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IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) - Page 93

  • Leonardo DiCaprio dans le rôle de Gatsby le Magnifique: qu'en pensez-vous ?

    7-10-2010_049.jpgPhoto ci-dessus © inthemoodforcinema.com (juillet 2010)

    Le talent de Leonardo Di Caprio n'est plus à prouver : que ce soit dans "Les Noces rebelles", "Inception" ou "Shutter Island", il crève l'écran, c'est pourtant un vrai challenge que de reprendre le rôle de Gatsby, l'inoubliable personnage du roman de Fitzgerald déjà interprété à l'écran par Robert Redford duquel il est indissociable. C'est Baz Luhrmann qui se charge de cette nouvelle adaptation. Tobey Maguire et Amanda Seyfried incarneront respectivement Nick Carraway et Daisy Buchanan. En attendant de découvrir cette nouvelle adaptation, retrouvez,, ci-dessous, ma critique de "Gatsby le magnifique" de Jack Clayton avec Robert Redford et Mia Farrow.

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    gatsby3.jpgAdapté en 1974 du chef d'œuvre de Fizgerald, le film (comme le roman) se déroule dans la haute aristocratie américaine. Une vraie gageure d'adapter ce sublime roman( sans doute un de ceux que j'ai le plus relus) qui évite toujours soigneusement la mièvrerie et assume le romantisme effréné et exalté (mais condamné) de son personnage principal.

    Eté 1920. Nick Carraway (Sam Waterston), jeune homme du Middlewest américain se rend à New York pour travailler comme agent de change.  C'est dans la zone huppée de Long Island qu'il trouve une maison, juste à côté de la somptueuse demeure du mystérieux Gatsby (Robert Redford) et avec une vue imprenable sur East Egg où vivent sa cousine Daisy (Mia Farrow) et son mari Tom Buchanan (Bruce Dern) . Daisy  s'ennuie avec son mari bourru qui la trompe ouvertement et elle tue le temps avec son amie la golfeuse professionnelle Jordan Baker. Tom présente même à Nick  sa maîtresse Myrtle Wilson (Karen Black), la femme du garagiste. Tous s'étonnent que Nick ne connaisse pas son voisin Jay Gatsby qui donne des réceptions somptueuses avec des centaines d'invités et sur le compte de qui courent les rumeurs les plus folles. C'est en répondant à une des invitations de son mystérieux voisin que Nick va faire ressurgir le passé liant sa cousine Daisy à l'étrange et séduisant Jay Gatsby.

    Dès les premières minutes, ce film exerce la même fascination sur le spectateur que le personnage de Jay Gatsby sur ceux qui le côtoient ou l'imaginent. La magnificence crépusculaire  de la photographie et la langueur fiévreuse qui étreint les personnages nous laissent entendre que tout cela s'achèvera dans le drame mais comme Nick nous sommes fascinés par le spectacle auquel nous souhaitons assister jusqu'au dénouement. Jay Gatsby n'apparaît qu'au bout de vingt minutes, nous nous trouvons alors dans la même situation que Nick qui ne le connaît que par sa réputation : on dit qu'il «  a tué un homme » et qu'il n'apparaît jamais aux fêtes somptueuses qu'il donne dans une joyeuse décadence.

    Comme dans le roman de Fitzgerald, le film de Jack Clayton dépeint brillamment l'ennui de la haute aristocratie américaine grâce à plusieurs éléments : l'élégance romantique et le jeu de Robert Redford ( difficile après avoir vu le film d'imaginer autrement le personnage de Gatsby qu'il incarne à la perfection), le scénario impeccable signé Francis Ford Coppola, une photographie éblouissante qui évoque à la fois la nostalgie et la chaleur éblouissantes, une interprétation de Mia Farrow entre cruauté, ennui, insouciance et même folie, l'atmosphère nostalgique et fiévreuse (la sueur perle en permanence sur le front des personnages comme une menace constante), et puis bien sûr l'adaptation du magnifique texte de Fitzgerald : « La poussière empoisonnée flottant sur ses rêves » ou cette expression de « nuages roses » qui définit si bien le ton du roman et du film. Avec l'amertume dissimulée derrière l'apparente légèreté. La mélancolie et le désenchantement derrière la désinvolture. Il faut aussi souligner l'excellence des seconds rôles et notamment de Karen Black aussi bien dans la futilité que lorsqu'elle raconte sa rencontre avec Tom Buchanan.

