter simplement de cette histoire pétrie de bons sentiments et d’un message simple et non moins efficace, classique, dont les hommes sont quasiment absents ou en tout cas très velléitaires pour laisser la place à de beaux personnages féminins. Et puis comment ne pas abandonner toute objectivité devant un film qui glorifie ainsi le pouvoir salvateur et de conviction des mots…
Je vous laisse avec les images de cette ouverture pour partir pour la master class de Francis Ford Coppola (à 12H45, au CID) que je ne manquerai pas de vous raconter en détails ici… Et vous pouvez toujours me suivre en direct sur http://twitter.com/moodfdeauville et http://facebook.com/inthemoodfordeauville .
Et un grand merci à l'équipe Moët et Chandon pour son très sympathique accueil...
C'est demain soir que débutera ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville mais Deauville s'est déjà mise aux couleurs du festival. L'occasion pour moi de humer l'air de la joyeuse et belle mélancolie (oui, j'aime les paradoxes dont Deauville n'est d'ailleurs pas avare) deauvillaise, l'air agréablement nostalgique de souvenirs à la pelle (imaginez...en 18 ans de ce festival que je fréquente depuis l'enfance...), l'air d'une 37ème édition dont j'espère qu'elle sera aussi ensoleillée, au propre comme au figuré, que ces quelques clichés pris cet après-midi. Je vous donne rendez-vous demain, ici, pour le récit de l'ouverture en direct de laquelle je serai pour l'avant-première de "La couleur des sentiments" mais aussi pour l'hommage à Francis Ford Coppola. Vous pourrez (sauf problème technique) me suivre également en direct du CID sur twitter ( http://twitter.com/moodfdeauville ) aux environs de 19H. Et pour les bons plans n'oubliez pas de suivre http://facebook.com/inthemoodfordeauville .
Vous pourrez suivre le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011 en direct sur ce blog du 2 au 11 septembre (je serai par ailleurs en direct de Deauville dès demain) et bien sûr sur mon blog entièrement consacré à ce festival :
- http://www.inthemoodfordeauville.com (vous y retrouverez mes critiques et articles quotidiens mais aussi des vidéos des conférences de presse, de nombreuses informations utiles etc)
-et sur la page Facebook d'Inthemoodfordeauville.com (http://facebook.com/inthemoodfordeauville ) pour les bons plans et les liens vers les articles consacrés au festival, vous pourrez aussi y échanger sur le festival et la programmation .
Vous pourrez également me retrouver sur d'autres médias...je vous en dis plus très prochainement...
Quelques liens vers des articles pour vous aider à préparer au mieux votre festival:
C'est vendredi à 19H que sera donné le coup d'envoi de cette 37ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville, une ouverture qui promet déjà de créer l'évènement puisque, en plus de l'avant-première du film très attendu "La couleur des sentiments" (voir plus bas), c'est ce même soir que le festival rendra hommage à son invité d'honneur: Francis Ford Coppola. Vous pouvez désormais retrouver le programme détaillé dans l'agenda du festival sur son site officiel.
Je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct de Deauville du 1er au 12 septembre sur http://www.inthemoodfordeauville.com et http://www.inthemoodforcinema.com ainsi que sur mon compte twitter dédié à ce festival (http://twitter.com/moodfdeauville ) et sur la nouvelle page Facebook d’Inthemoodfordeauville.com (http://facebook.com/inthemoodfordeauville sur laquelle vous pourrez notamment partager vos avis sur les films ou vos bons plans sur le festival). Dès jeudi, vous pourrez donc retrouver ici et sur inthemoodfordeauville.com, mon premier article en direct de Deauville pour ce qui sera mon 18ème Festival du Cinéma Américain que j'attends avec non moins d'impatience que le premier au regard de cette programmation particulièrement allèchante.
En attendant, je vous invite à découvrir l'intégralité de la programmation détaillée ci-dessous (même si un ou deux ajouts surprises pourraient encore venir agrémenter le programme, néanmoins déjà bien chargé, particulièrement éclectique notamment avec les nouveautés comme les trophées du Nouvel Hollywood ou la carte blanche.) Vous verrez que cette programmation fait la part belle au cinéma indépendant et à la jeune génération, Deauville se positionnant plus que jamais comme un festival découvreur de talents, à l'instar de Sundance, mais vous verrez aussi que les mythes du cinéma américain n'ont pas été oubliés avec notamment Francis Ford Coppola en invité d'honneur (à ne pas manquer, la rencontre avec celui-ci proposée aux festivaliers, dimanche prochain) ou Shirley MacLaine à qui il sera rendu hommage ou encore avec l'avant-première du dernier film réalisé par Robert Redford (celui-ci se faisant très rare, il ne sera apparemment pas présent). Pour la deuxième année consécutive, Deauville met également l'accent sur les séries avec "Deauville saison 2". Plus que jamais cette année, Deauville semble vouloir concilier cinéma exigeant et cinéma populaire, cinéma et télévision. Sans doute le film du palmarès réunira-t-il les adeptes des deux premiers genres: "The Artist" de Michel Hazanivicius, à voir absolument et que je retournerai d'ailleurs voir pour la troisième fois, avec grand plaisir (voir ma critique en avant-première en bas de cet article).
Vous avez été très nombreux à participer au concours organisé sur ce blog permettant de remporter des pass pour le festival. Merci encore de votre participation. Vous trouverez les réponses au concours, ici.
-l’auteur, compositeur, interprète et membre du groupe AIR Nicolas Godin
-la comédienne Chiara Mastroianni
- le chorégraphe, directeur artistique du Ballet Preljocaj et réalisateur Angelin Preliocaj
-l’écrivain Jean Rolin
-Le comédien Bruno Todeschini
Samuel Benchetrit, quant à lui, sera entouré de :
-la comédienne Leila Hatami
-la comédienne Sabrina Ouazani
-la comédienne Elisa Sednaoui
-le comédien, auteur, compositeur et interprète Benjamin Siksou
Le Jury remettra, lors de la cérémonie du Palmarès le samedi 10 septembre 2011, le Grand Prix et le Prix du Jury.
Le Jury Révélation récompense, lors de cette même cérémonie du Palmarès, un film de la Compétition pour ses qualités novatrices, en lui remettant le prix de la Révélation Cartier.
Les jurés devront donc départager les films suivants.
Films en compétition du 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville:
Voilà enfin les noms tant attendus des films en compétition de ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. Une compétition de films indépendants américains instituée en 1995 et dont vous pourrez retrouver les précèdents palmarès en bas de cet article. Le palmarès sera annoncé le samedi 10 septembre 2011. Au programme: 14 longs-métrages dont 9 premiers films.
ANOTHER HAPPY DAY de Sam Levinson
avec Ellen Barkin, Ezra Miller, Kate Bosworth, Demi Moore, Thomas Haden Church, George Kennedy, Ellen Burstyn
Une comédie sur des ex en guerre, des tantes hystériques, des ados désaxés… et le mariage qui les réunit tous… pour le meilleur et pour le pire.
ALL SHE CAN d’Amy Wendel
avec Corina Calderon, Jeremy Ray Valdez, Joseph Julian Soria, Julia Vera, Julio César Cedillo, Julian Works, Leticia Magaña
Bienvenue à Benavides au Texas, une bourgade dans laquelle des filles menues peuvent soulever 280 livres de fonte, où des recruteurs de l’armée traînent dans les couloirs des lycées et où une communauté d’Américains d’origine mexicaine, patriote et présente sur place bien avant l’existence du Texas, lutte pour surmonter les difficultés économiques. Luz est une adolescente qui veut quitter cet endroit et l’haltérophilie est son ticket de sortie.
ANOTHER EARTH de Mike Cahill
avec Brit Marling , William Mapother
Rhoda Williams, brillante jeune diplômée en astrophysique, rêve d’explorer l’espace. John Burroughs est un compositeur au sommet de sa carrière qui attend un deuxième enfant. Le soir une autre planète semblable à la Terre est découverte, la tragédie les frappe et les vies de ces étrangers deviennent inextricablement liées l’une à l’autre.
DETACHMENT de Tony Kaye
avec Adrien Brody, Marcia Gay Harden, James Caan, Christina Hendricks, Lucy Liu, Blythe Danner, Tim Blake Nelson, Bryan Cranston, William Petersen, Sami Gayle
Henry Barthes est un professeur remplaçant. Il est assigné pendant trois semaines dans un lycée difficile de la banlieue new-yorkaise. Lui qui s’efforce de toujours prendre ses distances va voir sa vie bouleversée par son passage dans cet établissement.
