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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 60

  • Cérémonie de remise des prix et programme 2011 des Lutins du Court-Métr​age

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    En attendant de vous livrer mon compte rendu du palmarès des Lutins du court-métrage auquel j’assisterai demain, présentation de l’opération.

    Depuis 1998, les Lutins du Court-Métrage œuvrent pour la promotion et la diffusion du court-métrage français à travers le monde. Chaque année, les films ayant reçu un visa d’exploitation par le CNC, sont inscrits aux Lutins et sont soumis à un 1er vote,  composé de professionnels du cinéma.

    Entre 25 et 29 films sont élus les meilleurs de l’année et concourent pour les 14 prix honorifiques, artistiques et techniques  (Lutin du meilleur film, lutin du meilleur scénario, lutin du meilleur acteur… ) et le prix du public.  Un second vote, à nouveau composé de professionnels du cinéma , adhérents à l’association, élisent ces 14 prix. Pour le prix du public, toute personne passionnée de cinéma, souhaitant participer à ce vote, peut adhérer à l’association et voter pour le film qu’il estime être le meilleur de l’année.

    Les lauréats seront dévoilés, demain, à Paris, au Gaumont Marignan Champs-Elysées. Y seront dévoilés les 15 lauréats du festival.

    Puis, une projection d’une sélection de courts-métrages, parmi ceux élus les meilleurs de l’année est programmé  dans + de 40 villes en France.

    La maîtresse de Cérémonie sera l'humoriste Christelle Chollet.

    Thomas Chabrol, Pascal Légitimus, Reda Kateb, Vanessa David, Aurélien Recoing... remettront des prix aux lauréats.

    Cette année, la sortie du programme aura lieu le 16 juin.

    C’est un programme en numérique HD, composé de 8 films d’une durée totale de 2h10.

    Actuellement, un des seuls programmes de courts-métrages en numérique HD.

     Vous pourrez découvrir :

    1- AGLAÉE de Rudi Rosenberg - fiction

    Prix au festival Off-Courts 2010, Mention spécial du jury au Festival de Clermont-Ferrand...

    2- BIRDS GET VERTIGO TOO de Sarah Cunningham - documentaire

    Prix de la meilleure photographie au Festival de Silhouette 2010, Prix spécial du jury aux Rencontres Henri Langlois 2009,

    Prix du meilleur court-métrage en ex aequo au Festival du Dinard 2009, Prix du public au Festival du Cinéssonne 2009

    3- UNE PUTE ET UN POUSSIN de Clément Michel - Fiction

    Nommé aux César 2011, Grand Prix du Festival d’Alès 2010, Prix d’interprétation à Cabourg et à Barcelone pour Yelle 2010,

    Prix du public à Rouen et à la muette 2010...

    4- BABEL de Hendrick Dusollier - Film d’animation

    Prix de la meilleure animation au Festival de Bilbao, Prix au Festival du court-métrage à Sydney 2011

    5- LE DÉBUT DE L’HIVER d’Eric Guirado - Fiction

    Tout public avec avertissement pour le film “Le début de l’hiver”

    “Ce film est susceptible de troubler de jeunes spectateurs”

    Prix Fujifilm - Festival de Grenoble 2009

    6- MÉMOIRES D’UNE JEUNE FILLE DÉRANGÉE de Keren Marciano - Fiction

    Prix du Public au Festival Off-Courts de Trouville 2010, Grand prix Pierre Cardin 2010

    7 - TRE ORE d’Annarita Zambrano - Fiction

    Un père condamné pour meurtre, une fillette qui n’a pas froid aux yeux.

    Le Tibre sépare la ville et unit leurs vies... le temps d’un après-midi.

    Interprètes : Rolando Ravello, Sofia Ravello

    Prix européen du film court 2010, Mention spéciale du jury au Festival de Contis 2010...

