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Cinéma - Page 169

  • Ce soir, à 20H50 sur Canal+, ne manquez pas "La fille du RER" d'André Téchiné: critique du film

    Ce soir, à 20H50 sur Canal+, ne manquez pas "La fille du RER" d'André Téchiné.

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    Un film d’André Téchiné est pour moi toujours un rendez-vous incontournable, pourtant le sujet de son dernier film inspiré d’un fait divers (En juillet 2004, une jeune femme avait inventé avoir été victime d’une agression antisémite dans le RER. Son terrible mensonge avait provoqué un emballement médiatique et politique sans précèdent, avant même d’avoir été confirmé) m’avait laissée perplexe, d’abord parce qu’il s’agissait finalement d’un sujet assez mince pour en faire une fiction, ensuite parce que le sujet était plutôt sensible… C’était oublier l’immense talent de cinéaste et de « psychologue » d’André Téchiné, sa capacité à transcender et sublimer toute histoire, et à mettre en scène la confusion des âmes et des sentiments.

    Jeanne (Emilie Dequenne), vit dans un pavillon de banlieue plutôt coquet bercé par le bruit de la circulation et du RER, avec sa mère, Louise (Catherine Deneuve). Les deux femmes sont inséparables et s’entendent bien.  Louise garde des enfants et Jeanne cherche un emploi sans trop de conviction préférant passer et perdre son temps à déambuler en rollers. C’est lors de l’une de ces déambulations qu’elle rencontre Franck (Nicolas Duvauchelle), l’étrange et direct lutteur qui rêve de devenir champion olympique. Un jour, Louise tombe sur une annonce  d’emploi d’un cabinet d’avocats, celui de Samuel Bleistein (Michel Blanc), qu’elle a connu  dans sa jeunesse. Jeanne ne sera pas embauchée mais le terrible mensonge qu’elle va échafauder va la faire rencontrer de nouveau Bleistein, et sa famille : son fils Alex (Mathieu Demy), sa belle-fille Judith (Ronit Elkabetz), et son petit-fils Nathan (Jérémy Quaegebeur ).

    Le film est une adaptation de la pièce de Jean-Marie Besset, «  RER », lequel a également signé les dialogues du film de Téchiné. Le scénario, signé André Téchiné, a aussi été adapté par Odile Barski.

    Comme souvent chez Téchiné, il y a cette troublante lumière d’été (magnifique photographie de Julien Hirsch) qui inquiète plus qu’elle ne rassure, qui intrigue autant qu’elle fascine. Ici, elle reflète le mystère de l’insaisissable Jeanne. Sa fragilité aussi. Téchiné ne justifie pas son acte mais chaque seconde du film, tout en douceur, sans gros plans didactiques ou tapageurs, esquisse le portrait de cette jeune femme et les circonstances qui vont la conduire à un terrible mensonge dont les conséquences vont dépasser tout ce qu’elle aurait pu imaginer. D’ailleurs elle n’a probablement rien imaginé ou vraiment planifié. Jeanne ment comme elle respire. Souvent sur ce qu’elle est. Pour qu’on la regarde, pour qu’on la considère, pour se sentir exister. Dans le regard de cet avocat et sa belle-fille qui la regardent avec un certain dédain. Dans le regard de sa mère qui désapprouve sa liaison avec Franck et voudrait qu’elle trouve un travail digne de ce nom. Dans le regard de Franck qui va violemment se détourner d’elle. Et puis Jeanne agit aussi sur un coup de folie, réagissant à la violence de ce désamour, sans vraiment réfléchir, comme lorsqu’elle déambule à rollers, et glisse sur le temps qui passe, et ses mensonges qui défilent. La caméra fébrile d’André Téchiné accompagne judicieusement son glissement et son chaos intérieurs, portés par une bande originale aussi envoûtante qu’inquiétante (musique originale de Philippe Sarde, musique de Bob Dylan –voir extrait ci-dessous-).

    Et puis ce fait divers n’est finalement qu’un prétexte. Un prétexte pour de nouveau évoquer des rendez-vous manqués, des  êtres égarés dans ces "temps qui changent", aussi socialement installés semblent-ils (comme Samuel) ou aussi libres semblent-ils (Catherine Deneuve, de nouveau étonnante, et parfaitement crédible, magnifique scène où elle observe Samuel sans oser le rejoindre). Des êtres en quête d’amour et  d’identité (parallèle entre Nathan qui refuse une identité juive que Jeanne a endossée et s’est inventée). Des êtres en quête de repères dans une société où on communique sur msn, où la vie va aussi vite qu’une déambulation à rollers, où on voit sans regarder.

    Dans le regard, tellement sensible et empathique de Téchiné, Jeanne est une victime de l’emballement médiatique, de la politique qui cherche des justifications, même fallacieuses, à son action, d’une société intransigeante et impatiente qui broie les êtres égarés et plus fragiles. Reste ce terrible mensonge qui risque de banaliser les actes similaires qui, malheureusement, continuent d’exister. En témoigne la triste et périlleuse  banalisation des propos d’un « homme politique » qui, il y a quelques jours encore, dans la consternante quasi indifférence générale  assimilait à un « détail » l’horreur absolue du 20ème siècle. Cela témoigne aussi de cette société que Téchiné montre ici et qui qui zappe d’une information à une autre, sans forcément prendre le temps de s’arrêter, voire de s’indigner.