     « Gatsby le magnifique » est à la fois une critique de l'insouciance cruelle et de la superficialité de l'aristocratie que symbolise Daisy, c'est aussi le portrait fascinant d'un homme au passé troublant, voire trouble et à l'aura romantique dont la seule obsession est de ressusciter le passé et qui ne vit que pour satisfaire son amour inconditionnel et aveugle. (Ah la magnifique scène où Jay et Daisy dansent dans une pièce vide éclairée à la bougie !) Face à lui Daisy, frivole et lâche, qui préfère sa réputation et sa richesse à Gatsby dont la réussite sociale n'avait d'autre but que de l'étonner et de poursuivre son rêve qui pour lui n'avait pas de prix. Gatsby dont par bribes  la personnalité se dessine : par sa manie d'appeler tout le monde « vieux frère », par ses relations peu recommandables, par le portrait qu'en dresse son père après sa mort, un père qu'il disait riche et mort. Pour Daisy, la richesse est un but. Pour  Jay, un moyen (de la reconquérir). Elle qui ne sait que faire des 30 années à venir où il va falloir tuer le temps.

    Les deux êtres pour qui l'argent n'étaient qu'un moyen et non une fin et capables d'éprouver des sentiments seront condamnés par une société pervertie et coupable de désinvolture et d'insouciance. Un film de contrastes. Entre le goût de l'éphémère de Daisy et celui de l'éternité de Gatsby. Entre la réputation sulfureuse de Gatsby et la pureté de ses sentiments. Entre la fragilité apparente de Daisy et sa cruauté. Entre la douce lumière d'été et la violence des sentiments. Entre le luxe dans lequel vit Gatsby et son désarroi. Entre son extravagance apparente et sa simplicité réelle. Entre la magnificence de Gatsby et sa naïveté. Et tant d'autres encore. Des contrastes d'une douloureuse beauté.

    C'est à travers le regard sensible et lucide de Nick qui seul semble voir toute l'amertume, la vanité, et la beauté tragique de l'amour, mélancolique, pur et désenchanté, que Gatsby porte à Daisy que nous découvrons cette histoire tragique dont la prégnante sensation ne nous quitte pas et qui nous laisse avec l'irrésistible envie de relire encore et encore le chef d'œuvre de Fitzgerald et de nous laisser dangereusement griser par l'atmosphère de chaleur écrasante, d'extravagance et d'ennui étrangement mêlés dans une confusion finalement criminelle. Un film empreint de la fugace beauté de l'éphémère et de la nostalgie désenchantée qui portent le fascinant et romanesque Gatsby. A (re)voir absolument.

     

  • "Le Guépard" de Luchino Visconti (version remasterisée) en salles et DVD le 1er décembre

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    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du moment exceptionnel que fut la projection du "Guépard" de Visconti dans le cadre du dernier Festival de Cannes. Il s'agissait d'une version remasterisée par The Film Foundation de Martin Scorsese.

    Je ne pouvais pas ne pas vous en parler à nouveau puisque, le 1er décembre, cette version sera disponible en DVD et Blu-ray et ressortira en salles. Une occasion unique de (re)voir ce chef d'oeuvre absolu. Je vous en reparlerai donc à nouveau prochainement.

    Si vous voulez tout savoir sur le "Guépard" de Luchino Visconti et lire ma critique du film ainsi que revoir mes vidéos de la présentation par Martin Scorsese, Claudia Cardinale et Alain Delon, dans le cadre du dernier Festival de Cannes, cliquez ici.

  • 15ème Festival du Cinéma Allemand à l'Arlequin

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    Au cas où vous l'ignoreriez, se déroule actuellement la 15ème édition du Festival du Cinéma Allemand (jusqu'au 5 octobre) au Cinéma l'Arlequin (76 rue de Rennes, Paris 6ème). Un festival dont vous pourrez découvrir la programmation sur son site officiel avec, au programme : tables rondes, nouvelle vague allemande, nuit du cinéma allemand, courts-métrages etc. L'occasion également de (re)découvrir "Le Braqueur -la dernière course" de Benjamin Heisenberg dont je vous avais déjà parlé lorsque le jury blogueurs dont je faisais partie dans le cadre du Festival Paris Cinéma 2010 lui avait attribué son prix. Le prix des places est à 6 euros. Vous auriez donc tort de vous en priver!

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  • En guise d'hommage...: critique de « La poursuite impitoyable » ( The Chase) d’Arthur Penn (1966)

    En guise d'hommage à un des plus grands cinéastes américains disparu aujourd'hui, ma critique de "La poursuite impitoyable":

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    A l’occasion du Festival Paris Cinéma 2010 dont Jane Fonda était l’invitée d’honneur, je vous avais incités à  découvrir un des films incontournables projeté en son hommage dans le cadre du festival.  Il s’agissait donc d’un film de 1966 réalisé par Arthur Penn (« Bonnie and Clyde », « Little big man », « Georgia »…).