EN SECRET (CIRCUMSTANCE) de Maryam Keshavarz
avec Nikohl Boosheri, Sarah Kazemy, Reza Sixo Safai , Soheil Parsa, Nasrin Pakkho , Sina Amedson, Keon Mohajeri
Atafeh et sa meilleure amie Shireen fréquentent les soirées branchées du Téhéran underground. Elles essaient de profiter au mieux de leur jeunesse quand Mehran, le frère et complice d’Atafeh, devient membre de la police des moeurs. Alors qu’il désapprouve sévèrement leur besoin de liberté, Mehran tombe amoureux de Shireen. Ses sentiments vont vite tourner à l’obsession et mettre à l’épreuve l’amitié des jeunes filles.
JESS + MOSS de Clay Jeter
avec Sarah Hagan, Austin Vickers
Contact : Ventes internationales
Jess (18 ans) et Moss (12 ans), sont deux petits-cousins qui passent l’été dans les champs de tabac brun de l’ouest rural du Kentucky. Sans membre proche de leur famille à qui se confier, ni d’amis de leur âge avec qui jouer, ils sont tout l’un pour l’autre. Ils se risquent à explorer de profonds secrets et à espérer un futur, confrontés à la peur de se retrouver seuls, d’être ainsi livrés à eux-mêmes et de connaître des jours sans lendemain.
ON THE ICE d’Andrew Okpeaha MacLean
avec Josiah Patkotak, Frank Qutuq Irelan, Teddy Kyle Smith, Adamina Kerr, Sierra Jade Sampson, John Miller, Aaka
Qalli et Aivaaq, deux adolescents de la communauté Iñupiaq, mènent une vie sans histoire dans une petite ville isolée du nord de l’Alaska. Un matin tôt, ils décident de partir à la chasse aux phoques avec James, un de leurs amis. Une dispute éclate entre les trois garçons et se termine par la mort accidentelle de James. Liés par ce sombre secret, les deux adolescents inventent mensonges sur mensonges afin de ne pas éveiller les soupçons de leur communauté.
RETURN de Liza Johnson
avec Linda Cardellini, Michael Shannon, John Slattery, Talia Balsam, Paul Sparks, Louisa Krause
De retour de l'armée, Kelli aspire à retrouver une vie normale dans la petite ville industrielle qu'elle a toujours connue. Elle repense avec nostalgie aux petites joies du quotidien mais elle s'aperçoit progressivement qu'elle ne reconnaît plus son environnement familier. Ses amis lui témoignent leur affection mais semblent préoccupés par des détails insignifiants. Ses enfants réclament une attention constante qu'elle n'est plus en mesure de leur donner et, malgré ses efforts, son mari ne parvient pas à comprendre ce par quoi elle est passée. Alors que son monde s'effondre autour d'elle, elle se marginalise de plus en plus.
TAKE SHELTER de Jeff Nichols
avec Michael Shannon, Jessica Chastain, Tova Stewart, Shea Whigham, Katy Mixon, Kathy Baker, Ray McKinnon, Lisagay Hamilton, Robert Longstreet
Curtis LaForche mène une vie paisible avec sa femme et sa fille quand il devient sujet à de violents cauchemars. La menace d'une tornade l'obsède. Des visions apocalyptiques envahissent peu à peu son esprit. Son comportement inexplicable fragilise son couple et provoque l'incompréhension de ses proches. Rien ne peut en effet vaincre la terreur qui l'habite...
TERRI d’Azazel Jacobs
avec Jacob Wysocki, John C. Reilly, Creed Bratton, Olivia Crocicchia, Bridger Zadina
Elevé par un oncle souffrant, tête de turc de ses camarades et ignoré par ses professeurs, Terri s’est résigné à être un outsider et vit reclus dans sa solitude. Sa rencontre inattendue avec le proviseur adjoint de son lycée, qui voit en lui l’adolescent qu’il était autrefois, va bouleverser son existence et lui faire découvrir que la vie peut être aussi faite de joie et de partage.
THE DYNAMITER de Matthew Gordon
avec William Ruffin, Joan Alex Nunnery, Joyce Baldwin, Patrick Rutherford, “Sug”, Ciara McMillan, Byron Hughes
L’été est arrivé à Glen Allan dans le Mississippi. Robbie, un adolescent de quatorze ans, n’est pas d’humeur à se réjouir des vacances. En proie à une crise d’angoisse, sa mère a une nouvelle fois quitté le domicile familial et il doit dorénavant s’occuper, avec sa vieille grand-mère, de son jeune demi-frère. Lorsque Lucas, le frère aîné de Robbie, revient à la maison, c’est presque une vraie vie de famille qui débute pour le garçon.
TRUST de David Schwimmer
avec Clive Owen, Catherine Keener, Liana Liberato, Viola Davis, Jason Clarke, Noah Emmerich, Chris Henry Coffey
Chez eux, en banlieue, Will et Lynn Cameron se sentent en sécurité. Dans leur maison, la nuit, ils dorment avec le sentiment que leurs trois beaux enfants sont parfaitement protégés. Lorsque Annie, leur fille de quatorze ans, se fait un nouvel ami sur Internet – Charlie, un garçon de seize ans rencontré sur un forum de discussion – ses parents ne s’inquiètent pas. Ils se disent qu’il est normal que des adolescents échangent grâce aux nouvelles technologies. Après plusieurs semaines d’échanges en ligne, Annie se sent de plus en plus attirée et fascinée par Charlie, même si elle réalise peu à peu qu’il n’est pas ce qu’il prétend être.
WITHOUT de Mark Jackson
avec Joslyn Jensen, Ron Carrier, Darren Lenz, Bob Sentinella, Piper Weiss
Sur une île boisée très isolée, Joslyn devient aide à domicile auprès d’un vieil homme en état végétatif, cloué sur un fauteuil roulant. Elle n’a pas de réseau de téléphone, pas d’accès à Internet et a été exclue du lycée pendant un an. Traversant une douloureuse épreuve personnelle, elle oscille entre le réconfort qu’elle pourrait trouver en compagnie du vieil homme et la sensation de peur et de suspicion qu’il lui inspire. Jour après jour, son quotidien solitaire la pousse à s’interroger sur la sexualité, la culpabilité et l’abandon.
YELLING TO THE SKY de Victoria Mahoney
avec Zoë Kravitz, Jason Clarke, Antonique Smith, Yolonda Ross, Gabourey Sidibe, Tim Blake Nelson, Tariq Trotter, Shareeka Epps, Sonequa Martin
Alors que son noyau familial se disloque, l’existence déjà instable de Sweetness O’Hara, une adolescente métisse de dix-sept ans, devient encore plus difficile le jour où elle est prise pour cible par des élèves violents de son lycée. Elle doit dorénavant trouver le meilleur moyen de se défendre et prendre sa vie en main, chez elle, comme à l’école, dans un quartier où sa survie semble incertaine.
Seront présents cette année à Deauville (notamment et avant que soient ajoutés d'autres noms):
Olivier Assayas, Jessica Chastain, Ryan Gosling, Abel Ferrara, Roger Avary, Ellen Barkin, Nathalie Baye, Bérénice Bejo, Samuel Benchetrit, Kate Bosworth, Adrien Brody, Steve Carell, Jessica Chastain, Claire Denis, Jean Dujardin, Francis Ford Coppola, Jean-Charles de Castelbajac, Tom Fontana, Danny Glover, Nicolas Godin, Leila Hatami, Michel Hazanavicius, Famke Janssen, Manu Katché, Michel Legrand, Shirley MacLaine, Chiara Mastroianni, Sabrina Ouazani, Angelin Preljocaj, Shawn Ryan, Elisa Sednaoui, Michael Shannon, Benjamin Siksou, Todd Solondz, Emma Stone, Bruno Todeschini, Nicolas Winding Refn, Naomi Watts, Graham Yost...
... et pour Deauville saison 2:
Thomas ANARGYROS / Virginie BRAC / Stéphanie BRO / Takis CANDILIS / Alain CARRAZE / Christine COUTAYA / Eric DEBAHIR / Jimmy DESMARAIS / Raphaëlle DESPLECHIN / Dominique FARRUGIA / Stéphane FOENKINOS / Tom FONTANA / Hervé HADMAR / Guillaume JOUHET / Frédéric KRIVINE / Anne LANDOIS / Shawn RYAN / Thomas VALENTIN / Catherine WINCKELMULLER / Graham YOST / Klaus ZIMMERMANN
-Film d'ouverture : "La couleur des sentiments" de Tate Taylor
Nous le savions déjà depuis quelques semaines c'est "La couleur des sentiments" de Tate Taylor ("The Help"), adaptation du best seller éponyme de Kathryn Stockett, qui fera l'ouverture de ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, le vendredi 2 septembre 2011.
C'est le deuxième long métrage de Tate Taylor après "Pretty Ugly People".