    8 - LOGORAMA de H5 (François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain) - Film d’animation - 16’05

    Prix du meilleur court-Métrage aux César 2011, Oscar du meilleur film d’animation 2010,

    prix Audi au Festival de Clermont-Ferrand 2010...

     Bande-annonce, extraits des films, liste des villes participant à la diffusion… toute l’actualité sur l’édition 2011 : www.nuitdesultins.com

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  • Conférence de presse du Festival Paris Cinéma 2011

    Demain, à la Mairie de Paris, aura lieu la conférence de presse du Festival Paris Cinéma 2011 (vous pourrez m'y suivre en direct sur twitter: http://twitter.com/moodforcinema ). Dès demain après-midi, retrouvez ici mon compte rendu avec la programmation détaillée du festival et en attendant retrouvez mes autres articles sur cette édition 2011 en cliquant ici. Vous pourrez suivre le Festival en direct sur ce blog.

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  • Reprise de la Quinzaine des Réalisateurs 2011 au Forum des Images : programme

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    Parce qu'il fallait bien faire des choix, cette année je n'ai vu qu'un film de la Quinzaine des Réalisateurs. Heureusement, la reprise de la sélection au Forum des Images permet de les rattraper...  En effet, le Forum des Images reprend l'intégralité de la 43ème sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.

    Cette année, 40 longs et courts métrages répondent à la volonté du festival de montrer un cinéma d’auteur international, expérimental et passionné. Lieu de rencontre artistique vivant et unique, la Quinzaine est une expérience à partager notamment avec les cinéastes, prêts à dialoguer autour de leur film.
    Du 25 mai au 5 juin 2011 

    Cliquez ici pour découvrir le programme complet

     
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  • Reprise de l'intégralité du programme Un Certain Regard au Reflet Médicis à Paris

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    Comme il y a de nombreux films de la section Un Certain Regard que je n'ai pu voir cette année, j'irai certainement faire un tour au Reflet Médicis qui permet de revoir l'intégralité de la sélection.

    L’intégralité de la sélection Un Certain Regard sera reprise du mercredi 28 mai au mardi 3 juin au Reflet Médicis à Paris.
    Un Certain Regard compose avec la Compétition le coeur de la Sélection officielle et met l’accent sur des oeuvres singulières, originales dans leur propos et leur esthétique. Le public pourra les découvrir à son tour lors de cette reprise.

    Téléchargez en pdf le programme des projections.

    Reflet Médicis

    5 rue Champollion
    75006 Paris
    Tél : + 33 (0)1 46 33 25 97

     
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  • Reprises de la Semaine de la Critique 2011 à la Cinémathèque Française du 3 au 6 juin

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    Après leur présentation cannoise, la Semaine de la Critique entend accompagner les films de sa Sélection et les aider à trouver leur public. C’est dans ce sens qu’elle organise des reprises en France et à travers le monde. En France, les films de la Semaine de la Critique 2011 seront ainsi repris à la Cinémathèque Française du 3 au 6 juin.

    Cliquez ici pour connaître le programme des projections. Je n'ai eu le temps de voir qu'un film de cette sélection cette année mais je vous le recommande vivement. Il s'agit du très beau deuxième long métrage de Valérie Donzelli "La guerre est déclarée", je vous en reparlerai.

     
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  • Critique - "Le Promeneur du Champ de Mars" de Robert Guédiguian, ce soir, à 20H40, sur Arte

    Alors que, dans le cadre du 64ème Festival de Cannes, sera projeté le premier film sur un président français un exercice, à l'occasion du 10ème anniversaire du 10 mai 1981, Arte diffusera ce soir "Le Promeneur du Champ de Mars" de Robert Guédiguian. Un film que je vous recommande. Retrouvez, ci-dessous, ma critique publiée lors de la sortie du film.

