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Cinéma - Page 216

  • « L’homme qui en savait trop » d’Alfred Hitchcock (1956)

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    Au classement des réalisateurs dont j'ai revu les films le plus  grand nombre de fois, Hitchcock doit figurer en très bonne place avec quelques autres comme Sautet, Truffaut, Renoir, Allen... Hier soir la chaîne TCM diffusait « L'homme qui en savait trop », je n'ai pas résisté  à l'envie de le regarder une énième fois...

    En voyage au Maroc, le docteur Ben McKenna (James Stewart), sa femme Jo (Doris Day) et leur fils sont témoins de l'assassinat du Français Louis Bernard (Daniel Gélin). Avant de mourir, ce dernier avertit McKenna d'un futur assassinat  qui doit se produire à Londres. Mais le fils des McKenna est enlevé...

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    « L'homme qui en savait trop » est le remake de ... « L'homme qui en savait trop » réalisé par... Hitchcock en 1934. Dans les deux cas, la seconde partie se déroule à Londres, mais dans la première version le début se déroulait à St Moritz et non à Marrakech comme dans la version de 1956, lieu jugé sans doute plus exotique pour l'époque. Hitchcock a ainsi expliqué à François Truffaut la différence entre les deux versions : « Disons que la première version a été faite par un amateur de talent tandis que la seconde l'a été par un professionnel. »

    Même si je lui préfère « Les Enchaînés », « La mort aux trousses », « Fenêtre sur cour » et quelques autres films hitchcockiens, « L'homme qui en savait trop » n'en reste pas moins un excellent film avec quelques scènes de suspense magistrales, et notamment la séquence du concert de 8 minutes et 36 secondes à l'Albert Hall de Londres, véritablement haletante, grâce à l'alternance de plans entre Doris Day qui sait qu'un drame va se produire et dont l'angoisse va crescendo avec la musique, les cymbales (le spectateur sachant que le drame va se produire lors de leur retentissement) et le tueur qui ignore être épié. Un suspense fidèle à la définition d'Hitchcock selon laquelle il correspond à la complicité du public (par exemple en sachant qu'une bombe est là et va exploser), et qui diffère ainsi de la surprise.

    On retrouve bien sûr aussi la blonde hitchcockienne sous les traits de Doris Day dont c'est ici le premier rôle dramatique, on retrouve également l'histoire tant affectionnée par Hitchcock d'un homme ordinaire, voire naïf et innocent, à qui il arrive une histoire extraordinaire... et bien sûr l'inévitable apparition du cinéaste (sur le marché de la place Djemaa-el-Fna à Marrakech).  On retrouve encore les scènes d'escalier palpitantes qu'Hitchcock a utilisées dans plusieurs films et notamment dans « les Enchaînés » (sans doute la plus réussie).

    Le ton du film est très hollywoodien et commence même comme une comédie pour se transformer en vrai policier à suspense (et James Stewart est aussi juste en touriste américain peu à l'aise, voire ridicule, avec les coutumes marocaines, qu'en homme courageux déterminé à retrouver son fils quoiqu'il lui en coûte et quels que soient les risques). Si la première partie à Marrakech est plutôt exotique, c'est ensuite dans un Londres inquiétant que nous conduit Hitchcock, dans des ruelles sombres et désertes. Il rencontrera ainsi un certain Chappell peu avenant (Hitchcock s'est-il alors inspiré du nom du personnage de Michel Simon, Félix Chapel, dans « Drôle de drame » de Marcel Carné, datant de 1937  ou Carné s'est-il inspiré de la première version de « L'homme qui en savait trop » de 1934 si Chappell y figure également à moins qu'il ne s'agisse d'une simple coïncidence ?) avant de se rendre à Ambrose Chapel dans un quartier également particulièrement obscure.

