Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 65

  • Palmarès des Etoiles d'or du Cinéma 2011 - prix de la presse du cinéma français

    etoiles8.jpg

    P1030772.JPG

    Ce soir, au Gaumont Marignan avait lieu la 12ème cérémonie des Etoiles d'or du cinéma dont les récompenses sont attribuées à partir des votes de la presse cinéma française. C'est l'actrice Sylvie Testud qui présidait cette cérémonie. Un hommage a été rendu à Daniel Toscan du Plantier avec la bande-annonce du très beau documentaire d'Isabelle Partiot Piéri "Toscan" que je vous recommande à nouveau et à Annie Girardot avec un extrait de documentaire bouleversant qui lui a été consacré. Un palmarès sans grande surprise à l'exception du prix du scénario attribué à Bertrand Blier à mon sens plus justifié  que le César du scénario attribué au "Nom des gens". De nouveau c'est Sara Forestier qui a été sacrée meilleure actrice devant Catherine Deneuve, Charlotte Gainsbourg, Isabelle Carré (!). Eric Elmosnino a reçu à la fois le César de la meilleure révèlation masculine et celui du meilleur acteur (ex-aequo avec Gérard Depardieu).  Un palmarès pour le reste très semblable à celui des César et des prix Lumières et une cérémonie illuminée par la joyeuse présence de Jean-Pierre Marielle ... et marquée par l'absence non élucidée de Roman Polanski au moment de la remise de son prix (alors que ce dernier était bel et bien présent). Les Etoiles d'or clôturaient les remises des prix attribués aux films de 2010 alors en route pour une nouvelle année de cinéma.

    Film

    « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois

     « Mammuth » de Benoît Delépine et Gustave Kervern

     « The ghost writer » de Roman Polanski

     « Tournée » de Mathieu Amalric

     Réalisateur

    Mathieu Amalric pour « Tournée »

     Xavier Beauvois pour « Des hommes et des dieux »

     Kim Chapiron pour « Dog pound »

     Roman Polanski pour « The ghost writer »

     Scénario

    Abdellatif Kechiche pour « Vénus noire »

     Baya Kasmi, Leclerc Michel pour « Le nom des gens »

     Bertrand Blier pour « Le bruit des glaçons »

     Géraldine Nakache, Hervé Mimran pour « Tout ce qui brille »

     Premier film

    « Belle épine » de Rebecca Zlotowski

     « L’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil

     « Les petits ruisseaux » de Pascal Rabaté

     « Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

     Documentaire

    « Benda Bilili » de Renaud Barret, Florent de La Tullaye

     « La vie sauvage des animaux domestiques » de Dominique Garing, Frédéric Goupil

     « Océans » de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud

     « Toscan » de Isabelle Partiot-Pieri

     Premier rôle féminin

    Catherine Deneuve dans “Potiche”

     Charlotte Gainsbourg dans “L’arbre”

     Isabelle Carré dans “Les émotifs anonymes”

     Sara Forestier dans “Le nom des gens”

     Premier rôle masculin

    Gérard Depardieu dans « Mammuth »

     Eric Elmosnino dans « Gainsgourg (vie héroïque) »

     Lambert Wilson dans « Des hommes et des dieux »

     Romain Duris dans « L’arnacoeur »

     Révélation masculine

    Eric Elmosnino dans « Gainsgourg (vie héroïque)»

     Grégoire Leprince-Ringuet dans « La princesse de Montpensier »

     Raphaël Personnaz dans « La princesse de Montpensier »

     Marmaï dans « D’amour et d’eau fraîche »

     Révélation féminine

    Anaïs Demoustier dans « D’amour et d’eau fraîche »

     Audrey Lamy dans « Tout ce qui brille »

     Leila Bekhti dans « Tout ce qui brille »

     Yahima Torres dans « Vénus noire »

     Compositeur de musique originale de films

    Alexandre Desplat pour « The ghost writer »

     Bruno Coulais pour « Océans »

     Philippe Sarde pour « La princesse de Montpensier »

     Sonic Youth pour « Simon Werner a disparu... »

     Producteur de films

    Agat Films & Cie

     Fidélité Films, Wild Bunch, Buf Compagnie

     Les films du poisson

     Why not productions

     Distributeur de films

    ED. Distribution  

    Haut et Court Dist.

