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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 90

  • Retour de l'actualité sur inthemoodforcinema.com

    Après quelques jours déconnectée d'internet, l'actualité est de retour sur inthemoodforcinema.com avec, dès demain et plus motivée que jamais, de nouvelles critiques et surtout une semaine du 1er novembre avec de nombreux événements: l'ouverture du Festival du cinéma russe à l'Arlequin, le lancement du cycle Melville à la Cinémathèque avec la projection du "Cercle rouge" en présence d'Alain Delon et l'avant-première de "Somewhere", le dernier film de Sofia Coppola, lion d'or du Festival de Venise 2010, suivie d'un débat avec la réalisatrice. Autant d'événements dont vous pourrez suivre le compte rendu sur mon blog. En attendant, découvrez la bande annonce officielle et en exclusivité de l'ovni suèdois "Sound of noise", coproduit par touscoprod.com, un film dont je vous reparlerai prochainement.

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  • Critique - "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé, à ne pas manquer, mardi sur Canal+

    Mardi soir, à 20H50, sur Canal plus, ne manquez pas "Mademoiselle Chambon" de Stéphane Brizé, un des meilleurs films de l'anne 2009 dont vous pouvez retrouver ma critique ci-dessous.

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    Cela pourrait se résumer en une phrase : Jean (Vincent Lindon), maçon, bon mari et père de famille, croise la route de la maîtresse d'école de son fils, Mademoiselle Chambon (Sandrine Kiberlain) ;  leurs sentiments réciproques vont s'imposer à eux. Enfin non, justement, cela ne se résume pas en une phrase parce que tout ce qui importe ici réside ailleurs que dans les mots, même si ce film est inspiré de ceux du roman d'Eric Holder.

    Les mots sont impuissants à exprimer cette indicible évidence. Celle d'un regard qui affronte, esquive, tremble, vacille imperceptiblement. Celle d'une lèvre dont un rictus trahit un trouble ou une blessure. Celle d'une rencontre improbable mais impérieuse. Entre un homme qui ne sait pas manier les mots (la preuve, c'est son fils qui lui apprend ce qu'est le complément d'objet direct) et vit du travail de ses mains et une femme dont c'est le métier que de manier les mots, les apprendre. Lui construit des maisons, elle déménage sans cesse. Lui est ancré dans la terre, elle est évanescente. Il a un prénom, elle est avant tout mademoiselle. Lui a un lien douloureux et charnel avec son père, ses parents à elle ne lui parlent que par téléphone interposé et pour lui faire l'éloge de sa sœur. Et pourtant, et justement : l'évidence.  La musique va alors devenir le langage qui va cristalliser leurs émotions, et les sanglots longs des violons (pas de l'automne, comme ceux de Verlaine, mais ici du printemps, avec une langueur plus mélancolique que monotone) exprimer la violence de leurs irrépressibles sentiments.

    Comme dans le magnifique « Je ne suis pas là pour être aimé »,  on retrouve cette tendre cruauté et cette description de la province, glaciale et intemporelle. Ces douloureux silences. Cette sensualité dans les gestes chorégraphiés, déterminés et maladroits. Cette révolte contre la lancinance de l'existence. Et ce choix face au destin. Cruel. Courageux ou lâche. (Magnifique scène de la gare dont la tension exprime le combat entre ces deux notions, la vérité étant finalement, sans doute, au-delà, et par un astucieux montage, Stéphane Brizé en exprime toute l'ambivalence, sans jamais juger ses personnages...). On retrouve aussi cet humour caustique et cette mélancolie grave, notamment dans la scène des pompes funèbres qui résume toute la tendresse et la douleur sourdes d'une existence et qui fait écho à celle de la maison de retraite dans « Je ne suis pas là pour être aimé. »

     Mais ce film ne serait pas ce petit bijou de délicatesse sans l'incroyable présence de ses acteurs principaux, Vincent Lindon (récemment déjà magistral dans "Welcome" et "Pour elle") d'abord, encore une fois phénoménal, aussi crédible en maçon ici qu'en avocat ailleurs. Son mélange de force et de fragilité, de certitudes et de fêlures, sa façon maladroite et presque animale de marcher, de manier les mots, avec parcimonie, sa manière gauche de tourner les pages ou la manière dont son dos même se courbe et s'impose, dont son regard évite ou affronte : tout en lui nous faisant oublier l'acteur pour nous mettre face à l'évidence de ce personnage.  Et puis Sandrine Kiberlain, rayonnante, lumineuse, mais blessée qui parvient à faire passer l'émotion sans jamais la forcer. Aure Atika, qui interprète ici l'épouse de Vincent Lindon, est, quant à elle, absolument méconnaissable, et d'une sobriété remarquable et étonnante. Sans doute faut-il aussi une direction d'acteurs d'une précision, d'une sensibilité rares pour arriver à une telle impression d'évidence et de perfection ( la preuve, les seconds rôles sont d'ailleurs tout aussi parfaits).

    Une histoire simple sur des gens simples que Stéphane Brizé (avec la complicité de Florence Vignon, déjà co-scénariste du très beau « Le bleu des villes ») compose avec dignité  dans un film épuré, sensible qui fait de ses personnages des héros du quotidien emprisonnés dans un fier et douloureux silence (résumé par le dernier plan d'une belle luminosité derrière les barreaux d'une fenêtre ). Un film qui, encore une fois, rappelle le cinéma de Claude Sautet (notamment par l'utilisation du violon et de la musique comme éléments cristallisateurs qui rappellent « Un cœur en hiver » mais aussi par la sublimation d'une « histoire simple ») qui, tout en « faisant aimer la vie » et la poésie des silences, en souligne toute la quotidienne et silencieuse beauté, cruelle et dévastatrice.