    Comme toujours chez Hitchcock, le suspense se double d'une histoire d'amour à moins qu'il ne s'agisse ici de désamour, puisqu'on comprend que Jo a abandonné sa carrière pour suivre son mari qui, au début, la traite d'ailleurs davantage en patiente qu'en épouse, et qui les considère comme « un vieux couple ».

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    Aucune référence n'est faîte au contexte politique (le premier ministre qu'un de ses compatriotes veut faire assassiner n'a pas de pays nommé dans le film même si on devine qu'il s'agit de l'Union Soviétique, puisque nous sommes alors en pleine guerre froide), ce qui donne un caractère assez intemporel à l'intrigue ... bien que le film ait plus de cinquante ans. La maladresse et le charme de James Stewart, la voix envoûtante de Doris Day (qui interprète «  Que sera sera »- Whatever will be will be-, Oscar de la meilleure chanson de l'année), les mystères lumineux de Marrakech et ceux, plus obscurs, de Londres, la musique de l'indissociable Bernard Herrmann qui dirige ici le London Symphony Orchestra, un suspense évidemment haletant, le sens de la mise en scène d'Hitchcock toujours au service du scénario font de ce film un grand et passionnant divertissement que l'on revoit toujours avec autant de plaisir et que je ne peux que vivement vous recommander si vous ne l'avez pas encore vu (il repasse sur TCM, le dimanche 30 août, à 16H30)...

  • Dialoguez en direct avec le directeur de la programmation de la Cinémathèque

    cinémathèque2.jpgJe vous parle ici régulièrement de l'actualité de la Cinémathèque Française comme récemment avec la formidable cinematheque.jpgexposition consacrée à Jacques Tati ou avec le cycle Michael Mann pour lequel j'avais eu le plaisir de vous faire gagner quelques places.  C'est avec beaucoup d'impatience que nous attendons donc le programme de cette nouvelle saison. Pour faire connaître cette programmation 2009-2010, la Cinémathèque a choisi une formule originale en proposant un tchat avec le directeur de la programmation, Jean-François Rauger, le 1er septembre, à 16h sur http://www.cinematheque.fr . On nous annonce une très belle année cinéma, ce dont je ne doute pas au regard déjà de la très belle programmation de la saison précèdente. Je vous encourage donc vivement à participer à ce tchat! Vous pourrez dialoguer en direct sur le site de la Cinémathèque. Vous pouvez toutefois d'ores et déjà envoyer vos questions à: contact@cinematheque.fr .

    J'en profite pour vous rappeler que la Cinémathèque est également partenaire des "Nuits Américaines" du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009.

    Liens:

    Site internet de la Cinémathèque

    La page de l'évènement sur Facebook

    La page de la Cinémathèque sur Facebook

     

  • Le programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009(horaires des projections)

    Voici le programme provisoire du 35ème Festival du Cinéma
    Américain de  Deauville , au CID, sous réserve de modifications. 
     Je vous rappelle qu'inthemoodfordeauville.com vous fait gagner
    des pass pour le festival. Reste encore le pass du jeudi 10 à
     remporter  en participant au concours et très bientôt des pass
    pour le dernier  week end du festival (9 pass).
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    CID

    VENDREDI 4 SEPTEMBRE
    19h30 : Ouverture Officielle
    Concert de Julia Migenes
    THE TIME TRAVELER’S WIFE
    (1h47) - 1st

    SAMEDI 5 SEPTEMBRE
    11h30 : THE SEPTEMBER ISSUE (1h28) - Doc
    15h00 : THE TIME TRAVELER’S WIFE (1h47) - 1st
    18h00 : DISTRICT 9 (1h52) - 1st
    21h00 : JULIE & JULIA (2h03) - 1st

    DIMANCHE 6 SEPTEMBRE
    11h30 : WHEN YOU’RE STRANGE: A FILM ABOUT THE DOORS (1h25) - Doc
    15h00 : TAKING WOODSTOCK (Hôtel Woodstock) (2h) - 1st
    17h30 : 500 DAYS OF SUMMER (500 jours ensemble) (1h35) - 1st
    20h30 : ME AND ORSON WELLES (1h47) - 1st