     Mars Distribution

     Wild Bunch Distribution

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Cérémonie des Etoiles d'or du cinéma 2011, demain, au Gaumont Marignan

    Demain soir, au Gaumont Marignan, aura lieu la cérémonie des Etoiles d'or 2011, prix de la presse du cinéma français. Vous pourrez bien entendu retrouver le compte rendu, les photos et vidéos de cette cérémonie sur ce blog.

    etoilesdor.jpgAprès les Lumières et les César, c'est au tour des Etoiles d'or (prix de la presse du cinéma français, vote de 450 journalistes) de bientôt décerner leur palmarès, demao,, au Gaumont Marignan. La cérémonie sera présidée par Sylvie Testud. Cette 12ème édition rendra également hommage à Daniel Toscan du Plantier. J'en profite pour vous recommender l'excellent documentaire d'Isabelle Partiot-Piéri à son sujet intitulé "Toscan".

     Liste des nommés pour les 12 catégories :

     Film

    « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois

    « Mammuth » de Benoît Delépine et Gustave Kervern

    « The ghost writer » de Roman Polanski

    « Tournée » de Mathieu Amalric

     Réalisateur

    Mathieu Amalric pour « Tournée »

    Xavier Beauvois pour « Des hommes et des dieux »

    Kim Chapiron pour « Dog pound »

    Roman Polanski pour « The ghost writer »

     Scénario

    Abdellatif Kechiche pour « Vénus noire »

    Baya Kasmi, Leclerc Michel pour « Le nom des gens »

    Bertrand Blier pour « Le bruit des glaçons »

    Géraldine Nakache, Hervé Mimran pour « Tout ce qui brille »

     Premier film

    « Belle épine » de Rebecca Zlotowski

    « L’Arnacoeur » de Pascal Chaumeil

    « Les petits ruisseaux » de Pascal Rabaté

    « Tout ce qui brille » de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

    Documentaire

    « Benda Bilili » de Renaud Barret, Florent de La Tullaye

    « La vie sauvage des animaux domestiques » de Dominique Garing, Frédéric Goupil

    « Océans » de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud

    « Toscan » de Isabelle Partiot-Pieri

     Premier rôle féminin

    Catherine Deneuve dans “Potiche”

    Charlotte Gainsbourg dans “L’arbre”

    Isabelle Carré dans “Les émotifs anonymes”

    Sara Forestier dans “Le nom des gens”

     Premier rôle masculin

    Gérard Depardieu dans « Mammuth »

    Eric Elmosnino dans « Gainsgourg (vie héroïque) »

    Lambert Wilson dans « Des hommes et des dieux »

    Romain Duris dans « L’arnacoeur »

     Révélation masculine

    Eric Elmosnino dans « Gainsgourg (vie héroïque)»

    Grégoire Leprince-Ringuet dans « La princesse de Montpensier »

    Raphaël Personnaz dans « La princesse de Montpensier »

    Pio Marmaï dans « D’amour et d’eau fraîche »

     Révélation féminine

    Anaïs Demoustier dans « D’amour et d’eau fraîche »

    Audrey Lamy dans « Tout ce qui brille »

    Leila Bekhti dans « Tout ce qui brille »

    Yahima Torres dans « Vénus noire »

     Compositeur de musique originale de films

    Alexandre Desplat pour « The ghost writer »

    Bruno Coulais pour « Océans »

    Philippe Sarde pour « La princesse de Montpensier »

    Sonic Youth pour « Simon Werner a disparu… »

     Producteur de films

    Agat Films & Cie

    Fidélité Films, Wild Bunch, Buf Compagnie

    Les films du poisson

    Why not productions

     Distributeur de films

    ED. Distribution

    Haut et Court Dist.

