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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 113

  • Interviews de Martin Scorsese, Leonardo DiCaprio et Michelle Williams pour "Shutter island"

    shutter2.jpgEn attendant la sortie de "Shutter island" de Martin Scorsese, mercredi, dont vous pouvez lire ma critique en avant-première en cliquant ici et que je vous recommande plus que vivement, deux featurettes pour vous faire patienter.

  • Palmarès complet des BAFTA 2010: "Un Prophète"de Jacques Audiard à nouveau récompensé

    bafta.jpgLe palmarès des BAFTA 2010, l'équivalent britannique des César (dont je vous rappelle que je vous les ferai vivre en direct du Châtelet via twitter) vient d'être dévoilé.

    Je me réjouis du prix du meilleur scénario pour "In the air" de Jason Reitman, du prix d'interprétation masculine pour Colin Firth dans "A single man", du prix du meilleur second rôle pour Christoph Waltz dans "Inglourious basterds" et de cette récompense supplémentaire pour le déjà multiprimé "Un Prophète" de Jacques Audiard couronné meilleur film non anglophone.

    Le grand lauréat de cette cérémonie reste "Démineurs" de Kathryn Bigelow, loin devant "Avatar" de James Cameron qui récolte ce qu'il mérite: un prix pour les effets visuels et un autre pour les décors.

    Meilleur film

    • Avatar
    • Une éducation
    • Precious
    • In The Air
    • Démineurs


    Meilleur film britannique

    • Une éducation
    • In The Loop
    • Moon
    • Nowhere Boy
    •  Fish Tank


    Meilleur réalisateur

    • Avatar - James Cameron
    • District 9 - Neill Blomkamp
    • Une éducation - Lone Scherfig
    • Inglourious Basterds - Quentin Tarantino
    •  Démineurs - Kathryn Bigelow


    Meilleur scénario original

    • A Serious Man
    • Very Bad Trip
    • Inglourious Basterds
    • Là-haut
    •  Démineurs


    Meilleure scénario pour une adaptation

    • District 9
    • Une éducation
    • In The Loop
    • Precious
    •  In the Air


    Meilleur film non-anglophone

    • Le Ruban Blanc de Michael Haneke
    • Étreintes Brisées de Pedro Almodóvar
    • Morse de Tomas Alfredson
    • Coco Avant Chanel d'Anne Fontaine
    •  Un Prophète de Jacques Audiard


    Meilleur film d'animation

    • Coraline - Henry Selick
    • Fantastic Mr. Fox - Wes Anderson
    •  Là-haut - Pete Docter


    Meilleur acteur

    • Jeff Bridges - Crazy Heart
    • George Clooney - In The Air
    • Jeremy Renner - Démineurs
    • Andy Serkis - Sex & Drugs & Rock & Roll
    •  Colin Firth - A Single Man


    Meilleure actrice

    • Saoirse Ronan dans Lovely Bones
    • Gabourey Sidibe dans Precious
    • Meryl Streep dans Julie & Julia
    • Audrey Tautou dans Coco Avant Chanel
    •  Carey Mulligan dans Une éducation


    Meilleur acteur second rôle

    • Alec Baldwin - Pas Si Simple
    • Christian Mckay - Me And Orson Welles
    • Alfred Molina - Une éducation
    • Stanley Tucci - Lovely Bones
    •  Christoph Waltz - Inglourious Basterds


    Meilleur actrice second rôle

    • Anne-marie Duff - Nowhere Boy
    • Vera Farmiga - In The Air
    • Anna Kendrick - In The Air
    • Kristin Scott Thomas - Nowhere Boy
    •  Mo'nique - Precious


    Meilleure musique

    • Avatar - James Horner
    • Crazy Heart - T-bone Burnett, Stephen Bruton
    • Fantastic Mr. Fox - Alexandre Desplat
    • Sex & Drugs & Rock & Roll - Chaz Jankel
    • Là-haut - Michael Giacchino


    Meilleure Photo

    • Avatar
    • District 9
    • Inglourious Basterds
    • La Route
    •  Démineurs


