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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 92

  • Découvrez le teaser et le making-of de "Myrihandes, la légende des âmes-soeurs", la saga littéraire et cinématographique de Guilhem Meric

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    mi1.jpgPeut-être vous souvenez-vous de ce projet dont je vous avais parlé suite au concours de pitchs du Salon du Cinéma  auquel j'avais assisté et à l'occasion duquel j'avais remarqué un très beau projet "Myrihandes, la légende des âmes-soeurs", une saga littéraire et cinématographique signée Guilhem Méric. Preuve en est qu'il faut toujours persévérer quand on croit viscéralement à ses projets puisque "Myrihandes" est aujourd'hui publié au Diable Vauvert et puisque le teaser et le making-of du projet d'adaptation cinématographique sont disponibles. Vous pourrez y déceler le potentiel romanesque et le souffle épique de cette histoire que je vous laisse découvrir.

     

     

    Synopsis:

    Au coeur des Trois Cités d'Oesion, Sisam et Helya se retrouvent après 15 ans de séparation, pour apprendre qu'ils sont deux âmes-soeurs capables de devenir Myrihande : un être unique et entier aux pouvoirs de légende, traqué depuis toujours par un mystérieux seigneur nommé Kryom. Pour libérer toutes les autres âmes-soeurs prisonnières des Cités, ils vont devoir tout apprendre du lien secret qui les unit, qui pourrait faire d'eux le plus sage et plus puissant des Myrihandes...

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  • Programme du 15ème Festival International des Jeunes Réalisateurs de Saint-Jean de Luz

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    C'est ce soir que débute la 15ème édition du Festival International des Jeunes Réalisateurs de Saint-Jean de Luz dont le jury sera présidé par Claude Brasseur. C'est le film "A bout portant" de Fred Cavayé qui fera l'ouverture.

    Je vous laisse découvrir le programme complet sur le site officiel du festival et ci-dessous en vidéos.

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  • Critique-"Partir" de Catherine Corsini, ce soir sur Canal+

    Ce soir, à 20H50, sur Canal+, ne manquez pas "Partir" de Catherine Corsini.

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    N'ayant été enthousiasmée ni par « La Nouvelle Eve » ni par le caricatural « Les Ambitieux », l'idée de « partir » me faisait redouter le pire...

     Ici, Suzanne (Kristin Scott Thomas) mène une vie bien (trop) tranquille avec son mari médecin (Yvan Attal) dans une belle maison, glaciale, comme ce dernier.  Après une dizaine d'années passées à élever ses enfants, elle a décidé de recommencer à travailler et de faire construire un cabinet de kinésithérapie attenant à la maison familiale. C'est Ivan (Sergi Lopez), un ouvrier espagnol employé au noir, qui vit de petits boulots et a fait de la prison, qui est chargé des travaux. Un accident va les rapprocher et bientôt une passion irrépressible. Plus rien d'autre ne comptant alors pour elle, Suzanne n'a alors plus qu'une idée en tête : partir. Oui, mais voilà : le mari va s'y opposer férocement. Et va alors commencer un odieux chantage et la descente aux Enfers...

    Le mari, la femme, l'amant. L'épouse d'un bourgeois de province qui s'ennuie et qui s'éprend violemment d'un autre homme. Un synopsis de vaudeville classique voire caricatural que Catherine Corsini parvient à transcender grâce à la personnalité de ses protagonistes et des acteurs qui les incarnent, grâce à l'atmosphère pesante alors palpitante pour le spectateur, grâce à l'odieux chantage pécuniaire qui ajoute un élément supplémentaire et inédit à ce schéma classique.