    Mars Distribution

    Wild Bunch Distribution

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 3 commentaires
  • Les films du printemps du cinéma 2011 à ne pas manquer

    printemps4.jpg

    Cette année le printemps du cinéma aura lieu les dimanche 20, lundi 21 et mardi 22 mars. Le principe de cet événement  est toujours aussi simple : pendant ces trois jours, les salles de cinéma pratiquent un tarif exceptionnel à l’ensemble des spectateurs : 3,50 euros la séance. Une occasion de profiter pleinement de toute la richesse de la programmation durant la manifestation puisque tous les films sont concernés par cet avantage tarifaire, qu’il s’agisse de l’ensemble des nouveautés ou des films déjà sortis. Quelques conseils de films à aller voir ci-dessous  (certains ne sont plus à l'affiche que dans quelques salles, il s'agit des films recommandés sur ce blog depuis le début de l'année). Cliquez sur les titres pour accéder à mes critiques:

     

    "Black swan" de Darren Aronofsky

  • "Fighter" de David O.Russell
  • "Last night" de Massy Tadjedin
  •  
  • "Le discours d'un roi"de Tom Hooper
  • "Les Femmes du 6ème étage" de Philippe Le Guay
  •  

  • "Never let me go" de Mark Romanek
  • "Poupoupidou" de Gérald Hustache-Mathieu
  • "True grit" d'Ethan et Joel Coen
  • Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Critique de "Paris" de Cédric Klapisch, dimanche 20 mars, sur France 2, à 20H35

     

    ff93cd07407db2c9d0c422cc3afae46b.jpg

    Demain soir, sur France 2, à 20H35, vous pourrez (re)voir "Paris" de Cédric Klapisch alors que son nouveau film "Ma part du gâteau" est actuellement à l'affiche. Retrouvez, ci-dessous, ma critique de "Paris", publiée lors de la sortie du film.

    Moi que Paris fascine, émerveille, éblouit, intrigue toujours autant, ville lumière parfois sombre, inquiétante ou majestueusement mélancolique, dans laquelle je déambule inlassablement rêveusement à imaginer toutes les histoires qu’elle recèle ou que ses habitants véhiculent, moi qui, comme tout Parisien, d’adoption ou non, ai mon Paris idéal, idéalisé probablement aussi, quelque part sur la rive gauche, entre les Bouquinistes des Quais de Seine et la fontaine Médicis du Luxembourg,  j’en attendais évidemment beaucoup de ce pari audacieux : celui d’intituler immodestement un film Paris et de consacrer un film à cette ville mythique. Claude Lelouch avait voulu célébrer les Parisiens dans le film éponyme et c’est aussi aux destins qui tissent leurs toiles dans Paris que s’intéresse Cédric Klapisch dans ce film choral, sublimant et confrontant l’éphémère dans la ville éternelle. Des destins d’abord présentés comme autant de quartiers épars. Des destins vus ou entrevus ou même imaginés peut-être par Pierre (Romain Duris) qui, atteint d’une maladie cardiaque, ne sachant pas s’il va survivre, porte un regard neuf et différent sur Paris et ceux qui s’y croisent, s’y manquent, du haut de son balcon démiurgique qui surplombe la capitale. Chacun devient le héros des histoires qu’il s’invente, sorte de double de Klapisch scénariste car que fait d’autre le scénariste que de faire des gens qu’il croise, connaît ou devine, les héros d’histoires qu’il s’invente ? Dans son Paris à lui se trouvent des personnages dont les définitions ressemblent parfois à des pléonasmes : il y a des maraîchers amoureux (Albert Dupontel, Julie Ferrier, Gilles Lellouche, Zinedine Soualem), une boulangère dont le sourire commercial dissimule à peine ses lieux communs et préjugés (Karin Viard), une assistante sociale en mal d’amour(Juliette Binoche), un architecte « trop normal » (François Cluzet), un SDF malmené, un prof de fac en pleine crise existentielle (Fabrice Luchini) amoureux d’une étudiante (Mélanie Laurent), une mannequin superficielle (Audrey Marnay), un clandestin camerounais qui rêve de l’image d’Epinal de Paris, là-bas, si loin… Rien ne les rassemble a priori si ce n’est cette ville, les ramifications du destin, telles des lignes de métro qui de toute façon finissent en un même point : le cœur. Tous les chemins mènent au cœur de Paris. Le cœur, justement, celui qui menace de lâcher à tout instant, cœur de Pierre. L’éphémère face à l’éternel. L’insignifiant face à l’essentiel. La vie face à la mort. La ville vue par le prisme d’un condamné à mort : une ville dont le cœur bat, insouciante, une ville qui vibre, qui danse, une ville de tous les possibles, une ville et une vie où rien n’empêche personne de « donner une chance au hasard », de faire valser les fils du destin comme il le fait du haut de son balcon.