  • Programme et jury du 2ème Festival de Cinéma Européen des Arcs

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    C'est du 11 au 18 décembre que se déroulera la deuxième édition du Festival de Cinéma Européen des Arcs dont le jury et le programme viennent d'être partiellement dévoilés. C'est le réalisateur danois Thomas Vinterberg qui présidera le jury notamment composé de Jonathan Zaccaï, Philippe Djian, Connie Nielsen.

    29 films de 14 pays différents sélectionnés  pour la seconde édition du festival

    9 films annoncés en compétition officielle...
    Neds du britannique Peter Mullan, White White World: A Miner's Opera du serbe Oleg Novkovic, Chico & Rita des espagnols Fernando Trueba et Xavier Mariscal, Even the Rain de l'espagnole Iciar Bollain, The Edge du russe Aleksei Uchitel, A Somewhat Gentle Man du norvégien Hans Petter Moland, R des danois Michael Noer et Tobias Lindholm, Adrienn Pal de la hongroise Agnès Kocsis et Oxygen du belge Hans von Nuffel feront partie des 12 films sélectionnés pour la compétition officielle 2010.

    ... et 4 films en panorama
    Videocracy de Erik Gandini (Suède), All that I Love de Jacek Borcuch (Pologne), Devil's Town de Vladimir Paskaljevic (Serbie) et The Albanian de Johannes Naber (Allemagne/Albanie) seront parmi les sept films projetés en panorama en décembre aux Arcs.

    Le focus Danemark
    Cette année, 11 long-métrages mettront en lumière la richesse et la grande diversité de son cinéma, des comédies (Adam's Apples d'Anders Thomas Jensen, Italian for Beginners de Lone Scherfig), aux drames (Applause de Martin Pieter Zandvliet, Brothers de Susanne Bier, Festen de Thomas Vinterberg, Breaking the Waves de Lars von Trier) en passant par le documentaire (Armadillo de Janus Metz, The Red Chapel de Mads Brügger), le film d'action (With Blood on My Hands - Pusher II de Nicolas Winding Refn), un film chorale (Nothing's all bad de Mikkel Munch-Fals) et la romance (Reconstruction de Christoffer Boe).

    Les séances scolaires
    Cet hiver, les scolaires de la région pourront découvrir des films d'animation et des long-métrages venus des quatre coins d'Europe. Au programme, Eugénio de Jean-Jacques Prunès (France), La petite taupe de Zdenek Milen (République Tchèque), Grand Prix de Ivo Caprino (Norvège), La Flèche Bleue d'Enzo d'Allo (Luxembourg), Ma vie de chien de Lasse Hallström (Suède) et Show Me Love de Lukas Moodysson (Suède).

    Le reste de la programmation sera annoncé dans les prochaines semaines

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  • Devenez coproducteurs du prochain film de Xavier Dolan: "Laurence Anyways"

    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises de touscoprod qui, si vous ne le savez pas encore, permet à des internautes d'investir dans la coproduction de films. Je vous avais fait par de mon coup de coeur pour le dernier film de Xavier Dolan "Les Amours imaginaires" (dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici) et je vous propose aujourd'hui de faire comme moi, c'est-à-dire de devenir coproducteurs du film. Pour en savoir plus cliquez ici. Et en attendant retrouvez l'interview de Xavier Dolan réalisé par tous coprod, ci-dessus.

  • Bande-annonce de "Mon pote" de Marc Esposito avec Edouard Baer et Benoît Magimel

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    En attendant la critique en avant-première de "L'Homme qui voulait vivre sa vie" d'Eric Lartigau ainsi que la critique du roman de Douglas Kennedy, voici la Bande-Annonce du film "Mon Pote" de Marc Esposito avec Edouard Baer, Benoît Magimel, Diane Bonnot, Léonie Simaga (sociétaire de la Comédie Française) et Atmen Kelif (sortie le 1er décembre 2010).

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  • "Les petits mouchoirs" et "Biutiful": critiques des films de la semaine

    En attendant de nouvelles critiques de classiques du cinéma ou de films en avant-première sur inthemoodforcinema.com, je vous rappelle que vous pouvez retrouver celles de "Biutiful" d'Alejandro Gonzalez Inarritu et "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet qui sortent aujourd'hui en salles.

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  • Suivez Regards de Russie, 8ème Semaine du Nouveau Cinéma Russe à l'Arlequin en direct sur ce blog

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    Comme je vous le disais récemment dans mon bilan du Festival du Film Britannique de Dinard, j'ai décidé de partir à la découverte de nouveaux festivals, outre les habituels rendez-vous que sont Cannes, Deauville, Dinard, et Cabourg, et je commence donc par la Semaine du Cinéma Russe à l'Arlequin que vous pourrez suivre en direct sur ce blog, dès l'ouverture le 2 novembre (avec Aleksei Fedorchenko et "Le Dernier voyage de Tania") et jusqu'au 9 novembre. En attendant de vous en dire davantage sur ce festival, rendez-vous sur le site officiel pour en savoir plus.

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