Un film avec Viola Davis, Emma Stone, Octavia Spencer, Jessica Chastain, Bryce Dallas Howard, Mary Steenburgen, Mike Vogel
Pitch : Années 60. Trois femmes du Mississippi vont forger une amitié à haut risque autour d’un projet de livre secret qui va faire exploser les règles de la société ségrégationniste dans laquelle elles évoluent. De cette alliance improbable va naître une solidarité hors du commun entre ces trois femmes, qui va leur donner le courage de dépasser les limites qui régissent leur existence et les amener à prendre conscience que les frontières sont faites pour être franchies. Pour cela, elles iront jusqu’à mettre toute la ville face au vent du changement.
-Film de soirée du palmarès : "The Artist" de Michel Hazanicius
Outre le film d'ouverture, le film de clôture sera indéniablement un des évènements de cette édition
Le film pour lequel Jean Dujardin a reçu le prix d'interprétation du dernier Festival de Cannes sera projeté le soir du palmarès de ce 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville. En bonus et en avant-première, retrouvez ma critique du film en bas de cet article.
-Invité d'honneur: Francis Ford Coppola
Ci-dessus, photo de la 30ème édition du festival-inthemoodfordeauville.com
Deauville ne pouvait rêver mieux comme invité d'honneur pour sa 37ème édition que Francis Ford Coppola. Le festival lui avait déjà rendu hommage pour la 30ème mémorable édition du festival pour laquelle il était accompagné de Georges Lucas et Steven Spielberg.
Une "conversation avec Francis Ford Coppola" est également prévue, plus précisément une rencontre avec le public qui devrait être un des temps forts de ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011.
-Hommage à Shirley MacLaine
Le Festival du Cinéma Américain de Deauville rendra cette année hommage à un autre mythe du cinéma américain: Shirley MacLaine. En collaboration avec la Cinémathèque Française, Shirley MacLaine recevra un double hommage du festival : un prix littéraire exceptionnel et un prix pour l'ensemble de sa carrière de comédienne et réalisatrice.
-Les Premières du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011
L'annonce des Premières (toutes n'ont pas encore été dévoilées) de cette édition 2011 confirme le retour d'un Festival de Deauville des meilleures années avec notamment "The Conspirator" de Robert Redford...Pouvons-nous espérer la présence de ce dernier sur les planches? En tout cas, celle du film est déjà une grande nouvelle... Je vous en dis bientôt plus sur ce film et sur les autres. En attendant, découvrez son synopsis ci-dessous. Egalement au programme, "Drive", le prix de la mise en scène du dernier Festival de Cannes...
BRINGING UP BOBBY de Famke Janssen
avec Milla Jovovich, Bill Pullman, Marcia Cross, Rory Cochrane, Spencer List, Ray Prewitt
Olive s’installe dans l’Oklahoma avec Bobby, son fils de dix ans, afin de fuir sa vie d’avant et construire un avenir meilleur. Tous deux s’épanouissent dans cette nouvelle région jusqu’à ce qu’Olive soit rattrapée par son passé criminel. Elle doit alors choisir entre continuer à vivre de petits larcins ou quitter la personne qu’elle aime le plus au monde et lui offrir ainsi l’opportunité d’une vie normale.
THE CONSPIRATOR de Robert Redford
avec James McAvoy, Robin Wright, Kevin Kline, Evan Rachel Wood, Tom Wilkinson, Alexis Bledel, Danny Huston
Suite à l’assassinat d’Abraham Lincoln, sept hommes et une femme sont arrêtés et accusés d’avoir comploté pour tuer le président, le vice-président et le secrétaire d’Etat américains. La seule femme inculpée, Mary Surratt, est propriétaire d’une pension où John Wilkes Booth, l’homme qui a assassiné le président, se réunissait avec d’autres hommes pour préparer les différents attentats. Dans le contexte sombre de l’après-guerre de Sécession, un jeune avocat de vingt-huit ans, Frederick Aiken, accepte à contrecoeur de défendre Mary Surratt devant un tribunal militaire.
DRIVE de Nicolas Winding Refn
avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, Albert Brooks, Oscar Isaac, Ron Perlman, Christina Hendricks
Un jeune homme solitaire, « The Driver », conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
ECHANGE STANDARD (The Change-Up) de David Dobkin
avec Ryan Reynolds, Jason Bateman, Leslie Mann, Olivia Wilde, Alan Arkin, Mircea Monroe
Lorsqu’ils étaient enfants, Mitch et Dave étaient des copains inséparables, mais au fil des années, leurs chemins ont peu à peu divergé. Dave est devenu un brillant avocat, dévoué à son travail, à sa femme et à leurs trois enfants, alors que Mitch est resté célibataire, tourne sporadiquement dans des films minables et fuit comme la peste la moindre responsabilité. Pour Mitch, la vie de Dave est idyllique. Pour Dave, la vie de Mitch, dénuée d'obligations et de stress, le tenterait volontiers. A l'issue d'une nuit de débauche, l'impossible va se produire : Dave se réveille dans la peau de Mitch, et vice-versa.
FRIGHT NIGHT de Craig Gillespie
avec Anton Yelchin, Colin Farrell, Christopher Mintz-Plasse, David Tennant, Imogen Poots, Toni Collette
Charlie Brewster est au top : élève de terminale parmi les plus populaires, il sort avec la plus jolie fille du lycée. Il est tellement cool qu’il méprise même son ancien meilleur ami, Ed. Mais les problèmes vont arriver avec son nouveau voisin, Jerry. Sous ses airs d’homme charmant, il y a chez lui quelque chose qui cloche. A part Charlie, personne ne s’en rend compte, et surtout pas sa mère. Après l’avoir observé, Charlie en vient à l’inévitable conclusion que son voisin est un vampire qui s’attaque à leur quartier.
SEANCE ENFANTS
LE ROI LION (The Lion King) en 3D de Roger Allers & Rob Minkoff
Sur les hautes terres d’Afrique règne un lion tout-puissant, le roi Mufasa, que tous les hôtes de la jungle respectent et admirent. Son jeune fils Simba passe le plus clair de son temps à jouer avec sa petite copine Nala et à taquiner Zazu, son digne précepteur. Mais l’univers de Simba n’est pas aussi sûr qu’il le croit. Scar, le frère de Mufasa, aspire en effet depuis toujours au trône. Maladivement jaloux de son aîné, il décide de l’éliminer en même temps que son successeur.
Projection en 3D
-4 Premières ont été ajoutées hier à celles qui figuraient déjà au programme:
Je vous avais déjà annoncé, ici, les Premières au programme de cette 37ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville. Quatre films viennent s'ajouter à cette liste avec : un film avec Steve Carell, Ryan Gosling, Julian Moore, Emma Stone...; le dernier film de Todd Solondz, sans grande surprise puisque le festival lui rendra hommage; "Restless" de Gus Van Sant présenté au dernier Festival de Cannes; et enfin le dernier film de Curtis Hanson avec William Hurt. Nous ignorons encore qui des protagonistes de ces films sera présent, je vous en informerai ultérieurement.
CRAZY, STUPID, LOVE. de Glenn Ficarra & John Requa
Avec Steve Carell, Ryan Gosling, Julianne Moore, Emma Stone, Analeigh Tipton, Jonah Bobo, Joey King, Marisa Tomei
La petite quarantaine, Cal Weaver mène une vie de rêve : il file le parfait amour avec celle qu'il aime depuis le lycée, il a une bonne situation, une maison magnifique et des enfants formidables. Mais lorsqu’il apprend que sa femme, Emily, le trompe et demande le divorce, sa vie "parfaite" vole en éclats. Dans le monde des célibataires d’aujourd’hui, Cal, qui n’a plus dragué depuis des lustres, se révèle un modèle d’antiséduction. Passant désormais ses soirées à bouder tout seul au bar du coin, il rencontre le fringuant trentenaire Jacob Palmer qui le prend sous son aile.
DARK HORSE de Todd Solondz
Avec Jordan Gelber, Selma Blair, Christopher Walken, Mia Farrow, Justin Bartha, Donna Murphy
Un trentenaire immature tombe amoureux d’une trentenaire immature. Mais quitter sa chambre de collégien va s’avérer difficile et provoquera une tragédie.
RESTLESS de Gus Van Sant
Avec Henry Hopper, Mia Wasikowska, Ryō Kase, Schuyler Fisk, Jane Adams, Lusia Strus, Chin Han
Bien qu’en phase terminale d’un cancer, la jeune et jolie Annabel Cotton est animée d’un amour profond de la vie et de la nature. De son côté, Enoch Brae a cessé d’avoir envie de faire partie du monde depuis que ses parents sont tragiquement morts dans un accident. Lorsque ces deux êtres à part se rencontrent à un enterrement, ils se découvrent d’étonnants points communs. Pour Enoch, dont le meilleur ami se trouve être le fantôme d’un pilote de guerre kamikaze, et Annabel, qui voue une fascination à Charles Darwin et à la vie de toute créature, c’est le début d’une relation exceptionnelle.