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    « Le promeneur du champ de Mars », c’est l’histoire d’un homme qui chemine vers la mort…oui mais voilà pas n’importe quel homme. Cet homme, c’est François Mitterrand, figure emblématique de la vie politique française du vingtième siècle, président de la République française pendant 14 ans, et qui, gravement malade, défie le temps et la maladie pour terminer son deuxième mandat. Cela change tout. Cela ne change rien. Cela change tout pour les responsabilités qui incombent à sa charge, même aux portes de la mort. Cela ne change rien parce que la mort n’en est pas moins inéluctable. Davantage qu’un film sur le pouvoir, c’est donc de ce chemin qu’il est avant tout question, un chemin parsemé de doutes, de désillusions et surtout de zones d’ombre. Le jeune journaliste qui accompagne cette ultime promenade cherche en effet à lever le voile obscur qui recouvre le rôle de Mitterrand sous l’Occupation, son engagement tardif dans la Résistance et son embarrassante amitié avec Bousquet. Fasciné par son sujet (à l’image du réalisateur ?) la question restera en suspens…malgré ses tentatives velléitaires de questionnement sur ces problèmes.

    Il nous dresse le portrait d’un homme qui fait le bilan de sa vie politique, qui a appris les compromis, ironise non sans un certain cynisme sur le devenir de la gauche et sur les utopies politiques désenchantées, le hiatus entre la « réalité rêvée » et la « réalité réelle ».


    Michel Bouquet est impressionnant de vérité. Il ne singe pas mais incarne Mitterrand de manière saisissante et de temps à autre sa silhouette provoque une troublante confusion entre l’acteur et son modèle. Son regard juge, jauge, désarçonne, pétille, fusille, désarme comme le faisait celui de l’ancien président. Face à lui Jalil Lespert ne démérite pas dans le rôle du journaliste idéaliste intrigué, fasciné, parfois désemparé. Asservi aussi ?

    Peut-être peut-on y voir une amorce de critique en filigrane : son comportement monarchiste, exclusif, intransigeant. La critique, certes bien timide, s‘arrête là. Pour le reste le film pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses mais parfois les questions sont plus significatives que les réponses. A vous de juger si tel est le cas en l’espèce. Cela ne fait pas pour autant de ce film un portrait complaisant comme cela lui a été souvent reproché. Il l’aurait été s’il s’était agi de faire un bilan de sa carrière mais il ne s’agit nullement de cela ou alors de manière anecdotique.

     C’est aussi la leçon de vie d’un homme qui assène ses vérités sur l’amour, la mort, l’Histoire, la littérature, une littérature omniprésente tout au long du film, entre Verlaine, Fournier, Cohen et les autres. Ce promeneur-là se distingue des autres peut-être davantage encore parce qu’il est à la dernière étape de sa vie que par les fonctions qu’il va ou vient de quitter (à la fin du film puisque celui-ci retrace ses derniers mois de mandat et ses derniers mois de vie avec pour fil conducteur ses conversations avec le journaliste- double de Benamou.)


    Les dialogues sont percutants et incisifs, les silences sont éloquents d’ambivalence et crédibilisent davantage encore le personnage parfois arrogant et même cassant. Les répliques cinglantes et caustiques sont criantes de véracité, témoignages de son cynisme, de son machiavélisme, pour ses détracteurs, de son intelligence pour ses admirateurs. D’ailleurs, il est fort probable que ceux qui l’aimaient continueront à l’aimer et que ceux qui le détestaient continueront à le détester. En effet, Guédigian n’est pas tombé dans l’écueil du voyeurisme et, bien que se revendiquant homme de gauche, il n’est pas non plus tombé dans celui de l’apologie. Tout juste nous le montre-t-il parfois affaibli, nous laissant entrevoir derrière le masque l’homme qui se meurt et homme parce-qu’il se meurt.