    En cinquante jours, André Téchiné a signé un film, à nouveau, d’une étonnante modernité portée par des acteurs dont il souligne une nouvelle fois le talent : Emilie Dequenne absolument sidérante qui nous emmène dans sa folie ordinaire et d’autant plus troublante, Nicolas Duvauchelle, qui excelle toujours dans ces rôles à vif, Michel Blanc qui retrouve Téchiné après son admirable dernier film « Les Témoins », et l’impériale Catherine Deneuve, qui retrouve le cinéaste pour la sixième fois, aussi crédible en mère aimante et libre vivant dans un pavillon de banlieue que dans n’importe quel rôle. (Voir ici mon article consacré à la rencontre avec Catherine Deneuve à SciencesPo).

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  • Critique - « Soul Kitchen » de Fatih Akin

     

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    Un film signé Fatih Akin est déjà une bonne raison d'aller le voir,  d'autant plus qu'avec « Soul Kitchen » ce dernier se lance pour la première fois dans la comédie.

    Zinos (Adam Bousoukos) est un jeune restaurateur d'origine grecque à Hambourg.  Il traverse une période difficile : sa copine Nadine (Pheline Roggan) est partie s'installer à Shanghai, les clients de son restaurant, le Soul Kitchen, boudent la cuisine gastronomique de son nouveau chef, aussi talentueux que caractériel, et des problèmes de dos viennent couronner le tout! Malgré tout, Zinos souhaite rejoindre Nadine en Chine, il confie donc son restaurant à son frère Illias (Moritz Bleibtreu)  , tout juste sorti de prison. Mais rien ne se passera comme prévu surtout qu'un promoteur immobilier (Birol Ünel) est prêt à tout pour acquérir le « Soul Kitchen ».

    Est-ce bien là un film signé par celui qui a écrit « De l'autre côté » ? On se le demande tant ce film, dans son écriture, en est à l'opposé, ce qui n'est certes pas un défaut en soi...

    Si l'idée d'un film à la forme désordonnée qui profite et nous fait profiter de l'instant sans se soucier de la scène suivante est en accord avec le caractère hédoniste du sujet et des personnages, ce caractère justement est censé impliquer que cela procure un certain plaisir au spectateur. Or, je me suis rarement autant ennuyée à l'exception de quelques scènes joyeusement loufoques qui franchissent néanmoins souvent la frontière du ridicule (scène du cimetière).

     Pourtant un film avec de la musique grecque, quand on connaît ma passion inconditionnelle pour ce pays partait avec un apriori plus que positif. Il faut d'ailleurs reconnaître que la bande originale est particulièrement réussie, ce qui parvient à raviver l'intérêt par intermittence. Heureusement, ce qui est rare dans les comédies : la réalisation est plutôt dynamique et inspirée, ce qui permet aussi d'oublier provisoirement les faiblesses, voir l'absence (certes assumée) de scénario (un comble pour celui qui avait obtenu le prix du scénario à Cannes en 2007). Un goût soudain pour la légèreté qui manque réellement de saveur même si on retrouve les thèmes habituels du cinéaste (ici survolés) comme l'intégration ou l'exil.

    Suite de saynètes certes déridant  par moments les zygomatiques, Soul Kitchen possédait en effet tous les ingrédients d'une bonne comédie mais malheureusement la sauce ne prend pas malgré la générosité qui émane de l'ensemble mais qui manque néanmoins de consistance et de ce petit supplément d'âme pour que la recette prenne réellement. Vivement que Fatih Akin revienne au drame!

    Si vous avez envie d'une comédie allez plutôt voir celle-ci.

    « Soul Kitchen » a reçu le prix du jury de la 66ème Mostra de Venise.

    Le reste de l'actualité sur les autres blogs « in the mood » : « In the mood for Cannes », « In the mood for Deauville », « In the mood for luxe ».

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  • Dernière chance de remporter vos pass permanents pour le Festival International du Film Policier de Beaune 2010

    beaune.jpgIl me reste deux pass permanents pour le Festival International du Film Policier de Beaune que je peux vous faire gagner, en partenariat avec Orange.

    Je félicite au passage ceux qui ont pris le temps de rédiger des critiques.

    Pour remporter ces deux derniers pass permanents, soyez parmi les deux premiers à me dire à quel cinéaste le Festival rendra hommage cette année, en m'envoyant votre réponse à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé de l'email "Concours Beaune" et en n'oubliant surtout pas de joindre vos coordonnées postales.