TOO BIG TO FAIL : DEBACLE A WALL STREET (TO BIG TO FAIL) de Curtis Hanson
Avec William Hurt, Edward Asner, Billy Crudup, Paul Giamatti, Topher Grace, Matthew Modine, Cynthia Nixon, Bill Pullman, James Woods
En 2008, l'économie américaine est secouée par la crise des subprimes. Le monde vacille. Henry Paulson, nommé par George W. Bush au poste de secrétaire au Trésor, est chargé d'élaborer un plan pour sauver les banques de la faillite. Les sommes mises en jeu, quelques 700 milliards de dollars, représentent le plus gros investissement jamais programmé pour éviter un « big crash ». Henry Paulson devient ainsi l'une des personnalités les plus importantes de la planète.
"4:44 last day on earth" d'Abel Ferrara
Une nouvelle qui devrait ravir un certain nombre de festivaliers (dont moi): le festival vient d'annoncer qu'Abel Ferrara serait présent à Deauville pour présenter, en avant-première, "4:44 last day on earth", un film avec Willem Dafoe, Shanyn Leigh, Natasha Lyonne, Paul Hipp. Un film également en sélection de la Mostra de Venise 2011.
Pitch : Dans un building, vit un couple. Elle est peintre ; il est acteur à succès. Un après-midi comme les autres ; pour eux, comme pour les autres. Pourtant, le lendemain, à 4h44 du matin, le monde va prendre fin et bien plus rapidement que ce qui aurait pu être imaginé. Il n'y aura aucun survivant et le couple accepte cette fatalité. Le monde n'existera plus.
Le programme des Nuits Américaines s'articule cette année autour des personnalités qui seront à l'honneur. Je vous laisse découvrir la programmation ci-dessous qui vous permettra de revoir des classiques et même des chefs d'oeuvre comme "Le Parrain", "La Prisonnière du désert" ou "Le Grand sommeil". J'en profite pour vous rappeler que sur ce blog figurent de nombreuses critiques de classiques du cinéma américain, quelques unes étant désormais regroupées dans la nouvelle rubrique "Classiques du cinéma américain".
BLAKE EDWARDS
1961 DIAMANTS SUR CANAPE (Breakfast at Tiffany’s)
1963 LA PANTHERE ROSE (The Pink Panther)
1968 LA PARTY (The Party)
1981 S.O.B.
1982 VICTOR VICTORIA
1987 BOIRE ET DEBOIRES (Blind Date)
FRANCIS FORD COPPOLA
1972 LE PARRAIN (The Godfather)
1992 DRACULA
2007 L’HOMME SANS AGE (Youth without Youth)
2009 TETRO
DANNY GLOVER
1985 LA COULEUR POURPRE (The Color Purple) de Steven Spielberg
1987 L’ARME FATALE (Lethal Weapon) de Richard Donner
1990 LA RAGE AU COEUR (To Sleep with Anger) de Charles Burnett
1991 GRAND CANYON de Lawrence Kasdan
2000 BOESMAN ET LENA (Boesman and Lena) de John Berry
SHIRLEY MACLAINE
1960 LA GARCONNIERE (The Apartment) de Billy Wilder
1961 LA RUMEUR (The Children’s Hour) de William Wyler
1963 IRMA LA DOUCE de Billy Wilder
1979 BIENVENUE, MISTER CHANCE de Hal Ashby
2005 MA SORCIERE BIEN AIMEE (Bewitched) de Nora Ephron
TODD SOLONDZ
1995 BIENVENUE DANS L’AGE INGRAT (Welcome to the Dollhouse)
LES PROMESSES DE L’OMBRE (Eastern Promises) de David Cronenberg
2010 FAIR GAME de Doug Liman
JEAN-CHARLES DE CASTELBAJAC
1944 ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES (Arsenic and Old Lace) de Frank Capra
1946 LE GRAND SOMMEIL (The Big Sleep) de Howard Hawks
1956 LA PRISONNIERE DU DESERT (The Searchers) de John Ford
1969 MACADAM COWBOY (Midnight Cowboy) de John Schlesinger
ROGER AVARY
1994 KILLING ZOE de Roger Avary
2002 LES LOIS DE L’ATTRACTION (The Rules of Attraction) de Roger Avary
2007 LA LEGENDE DE BEOWULF (Beowulf) de Robert Zemeckis
-Trophées du Nouvel Hollywood pour Jessica Chastain et Ryan Gosling
Cette année, le Festival du Cinéma Américain de Deauville a mis en place plusieurs nouvelles sections parmi lesquelles "les trophées du nouvel Hollywood", qui va dans le sens de découvreur de talents du Festival du Cinéma Américain puisque l'objectif de cette nouvelle section est d'" honorer l’avenir en accueillant une comédienne et un comédien, fleurons du cinéma américain de demain. Le Nouvel Hollywood est un prix qui salue le talent, la passion et l’engagement de comédiens et comédiennes sur le sentier de la création. Saluer ces talents émergents, visages du cinéma de demain, confirme l’ambition du Festival."
Il s'agit pour la première année de ce nouveau prix de deux talents déjà bien connus: Jessica Chastain et Ryan Gosling. Vous avez récemment vu la première dans "The tree of life" de Terrence Malick, palme d'or du dernier Festival de Cannes et vous la verrez dans deux films présentés à Deauville "Take shelter" (en compétition) et "La couleur des sentiments" (qui fera l'ouverture). Quant au second, vous l'avez récemment vu dans "Blue Valentine". Il sera dans deux films projetés à Deauville: "Drive" et "Crazy, stupid, love". Il est également à l'affiche du nouveau film réalisé par George Clooney "Les marches du pouvoir" en ouverture et en compétition à Venise (et dont nous pouvons rêver d'une sélection surprise de dernière minute à Deauville??).
En tout cas, une belle initiative de la part du festival qui devrait redonner un coup de jeune au festival...et un regain de médiatisation.
-Carte blanche à Jean-Charles de Castelbajac
Après les trophées du Nouvel Hollywood qui récompenseront pour la première année Jessica Chastain et Ryan Gosling, autre nouveauté du festival cette année : confier une carte blanche à une personnalité du monde des arts et des lettres qui fera découvrir et partager, à travers une sélection de films de son choix, sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle. C’est le couturier Jean-Charles de Castelbajac qui inaugurera cette nouvelle section.
« Le cinéma américain a très tôt été l'une des pierres angulaires de mon imaginaire. La conquête, le désir, le pouvoir, le mystère et la peur, "la démesure du trouble" est mon lien à lui. » a-t-il déclaré Les chefs d'oeuvres sont ceux de l'audace, de la différence, habités d'une dimension expérimentale et novatrice. Le cinéma américain est immortel comme les fantômes qu’il projette dans le futur » a-t-il déclaré.
Ses choix démontrent sa cinéphilie…je vous conseille évidemment tous ces films, classiques du cinéma américain, à voir et revoir…
CARTE BLANCHE A JEAN-CHARLES DE CASTELBAJAC
1944 ARSENIC ET VIEILLES DENTELLES (Arsenic and Old Lace) de Frank Capra
1946 LE GRAND SOMMEIL (The Big Sleep) de Howard Hawks
1955 LA NUIT DU CHASSEUR (The Night of the Hunter) de Charles Laughton
1956 LA PRISONNIERE DU DESERT (The Searchers) de John Ford
1969 MACADAM COWBOY (Midnight Cowboy) de John Schlesinger
1996 FARGO d’Ethan & Joel Coen
-La leçon de scénario de Roger Avary
Le réalisateur, scénariste et producteur Roger Avary viendra pour la première fois au Festival du Cinéma Américain de Deauville pour y donner une leçon de scénario.
A l’occasion de sa venue le Festival présentera : KILLING ZOE, LES LOIS DE L’ATTRACTION (The Rules of Attraction) et LA LEGENDE DE BEOWULF (Beowulf) de Robert Zemeckis
Roger Avary a reçu l’Oscar du Meilleur Scénario pour « Pulp fiction » de Tarantino (1994).
-Programme de Deauville saison 2 (consacré aux séries)
La Master class de Tom Fontana qui a écrit et produit des séries comm Hopital St Elsewhere, Homicide et The Philanthropist ou Oz qui le fera connaître du grand public. Il est également enseignant et a écrit et mis en scène de nombreuses pièces de théâtre. Im présentera à Deauville en avant-première internationale sa dernière création, Borgia, série européenne produite par Atlantique Productions et Canal+.