    Aux couleurs chaudes et méditerranéennes caractéristiques de ses précédents films Guédiguian a préféré recourir à des teintes grisonnantes à l’image de la couleur qui selon Mitterrand définit le mieux la France. A la grandiloquence qui caractérise souvent les films politiques ou historiques Guédiguian a préféré un récit nuancé et sobre. Cela pourrait être ennuyeux, c’est captivant comme un film à suspense qui présente pourtant le postulat contraire à celui du film à suspense puisque nous en connaissons forcément d’emblée le dénouement.

    A voir absolument!

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  • Critique d'"Inglourious basterds" de Quentin Tarantino, à ne pas manquer, ce soir, sur Canal + décalé

    Ce soir, à 20H45, sur Canal + décalé, ne manquez pas le chef d'oeuvre de Quentin Tarantino "Inglourious basterds" dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous, publiée suite à la projection du Festival de Cannes 2009.

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    Photos ci-dessus, coulisses du Grand journal, Festival de Cannes 2009 (par inthemoodfocannes.com)
      

    Pitch : Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l’exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa ( Christoph Waltz). Shosanna (Mélanie Laurent) s’échappe de justesse et s’enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d’une salle de cinéma. Quelque part, ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement  sanglantes contre les nazis. « Les bâtards », nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l’actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark (Diane Krüger) pour tenter d’éliminer les dignitaires du troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l’entrer du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle.

     

    De ce film, très attendu et seul film américain de cette compétition officielle 2009, je n’avais pas lu le pitch, tout juste vu la bande-annonce qui me faisait craindre une grandiloquence maladroite, un humour douteux, voire indécent sur un sujet délicat. Je redoutais, je pensais même détester ce film et ne m’attendais donc pas à ce que la première séquence (le film est divisé en 5 chapitres qui correspondent aux parcours de 5 personnages) me scotche littéralement à l’écran dès la première seconde, à ne plus pouvoir m’en détacher jusqu’à la dernière ligne du générique.

     

    L’un des premiers plans nous montre une hache dans un univers bucolique que la caméra de Tarantino caresse, effleure, esquisse et esquive : finalement ce simple plan pourrait résumer le ton de ce film, où la menace plane constamment, où le décalage est permanent, où toujours le spectateur est sur le qui-vive, la hache pouvant à chaque instant venir briser la sérénité. Cette première séquence dont nous ne savons jamais si nous devons en rire, ou en frissonner  de plaisir (parce qu’elle est jubilatoire à l’image de tout ce film, une première séquence au sujet de laquelle je ne vous en dirai pas plus pour maintenir le suspense et la tension incroyables qui y règne) ou de peur, est sans nul doute une des plus réussies qu’il m’ait été donné de voir au cinéma.

     

     Chaque séquence au premier rang desquelles la première donc recèle d’ailleurs cette même ironie tragique et ce suspense hitchcockien, le tout avec des plans d’une beauté, d’une inventivité sidérantes, des plans qui sont ceux d’un grand cinéaste mais aussi d’un vrai cinéphile (je vous laisse notamment découvrir ce plan magnifique qui est un hommage à « La Prisonnière du désert » de John Ford )  et d’un amoureux transi du cinéma. Rien que la multitude  de références cinématographiques mériterait une deuxième vision tant l’admiration et la surprise lors de la première empêchent de toutes les distinguer.

     

     Oui, parce que « Inglourious Basterds » est aussi un western. « Inglourious Basterds » appartient en réalité à plusieurs genres… et à aucun : western, film de guerre, tragédie antique, fable, farce, comédie, film spaghetti aussi. En fait un film de Quentin Tarantino .  (« Inglourious Basterds » est inspiré d’un film italien réalisé par Enzo G.Castellari). Un genre, un univers qui n’appartiennent qu’à lui seul et auxquels il parvient à nous faire adhérer, quels qu’en soient les excès, même celui de réécrire l’Histoire, même celui de se proclamer chef d’œuvre avec une audace et une effronterie  incroyables. Cela commence ainsi comme un conte  (« il était une fois »), se termine comme une farce.