    Meilleur Montage

    • Avatar
    • District 9
    • Inglourious Basterds
    • In The Air
    •  Démineurs


    Meilleurs Décors

    • District 9
    • Harry Potter Et Le Prince De Sang Mêlé
    • L'Imaginarium Du Docteur Parnassus
    • Inglourious Basterds
    •  Avatar


    Meilleurs costumes

    • Bright Star
    • Coco Avant Chanel
    • Une éducation
    • A Single Man
    •  Victoria, Les Jeunes Années d'une Reine

    Meilleur Son

    • Avatar
    • District 9
    • Star Trek
    • Là-haut
    • Démineurs


    Meilleurs effets visuels

    • District 9
    • Harry Potter Et Le Prince De Sang Mêlé
    • Démineurs
    • Star Trek
    •  Avatar


    Meilleurs maquillage et coiffure

    • Coco Avant Chanel
    • Une éducation
    • L'Imaginarium Du Docteur Parnassus
    • Nine
    •  Victoria, Les Jeunes Années d'une Reine


    The Orange Rising Star Award (décerné par le public)

    • Tahar Rahim - Un Prophète
    • Carey Mulligan - Une éducation
    • Jesse Eisenberg - Bienvenue à Zombieland
    • Nicholas Hoult - A Single Man
    •  Kristen Stewart - Twilight - Chapitre 1 : Fascination et Twilight - Chapitre 2 : Tentation


    Meilleur court-métrage d'animation

    • The Gruffalo - Michael Rose, Martin Pope, Jakob Schuh, Max Lang
    • The Happy Duckling - Gili Dolev
    •  Mother Of Many Sally Arthur - Emma Lazenby


    Meilleur court-métrage

    • 14 - Asitha Ameresekere
    • Jade. - Samm Haillay, Daniel Elliott
    • Mixtape - Luti Fagbenle, Luke Snellin
    • Off Season - Jacob Jaffke Jonathan Van Tulleken
    •  I Do Air - James Bolton Martina Amati
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  • Palmarès du Festival de Berlin 2010: Roman Polanski reçoit l'ours d'argent de la mise en scène

    berlin2.jpgLe jury de la 60ème Berlinale présidé par Werner Herzog vient de décerner son palmarès. Roman Polanski a reçu l'ours d'argent de la mise en scène pour "The Ghost Writer" (voir bande annonce ci-dessous) alors que c'est le film turc "Bal" qui a reçu l'ours d'or.

    • berlin1.jpgOurs d'or : Bal (Miel) de Semih Kaplanoglu (Turquie)
    • Ours d'argent, Prix Du Jury : If I Want To Whistle, I Whistle (Si je veux siffler, je siffle) de Florin Serban (Roumanie)
    • Ours d'argent de La Mise En Scène : The Ghost Writer de Roman Polanski (France, Pologne)
    • Ours d'argent Meilleure Actrice : Shinobu Terajima dans Caterpillar de Koji Wakamatsu (Japon)
    • Ours d'argent Meilleur Acteur : Grigory Dobrygin & Sergei Puskepalis dans How I ended this Summer de Alexej Popogrebski (Russie)
    • Ours d'argent Meilleure Photo et Contribution Artistique : How I ended this Summer de Alexej Popogrebski (Russie)
    • Ours d'argent Meilleur Scénario : A Part Together de Wang Quan'an
    • Prix Alfred Bauer : If I Want To Whistle, I Whistle (Si je veux siffler, je siffle) de Florin Serban (Roumanie)

     

     

     

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  • "A single man" de Tom Ford: en salles le 24 février

    singleman.jpgVous avez déjà pu lire ma critique du premier film de Tom Ford "A single man", ici, ainsi que mon compte rendu de la conférence de presse de Tom Ford, Julianne Moore et Colin Firth.

     Pour patienter en attendant la sortie du film le 24 février prochain, je vous propose aujourd'hui des photos du film et de l'avant-première ainsi que la bande-annonce.