    Synopsis : Bobby Reeves (Robert Reford) s’évade du pénitencier avec un dangereux criminel quelques mois avant sa libération et se retrouve dans sa ville natale, une petite ville du Texas, alors qu’il souhaitait initialement fuir vers le Mexique. Entre le shérif  Calder (Marlon Brando) qui souhaite le protéger des autres habitants, sa femme (Jane Fonda) et son amant qui est à la fois un ami d’enfance de Bobby et le fils de Val Rodgers, un richissime propriétaire, sans compter d’autres habitants qui n’ont pas la conscience tranquille, l’annonce de son évasion et son retour imminent mettent toute la population en émoi…

    Un an avant « Bonnie and Clyde », Arthur Penn pose les premiers jalons du renouveau du cinéma américain. « La poursuite impitoyable » est certes en apparence relativement classique dans sa forme mais l’atmosphère de décadence dans lequel il baigne dès le début et qui ira crescendo tout au long du film est déjà annonciatrice d’un changement qui se matérialise par une scène de lynchage d’une violence et d’un réalisme radicaux pour l’époque.

     Lors d’une soirée de fête interminable, Bobby devient la proie d’une population paranoïaque et haineuse. A ces figures d’une classe moyenne et d’une bourgeoise sur lesquelles il porte un regard sans concessions, Arthur Penn oppose  le shérif incorruptible qui cherche avant tout à protéger  Bobby, et ce dernier que cette société semble avoir enfanté, écorché vif malchanceux voué à un triste sort.

    Dans cette ville enivrée par l’alcool et par la haine, des passions et des rancœurs vont éclater au grand jour. La tension monte progressivement jusqu’au paroxysme final lors duquel la ville s’embrase comme prise d’une folie meurtrière face à laquelle Bobby, pourtant visiblement instable, semble finalement incarner une forme de raison.

    « La poursuite impitoyabe » dresse un tableau peu glorieux de la classe moyenne et de la bourgeoisie de cette petite ville du Texas. Racistes, menteurs, lâches, cyniques. Tel est le portrait de ces habitants sans parler de cet argent avec lequel Val Rodgers imagine tout pouvoir acheter. La peur et l’alcool mais aussi l’ennui font tomber les masques et laissent apparaître de pitoyables visages. Bobby va devenir une bête traquée et sa fuite désespérée la macabre attraction des ces Texans oisifs. Arthur Penn dénonce ainsi la violence aveugle d’une foule grégaire. Face à elle le shérif représente l’intégrité, la tolérance, l’humanité et la justice que la population en furie essaiera très significativement de défigurer. Pour ne plus voir la noblesse de ce visage qui s’oppose à la médiocrité du sien ?

    Au milieu de ce triste tableau, les personnages de Robert Redford et Jane Fonda émergent comme les êtres les plus purs et naïfs alors que la société corrompue, sinistrement cynique les marginalise et les condamne.

    Un film pessimiste qui à travers cette petite ville du Texas décadente dresse un tableau tristement universel et intemporel d’une ville de province, néanmoins illuminé par les présences de ses acteurs principaux qui y apportent leur beauté mélancolique, aussi fascinante que ce film fièvreux étrangement envoûtant d’une noirceur cruelle et hypnotique. Un film qui s’achève par le plan d’un visage anéanti saisissant de désespoir et que vous n’êtes pas prêts d’oublier…

  • Bande-annonce de "Morning glory" de Roger Michell avec Rachel McAdams, Harrison Ford, Diane Keaton, Patrick Wilson et Jeff Goldblum...

    A propos du film:
    Le réalisateur de COUP DE FOUDRE A NOTTING HILL, la scénariste de LE DIABLE S’HABILLE EN PRADA et le producteur de Lost réunissent un casting 4 étoiles (Rachel Mc Adams, Harrison Ford, Diane Keaton, Patrick Wilson et Jeff Goldblum) dans MORNING GLORY, une comédie qui nous fait découvrir l’univers délirant et sans pitié du petit écran.
    Bien qu’elle soit jeune, jolie, dynamique et ambitieuse, Becky Fuller (Rachel McAdams) est en pleine traversée du désert professionnelle et sentimentale.
    Aussi, lorsqu’on propose à cette productrice TV de reprendre "Daybreak", la matinale la moins regardée du pays, elle accepte le défi sans hésiter. Pour booster l’audience, elle décide d’engager Mike Pomeroy, le journaliste de légende de la chaîne (Harrison  Ford). Mais le charisme de Mike n'a d'égal que ses caprices de star, et ses relations sont électriques avec Colleen Peck, sa co-présentatrice (Diane Keaton). Les coups bas hors-plateau s’accompagnent très vite de petites phrases assassines à l’antenne…
    Dans le même temps, Becky craque pour un producteur de la chaîne, mais sentiments et travail ne font pas toujours bon ménage. Parviendra-t-elle à sortir l’émission de l’impasse et à trouver l’amour ?