     

    Avec quelle facilité il semble passer d’un ton à l’autre, nous faire passer d’une émotion à une autre, comme dans cette scène entre Mélanie Laurent et Daniel Brühl, dans la cabine de projection, une scène  qui, en quelques secondes, impose un souffle tragique poignant, époustouflant, d’un rouge éblouissant. Une scène digne d’une tragédie antique.

     

    Il y a du Hitchcock dans ce film mais aussi du Chaplin pour le côté burlesque et poétique et du Sergio Leone pour la magnificence des plans, et pour cet humour ravageur, voire du Melville aussi pour la réalisation, Meville à qui un autre cinéaste (Johnnie To) de cette compétition se référait d’ailleurs. Voilà, en un endroit tenu secret, Tarantino, après les avoir fait kidnapper et fait croire à leurs disparitions au monde entier, a réuni Chaplin,  Leone, et Hitchcock et même Melville et Ford, que l’on croyait morts depuis si longtemps et leur a fait réaliser ce film qui mêle avec brio poésie et sauvagerie, humour et tragédie.

     

    Et puis, il y a en effet le cinéma. Le cinéma auquel ce film est un hommage permanent, une déclaration d’amour passionnée, un hymne vibrant à tel point que c’est le cinéma qui, ici, va sauver le monde, réécrire la page la plus tragique de l’Histoire, mais Tarantino peut bien se le permettre : on pardonne tout au talent lorsqu’il est aussi flagrant. Plus qu’un hommage au cinéma c’est même une leçon de cinéma, même dans les dialogues : « J’ai toujours préféré Linder à Chaplin. Si ce n’est que Linder n’a jamais fait un film aussi bon que « Le Kid ».  Le grand moment de la poursuite du « Kid ». Superbe . »  Le cinéma qui ravage, qui submerge, qui éblouit, qui enflamme (au propre comme au figuré, ici). Comment ne pas aimer un film dont l’art sort vainqueur, dans lequel l’art vainc la guerre, dans lequel le cinéma sauve le monde ?

     

     

    Comment ne pas non plus évoquer les acteurs : Mélanie Laurent, Brad Pitt, Diane Krüger, Christoph Waltz, Daniel Brühl y sont magistraux, leur jeu trouble et troublant procure à toutes les scènes et à tous les dialogues (particulièrement réussis) un double sens, jouant en permanence avec le spectateur et son attente. Mélanie Laurent qui a ici le rôle principal excelle dans ce genre, de même que Daniel Brühl et Brad Pitt qui, depuis « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford », le chef d’œuvre d’Andrew Dominik ne cesse de prendre de l’épaisseur et nous surprendre.

     

    Que dire de la BO incroyable qui, comme toujours chez Tarantino, apporte un supplément de folie, d’âme, de poésie, de lyrisme et nous achève…

      

    Quentin Tarantino avec ce septième long-métrage a signé un film audacieux, brillant, insolent, tragique, comique, lyrique, exaltant, décalé, fascinant, irrésistible, cynique, ludique, jubilatoire, dantesque, magistral. Une leçon et une déclaration d’amour fou et d’un fou magnifique, au cinéma.  Ce n’est pas que du cinéma d’ailleurs : c’est un opéra baroque et rock. C’est une chevauchée fantastique. C’est un ouragan d’émotions. C’est une explosion visuelle et un ravissement permanent et qui font passer ces 2H40 pour une seconde !

     

     Bref, il se pourrait bien qu’il s’agisse d’un chef d’œuvre…  A contrario de ses « bâtards sans gloire », Tarantino mérite indéniablement d’en être auréolé ! « Inglourious Basters » était le film le plus attendu de ce festival 2009. A juste titre.

     

    Note a posteriori: Christoph Waltz a obtenu le prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes 2009 pour ce film.

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    Photo ci-dessus, Christoph Waltz lors de la conférence de presse du film "De l'eau pour les éléphants"

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