    Peut-être vous direz-vous qu’il s’agit là d’un énième film choral parisianiste. Et vous auriez tort. Klapisch a un ton et surtout un regard sensibles et particuliers qui font de chaque instant des moments imprévus qui arrêtent le temps, suspendent les battements du cœur pour nous donner envie de saisir l’impalpable magie de l’instant de Paris, dans Paris, de profiter de l’instant, un instant où tout peut basculer : du rire aux larmes, de la vie à la mort, du sentiment d’éternité à celui de l’éphémère. Deux scènes en sont ainsi emblématiques reflétant l’ambivalence humaine que Klapisch, fin observateur, insuffle à ses personnages : une scène où Fabrice Luchini face à son psychanalyste interprété par Mauriche Bénichou passe de la désinvolture aux larmes, une scène où la maraîchère (Julie Ferrier)  passe en une fraction de seconde de la légèreté au malaise…et nous avec eux.

     Paris est aussi la cinquième collaboration de Cédric Klapisch avec Romain Duris (après « Le péril jeune », « Chacun cherche son chat », « L’Auberge espagnole », « Les poupées russes »), lequel Romain Duris incarnait également le personnage principal d’un autre film consacré à Paris « Dans Paris » de Christophe Honoré. Romain Duris nous fait oublier son personnage de Xavier dans "L'Auberge espagnole" et "Les Poupées russes" et il incarne ici avec beaucoup de retenue et de justesse ce danseur condamné à voir et imaginer la vie danser sous ses pieds immobilisés, sous son regard que l’imminence probable de la fin rend si clairvoyant. . C’est en effet aussi un film sur le regard, sur les « choses cachées derrière les choses », derrière le regard pressé et imprécis et catégorique du Parisien, de sa hauteur il voit ce que les autres ne savent plus regarder comme la dérision de l’involontaire cruauté d’assistants sociaux débordés par leur propre détresse qui ne voient plus celle des autres alors que c’est pourtant leur métier, ou l’égarement soudain d’un homme qui ne sait plus voir la détresse de son frère qu’il s’était toujours satisfait d’imaginer si heureux.

     Karin Viard est parfaite dans le rôle de la boulangère en veste pied-de-poule et col roulé, avec ses bijoux et ses réflexions d’un autre âge, Fabrice Luchini aussi en historien amoureux égaré, Julie Ferrier aussi en maraîchère éprise de liberté, en fait il faudrait citer toute la distribution : François Cluzet,  Albert Dupontel, Zinedine Soualem, Mélanie Laurent, Juliette Binoche évidemment. Un casting impeccable, en tout cas une direction d’acteurs irréprochable.

    Des pléonasmes, des clichés sans doute mais pour mieux s’en départir ensuite ou pour apporter une dose de comédie salutaire (par le personnage de Karin Viard par exemple) dans cette histoire qui vous donnera envie de rire, pleurer, qui vous déstabilisera aussi, un melting pot émotionnel à l’image de Paris et de ses habitants.