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     © Jean-Marc Haedrich / Visual Press Agency
     
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  • Vidéos de la master class de Pascal Elbé et Roschdy Zem pour "Tête de turc"

    Hier soir, au siège de la Warner, en partenariat avec Allociné était organisée une projection de « Tête de turc », le premier film en tant que réalisateur de Pascal Elbé (déjà scénariste de films comme « Père et fils » de Michel Boujenah ou « Mauvaise foi » de Roschdy Zem) lequel Roschdy Zem interprète le rôle principal de « Tête de turc ».

     Suite à la projection, les deux acteurs/réalisateurs ont donné « une master class », un jeu de questions réponses avec les spectateurs présents après une interview de Jean-Pierre Lavoignat. Pascal Elbé a défendu son film avec  passion et enthousiasme. Parmi les nombreux sujets abordés :la frilosité de la production française,  le racisme dans le milieu du cinéma, la banlieue, les choix de réalisation et d’écriture, le politiquement correct... Tous deux sont visiblement rôdés à l’exercice mais quelques réponses sont sorties du cadre convenu . Je vous laisse en juger par vous-mêmes.

    Vous trouverez mes vidéos ci-dessous et ma critique du film prochainement.

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  • Ce soir, ne manquez pas "Sur la route de Madison", à 20H35, sur France 3

    madison1.jpgCe soir sur France 3 sera diffusé un des films dont je vous parlais dimanche dans ma liste des films  romantiques incontournables "Sur la route de Madison" de Clint Eastwood à ne manquer sous aucun prétexte (même si malheureusement le film passe en vf)! Ma critique ci-dessous:

    L’éphémère peut avoir des accents d’éternité, quatre jours, quelques heures peuvent changer, illuminer et sublimer une vie. Du moins, Francesca Johnson (Meryl Streep)  et Robert Kincaid (Clint Eastwood) le croient-il et le spectateur aussi, forcément, inévitablement, après ce voyage bouleversant sur cette route de Madison qui nous emmène bien plus loin que sur ce chemin poussiéreux de l’Iowa. Caroline et son frère Michael Johnson  reviennent dans la maison où ils ont grandi pour régler la succession de leur mère, Francesca. Mais quelle idée saugrenue a-t-elle donc eu de vouloir être incinérée et d’exiger de faire jeter ses cendres du pont de Roseman, au lieu d’être enterrée auprès de son défunt mari ? Pour qu’ils sachent enfin qui elle était réellement, pour qu’ils comprennent, elle leur a laissé une longue lettre qui les ramène de nombreuses années en arrière, un été de 1965… un matin d’été de 1965, de ces matins où la chaleur engourdit les pensées, et réveille parfois les regrets. Francesca est seule. Ses enfants et son mari sont partis pour un concours agricole, pour quatre jours, quatre jours qui s’écouleront probablement au rythme hypnotique et routinier de la  vie de la ferme sauf qu’un photographe au National Geographic, Robert Kincaid, emprunte la route poussiéreuse pour venir demander son chemin. Sauf que, parfois, quatre jours peuvent devenir éternels.

    Sur la route de Madison aurait alors pu être un mélodrame mièvre et sirupeux, à l’image du best-seller de Robert James Waller dont il est l’adaptation. Sur la route de Madison est tout sauf cela. Chaque plan, chaque mot, chaque geste suggèrent l’évidence de l’amour qui éclôt entre les deux personnages. Ils n’auraient pourtant jamais dû se rencontrer : elle a une quarantaine d’années et, des années auparavant, elle a quitté sa ville italienne de Bari et son métier de professeur pour se marier dans l’Iowa et y élever ses enfants. Elle n’a plus bougé depuis. A 50 ans, solitaire, il n’a jamais suivi que ses désirs, parcourant le monde au gré de ses photographies. Leurs chemins respectifs ne prendront pourtant réellement sens que sur cette route de Madison. Ce jour de 1965, ils n’ont plus d’âge, plus de passé, juste cette évidence qui s’impose à eux et à nous, transparaissant dans chaque seconde du film, par le talent du réalisateur Clint Eastwood. Francesca passe une main dans ses cheveux, jette un regard nostalgico-mélancolique vers la fenêtre alors que son mari et ses enfants mangent, sans lui parler, sans la regarder: on entrevoit déjà ses envies d’ailleurs, d’autre chose. Elle semble attendre Robert Kincaid avant même de savoir qu’il existe et qu’il viendra.