    Les acteurs et les personnages d'abord et évidemment au premier rang de ceux-ci : Kristin Scott Thomas qui de « 4 mariages et un enterrement » à « Il y a longtemps que je t'aime » en passant par « Le Patient Anglais » jongle avec les styles et les rôles avec un talent déconcertant. Et puis quel regard, tour à tour celui d'une enfant perdue,  celui désarçonné d'une femme séduite puis tombant amoureuse, celui lumineux de femme éperdument amoureuse, celui d'une femme dévorée par la passion et sa violence ravageuse, celui d'une épouse blessée, humiliée, mais déterminée, celui d'une femme aux frontières de la folie et au-delà. Celui d'une grande actrice aux multiples facettes. Face à elle, Sergi Lopez impose sa séduisante et rassurante  force. Reste Yvan Attal. Si l'acteur est ici plus que convaincant dans son rôle de mari obséquieux devenant l'odieux maître d'un ignoble chantage pécuniaire parce qu'il perd « sa » femme, sa possession, et sa parfaite image d'homme établi et respecté par la société, le film aurait probablement gagné en ambiguïté et en tension à ce qu'il soit plus nuancé et à ce qu'il ne soit pas détestable dès les premières minutes du film. Mais de cela, Yvan Attal, absolument parfait dans ce rôle qui ne l'est pas, n'en est nullement responsable.

    Ces deux raisons qui s'égarent (l'une par la passion, l'autre parce qu'il perd sa possession et d'une certaine manière son statut), -Ivan étant finalement le plus raisonnable des trois-, vont inéluctablement aboutir au drame que l'on sait dès les premières minutes par le retentissement d'un coup de feu qui précède le flashback, bombe à retardement qui contribue à créer un climat de tension qui va crescendo tout au long du film. Le vaudeville frôle alors le suspense à la Hitchcock (frôle seulement, la réalisation, malgré quelques tentatives n'atteignant évidemment pas son degré de perfection et de « double sens ») avec Kristin Scott Thomas dans le rôle de la blonde hitchcockienne au tempérament de feu derrière une apparence glaciale. Le tout assaisonné de l'immoralité jubilatoire  de François Ozon, Emmanuelle Bernheim, scénariste de ce dernier ayant aussi contribué à l'écriture du scénario (avec Gaëlle Macé et Antoine Jacoud, et bien sûr Catherine Corsini).

    Enfin, l'idée du chantage pécuniaire ajoute un élément matériel et original qui devient un moyen de contrôle et un obstacle judicieux à leur immatérielle et incontrôlable passion, et par conséquent la clef du drame.

    La lumière du Midi, sublimée par la photographie d'Agnès Godard qui souligne aussi la beauté crue de certaines scènes,  ajoute au climat de folie ambiant et contribue à faire de ce  faux vaudeville un vrai, attrayant et tragique thriller, malgré ses quelques faiblesses scénaristiques.

  • "Buried" de Rodrigo Cortes avec Ryan Reynolds: bande-annonce et critique du film

    buried3.jpg"Buried" qui sort en salles le 3 novembre prochain était présenté en compétition du 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville d'où il est reparti avec le prix de la critique. Je vous invite à en découvrir le teaser ci-dessous , la bande-annonce interactive en cliquant là, et ma critique en cliquant ici, je vous y dis pourquoi selon moi ce film est une  idée brillante mais inaboutie.

     

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  • Critique de "Raisons d'Etat" de Robert De Niro

    Hier soir, France 2 diffusait "Raisons d'Etat" de Robert de Niro, l'occasion pour moi de vous reparler de ce très beau film d'espionnage.

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    Deuxième réalisation de Robert De Niro ( treize ans après son premier film en tant que réalisateur  « Il était une fois le Bronx ») sortie en juillet 2007, produit par Coppola,  « Raisons d’Etat » ( The Good Sheperd) est un film d’une étonnante maîtrise aussi bien visuelle que scénaristique (pour un second film, certes de quelqu’un qui a tourné sous la direction des plus grands, mais nous en avons vu d’autres passer derrière la caméra qui n’avaient pas pour autant assimilé les leçons de leurs maîtres)   pour lequel je voulais à nouveau vous faire partager mon enthousiasme. Son Ours d’Argent récompensant l’ensemble du casting reçu à la Berlinale 2007 était amplement mérité pour un film dont l’interprétation est une des qualités majeures mais loin d’être la seule...

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    Edward Wilson (Matt Damon), enfant, est le seul témoin du suicide de son père (ceci expliquera un jour cela...). Quelques années plus tard, il devient un étudiant réservé, voire austère,  aussi membre de la Skull and Bones Society à l’Université de Yale, là où l’honneur et la discrétion sont des valeurs primordiales. Ce sont ces qualités qui poussent l’OSS (Office of Strategic Services, une organisation créée par Roosevelt qui coordonne les opérations de guerre secrète durant la seconde guerre mondiale en 1942) devenant la CIA (instaurée par Truman en 1947 avec un objectif plus politique) tout juste créée, à le recruter.