    LUNDI 7 SEPTEMBRE
    15h00 : HARRISON, MONTGOMERY (1h35) - *
    17h30 : PERSONAL EFFECTS (1h50) - 1st
    20h30 : LIKE DANDELION DUST (1h40) - 1st

    MARDI 8 SEPTEMBRE
    15h00 : HUMPDAY (1h35) - *
    17h30 : GAMER (Ultimate Game) (1h35) - 1st
    20h30 : Hommage David Zucker, Jim Abrahams et Jerry Zucker
    TOP SECRET
    (1h30)

    MERCREDI 9 SEPTEMBRE
    17h30 : THE OPEN ROAD (1h31) - 1st
    20h30 : THE INFORMANT! (1h47) - 1st

    JEUDI 10 SEPTEMBRE
    15h00 : SIN NOMBRE (1h36) - *
    17h30 : Remise du Prix Littéraire
    WONDERFUL WORLD (1h29) - 1st
    20h30 :
    Hommage Robin Wright Penn
    THE PRIVATE LIVES OF PIPPA LEE
    (1h33) - 1st

    VENDREDI 11 SEPTEMBRE
    15h00 : PRECIOUS (1h49) - *
    17h30 : ENTRE NOS (1h21) - 1st
    20h30 : Hommage Andy Garcia
    CITY ISLAND
    (1h37) - 1st

    SAMEDI 12 SEPTEMBRE
    11h30 : THE GOOD HEART (1h36) - *
    15h00 : THE COVE (The Cove - La baie de la honte) (1h30) - Doc
    18h00 : BLACK DYNAMITE (1h27) - 1st
    21h00 : Cérémonie en l’honneur de Harrison Ford
    THE PROPOSAL (La proposition)
    (1h48) - 1st

    DIMANCHE 13 SEPTEMBRE
    11h00 : QU’UN SEUL TIENNE ET LES AUTRES SUIVRONT (1h59)
    Prix Michel d’Ornano 2009
    14h00 : JULIE & JULIA (2h03) - 1st
    18h30 : Cérémonie du Palmarès
    Grand Prix 2009



     Séances rouges : uniquement sur invitation
    1st : film de la section Première
    *: film de la section Compétition
    Doc : film de la section Les Docs de l’Oncle Sam

    Les autres films sont présentés dans le cadre des hommages.

  • Demain, ne manquez pas: "Un Prophète" de Jacques Audiard

    Si vous avez déjà vu "The masterpiece" "Inglourious Basterds" de Quentin Tarantino (que vous DEVEZ voir) dont vous pouvez retrouver ma critique en cliquant ici, demain précipitez-vous pour voir le grand film de Jacques Audiard "Un Prophète" (cliquez ici pour lire ma critique)... et Inthemoodforcinema.com vous recommande toujours "Partir" de Catherine Corsini et "Joueuse" de Caroline Bottaro .

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     J'en profite aussi pour vous rappeler que sur http://www.inthemoodfordeauville.com , chaque jour, j'ai le plaisir de vous faire gagner des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville. N'hésitez pas à tenter votre chance!
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  • « Avant le déluge » d’André Cayatte (1954)