-Avant-première de « Borgia » - Saison 1 – Episodes 1492 et ONDA DI CALORE
L’accession au pouvoir du cardinal catalan Rodrigue Borgia et de son clan, qui s’efforcèrent d’instaurer une dynastie pour exercer leur domination sur le monde. Bien qu’étant un homme de foi, Rodrigue était aussi esclave des plaisirs charnels. Il devait non seulement déjouer les complots et les conspirations de ses collègues cardinaux et des représentants des grands pouvoirs, mais aussi mener une lutte pour contenir les rivalités qui menaçaient de déchirer sa famille.
-La master class de Shawn Ryan : Il fait notamment ses débuts comme scénariste pour les séries Angel, Nash Bridges et Life with Louie. Il est le créateur et producteur exécutif des séries The Shield pour la chaîne FX, et The Chicago Code pour Fox. Il est également le co-producteur exécutif des séries The Unit : Commando d’élite pour CBS et Terriers pour FX. Il travaille actuellement sur l’écriture d’un long métrage pour le réalisateur, scénariste et producteur James L. Brooks tout en développant de nombreux projets pour Sony Pictures Television.
-La rencontre franco-américaine : l’écriture à l’encre des séries noires
Pour cette deuxième édition, cette rencontre questionne l’écriture de séries policières, ou comment les scénaristes des deux côtés de l’Atlantique ont su réinventer ce genre légendaire. Peuvent y être également évoqués les nouveaux contours de ce genre à succès, entre création et adaptation, hommage et détournement. Comme les spécificités de chacune des deux cultures et l’interaction fertile entre les deux mediums. La rencontre réunira HERVE HADMAR, ANNE LANDOIS, SHAWN RYAN, et GRAHAM YOST. Elle sera animée par STEPHANE FOENKINOS.
-Des épisodes inédits de :
EPISODES
Saison 1 – Episodes Episode un et Episode deux
Avec Matt Leblanc, Tamsin Greig, Stephen Mangan, Mircea Monroe
En couple à la ville comme à la scène, Sean et Beverly sont les scénaristes d’une série à succès en Grande-Bretagne. Lorsqu’Hollywood leur propose une adaptation outre-Atlantique, ils sont tout de suite emballés par le projet. Mais ils vont vite déchanter en découvrant ce que la production américaine a prévu de faire de leur précieuse série…
JUSTIFIED
Saison 2 – Episodes Le Pays de l’or vert et Le Coût d’une vie
Avec Timothy Olyphant, Nick Searcy, Jacob Pitts, Erica Tazel, Walton Goggins
Justicier aux nerfs d’acier hanté par un lourd passé, le Marshal Raylan Givens est contraint de retourner dans son Kentucky natal où il compte bien faire appliquer la justice, mais à sa manière. Confronté à une sombre affaire impliquant l’un de ses vieux amis devenu hors-la-loi, il doit faire face à ses vieux démons et régler enfin ses comptes avec son ex-femme et son père.
THE CHICAGO CODE
Saison 1 – Episodes Pilote et Hog Butcher
Avec Jason Clarke, Jennifer Beals, Matt Lauria, Devin Kelley
Jarek Wysocki est un vétéran de la police de Chicago. Figure locale respectée et influente, il peut toujours compter sur le soutien intangible de Teresa Colvin, son ancienne co-équipière devenue la première femme commissaire de la ville et qui a désormais plus de dix mille hommes sous ses ordres. Tandis que Teresa navigue avec diplomatie dans un paysage politique complexe, Jarek mène une véritable croisade sur le terrain afin d’éradiquer la corruption et le crime, et venger la mort de son frère.
THE KILLING
Saison 1 – Episodes Rosie Larsen et La Cage
Avec Mireille Enos, Joel Kinnaman, Billy Campbell, Michelle Forbes
A quelques heures de son départ pour une nouvelle vie en Californie, l’inspecteur Linden se trouve confrontée au meurtre sordide de Rosie Larsen, une adolescente de dix-sept ans. Obsédée par cette affaire tragique, Linden n’a de cesse de repousser son départ. Elle doit alors faire équipe avec Holder, un policier aux allures de junkie, qui doit prendre sa relève. Qui a tué Rosie Larsen?
-"17 filles" de Muriel et Delphine Coulin: prix Michel d'Ornano 2011
La projection et la remise du prix Michel d'Ornano est chaque année un des temps forts du festival. L'an passé décerné à "Angèle et Tony" de Alix Delaporte, c'est à "17 filles", un premier film de Muriel Coulin et Delphine Coulin que sera attribué cette année le prix Michel d'Ornano le samedi 10 septembre lors de la cérémonie du palmarès par le président du jury Olivier Assayas et Jean-Guillaume d'Ornano. Ecrit et réalisé par Delphine et Muriel Coulin, ...produit par Denis Freyd (Archipel 35), avec Louise Grinberg, Juliette Darche, Roxanne Duran, Esther Garrel et Yara Pilartz, « 17 FILLES » sortira sur les écrans français le 7 décembre 2011 et sera distribué par Diaphana Distribution.
Dans une petite ville au bord de l’océan, un groupe d’adolescentes décident de tomber enceintes en même temps. Les adultes n’y comprennent rien, pas plus que les garçons. Pourquoi ces filles, toutes scolarisées dans le même lycée, ont-elles décidé de faire un enfant? Ce film est inspiré d’un fait divers survenu en 2008.
-Le programme des Docs de l'Oncle Sam
"Les Docs de l'oncle Sam" constituent désormais une section incontournable du festival avec souvent des docs de grande qualité. Je vous laisse découvrir le programme de cette édition 2011.
“Bobby Fischer against the world” de Liz Garbus
En 1958, Robert James “Bobby” Fischer, alors âgé de quatorze ans, stupéfia le monde des échecs en devenant le plus jeune Grand Maître de l’histoire, lançant ainsi une carrière qui allait faire de lui une légende. Pendant les quinze années qui suivirent, son incroyable ascension au sommet du jeu captiva le monde entier et permit aux échecs de connaître un essor international considérable. Puis, à l’apogée de sa réussite, Bobby Fischer prit tout le monde par surprise en décidant de disparaître des yeux du grand public.
BUCK de Cindy Meehl
Buck Brannaman est un vrai cowboy américain qui parcourt les Etats-Unis pour soigner des chevaux souffrant de troubles du comportement proches des nôtres, à nous les humains. Cet homme qui murmure vraiment à l’oreille des chevaux rejette la violence de sa propre éducation et apprend aux cavaliers à communiquer avec leur monture d’une manière à la fois directive et sensible, sans faire appel à la punition.
CORMAN’S WORLD: EXPLOITS OF A HOLLYWOOD REBEL d’Alex Stapleton
avec James Cameron, Francis Ford Coppola, Robert De Niro, Jack Nicholson, Martin Scorsese, Quentin Tarantino
Ce documentaire retrace l’ascension triomphale du réalisateur, scénariste et producteur le plus prolifique de Hollywood, le vrai « parrain » du cinéma indépendant, Roger Corman. Connu pour travailler très rapidement - certains de ses films furent réalisés en deux jours - et pour se complaire dans le monde des monstres de série B, des effets spéciaux médiocres, du jeu d’acteur bas de gamme et de la nudité à outrance, Roger Corman est aussi un rebelle respecté du cinéma.
PAGE ONE : A YEAR INSIDE THE NEW YORK TIMES d’Andrew Rossi
En 1896, le New York Times adopte le slogan « Toutes les informations se doivent d’être imprimées ». Aujourd’hui, Twitter et WikiLeaks bouleversent la diffusion des informations. La multiplication des blogs et la diminution conséquente des achats d’espaces publicitaires menacent la pérennité de la presse papier. Les journalistes du vénérable New York Times s’interrogent sur la collaboration à mener avec Julian Assange et la chute des modèles traditionnels des réseaux télévisés. Que va devenir le journalisme à l’ancienne ? Comment se passe la transition du papier vers le numérique ? Le traitement de l’information change-t-il avec le support ? Quel avenir pour la presse ? Autant de questions que pose ce documentaire.
LE PROJET NIM (Project Nim) de James Marsh
Novembre 1973. Nim, un bébé chimpanzé, naît en captivité dans un centre de recherche sur les primates situé dans l'Oklahoma. Quelques jours plus tard, il est confié à une psychologue qui a trois enfants. Le « Projet Nim » est lancé : il s'agit de prouver qu'un chimpanzé est capable d'apprendre à communiquer par le langage s'il est élevé dans un environnement humain. Grâce à un professeur de psychologie de l'université de Columbia, le primate est censé être initié à la langue des signes, puis acquérir des rudiments de vocabulaire et de grammaire lui permettant d’exprimer ses réflexions et ses émotions. En cas de succès, il serait donc permis d'espérer franchir la barrière de l'espèce et repenser la condition humaine.