    Chaque geste, simplement et magnifiquement filmé, est empreint de poésie, de langueur mélancolique, des prémisses de leur passion inéluctable : la touchante maladresse avec laquelle Francesca indique son chemin à Robert; la jambe de Francesca frôlée furtivement par le bras de Robert;  la main de Francesca caressant, d'un geste faussement machinal, le col de la chemise de Robert assis, de dos, tandis qu’elle répond au téléphone; la main de Robert qui, sans se retourner, se pose sur la sienne; Francesca qui observe Robert à la dérobée à travers les planches du pont de Roseman, puis quand il se rafraîchit à la fontaine de la cour; et c’est le glissement progressif vers le vertige irrésistible. Les esprits étriqués des habitants renforcent cette impression d’instants volés, sublimés.

    Francesca, pourtant, choisira de rester avec son mari très « correct » à côté duquel son existence sommeillait, plutôt que de partir avec cet homme libre qui « préfère le mystère » qui l’a réveillée, révélée, pour ne pas ternir, souiller, ces 4 jours par le remord d’avoir laissé une famille en proie aux ragots. Aussi parce que « les vieux rêves sont de beaux rêves, même s’ils ne se sont pas réalisés ». 

     Et puis, ils se revoient une dernière fois, un jour de pluie, à travers la vitre embuée de leurs voitures respectives. Francesca attend son mari dans la voiture. Robert est dans la sienne. Il suffirait d’une seconde… Elle hésite. Trop tard, son mari revient dans la voiture et avec lui : la routine, la réalité, la raison.  Puis, la voiture de Francesca et de son mari suit celle de Robert. Quelques secondes encore, le temps suspend son vol à nouveau, instant sublimement douloureux. Puis, la voiture s’éloigne. A jamais. Les souvenirs se cristalliseront au son du blues qu’ils écoutaient ensemble, qu’ils continueront à écouter chacun de leur côté, souvenir de ces instants immortels, d’ailleurs immortalisés des années plus tard par un album de photographies intitulé « Four days ». Avant que leurs cendres ne soient réunies à jamais du pont de Roseman.  Avant que les enfants de Francesca ne réalisent son immense sacrifice. Et  leur passivité. Et la médiocrité de leurs existences. Et leur envie d'exister, à leur tour. Son sacrifice en valait-il la peine ? Son amour aurait-il survécu au remord et au temps ?...

    madison3.jpg

    Sans esbroufe, comme si les images s’étaient imposées à lui avec la même évidence que l’amour s’est imposé à ses protagonistes, Clint Eastwood filme simplement, majestueusement, la fugacité de cette évidence. Sans gros plan, sans insistance, avec simplicité, il nous fait croire aux« certitudes qui n’arrivent qu’une fois dans une vie » ou nous renforce dans notre croyance qu’elles peuvent exister, c'est selon. Peu importe quand. Un bel été de 1965 ou à un autre moment. Peu importe où. Dans un village perdu de l’Iowa ou ailleurs. Une sublime certitude. Une magnifique évidence. Celle d’une rencontre intemporelle et éphémère, fugace et éternelle. Un chef d’œuvre d’une poésie sensuelle et envoûtante. A voir absolument.

     Voir aussi: ma critique de la pièce de théâtre "Sur la route de Madison" avec Alain Delon et Mireille Darc

  • Master Class d'Amos Gitaï, demain, au Forum, des Images à 19H30

    Si, comme moi, vous aimez le cinéma d'Amos Gitaï (Kadosh, Kedma, Free zone, Plus tard tu comprendras...) alors ne manquez pas sa master class demain, à 19h30 au Forum des images. Renseignements en cliquant ici.

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