    avantledeluge2.jpgAujourd'hui, je m'éloigne un peu de l'actualité cinématographique pour évoquer un film que j'ai découvert sur Ciné Classic cette semaine et que je vous recommande : « Avant le déluge », un drame d'André Cayatte de 1954 dans lequel quatre adolescents issus de la bourgeoisie se retrouvent en cour d'assises pour avoir tué un de leurs amis. En attendant le verdict, un flashback revient sur le déroulement des évènements, notamment à travers le regard de leurs parents. Nous sommes en 1950. La guerre de Corée fait rage et la tension internationale est à son comble.  Certains parlent de troisième guerre mondiale. A Lagny, dans la banlieue parisienne, cinq adolescents ont formé une bande unie. Autour de Liliane Noblet (Marina Vlady), fille d'un enseignant idéaliste (Bernard Blier), gravitent Philippe Boussard (Clément Thierry), dont le père, un spéculateur, a exporté frauduleusement ses capitaux, Jean (Jean Chabassol), fils d'un fonctionnaire mort en Indochine, Daniel Epstein (Rogier Coggio), dont la famille a disparu dans un camp de concentration et qui reçoit une confortable pension d'un oncle d'Amérique, et Richard Dutoit (Jacques Fayet), fils d'un musicien antisémite emprisonné à la Libération. Tous rêvent de partir sous les tropiques pour échapper à la guerre...

    André Cayatte était avocat, il plaidait contre la peine de mort depuis 1922, depuis que son cousin, nouvel aumônier de prison à Carcassonne, devait assister à la mort d'un condamné. Le jeune prêtre qui avait en vain supplié qu'on le déchargeât de cette mission s'effondra quand la tête tomba. Il en mourut, n'ayant pas supporté cet odieux spectacle. L'ensemble de l'œuvre de Cayatte sera ensuite un long plaidoyer pour une justice plus humaine... et « Avant le déluge » ne déroge pas à la règle.

    avantledeluge3.jpgParmi ses films les plus connus figurent « Nous sommes tous des assassins », « Le Miroir à deux faces »,  « Les Risques du métier », « Mourir d'aimer », « Verdict »... pour citer ceux que je vous recommande.  Parmi ses récompenses, un Ours d'or à Berlin en 1951, et un Lion d'or à Venise pour « Passage du Rhin », en 1960.

     "Si les gens de cinéma voient dans Cayatte un avocat, les gens de robe le prennent pour un cinéaste" selon François Truffaut. « Avant le déluge » pourrait peut-être réconcilier « gens de cinéma » et « gens de robe », ce film étant certes un plaidoyer et écrit comme tel mais aussi le film d'un vrai cinéaste.

    L'intérêt est d'abord historique, voire sociologique, nous replongeant dans cette tension, cette panique, cette sensation de fin du monde irrévocable, qui régnait  alors, desquelles découle le premier argument de la défense : ils ne savaient plus ce qu'ils faisaient dans cette atmosphère apocalyptique. Le déluge, c'est la menace de la guerre nucléaire qui perturbe les esprits mais c'est aussi tout ce qui précède le verdict après lequel plus rien ne sera pareil. Le deuxième argument de la défense : c'est de nous montrer des enfants (on insiste longuement sur leur jeune âge), davantage victimes de l'oppression ou de l'aveuglement parental que criminels. La mère de l'un l'emprisonne dans une existence morne plus qu'elle ne l'élève, lui reprochant de surcroît sa naissance (mais c'est elle qui finira en s'éloignant de la prison vue à travers les grilles du palais de justice, nous signifiant ainsi une autre prison, abstraite, dans laquelle elle s'est elle-même enfermée). Le père d'un autre ne cesse de marteler ses idées antisémites qui vont finir par influencer son fils. Le père d'un troisième, obsédé par ses affaires plus ou moins frauduleuses, ne s'aperçoit pas que sa femme le trompe avec son ami, elle-même aveuglée par son âge et son physique et par son amour pour cet être égoïste et méprisable etc.

    Si Cayatte, revêtant ici la robe d'avocat, laisse entendre que les enfants sont coupables sans être totalement responsables, il ne les épargne pourtant pas tous. Si Liliane est aveuglée par son amour pour Richard pour lequel elle serait prête à tout, c'est l'antisémitisme, la peur et la lâcheté qui conduisent deux d'entre eux au meurtre dans une scène d'ailleurs très réussie où,  l'un est vêtu d'une veste de cuir qui rappelle celles de la gestapo, et qui  empruntent ainsi aux nazis leurs abjectes méthodes, Cayatte démontrant ainsi de manière terrifiante et convaincante comment l'innocence peut basculer dans la barbarie sous d'ignobles prétextes.