REVENGE OF THE ELECTRIC CAR de Chris Paine
Arpentant les coulisses d’ordinaire fermées de Nissan, General Motors et Tesla Motors, ce documentaire raconte l’histoire du regain mondial d’intérêt pour les voitures électriques en en suivant les principaux constructeurs automobiles. Ces derniers s’empressent de produire de nouveaux modèles électriques afin d’être les premiers, les meilleurs et de conquérir ainsi, à terme, un large public.
SING YOUR SONG de Susanne Rostock
avec Harry Belafonte, Sidney Poitier, Huddie W. Ledbetter-Ledbelly, Paul Robeson, Marge Champion, Fran Scott Attaway, Nat King Cole, Julian Bond, J. Edgar Hoover, Ed Sullivan, Dinah
Un portrait de Harry Belafonte, chanteur, acteur et activiste, depuis son ascension spectaculaire dans la chanson, son expérience liée à ses nombreux déplacements dans un pays ségrégationniste jusqu’à son arrivée provoquante à Hollywood. La carrière de Harry Belafonte personnifie à elle-seule le mouvement pour les droits civiques aux Etats-Unis et a eu un impact majeur sur beaucoup d’autres mouvements prônant la justice sociale.
THE BLACK POWER MIXTAPE 1967-1975 de Göran Hugo Olsson
avec Harry Belafonte, Danny Glover, Erykah Badu, Stokely Carmichael, Kathleen Cleaver, Angela
Ce documentaire retrace l'évolution du mouvement Black Power de 1967 à 1975 au sein de la communauté noire. Le film associe musique et reportage - des rushs en 16mm sont restés au fond d'un placard de la télévision suédoise pendant trente ans - ainsi que des interviews de différents artistes, activistes ou musiciens qui sont des piliers de la culture afro-américaine.
-Le prix littéraire Lucien Barrière 2011 sera décerné à "Minuit dans une vie parfaite" de Michael Collins
Deauville c’est évidemment, et avant tout, le cinéma, et désormais les séries mais c’est aussi la littérature avec, chaque année, autre évènement incontournable du festival : la remise du prix littéraire Lucien Barrière.
Le Jury du 35ème Prix Littéraire Lucien Barrière du Festival du Cinéma Américain de Deauville est ainsi composé de Frédéric Beigbeder (écrivain, éditeur et journaliste), Gilles Martin-Chauffier (écrivain et rédacteur en chef de Paris Match), André Halimi (journaliste, écrivain et cinéaste), Jean-Claude Lamy (journaliste et écrivain), Eric Neuhoff (journaliste et écrivain) et Gonzague Saint Bris (journaliste et écrivain).
Le prix littéraire Lucien Barrière sera décerné le jeudi 8 septembre lors d’un déjeuner en présence de l’auteur Michael Collins pour son livre « Minuit dans une vie parfaite » , paru aux éditions Christian Bourgois.
Résumé officiel de « Minuit dans une vie parfaite » de Michael Collins :
À Chicago, en 1999, Karl, écrivain à la quarantaine languissante, traverse une crise existentielle. Après avoir connu le succès avec ses premiers romans, il peine à finaliser ce qu’il appelle son «opus», dont il veut faire la pierre angulaire de son oeuvre. Sa compagne Lori, qui subvient réellement aux besoins du ménage, s’interroge aussi sur son avenir. Elle souhaite consolider leur couple et avoir un enfant, mais souffre de stérilité. Tandis qu’ils se lancent dans l’expérience de la procréation artificielle, Karl voit ses plus grandes peurs ressurgir - l’idée de devenir comme son père, un commercial itinérant qui a été retrouvé mort après avoir apparemment commis un meurtre. Karl avait alors tout juste treize ans. Surgissent de plus des problèmes financiers car le traitement médical a un coût élevé. Or, à l’insu de Lori, Karl avait contracté des hypothèques sur leur maison afin de financer les soins à domicile de sa mère. Quant à sa source de revenus la plus conséquente, son travail de nègre en freelance pour l’auteur de thriller Penny Fennimore, elle s’amenuise. Il n’obtient aucune réponse de son éditeur qu’il ne cesse de relancer .Tandis que Lori progresse dans son traitement, Karl se sent de moins en moins investi dans leur relation et s’éloigne de son domicile confortable pour s’installer vers les rues reculées et mal famées de Chicago. Lorsque Fennimore réapparaît avec une nouvelle proposition, Karl se met en quête d’inspiration. Mais jusqu’où ira-t-il dans la recherche de la parfaite histoire criminelle ?
-La table ronde professionnelle du Festival du Cinéma Américain de Deauville
Pour la première fois, le Festival du Cinéma Américain de Deauville présentera la table ronde du Producers Guild of America et de l'association des producteurs de cinéma: “Produire en 2011 : les nouvelles règles du jeu” En collaboration avec la commission du film d'Ile-de-France.
La coproduction internationale, les nouveaux modèles de distribution, la démultiplication des supports et des médias sont les nouveaux enjeux auxquels se confrontent les producteurs d’aujourd’hui. Un dialogue franco-américain pour comprendre les nouvelles données de cette industrie globale.
Lundi 5 septembre 2011, à 15H, à l’Auditorium Lexington du C.I.D de Deauville.
Avant-première- Critique de "The Artist" de Michel Hazanavicius (film de soirée du palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011)
Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.
Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.
Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".
Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".
C’était un dimanche matin de mai 2011, le début du Festival de Cannes encore, en projection presse. Pas encore vraiment l’effervescence pour le film qui obtint la palme d’or mais un joli bruissement d’impatience parmi les regards déjà las, ou obstinément sceptiques. 1H40 plus tard, la salle résonnait d’applaudissements, pendant dix minutes, fait rare en projection presse. Le soir même, je suis retournée le voir en projection officielle. L’émotion fut la même, redoublée par la présence de l’équipe du film, terriblement émue elle aussi par les réactions enthousiastes du public, par les rires tendres, par cette cavalcade d’applaudissements qui a commencé lors de la dernière scène et ne s’est plus arrêtée pour continuer pendant un temps qui m’a paru délicieusement long. Un beau, rare et grand moment du Festival de Cannes.
Le pari était pourtant loin d’être gagné d’avance. Un film muet (ou quasiment puisqu’il y a quelques bruitages). En noir et blanc. Tourné à Hollywood. En 35 jours. Par un réalisateur qui jusque là avait excellé dans son genre, celui de la brillante reconstitution parodique, mais très éloigné de l’univers dans lequel ce film nous plonge. Il fallait beaucoup d’audace, de détermination, de patience, de passion, de confiance, et un peu de chance sans doute aussi, sans oublier le courage -et l’intuition- d’un producteur (Thomas Langmann) pour arriver à bout d’un tel projet. Le pari était déjà gagné quand le Festival de Cannes l’a sélectionné d’abord hors compétition pour le faire passer ensuite en compétition, là encore fait exceptionnel.
Le film débute à Hollywood, en 1927, date fatidique pour le cinéma puisque c’est celle de l’arrivée du parlant. George Valentin (Jean Dujardin) est une vedette du cinéma muet qui connait un succès retentissant…mais l’arrivée des films parlants va le faire passer de la lumière à l’ombre et le plonger dans l’oubli. Pendant ce temps, une jeune figurante, Peppy Miller (Bérénice Béjo) qu’il aura au départ involontairement placée dans la lumière, va voir sa carrière débuter de manière éblouissante. Le film raconte l’histoire de leurs destins croisés.
Qui aime sincèrement le cinéma ne peut pas ne pas aimer ce film qui y est un hommage permanent et éclatant. Hommage à ceux qui ont jalonné et construit son histoire, d’abord, évidemment. De Murnau à Welles, en passant par Borzage, Hazanavicius cite brillamment ceux qui l’ont ostensiblement inspiré. Hommage au burlesque aussi, avec son mélange de tendresse et de gravité, et évidemment, même s’il s’en défend, à Chaplin qui, lui aussi, lui surtout, dans « Les feux de la rampe », avait réalisé un hymne à l'art qui porte ou détruit, élève ou ravage, lorsque le public, si versatile, devient amnésique, lorsque le talent se tarit, lorsqu’il faut passer de la lumière éblouissante à l’ombre dévastatrice. Le personnage de Jean Dujardin est aussi un hommage au cinéma d’hier : un mélange de Douglas Fairbanks, Clark Gable, Rudolph Valentino, et du personnage de Charles Foster Kane (magnifiques citations de « Citizen Kane ») et Bérénice Béjo, avec le personnage de Peppy Miller est, quant à elle, un mélange de Louise Brooks, Marlène Dietrich, Joan Crawford…et nombreuses autres inoubliables stars du muet.
