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Cinéma - Page 168

  • Critique de «Gatsby le magnifique » de Jack Clayton avec Robert Redford, Mia Farrow…

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    gatsby3.jpgAdapté en 1974 du chef d'œuvre de Fizgerald, le film (comme le roman) se déroule dans la haute aristocratie américaine. Une vraie gageure d'adapter ce sublime roman( sans doute un de ceux que j'ai le plus relus) qui évite toujours soigneusement la mièvrerie et assume le romantisme effréné et exalté (mais condamné) de son personnage principal.

    Eté 1920. Nick Carraway (Sam Waterston), jeune homme du Middlewest américain se rend à New York pour travailler comme agent de change.  C'est dans la zone huppée de Long Island qu'il trouve une maison, juste à côté de la somptueuse demeure du mystérieux Gatsby (Robert Redford) et avec une vue imprenable sur East Egg où vivent sa cousine Daisy (Mia Farrow) et son mari Tom Buchanan (Bruce Dern) . Daisy  s'ennuie avec son mari bourru qui la trompe ouvertement et elle tue le temps avec son amie la golfeuse professionnelle Jordan Baker. Tom présente même à Nick  sa maîtresse Myrtle Wilson (Karen Black), la femme du garagiste. Tous s'étonnent que Nick ne connaisse pas son voisin Jay Gatsby qui donne des réceptions somptueuses avec des centaines d'invités et sur le compte de qui courent les rumeurs les plus folles. C'est en répondant à une des invitations de son mystérieux voisin que Nick va faire ressurgir le passé liant sa cousine Daisy à l'étrange et séduisant Jay Gatsby.

    Dès les premières minutes, ce film exerce la même fascination sur le spectateur que le personnage de Jay Gatsby sur ceux qui le côtoient ou l'imaginent. La magnificence crépusculaire  de la photographie et la langueur fiévreuse qui étreint les personnages nous laissent entendre que tout cela s'achèvera dans le drame mais comme Nick nous sommes fascinés par le spectacle auquel nous souhaitons assister jusqu'au dénouement. Jay Gatsby n'apparaît qu'au bout de vingt minutes, nous nous trouvons alors dans la même situation que Nick qui ne le connaît que par sa réputation : on dit qu'il «  a tué un homme » et qu'il n'apparaît jamais aux fêtes somptueuses qu'il donne dans une joyeuse décadence.

    Comme dans le roman de Fitzgerald, le film de Jack Clayton dépeint brillamment l'ennui de la haute aristocratie américaine grâce à plusieurs éléments : l'élégance romantique et le jeu de Robert Redford ( difficile après avoir vu le film d'imaginer autrement le personnage de Gatsby qu'il incarne à la perfection), le scénario impeccable signé Francis Ford Coppola, une photographie éblouissante qui évoque à la fois la nostalgie et la chaleur éblouissantes, une interprétation de Mia Farrow entre cruauté, ennui, insouciance et même folie, l'atmosphère nostalgique et fiévreuse (la sueur perle en permanence sur le front des personnages comme une menace constante), et puis bien sûr l'adaptation du magnifique texte de Fitzgerald : « La poussière empoisonnée flottant sur ses rêves » ou cette expression de « nuages roses » qui définit si bien le ton du roman et du film. Avec l'amertume dissimulée derrière l'apparente légèreté. La mélancolie et le désenchantement derrière la désinvolture. Il faut aussi souligner l'excellence des seconds rôles et notamment de Karen Black aussi bien dans la futilité que lorsqu'elle raconte sa rencontre avec Tom Buchanan.

     « Gatsby le magnifique » est à la fois une critique de l'insouciance cruelle et de la superficialité de l'aristocratie que symbolise Daisy, c'est aussi le portrait fascinant d'un homme au passé troublant, voire trouble et à l'aura romantique dont la seule obsession est de ressusciter le passé et qui ne vit que pour satisfaire son amour inconditionnel et aveugle. (Ah la magnifique scène où Jay et Daisy dansent dans une pièce vide éclairée à la bougie !) Face à lui Daisy, frivole et lâche, qui préfère sa réputation et sa richesse à Gatsby dont la réussite sociale n'avait d'autre but que de l'étonner et de poursuivre son rêve qui pour lui n'avait pas de prix. Gatsby dont par bribes  la personnalité se dessine : par sa manie d'appeler tout le monde « vieux frère », par ses relations peu recommandables, par le portrait qu'en dresse son père après sa mort, un père qu'il disait riche et mort. Pour Daisy, la richesse est un but. Pour  Jay, un moyen (de la reconquérir). Elle qui ne sait que faire des 30 années à venir où il va falloir tuer le temps.