    Si, à l'époque, dans « Les Cahiers du cinéma, André Bazin déplora  le manichéisme de ce film, la critique lui reprocha une noirceur excessive peu représentative de la société.

    Si le jeu de certains est certes un peu théâtral (d'autres en revanche sont remarquables comme Bernard Blier d'une justesse impressionnante), si certains personnages n'échappent en effet pas au manichéisme Cayatte conduit pourtant son film comme une démonstration implacable, lucide et cruelle, servie par d'excellents acteurs et dialogues (signés par lui-même et Charles Spaak) qui procurent à ce film un caractère tristement intemporel (on retrouve d'ailleurs des similitudes avec « L'Appât » de Bertrand Tavernier, les deux films étant d'ailleurs inspirés de faits divers).

    François Truffaut écrivit ainsi à propos d'André Cayatte : "C'est une chance que Cayatte ne s'attaque pas à la littérature ; il serait capable à l'écran d'acquitter Julien Sorel ; Emma Bovary en serait quitte pour la préventive et le petit Twist irait se faire rééduquer à Savigny".

    « Avant le déluge » a reçu le Prix international et la Mention spéciale au Festival de Cannes et plus de 2, 5 millions d'entrées.

  • Concours exceptionnel: gagnez des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009!

    Concours Deauville 2009: le règlement

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    deauvilleaffiche2009.jpgInthemoodfordeauville.com, grâce à Orange, partenaire officiel de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, a le grand plaisir d'avoir 18 pass pour ce festival à vous faire gagner!

    Chaque jour, jusqu'à la fin de la semaine prochaine, vous pourrez donc gagner des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Pour cela, il vous suffira d'être les premiers à répondre aux questions publiées sur "In the mood for Deauville" -très simples aujourd'hui- (ces questions changeront à chaque fois qu'une nouvelle journée de pass sera en jeu), et à m'envoyer vos réponses, accompagnées de vos coordonnées, par email à inthemoodforcinema@gmail.com  avec, comme intitulé de l'email "Concours inthemoodfordeauville". Avant de participer, regardez bien le jour pour lequel les pass sont mis en jeu et assurez-vous bien, surtout, d'être disponibles le jour en question. Ces pass ne seront pas échangeables. Une même personne ne pourra gagner qu'un seul pass sur toute la durée du concours, afin qu'il y ait le plus de gagnants possibles (sauf précision contraire préalable). Je précise enfin qu'il s'agit de pass qui  donnent "uniquement" accès à toutes les séances en journée et qui sont valables seulement pour le jour en question.

    Aujourd'hui, je mets en jeu 3 pass pour le dimanche 6 septembre 2009. Dès que ces pass seront remportés, je mettrai en jeu les pass pour le jour suivant, avec de nouvelles questions, et ainsi de suite jusqu'à ce que les 18 pass soient gagnés. Rendez-vous chaque jour sur In the mood for Deauville pour connaître les questions et les lots du jour. Les gagnants seront contactés directement par email.

    Que dire de plus sinon que je vous souhaite bonne chance et vous invite vivement à participer, je ne vous répèterai pas une fois de plus à quel point ce festival est agréable, le blog In the mood for Deauville témoignant déjà, je pense, de ma passion pour celui-ci.

    Cliquez ici pour accéder à In the mood for Deauville et pour gagner des pass pour le dimanche 6 septembre 2009 et les jours suivants!

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 1 commentaire
  • Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009: complément de programmation

    deauvilleaffiche2009.jpgLa semaine dernière, je vous résumais le programme de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (que vous pouvez retrouver en cliquant ici) qui vient d'être complèté.