    Sortie en salles: le 26 janvier 2011

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  • Le off de Cannes 2010 de l'ACID à Paris les samedi 2 et dimanche 3 octobre

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    "La vie au ranch" de Sophie Letourneur (sortie : 13 octobre) , "Entre nos mains", documentaire de Mariana Otero ( sortie 6 oct), "Fix ME", documentaire palestinien de Raed Andoni, co-produit par Julie Gayet (sortie : 10 novembre) et "Donoma", autoproduit par un jeune collectif, emmené par l'énergie communicative de Djinn Carrénard  font partie des longs métrages que l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) a fait découvrir aux spectateurs du dernier Festival de Cannes.

    Sept premiers sur neuf films de long métrage : cette programmation, conçue en toute indépendance par des réalisateurs, sera à nouveau proposée au public, en présence des équipes des films et des cinéastes de lACID qui les soutiennent, et plein de surprises : expo, interludes musicaux, danse... :
    - les 2 et 3 octobre 2010 à Paris au Cinéma des cinéastes
    - du 17 septembre au 15 octobre 2010 dans 14 salles d’Île-de-France
    - du 14 au 21 octobre 2010 dans 10 salles du Grand Lyon.

     Depuis Cannes, ces longs métrages enchaînent les festivals (Lussas, Bruxelles, Tübingen, Pusan, Londres, Montréal...), trois d'entre eux sortiront cet automne en salles : Fix ME, Entre nos mains et La vie au ranch
    et une discussion est prévue dimanche 3 octobre, à 11h au Cinéma des Cinéastes, autour de l'autoproduction (pourquoi ce choix, pour des premiers films comme Donoma, mais aussi de la part de réalisateurs lassés des contraintes de la production classique ? Quelle diffusion ?..).

    Les longs métrages :

    Cuchillo de Palo (108)
    (Renate Costa - Espagne - 2010 - documentaire - 93’)
    Donoma
    (Djinn Carrénard - France - 2009 - fiction - 135’)
    Eine flexible Frau [The Drifter / Une femme flexible]
    (Tatjana Turanskyj - Allemagne - 2010 - fiction - 97’)
    Entre nos mains
    (Mariana Otero - France - 2010 - documentaire - 87’)
    * * Sortie France : 6 octobre 2010
    Fix ME
    (Raed Andoni - France, Palestine, Suisse - 2009 - documentaire - 98’)
    * * Sortie France : 10 novembre 2010
    Fleurs du Mal
    (David Dusa - France - 2010 - fiction - 100’)
    Poursuite
    (Marina Déak - France - 2010 - fiction - 90’)
    Robert Mitchum est mort
    (Olivier Babinet, Fred Kihn - France - 2010 - fiction - 91’)
    * * Sortie France : prochainement
    La vie au ranch
    (Sophie Letourneur - France - 2009 - fiction - 90’)
    * * Sortie France : 13 octobre 2010

    Courts métrages également au programme

    On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici !
    (Collectif des cinéastes pour les "sans-papiers" - France - 2010 - 3'30)
    La dame au chien
    (Damien Manivel - 2010 - France - 13')
    French Roast
    (Fabrice O. Joubert - 2008 - France - 8'15)

    Cette programmation de 9 films indépendants, souvent des premiers films, fictions et documentaires, parfois autoproduits, est choisie par les cinéastes de l'ACID avec pour seul mot d'ordre : le coup de coeur ! Depuis trois ans, la Programmation ACID à Cannes débarque en Île-de-France et à Paris au Cinéma des Cinéastes pour fêter la création indépendante. Dès le mois d'octobre, elle s'invitera également dans dix salles de la région Rhône-Alpes...

    www.lacid.org

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  • Demain, ne manquez pas "Indigènes" de Rachid Bouchareb, sur France 2

    indigènes.jpgDemain soir, à 20H35, sur France 2 vous pourrez (re)voir "Indigènes" de Rachid Bouchareb alors que "Hors-la-loi" son nouveau film est actuellement à l'affiche (cliquez ici pour lire ma critique et voir mon interview de Bernard Blancan). Je vous recommande vivement ce magnifique film pour lequel les 5 acteurs principaux avaient reçu le prix d'interprétation à Cannes en 2006 et qui avait obtenu le César du meilleur scénario. Pour achever de vous convaincre, regardez la bande-annonce, ci-dessous.