    Les deux êtres pour qui l'argent n'étaient qu'un moyen et non une fin et capables d'éprouver des sentiments seront condamnés par une société pervertie et coupable de désinvolture et d'insouciance. Un film de contrastes. Entre le goût de l'éphémère de Daisy et celui de l'éternité de Gatsby. Entre la réputation sulfureuse de Gatsby et la pureté de ses sentiments. Entre la fragilité apparente de Daisy et sa cruauté. Entre la douce lumière d'été et la violence des sentiments. Entre le luxe dans lequel vit Gatsby et son désarroi. Entre son extravagance apparente et sa simplicité réelle. Entre la magnificence de Gatsby et sa naïveté. Et tant d'autres encore. Des contrastes d'une douloureuse beauté.

    C'est à travers le regard sensible et lucide de Nick qui seul semble voir toute l'amertume, la vanité, et la beauté tragique de l'amour, mélancolique, pur et désenchanté, que Gatsby porte à Daisy que nous découvrons cette histoire tragique dont la prégnante sensation ne nous quitte pas et qui nous laisse avec l'irrésistible envie de relire encore et encore le chef d'œuvre de Fitzgerald et de nous laisser dangereusement griser par l'atmosphère de chaleur écrasante, d'extravagance et d'ennui étrangement mêlés dans une confusion finalement criminelle. Un film empreint de la fugace beauté de l'éphémère et de la nostalgie désenchantée qui portent le fascinant et romanesque Gatsby. A (re)voir absolument.

    D'autres critiques de classiques du 7ème art à lire sur inthemoodforcinema.com (cliquez sur le titre du film qui vous intéresse pour en lire la critique): 

    • "Sur la route de Madison" de Clint Eastwood                                                                                                 

     Suivez aussi les autres blogs "in the mood": In the mood for Cannes , In the mood for luxe et In the mood for Deauville .

  • Programme du 11ème Festival du Film Francophone de Grèce

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    Je vous ai déjà parlé du 11ème Festival du Film Francophone de Grèce (ici) qui aura lieu du 15 au 25 avril à Athènes et du 22 au 28 avril à Thessalonique et dont le parrain sera Jean-Paul Gaultier. Etant donné ma passion inconditionnelle pour ce pays, je ne pouvais pas ne pas vous en parler à nouveau. Voici quelques informations concernant cette programmation 2010.

    La programmation sera cette année encore composée pour la plupart de films inédits en Grèce, soit dix jours d'avant-premières !

    Gainsbourg (vie héroïque) de Joann Sfar ouvrira le festival. Egalement au programme: La Journée de la jupeRapt de Lucas Belvaux  mais aussi les films de la jeune génération comme Christophe Honoré, Emmanuel Mouret, Riad Sattouf (César 2010 du 1er long métrage et révélation du dernier festival de Cannes), des frères Larrieu  aussi programmés en avant-premières. Le très beau film d'Hippolyte Girardot Yuki et Nina, la rencontre entre Michel Piccoli et la toute jeune Pauline Étienne dans Le Bel Âge, le prix Louis-Delluc du 1er long métrage pour Qu'un seul tienne et les autres suivront de Léa Fehner  seront également au programme.

    Un hommage sera rendu à Éric Rohmer avec le Festival International du Film d'Athènes « Nichtes Premieras » pour voir et revoir Le Signe du lion, La Collectionneuse ou la production franco-grecque Triple Agent avec Katerina Didaskalou.

     C'est en collaboration avec le Festival International du Film de Thessalonique que vous découvrirez aussi Persécution de Patrice Chéreau,  Panique au village de Vincent Patar et Stéphane Aubier ou des sujets plus graves avec le film de Philippe Van Leeuw Le Jour où Dieu est parti en voyage. Ces films, montrés à Thessalonique en novembre dernier, n'ont jamais été présentés à Athènes.

     Unifrance, qui soutient activement le festival et son action tout au long de l'année, a relevé une part de marché des films français en Grèce de 8 %, soit une des plus importantes au monde.

    Enfin, le festival fait place aux productions sélectionnées par les Ambassades en Grèce des autres pays membres de l'Organisation Internationale de la Francophonie.

    Parmi les invités: Jean-Paul Gaultier bien sûr mais aussi Jacques Perrin, Jane Birkin, Stéphane Bern, Daphné Roulier, Antoine de Caunes, François-Xavier Demaison... Nana Mouskouri sera par ailleurs présente lors de la soirée d'ouverture.

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  • Etudiants parisiens: devenez membres du jury étudiant du festival Paris Cinéma 2010

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    Je vous parlerai prochainement du Festival Paris Cinéma où "In the mood for cinema" sera plus que jamais cette année même si je ne peux pas vous en dire davantage pour l'instant (mystère...:-)). En attendant, je vous propose d'envoyer votre candidature si vous êtes étudiant parisien et si vivre l'expérience intense, enrichissante et palpitante d'un jury vous tente.