    J'en profite également pour vous annoncer que, en partenariat avec Orange, j'aurai le plaisir de vous permettre très prochainement de gagner une dizaine de pass journaliers pour ce Festival du Cinéma Américain de Deauville 2009 (même pour le week end).

    -tempsnest.jpgNous savions déjà que la cérémonie d'ouverture de cette 35ème édition, le vendredi 4 septembre prochain, serait marquée par un concert de Julia Migenes, nous connaissons désormais le nom du film d'ouverture.

    Il s'agira de "The Time Traveler's wife" (Le temps n'est rien) de Robert Schwentke avec Eric Bana et Rachel Mc Adams.

    Ce film de science-fiction sortira en salles le 29 novembre 2009, il raconte la relation d'un homme et d'une femme dans laquelle l'homme possède  des gènes lui permettant de voyager dans le temps et de s'observer ainsi à plusieurs étapes de sa vie.

     

    Andygarcia.jpg-Après Darren Aronofsky, Neil LaBute, James Foley, Edward Burns, Scott McGehee, David Siegel, Jonathan Nossiter et Charlie Kaufman, le Festival du Cinéma Américain de Deauville propose cette année un rendez-vous avec l'acteur, producteur, réalisateur et compositeur Andy Garcia qui parlera de son travail et répondra aux questions des personnes présentes.

    Cette rencontre aura lieu dans la salle Lexington, située dans l'enceinte du CID, le samedi 12 septembre a 17 heures.

    L'accès est gratuit, dans la limite des places disponibles.

    Inthemoodfordeauville.com vous fera bien entendu un résumé de cette rencontre pour ceux qui ne pourront pas y assister. Retrouvez toute la filmographie d'Andy Garcia dans l'article qui lui a été consacré (rubrique "hommages" du blog inthemoodfordeauville.com).

    -6 films viennent complèter la liste des 11 Premières que vous pouvez retrouver en cliquant ici. 

    "The Informant" de Steven Soderbergh avec Matt Damon, Scott Bakula, Joel McHale...

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    Synopsis: L'histoire vraie d'une "taupe" du FBI infiltrée au coeur d'un célèbre scandale industriel qui vit la société japonaise Archer Daniels Midland, spécialisée dans l'Agro-alimentaire, frauder et engranger des dizaines de millions de dollars de profits illégaux...

    Sortie en salles: le 30 septembre 2009 

    "Me and Orson Welles" de Richard Linklater avec Zac Efron, Claire Danes, Christian Mc Kay...

    Synopsis: EN 1937, Orson Welles offre un rôle dans sa prochaine production à un étudiant croisé dans une rue de New-York. La vie du jeune homme va en être bouleversé...

    "District 9" de Neill Blomkamp avec Sharlto Copley, David James, Jason Cope...

    (Actuellement en tête du box-office aux Etats-Unis)

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    Synopsis: Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...
    Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...
    Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l'ADN extraterrestre.
    La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsque le MNU commence à évacuer les non-humains du District 9 vers un nouveau camp, en envoyant des agents de terrain s'occuper de leur transfert. L'un de ces agents, Wikus van der Merwe, contracte un virus extraterrestre qui se met à modifier son ADN. Wikus est à présent l'homme le plus recherché de la planète, celui qui vaut plus qu'une fortune : il est la clé qui permettra de percer le secret de la technologie alien.
    Repoussé, isolé, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9...

    Sortie en salles: le 16 septembre 2009

    "Entre Nos" de Paola Mendoza et Gloria La Morte avec Paola Mendoza, Andres Munar, Anthony Chisholm

    Synopsis: Mariana a élevé ses deux enfants en Colombie avant de partir à New York pour rejoindre leur père qui était parti travailler aux Etats-Unis des années auparavant. Un soir, il leur annonce qu'il va s'installer à Miami... mais sans eux. Sans personne pour l'aider dans cette ville qui lui est étrangère et maîtrisant mal l'anglais, Mariana va devoir trouver un moyen de subvenir aux besoins de sa famille, émotionnellement comme financièrement.