     

    Alors qu’il existe tant de films d’espionnage, pourquoi celui-ci, de presque 3 heures, m’a-t-il tant marquée ? D’abord parce que rarement un film aura su, avec autant de logique et d’intelligence, faire coïncider la forme et le fond. Certains jugeront ainsi sans doute la réalisation académique mais son classicisme (et non son académisme) sobre et austère épouse parfaitement la personnalité de ceux dont ce film dresse le portrait : Edward Wilson et l’organisation à laquelle il appartient. Dès ses premières années, il est confronté au secret et sa vie y sera entièrement dévouée, comme ces bateaux en papier, splendides, qu’il enferme dans des bouteilles, les privant de liberté.

     

    Ensuite les flash backs et les flash forwards, savamment agencés, contribuent à créer un puzzle qui s’aligne sur la complexité de la CIA et de ses ramifications temporelles, et évidemment contemporaines.

     

    Coppola à qui le scénario avait également été soumis (un scénario d’Eric Roth, le brillant scénariste de « L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux », « Révélations », Munich »…) l’avait refusé à cause de la froideur des personnages mais cette froideur est paradoxalement ce qui distingue ce film : froideur de la photographie de Robert Richardson (les visages sont souvent plongés dans une semi-pénombre fascinante), froideur de Wilson qui sacrifie sa vie privée à sa vie professionnelle et s’isole peu à peu pour, finalement, se retrouver entre quatre murs, ceux d’une CIA et d’un univers paranoïaque, impitoyable, dont la raison d’Etat supplante et domine toutes les autres ( que cela soit en URSS  ou aux Etats-Unis, méthodes et membres de la CIA et du KGB étant savamment mis en parallèles).

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     Et c’est justement cette vie privée sacrifiée évoquée par bribes qui lui donne un visage plus humain à travers ses deux amours : une femme fatale digne des films noirs interprétée par Angelina Jolie et une jeune sourde. Il sacrifie son amour au nom de la Raison d’Etat, et bien d’autres choses encore…

     

    Rarement un film aura dépeint un personnage et son univers avec autant de cohérence : le puzzle scénaristique, ciselé, sur plusieurs décennies n’est nullement un gadget mais fait référence aux implications de chacune des périodes et de ce que Wilson y entreprendra, sur les autres : seconde guerre mondiale, guerre froide, échec de la Baie des cochons. Ce n’est pas une vision idéaliste de la politique mais une vision froide, réaliste, documentée, et d’autant plus passionnante : l’homme n’est plus un individu libre mais un instrument au service de la raison d’Etat.

     

    Matt Damon est parfait (encore une fois) dans ce rôle d’homme taciturne qu’il interprète tout en retenue et économie de paroles et d’expressions. Mais il faudrait citer toute l’impressionnante distribution : Angelina Jolie (qui prouve qu’elle sait aussi être sobre), Robert de Niro, John Torturro, William Hurt, Billy Crudup, Alex Baldwin, Joe Pesci…

     

    Robert de Niro égale voire dépasse ses maîtres : Scorsese, Coppola… ou encore d’autres comme Sydney Pollack, qui lui aussi s’était inspiré d’un authentique espion pour « Les Trois Jours du Condor », James Angleton, celui-là même qui a aussi inspiré Eric Roth pour le personnage de Wilson.

     

    Sans renouveler le genre, De Niro l’a porté à sa perfection. Il signe là en effet un  film captivant aussi complexe, sobre, mystérieux, mélancolique que le personnage principal et l’organisation dont il retrace l’histoire avec une minutie, une exigence remarquables. Si vous ne l’avez pas encore vu dépêchez-vous d’acheter le DVD de ce film absolument incontournable, passionnant et particulièrement instructif !

     

  • Ouverture du Festival Lumière de Lyon 2010

    stanley2.jpgJe vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du Festival Lumière de Lyon 2010 qui met notamment à l'honneur Luchino Visconti et Milos Forman. C'est ce soir qu'aura lieu l'ouverture du Festival avec la projection de "Chantons sous la pluie", à 20H à la Halle Tony Garnier et en présence de Stanley Donen!

    Rendez-vous sur le site officiel du festival pour en savoir plus.

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