    Comme chaque année, le Festival Paris Cinéma invite ainsi les étudiants parisiens à devenir membre du Jury des étudiants, et à décerner le Prix des étudiants à l'un des longs métrages de la Compétition internationale.

    Avant de vous inscrire, vérifiez que vous êtes disponible toute la durée du festival qui aura lieu cette année du 3 au 13 juillet 2010.

    Un lauréat, une responsabilité
    Les étudiants du Jury doivent décerner le Prix des étudiants à l'un des longs métrages de la Compétition internationale du Festival Paris Cinéma, véritable laboratoire du cinéma de demain. Cette responsabilité requiert de la part des étudiants une maîtrise des fondements du discours cinématographique.

     Une expérience enrichissante au contact d'une personnalité du cinéma
    Chaque année une personnalité reconnue du monde du cinéma est conviée à tenir le rôle de médiateur lors de la délibération des membres du Jury des étudiants : une occasion pour les étudiants d'échanger librement leurs opinions, dans un débat constructif et passionnant.

     Exercices critiques
    Les étudiants sont invités à rédiger de courtes critiques qui seront publiées sur le site Internet du festival.
    L'étudiant qui rédigera la meilleure critique sera invité par l'Office Franco Québécois pour la Jeunesse à participer aux Rendez-vous du Cinéma Québécois qui se dérouleront en février prochain à Montréal.

    Vous souhaitez devenir membre du Jury des étudiants ?
    Rien de plus simple, télécharge la fiche disponible ici:
    http://www.pariscinema.org/data/document/fiche-participation-2010-site-jury-etudiants.doc

    et faîtes la  parvenir par courrier avant le 28 mai 2010 à :
    FESTIVAL PARIS CINÉMA
    Jury des étudiants
    155 rue de Charonne
    75011 Paris

     

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  • Etudiants parisiens: devenez membres du jury étudiant du festival Paris Cinéma 2010

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    Je vous parlerai prochainement du Festival Paris Cinéma où "In the mood for cinema" sera plus que jamais cette année même si je ne peux pas vous en dire davantage pour l'instant (mystère...:-)). En attendant, je vous propose d'envoyer votre candidature si vous êtes étudiant parisien et si vivre l'expérience intense, enrichissante et palpitante d'un jury vous tente.

    Comme chaque année, le Festival Paris Cinéma invite ainsi les étudiants parisiens à devenir membre du Jury des étudiants, et à décerner le Prix des étudiants à l'un des longs métrages de la Compétition internationale.

    Avant de vous inscrire, vérifiez que vous êtes disponible toute la durée du festival qui aura lieu cette année du 3 au 13 juillet 2010.

    Un lauréat, une responsabilité
    Les étudiants du Jury doivent décerner le Prix des étudiants à l'un des longs métrages de la Compétition internationale du Festival Paris Cinéma, véritable laboratoire du cinéma de demain. Cette responsabilité requiert de la part des étudiants une maîtrise des fondements du discours cinématographique.

     Une expérience enrichissante au contact d'une personnalité du cinéma
    Chaque année une personnalité reconnue du monde du cinéma est conviée à tenir le rôle de médiateur lors de la délibération des membres du Jury des étudiants : une occasion pour les étudiants d'échanger librement leurs opinions, dans un débat constructif et passionnant.

     Exercices critiques
    Les étudiants sont invités à rédiger de courtes critiques qui seront publiées sur le site Internet du festival.
    L'étudiant qui rédigera la meilleure critique sera invité par l'Office Franco Québécois pour la Jeunesse à participer aux Rendez-vous du Cinéma Québécois qui se dérouleront en février prochain à Montréal.

    Vous souhaitez devenir membre du Jury des étudiants ?
    Rien de plus simple, télécharge la fiche disponible ici:
    http://www.pariscinema.org/data/document/fiche-participation-2010-site-jury-etudiants.doc

    et faîtes la  parvenir par courrier avant le 28 mai 2010 à :
    FESTIVAL PARIS CINÉMA
    Jury des étudiants
    155 rue de Charonne
    75011 Paris

     

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  • Evasion "in the mood for cinema"...