Le cinéma a souvent parlé de lui-même… ce qui a d’ailleurs souvent produit des chefs d’œuvre. Il y a évidemment « La comtesse aux pieds nus » de Mankiewicz, « La Nuit américaine de Truffaut », « Sunset Boulevard » de Billy Wilder, enfin « Une étoile est née » de George Cukor et encore « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly auxquels « The Artist », de par son sujet, fait évidemment penser. Désormais, parmi ces classiques, il faudra citer « The Artist » de Michel Hazanavicius. Ses précèdents films étaient d'ailleurs déjà des hommages au cinéma. On se souvient ainsi des références à "Sueurs froides" ou "La Mort aux trousses" d'Hitchcock dans "OSS 117 : Rio ne répond plus".
Hazanavicius joue ainsi constamment et doublement la mise en abyme : un film muet en noir et blanc qui nous parle du cinéma muet en noir et blanc mais aussi qui est un écho à une autre révolution que connaît actuellement le cinéma, celle du Numérique.
Le mot jubilatoire semble avoir été inventé pour ce film, constamment réjouissant, vous faisant passer du rire aux larmes, ou parfois vous faisant rire et pleurer en même temps. Le scénario et la réalisation y sont pour beaucoup mais aussi la photographie (formidable travail du chef opérateur Guillaume Schiffman qui, par des nuances de gris, traduit les états d’âme de Georges Valentin), la musique envoûtante (signée Ludovic Bource, qui porte l’émotion à son paroxysme, avec quelques emprunts assumés là aussi, notamment à Bernard Herrmann) et évidemment les acteurs au premier rang desquels Jean Dujardin qui méritait amplement son prix d’interprétation (même si Sean Penn l’aurait également mérité pour « This must be the place »).
Flamboyant puis sombre et poignant, parfois les trois en même temps, il fait passer dans son regard (et par conséquent dans celui du spectateur), une foule d’émotions, de la fierté aux regrets, de l’orgueil à la tendresse, de la gaieté à la cruelle amertume de la déchéance. Il faut sans doute beaucoup de sensibilité, de recul, de lucidité et évidemment de travail et de talent pour parvenir à autant de nuances dans un même personnage (sans compter qu’il incarne aussi George Valentin à l’écran, un George Valentin volubile, excessif, démontrant le pathétique et non moins émouvant enthousiasme d’un monde qui se meurt). Il avait déjà prouvé dans « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia qu’il pouvait nous faire pleurer. Il confirme ici l’impressionnant éclectisme de sa palette de jeu et d'expressions de son visage.
Une des plus belles et significatives scènes est sans doute celle où il croise Peppy Miller dans un escalier, le jour du Krach de 1929. Elle monte, lui descend. A l’image de leurs carrières. Lui masque son désarroi. Elle, sa conscience de celui-ci, sans pour autant dissimuler son enthousiasme lié à sa propre réussite. Dujardin y est d’une fierté, d’une mélancolie, et d’une gaieté feinte bouleversantes, comme à bien d’autres moments du film. Et je ne prends guère de risques en lui prédisant un Oscar pour son interprétation, ou en tout cas un Oscar du meilleur film étranger pour Hazanavicius. Bérénice Béjo ne démérite pas non plus dans ce nouveau rôle de « meilleur espoir féminin » à la personnalité étincelante et généreuse, malgré un bref sursaut de vanité de son personnage. Il ne faudrait pas non plus oublier les comédiens anglo-saxons : John Goodman, Malcolm McDowell et John Cromwell (formidablement touchant dans le rôle du fidèle Clifton).
Il y aura bien quelques cyniques pour dire que ce mélodrame est plein de bons sentiments, mais Hazanicius assume justement ce mélodrame. « The Artist » est en effet aussi une très belle histoire d’amour simple et émouvante, entre Peppy et Georges mais aussi entre Georges et son cabot-in Uggy : leur duo donne lieu à des scènes tantôt drôles, tantôt poétiques, tantôt touchantes, et là encore parfois au trois en même temps. Hommage aussi à ce pouvoir magique du cinéma que de susciter des émotions si diverses et parfois contradictoires.
Michel Hazanavicius évite tous les écueils et signe là un hommage au cinéma, à sa magie étincelante, à son histoire, mais aussi et avant tout aux artistes, à leur orgueil doublé de solitude, parfois destructrice. Des artistes qu’il sublime, mais dont il montre aussi les troublantes fêlures et la noble fragilité.
Ce film m’a éblouie, amusée, émue. Parce qu’il convoque de nombreux souvenirs de cinéma. Parce qu’il est une déclaration d’amour follement belle au cinéma. Parce qu’il ressemble à tant de films du passé et à aucun autre film contemporain. Parce qu’il m’a fait ressentir cette même émotion que ces films des années 20 et 30 auxquels il rend un vibrant hommage. Parce que la réalisation est étonnamment inspirée (dans les deux sens du terme d’ailleurs puisque, en conférence de presse, Michel Hazanavicius a revendiqué son inspiration et même avoir « volé » certains cinéastes). Parce qu’il est burlesque, inventif, malin, poétique, et touchant. Parce qu’il montre les artistes dans leurs belles et poignantes contradictions et fêlures.
Il ne se rapproche d’aucun autre film primé jusqu’à présent à Cannes…et en sélectionnant cet hymne au cinéma en compétition puis en le primant, le Festival de Cannes a prouvé qu’il était avant tout le festival qui aime le cinéma, tous les cinémas, loin de la caricature d’une compétition de films d’auteurs représentant toujours le même petit cercle d’habitués dans laquelle on tend parfois à l’enfermer.
« The Artist » fait partie de ces films qui ont fait de cette édition cannoise 2011 une des meilleures de celles auxquelles j’ai assisté, pour ne pas dire la meilleure…avec des films aussi différents et marquants que « This must be the place » de Paolo Sorrentino, « Melancholia » de Lars von Trier, « La piel que habito » de Pedro Almodovar.
Un film à ne manquer sous aucun prétexte si, comme moi, vous aimez passionnément et même à la folie, le cinéma. Rarement un film aura aussi bien su en concentrer la beauté simple et magique, poignante et foudroyante. Oui, foudroyante comme la découverte de ce plaisir immense et intense que connaissent les amoureux du cinéma lorsqu’ils voient un film pour la première fois, et découvrent son pouvoir d’une magie ineffable, omniprésente ici.
Sortie en salles : le 12 octobre 2011. Vous pourrez également découvrir ce film lors de la soirée du palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, le 10 septembre…et si j’en ai la possibilité, je ne manquerai certainement pas d’y retourner une troisième fois, pour vous en livrer une critique plus précise (celle-ci étant basée sur mes souvenirs « vieux » d’il y a 4 mois).
Un dernier petit conseil : ne regardez pas la bande-annonce (dont je n’ai pas peur de dire qu’elle m’a émue, comme le film), pour conserver le plaisir de la découverte.
Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.
Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.
Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".
Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".
C’était un dimanche matin de mai 2011, le début du Festival de Cannes encore, en projection presse. Pas encore vraiment l’effervescence pour le film qui obtint la palme d’or mais un joli bruissement d’impatience parmi les regards déjà las, ou obstinément sceptiques. 1H40 plus tard, la salle résonnait d’applaudissements, pendant dix minutes, fait rare en projection presse. Le soir même, je suis retournée le voir en projection officielle. L’émotion fut la même, redoublée par la présence de l’équipe du film, terriblement émue elle aussi par les réactions enthousiastes du public, par les rires tendres, par cette cavalcade d’applaudissements qui a commencé lors de la dernière scène et ne s’est plus arrêtée pour continuer pendant un temps qui m’a paru délicieusement long. Un beau, rare et grand moment du Festival de Cannes.
Le pari était pourtant loin d’être gagné d’avance. Un film muet (ou quasiment puisqu’il y a quelques bruitages). En noir et blanc. Tourné à Hollywood. En 35 jours. Par un réalisateur qui jusque là avait excellé dans son genre, celui de la brillante reconstitution parodique, mais très éloigné de l’univers dans lequel ce film nous plonge. Il fallait beaucoup d’audace, de détermination, de patience, de passion, de confiance, et un peu de chance sans doute aussi, sans oublier le courage -et l’intuition- d’un producteur (Thomas Langmann) pour arriver à bout d’un tel projet. Le pari était déjà gagné quand le Festival de Cannes l’a sélectionné d’abord hors compétition pour le faire passer ensuite en compétition, là encore fait exceptionnel.