    Certains ont dit ou diront que c’est là et seulement une image d’Epinal mais Cédric Klapisch, jamais dupe,  s’en moque en passant aux images virtuelles par exemple (et se moque ainsi de l'idée imaginaire, aseptisée de Paris), en faisant de Luchini un historien qui fait visiter la capitale de lieux méconnus en lieux touristiques par excellence, ou encore par le personnage du Camerounais qui balade avec lui cette image d’Epinal de Paris, au sens propre comme au sens figuré. Ou en nous montrant un chauffeur de taxi acariâtre (je vous assure, ce n’est pas qu’un cliché…), symbole d’un parisien mécontent. Certains encore (les mêmes, allez savoir) ont dit que ce film était trop déstructuré, au contraire : tout converge vers le même cœur, vers un même point, celui de Paris, celui de Pierre que sa maladie fait regarder et voir différemment les autres Parisiens dont il envie la possibilité de l’insouciance. Certains ont dit aussi que des personnages étaient « survolés » mais c’est le regard que Pierre porte sur eux : les imaginant plus ou moins bien et nous laissant aussi à nous la liberté d’’imaginer, de survoler leurs destins et Paris avec lui, bloqués dans notre fauteuil comme lui derrière sa fenêtre, prenant au sens propre l’expression « fenêtre ouverte sur le monde », sur la ville, sur la vie. Cette jubilatoire liberté laissée au spectateur  dans un cinéma condamné lui aussi à de plus en plus de conventions, de conformisme,  fait beaucoup de bien, cette responsabilisation et ce respect du spectateur, de son imaginaire aussi.

    Un film qui, par un montage astucieux,  nous parle d’ « histoires simples » et des « choses de la vie », de la vie trop pressée sur laquelle nous n’avons plus le temps de prendre de la hauteur pour en saisir le cœur, le sel de ses rencontres, d’histoires d’amours et de mort, célébrant la ville et la vie qu’elle incarne et contient, un film qui chante et danse la vie, qui  vous fera passer par un arc-en-ciel d’émotions, de lieux emblématiques et qui  vous procurera cette irrépressible envie de « donner une chance au hasard ». Alors n’attendez- plus un battement de cœur, prenez immédiatement un ticket pour Paris !

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Inauguration du Salon du livre de Paris 2011

    P1030721.JPG

    Hier soir avait lieu l'inauguration du Salon du livre 2011 qui se tient au Parc des Expositions de Paris, du 18 au 21 mars. Ne vous fiez pas aux images des travées désertes ci-dessous, contre toute attente (du moins la mienne), il y a à peu près autant de monde le soir de l'inauguration que les autres jours, l'atmosphère festive en plus, un grand nombre de stands se transformant en bars et buffets. Premier évènement de cette édition 2011, la célèbration des 30 ans de la loi sur le prix unique du livre dîte loi Lang avec Frédéric Mitterrand, Jack Lang, Antoine Gallimard, Benoit Bougerol, l'occasion pour Frédéric Mitterrand de rappeler son attachement à ce prix unique et à Jack Lang de rappeler son soutien à Hadopi (vidéos ci-dessous). En attendant d'y retourner pour arpenter à nouveaux les différents stands et assister à des conférences, je vous livre quelques photos  prises avant l'ouverture officielle.

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel du Salon du livre.

    P1030720.JPG

    P1030722.JPG

    P1030723.JPG

    P1030724.JPG

    P1030725.JPG

    P1030726.JPG

    P1030729.JPG

    P1030730.JPG

    P1030737.JPG

     

    P1030740.JPG

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Découvrez "Chez Gino" de et avec Samuel Benchetrit, José Garcia, Anna Mouglalis et Sergi Lopez

    Lien permanent Imprimer Catégories : BANDES ANNONCES Pin it! 0 commentaire
  • Critique - "Alice au pays des merveilles" de Tim Burton, ce soir sur Canal plus

    alice.jpg
    alice2.jpg
    © Walt Disney Pictures
    alice8.jpg

    En plus de ma critique du film diffusé ce soir, à 20H50, sur Canal plus, vous pouvez également retrouver mes vidéos de Tim Burton lors de l'avant-première Allociné de son dernier film ainsi que celle  de l'avant-première officielle parisienne.  