    Pendant quelques jours "In the mood for cinema" fonctionnera un peu au ralenti après 6 mois sans une seule journée sans notes sur ce blog et parfois jusqu'à 6 notes par jour mais ces quelques jours d'évasion seront d'une certaine manière très "in the mood for cinema" et donneront lieu à de nouvelles notes ici ou ailleurs. Le point commun entre les deux films ci-dessous vous donnera une idée de l'endroit où je me trouve... L'actualité reviendra à son rythme normal à partir du 7 Avril sur "In the mood for cinema", "In the mood for Cannes" (avec les dernières informations et rumeurs sur la programmation du Festival de Cannes 2010), "In the mood for Deauville" et "In the mood for luxe".

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  • Programme du Festival International du Film Policier de Beaune 2010

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    Dans un peu plus d'une  semaine débutera la 2ème édition du Festival International du Film Policier de Beaune. Dix d'entre vous ont eu la chance de remporter des pass permanents grâce au concours organisé sur inthemoodforcinema.com en partenariat avec Orange. Une deuxième édition qui se déroulera du 8 au 11 avril avec une programmation exceptionnelle: un hommage à Samuel L.Jackson (à qui le Festival du Cinéma Américain de Deauville a déjà rendu hommage), une rétrospective "New York polar", une leçon de cinéma de James Gray (le 10 Avril à 16H) mais aussi un hommage au cinéaste avec la programmation de tous ses films.

    Le jury longs-métrages sera présidé par Olivier Marchal et composé de Marilyne Canto, Abdel Raoul Dafri,  François-Xavier Demaison, Marie Gillain, Catherine Jacob, Guy Lecluyse, Gilbert Melki, Steve Suissa. 

    En parallèle, un jury "spécial police" décernera également ses prix. 

     Quant au "jury sang neuf", il sera présidé par Sam Karmann et composé de Stéphane Bourgoin, Cécile Cassel, Laurent Chalumeau, Philippe Lefait, Clément Sibony

    C'est "Petits meurtres à l'Anglaise" de Jonathan Lynn qui fera l'ouverture.

    Longs-métrages en compétition

    BACKYARD (El Traspatio) Mexique de Carlos Carrera

    DANS SES YEUX (El secreto de sus ojos) Argentine/Espagne de Juan Jose Campanella

    LA DISPARITION D’ALICE CREED (The disappearance of Alice Creed) Royaume-Uni

    de J. Blakeson 1er Film

    DOSSIER K Belgique de Jan Verheyen

    THE DOUBLE HOUR (La doppia ora) Italie de Giuseppe Capotondi 1er Film

    THE KILLER INSIDE ME Royaume-Uni/Etats-Unis de Michael Winterbottom

    MONGA Taiwan de Doze, Niu Chen-Zer

     

    La compétition sang-neuf (qui met en compétition des films proposant une interprétation innovante du genre policier)

     

    IF I WANT TO WHISTLE, I WHISTLE Roumanie, Suede de Florin Serban 1er Film

    LOIN D’EDEN (Kirot) France de Danny Lerner

    SLICE Thailande de Kongkiat Komesiri

    TEHERAN (Tehroun) France de Nader T. Homayoun 1er Film

    THE KILLING ROOM Etats-Unis de Jonathan Liebesman

    Films hors-compétition

     Renouant avec le thème de ses succès « Le Grand Pardon » et « L’Union sacrée », hommages personnels au polar Américain, et l’un de ses acteurs fétiches, Patrick Bruel, le réalisateur Alexandre Arcady viendra présenter son nouveau film en présence de Francoise Fabian et Patrick Bruel : « Comme les doigts de la main." 

    Mais aussi :

    L’ELITE DE ROOKLYN (Brooklyn’s finest) Etats-Unis de Antoine Fuqua

    JAMES GRAY’S ANATOMY France de Jean-Pierre Lavoignat, Christophe d’Yvoire & Nicolas Marki- Documentaire

    QUE JUSTICE SOIT FAITE (Law Abiding Citizen) Etats-Unis de F. Gary Gray

     Séance Culte

     Comme l’année précédente, le Festival International du Film Policier de Beaune présente pour sa séance culte un film marquant de l’histoire du cinéma policier en présence de ses auteurs. En tant que grands amateurs de polar, le réalisateur Claude LELOUCH, la comédienne Francoise FABIAN et le comédien Charles Gerard seront ainsi présents cette année a Beaune pour présenter : « La bonne année » de Claude Lelouch (1973)

    Le festival rendra également hommage à la ville de New York et décernera plusieurs prix littéraires. Je vous invite à découvrir le reste de la programmation sur "le site officiel du festival".

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  • "Tête de turc" de Pascal Elbé: critique du film et vidéos de la master class de Pascal Elbé et Roschdy Zem

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    Aujourd'hui sort en salles la première réalisation de Pascal Elbé "Tête de Turc".

    Cliquez ici pour lire ma critique du film

    Cliquez ici pour voir mes vidéos de la master class de Roschdy Zem et Pascal Elbé