Le film débute à Hollywood, en 1927, date fatidique pour le cinéma puisque c’est celle de l’arrivée du parlant. George Valentin (Jean Dujardin) est une vedette du cinéma muet qui connait un succès retentissant…mais l’arrivée des films parlants va le faire passer de la lumière à l’ombre et le plonger dans l’oubli. Pendant ce temps, une jeune figurante, Peppy Miller (Bérénice Béjo) qu’il aura au départ involontairement placée dans la lumière, va voir sa carrière débuter de manière éblouissante. Le film raconte l’histoire de leurs destins croisés.
Qui aime sincèrement le cinéma ne peut pas ne pas aimer ce film qui y est un hommage permanent et éclatant. Hommage à ceux qui ont jalonné et construit son histoire, d’abord, évidemment. De Murnau à Welles, en passant par Borzage, Hazanavicius cite brillamment ceux qui l’ont ostensiblement inspiré. Hommage au burlesque aussi, avec son mélange de tendresse et de gravité, et évidemment, même s’il s’en défend, à Chaplin qui, lui aussi, lui surtout, dans « Les feux de la rampe », avait réalisé un hymne à l'art qui porte ou détruit, élève ou ravage, lorsque le public, si versatile, devient amnésique, lorsque le talent se tarit, lorsqu’il faut passer de la lumière éblouissante à l’ombre dévastatrice. Le personnage de Jean Dujardin est aussi un hommage au cinéma d’hier : un mélange de Douglas Fairbanks, Clark Gable, Rudolph Valentino, et du personnage de Charles Foster Kane (magnifiques citations de « Citizen Kane ») et Bérénice Béjo, avec le personnage de Peppy Miller est, quant à elle, un mélange de Louise Brooks, Marlène Dietrich, Joan Crawford…et nombreuses autres inoubliables stars du muet.
Le cinéma a souvent parlé de lui-même… ce qui a d’ailleurs souvent produit des chefs d’œuvre. Il y a évidemment « La comtesse aux pieds nus » de Mankiewicz, « La Nuit américaine de Truffaut », « Sunset Boulevard » de Billy Wilder, enfin « Une étoile est née » de George Cukor et encore « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly auxquels « The Artist », de par son sujet, fait évidemment penser. Désormais, parmi ces classiques, il faudra citer « The Artist » de Michel Hazanavicius. Ses précèdents films étaient d'ailleurs déjà des hommages au cinéma. On se souvient ainsi des références à "Sueurs froides" ou "La Mort aux trousses" d'Hitchcock dans "OSS 117 : Rio ne répond plus".
Hazanavicius joue ainsi constamment et doublement la mise en abyme : un film muet en noir et blanc qui nous parle du cinéma muet en noir et blanc mais aussi qui est un écho à une autre révolution que connaît actuellement le cinéma, celle du Numérique.
Le mot jubilatoire semble avoir été inventé pour ce film, constamment réjouissant, vous faisant passer du rire aux larmes, ou parfois vous faisant rire et pleurer en même temps. Le scénario et la réalisation y sont pour beaucoup mais aussi la photographie (formidable travail du chef opérateur Guillaume Schiffman qui, par des nuances de gris, traduit les états d’âme de Georges Valentin), la musique envoûtante (signée Ludovic Bource, qui porte l’émotion à son paroxysme, avec quelques emprunts assumés là aussi, notamment à Bernard Herrmann) et évidemment les acteurs au premier rang desquels Jean Dujardin qui méritait amplement son prix d’interprétation (même si Sean Penn l’aurait également mérité pour « This must be the place »).
Flamboyant puis sombre et poignant, parfois les trois en même temps, il fait passer dans son regard (et par conséquent dans celui du spectateur), une foule d’émotions, de la fierté aux regrets, de l’orgueil à la tendresse, de la gaieté à la cruelle amertume de la déchéance. Il faut sans doute beaucoup de sensibilité, de recul, de lucidité et évidemment de travail et de talent pour parvenir à autant de nuances dans un même personnage (sans compter qu’il incarne aussi George Valentin à l’écran, un George Valentin volubile, excessif, démontrant le pathétique et non moins émouvant enthousiasme d’un monde qui se meurt). Il avait déjà prouvé dans « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia qu’il pouvait nous faire pleurer. Il confirme ici l’impressionnant éclectisme de sa palette de jeu et d'expressions de son visage.
Une des plus belles et significatives scènes est sans doute celle où il croise Peppy Miller dans un escalier, le jour du Krach de 1929. Elle monte, lui descend. A l’image de leurs carrières. Lui masque son désarroi. Elle, sa conscience de celui-ci, sans pour autant dissimuler son enthousiasme lié à sa propre réussite. Dujardin y est d’une fierté, d’une mélancolie, et d’une gaieté feinte bouleversantes, comme à bien d’autres moments du film. Et je ne prends guère de risques en lui prédisant un Oscar pour son interprétation, ou en tout cas un Oscar du meilleur film étranger pour Hazanavicius. Bérénice Béjo ne démérite pas non plus dans ce nouveau rôle de « meilleur espoir féminin » à la personnalité étincelante et généreuse, malgré un bref sursaut de vanité de son personnage. Il ne faudrait pas non plus oublier les comédiens anglo-saxons : John Goodman, Malcolm McDowell et John Cromwell (formidablement touchant dans le rôle du fidèle Clifton).
Il y aura bien quelques cyniques pour dire que ce mélodrame est plein de bons sentiments, mais Hazanicius assume justement ce mélodrame. « The Artist » est en effet aussi une très belle histoire d’amour simple et émouvante, entre Peppy et Georges mais aussi entre Georges et son cabot-in Uggy : leur duo donne lieu à des scènes tantôt drôles, tantôt poétiques, tantôt touchantes, et là encore parfois au trois en même temps. Hommage aussi à ce pouvoir magique du cinéma que de susciter des émotions si diverses et parfois contradictoires.
Michel Hazanavicius évite tous les écueils et signe là un hommage au cinéma, à sa magie étincelante, à son histoire, mais aussi et avant tout aux artistes, à leur orgueil doublé de solitude, parfois destructrice. Des artistes qu’il sublime, mais dont il montre aussi les troublantes fêlures et la noble fragilité.
Ce film m’a éblouie, amusée, émue. Parce qu’il convoque de nombreux souvenirs de cinéma. Parce qu’il est une déclaration d’amour follement belle au cinéma. Parce qu’il ressemble à tant de films du passé et à aucun autre film contemporain. Parce qu’il m’a fait ressentir cette même émotion que ces films des années 20 et 30 auxquels il rend un vibrant hommage. Parce que la réalisation est étonnamment inspirée (dans les deux sens du terme d’ailleurs puisque, en conférence de presse, Michel Hazanavicius a revendiqué son inspiration et même avoir « volé » certains cinéastes). Parce qu’il est burlesque, inventif, malin, poétique, et touchant. Parce qu’il montre les artistes dans leurs belles et poignantes contradictions et fêlures.
Il ne se rapproche d’aucun autre film primé jusqu’à présent à Cannes…et en sélectionnant cet hymne au cinéma en compétition puis en le primant, le Festival de Cannes a prouvé qu’il était avant tout le festival qui aime le cinéma, tous les cinémas, loin de la caricature d’une compétition de films d’auteurs représentant toujours le même petit cercle d’habitués dans laquelle on tend parfois à l’enfermer.
« The Artist » fait partie de ces films qui ont fait de cette édition cannoise 2011 une des meilleures de celles auxquelles j’ai assisté, pour ne pas dire la meilleure…avec des films aussi différents et marquants que « This must be the place » de Paolo Sorrentino, « Melancholia » de Lars von Trier, « La piel que habito » de Pedro Almodovar.
Un film à ne manquer sous aucun prétexte si, comme moi, vous aimez passionnément et même à la folie, le cinéma. Rarement un film aura aussi bien su en concentrer la beauté simple et magique, poignante et foudroyante. Oui, foudroyante comme la découverte de ce plaisir immense et intense que connaissent les amoureux du cinéma lorsqu’ils voient un film pour la première fois, et découvrent son pouvoir d’une magie ineffable, omniprésente ici.
Sortie en salles : le 12 octobre 2011. Vous pourrez également découvrir ce film lors de la soirée du palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, le 10 septembre…et si j’en ai la possibilité, je ne manquerai certainement pas d’y retourner une troisième fois, pour vous en livrer une critique plus précise (celle-ci étant basée sur mes souvenirs « vieux » d’il y a 4 mois).
Un dernier petit conseil : ne regardez pas la bande-annonce (dont je n’ai pas peur de dire qu’elle m’a émue, comme le film), pour conserver le plaisir de la découverte.
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