    Dans le film de Tim Burton, l'héroïne créée par Lewis Carroll, Alice (Mia Wasikowska), a désormais 19 ans et doit épouser un noble londonien au physique et à l'intelligence ingrats. Alors que ce dernier vient de la demander en mariage, Alice retourne dans le monde fantastique qu'elle a connu enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge (Helena Bonham Carter) pour que sa sœur la Reine Blanche (Anne Hathaway) puisse (re)prendre sa place.

    alice3.jpg

    Si, dès les premières minutes dans « Underland » cette Alice au pays des merveilles a agi comme une Madeleine de Proust me replongeant dans mes lectures enfantines, Tim Burton, comme toujours, a su leur donner une lecture plus adulte, celle du parcours initiatique d'une jeune femme qui prend son destin en main, affronte ses rêves et cauchemars et part en quête d'elle-même.

    alice4.jpg

    Si le scénario manque parfois de rythme et de mordant, et si Tim Burton nous a habitués à davantage de noirceur, émane néanmoins de cet « Underland » la féérie sombre caractéristique du cinéaste et un humour noir et caustique réjouissant. Comme toujours il laisse libre cours à son audace échevelée et à sa créativité débridée, tout en restant fidèle à l'univers de Lewis Carroll, l'étrangeté fantaisiste de ce dernier s'accordant parfaitement à celle de Tim Burton. Le « Alice au pays des merveilles » de Tim Burton est ainsi une adaptation libre des deux livres de Lewis Carroll, le livre éponyme et sa suite « De l'autre côté du miroir ». Même les personnages censés être plus lumineux ne sont pas épargnés par la folie comme la très maniérée reine blanche qui évolue dans un « Underland » peuplé d'êtres à la beauté diaphane (comme celle d'Alice ou la sienne) ou étrange. Un univers d'une profondeur et une richesse visuelles, presque picturales, qui porte l'inimitable marque de Tim Burton.

    alice6.jpg

    La 3D  censée être immersive a pour moi davantage crée une distance. L'univers de Tim Burton est tellement riche, foisonnant, à la fois onirique et réaliste que la 3D apparaît comme un gadget. S'il vous plait messieurs les producteurs (qui, souvent, êtes les initiateurs de ces « gadgets ») faîtes un peu confiance à l'imagination du spectateur et à celle de vos cinéastes...

    alice7.jpg

    Pour sa septième collaboration avec Tim Burton, Johnny Depp s'est encore spectaculairement transformé et ses scènes avec Alice donnent lieu aux meilleurs moments du film, empreints de la beauté ambigüe et de la folie attendrissante du Chapelier qu'il incarne magistralement.

    Même si «Alice au pays des merveilles » n'a pas la complexité et la féérie ensorcelante d'un « Edward aux mains d'argent » ou même des « Noces funèbres » avec ce nouveau film, Tim Burton parvient une nouvelle fois à transcender la réalité, à nous embarquer dans son univers si singulier et à nous faire croire aux rêves impossibles.

     Et cette Alice, malgré les quelques années et la réalité qui nous séparent, avec son imagination débordante et ses défis impossibles qu'elle se fixe chaque matin, est finalement loin de m'être étrangère. Tim Burton n'a ainsi pas son pareil pour célébrer l'inestimable pouvoir de l'imagination, pour nous faire croire à la réalité et la réalisation des rêves impossibles  et pour donner à nos rêves d'enfant des résonances adultes...  Bref, n'attendez plus, accompagnez Alice dans le pays merveilleux de Tim Burton !

    alice9.jpg
    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 2 commentaires