    Wonderful World de Josh Goldin avec Matthew Broderick, Sanaa Lathan, Jodelle Ferland, Jesse Tyler Ferguson

    Synopsis: Ben Singer, l'homme le plus négatif du monde, refuse de croire que le moindre miracle soit possible. Lorsque son colocataire tombe malade, Ben est contraint d'héberger Khadi, sa sœur sénégalaise. Cet improbable ménage à deux va devenir quelque chose d'autre et la nature habituellement autodestructrice de Ben va bientôt faire place à l'inspiration...

    -Deux films viennent également compléter les 9 films en compétition déjà annoncés (ici):

    "Shrink" de Jonas Pate avec Kevin Spacey, Saffron Burrows, Jack Huston...

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    Synopsis: Un psychiatre pour stars est incapable de de ressaisir après un récent drame personnel. Fumeur de marijuana chronique, il ne s'occupe plus de son apparence et perd confiance quant à sa capacité à aider ses patients...

    "Youth in revolt" de Miguel Arteta avec Michael Cera, Ray Liotta, Steve Buscemi...

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    Synopsis: Comédie. Les aventures sentimentalo-rocambolesques de Nick Twisp, un adolescent amoureux lancé sur les traces de la fille de ses rêves...

    -deauvilleaffiche2009.jpgJe vous annonçais la composition des jurys de ce 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, il y a 15 jours. Vous pouvez la retrouver, ici.

     Bruno Podalydès viendra compléter le jury longs-métrages. Contrairement à ce que je vous avais annoncé, Déborah François ne sera pas dans le jury Révèlation Cartier mais dans le jury longs-métrages présidé par Jean-Pierre Jeunet. Louise Monot, quant à elle, rejoint le jury Cartier.

    -Trois documentaires viennent compléter la liste de ceux dont je vous parlais la semaine dernière (cf rubrique "Docs de l'oncle Sam" du blog inthemoodfordeauville.com.)

    FACING ALI de Pete McCormack

    Mohamed Ali, trois fois champion du monde des poids lourds, doit sa renommée autant à ses performances sportives qu'à son verbe haut. Aujourd'hui dix de ses anciens adversaires lui rendent hommage à travers ce documentaire.

    OUTRAGE de Kirby Dick

    Un réquisitoire contre l'hypocrisie de politiciens n'ayant pas fait leur ≪ coming out ≫ mais accumulant de scandaleux records de vote contre les droits des homosexuels, et militant activement contre la communauté gay à laquelle ils appartiennent. En révèlant les vies cachées de certains puissants responsables américains, ce documentaire témoigne du mal qu'ils ont infligé à des millions d'Americains et examine la complicité des medias qui n'ont pas devoilé leurs secrets.

    WILLIAM KUNSTLER : DISTURBING THE UNIVERSE de Sarah et Emily Kunstler

    William Kunstler, était l'un des avocats les plus célèbres et les plus controversés du vingtième siècle. Il s'est battu pour les droits civils et a representé des activistes antimilitaristes, mais aussi des terroristes et des assassins. Dans ce documentaire, les réalisatrices explorent la vie de leur père : du père de famille de classe moyenne à l'avocat engage, finalement devenu l'avocat le plus détesté d'Amérique.

    - Le programme des "Nuits Américaines" 2009: poursuivant sa collaboration avec la Cinémathèque française, le Public Système Cinéma proposera pour ce rendez-vous qui fête sa troisième édition, une programmation au cinéma Le Morny de Deauville, dédiée aux films de guerre et à la comédie, mais aussi des nuits dédiées aux personnalités auxquelles le festival rendra hommage avec pour résultat une pogrammation très éclectique.

     Ces séances sont très accessibles, le vous les recommande. Un pass spécial exclusivement dédié aux Nuits Americaines sera proposé au public au prix de dix euros pour toute la durée du Festival, et pour un euro supplémentaire aux festivaliers.

    FILMS DE GUERRE

    1941 SERGEANT YORK (Sergent York) de Howard Hawks

    1957 PATHS OF GLORY (Les sentiers de la gloire) de Stanley Kubrick

    1958 THE NAKED AND THE DEAD (Les nus et les morts) de Raoul Walsh

    1970 M*A*S*H de Robert Altman

    1989 CASUALTY OF WAR (Outrages) de Brian de Palma

    COMEDIES

    1928 THE CAMERAMAN (Le cameraman) de Edward Sedgwick

    1933 DUCK SOUP (Soupe au canard) de Leo McCarey

    1937 NOTHING SACRED (La joyeuse suicidee) de William A. Wellman

    1938 HOLIDAY (Vacances) de George Cukor

    1942 TO BE OR NOT TO BE (Jeux dangereux) de Ernst Lubitsch

    1952 MONKEY BUSINESS (Cherie je me sens rajeunir) de Howard Hawks

     

    Le festival offrira également au public la possibilité de redécouvrir les films de Robert Aldrich, dont certains seront repris dans le cadre d'une rétrospective unique à la Cinémathèque française (du 26 août au 5 octobre) :

    LA NUIT ROBERT ALDRICH

    1954 VERA CRUZ

    1955 KISS ME DEADLY (En quatrieme vitesse)

    1955 THE BIG KNIFE (Le grand couteau)

    1962 WHAT EVER HAPPENED TO BABY JANE? (Qu'est-il arrive a Baby Jane?)

    1971 THE GRISSOM GANG (Pas d'orchidees pour Miss Blandish)

    D'autre part, le cinéma Le Morny sera également le théâtre de séances spéciales en hommage aux personnalités mises à l'honneur par le festival cette année et proposera :

    LA NUIT HARRISON FORD

    1987 FRANTIC de Roman Polanski

    1988 WORKING GIRL de Mike Nichols

    1997 THE DEVIL'S OWN (Ennemis rapproches) de Alan J. Pakula

    1999 RANDOM HEARTS (L'ombre d'un soupcon) de Sydney Pollack

    2000 WHAT LIES BENEATH (Apparences) de Robert Zemeckis

     

    LA NUIT ROBIN WRIGHT PENN

    1987 THE PRINCESS BRIDE (Princesse Bride) de Rob Reiner

    1994 FORREST GUMP de Robert Zemeckis

    1997 SHE'S SO LOVELY de Nick Cassavetes

    2002 WHITE OLEANDER (Laurier blanc) de Peter Kosminsky

    2008 WHAT JUST HAPPENED (Panique a Hollywood) de Barry Levinson

     

    LA NUIT ANDY GARCIA

    1990 THE GODFATHER: PART III (Le parrain 3) de Francis Ford Coppola

    1997 NIGHT FALLS ON MANHATTAN (Dans l'ombre de Manhattan) de Sidney Lumet

    2001 OCEAN'S ELEVEN de Steven Soderbergh

    2004 MODIGLIANI de Mick Davis

    2005 THE LOST CITY (Adieu Cuba) de Andy Garcia

     

    LA NUIT DAVID ZUCKER, JIM ABRAHAMS & JERRY ZUCKER

    1980 AIRPLANE ! (Y a-t-il un pilote dans l'avion ?) de David Zucker, Jim Abrahams & Jerry Zucker

    1984 TOP SECRET ! de David Zucker, Jim Abrahams & Jerry Zucker

    1988 THE NAKED GUN : FROM THE FILES OF POLICE SQUAD ! (Y a-t-il un flic pour sauver la reine ?) de David Zucker, Jim Abrahams & Jerry Zucker

    1991 HOT SHOTS de Jim Abrahams

    2006 SCARY MOVIE 4 de David Zucker