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  • Ce soir, ne manquez pas "César et Rosalie" de Claude Sautet, à 20H40 sur Direct 8: critique du film

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    Si vous avez Direct 8 alors ne cherchez plus, ce soir, à 20H40, regardez (ou rereregardez) "César et Rosalie" de Claude Sautet. La critique du film ci-dessous en espérant vous convaincre si vous n'avez pas encore vu ce sublime film de 1972.

    "César et Rosalie" n'est peut-être pas le film celui que je préfère du cinéaste, Un cœur en hiver ayant à jamais décroché ma palme d’or, mais un film qui n’a néanmoins pas pris une ride, et arrive toujours à me dérider justement. Claude Beylie parlait de « drame gai » à propos de César et Rosalie, terme en général adopté pour la Règle du jeu de Renoir, qui lui sied également parfaitement. Derrière l’exubérance et la truculence de César, on ressent en effet la mélancolie sous-jacente. César donc c’est Yves Montand, un ferrailleur qui a réussi, mariée à Rosalie (Romy Schneider) divorcée d’Antoine (Umberto Orsini), et qui aime toujours David (Sami Frey), un dessinateur de bandes dessinées, sans cesser d’aimer César. Ce dernier se fâche puis réfléchit et abandonne Rosalie à David. Des liens de complicité et même d’amitié se tissent entre les deux hommes si bien que Rosalie, qui veut être aimée séparément par l’un et par l’autre, va tenter de s’interposer entre eux, puis va partir...

    Dans ce film de 1972, qui fut souvent comparé à Jules et Jim de Truffaut, on retrouve ce qui caractérise les films de Claude Sautet : les scènes de café, de groupe et la solitude dans le groupe, la fugacité du bonheur immortalisée, l’implicite dans ce qui n’est pas- les ellipses- comme dans ce qui est-les regards- (Ah, ces derniers regards entre les trois personnages principaux! Ah, le regard de David lorsque l’enfant passe des bras de Rosalie à ceux de César, scène triangulaire parfaitement construite!).

     « Les films de Claude Sautet touchent tous ceux qui privilégient les personnages par rapport aux situations, tous ceux qui pensent que les hommes sont plus importants que ce qu’ils font (..). Claude Sautet c’est la vitalité. », disait Truffaut. Ainsi, personne mieux que Claude Sautet ne savait  et n’a su dépeindre des personnages attachants, fragiles mais si vivants (à l’exception de Stephan interprété par Daniel Auteuil dans Un cœur en hiver, personnage aux émotions anesthésiées quoique...,). Ici au contraire ce n’est pas un cœur en hiver, mais un cœur qui bat la chamade et qui hésite, celui de Rosalie, qui virevolte avec sincérité, et qui emporte le spectateur dans ses battements effrénés. Et effectivement on retrouve cette vitalité, celle de la mise en scène qui épouse le rythme trépidant de César face au taciturne David. César qui pourrait agacer, flambeur, gouailleur, lâche parfois face à la fragilité et la discrétion de l’artiste David. Deux hommes si différents, voire opposés, dans leur caractérisation comme dans leur relation à Rosalie que Sautet dépeint avec tendresse, parfois plutôt une tendre cruauté concernant César. Là se trouve la fantaisie, dans ce personnage interprété magistralement par Yves Montand, ou dans la relation singulière des trois personnages, si moderne.

     

    Un film qui n’est pas conventionnel jusque dans sa magnifique fin, ambiguë à souhait. Sans effets spéciaux. Simplement par la caractérisation ciselée de personnages avec leurs fêlures et leur déraison si humaines.

     

    Un film à l’image de son personnage principal qui insuffle ce rythme précis et exalté : truculent et émouvant, mélancolique et joyeux, exubérant et secret. Un film intemporel et libre, qui oscille entre le rire et les larmes, dans lequel tout est grave et rien n’est sérieux (devise crétoise, un peu la mienne aussi). Un film délicieusement amoral que vous devez absolument voir ou revoir…

     

    Le reste de l'actualité sur les autres blogs "in the mood": "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville", "In the mood for luxe".

  • "Téhéran" de Nader T.Homayoun en compétition du Festival International du Film Policier de Beaune 2010

    teheran.jpgDu 8 au 11 avril prochain aura lieu la 2ème édition du Festival International du Film Policier de Beaune dont je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises (je vous rappelle d'ailleurs que vous pouvez encore gagner des pass permanents pour le festival, cliquez ici pour voir le règlement du concours).

     Parmi les films de la compétition Sang neuf figure un film dont je vous ai parlé il y a quelques jours et donc vous pouvez retrouvez ma critique en cliquant ici: "Téhéran" de Nader T.Homayoun.

    Cliquez ici pour voir le reste de la compétition sang neuf.

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  • L'affiche officielle du Festival de Cannes 2010: l'écriture moderne dont l'encre est la lumière...

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    Pour l'affiche 2009 avait été choisie une  photo  extraite de « L'Avventura » (1960) de Michelangelo Antonioni, un film considéré comme un des actes de naissance du cinéma moderne. Créée par Annick Durban, cette affiche s’ouvrait sur  une un horizon mystérieux et mêlait intelligemment les divers aspects du festival.

    Cette année, l'affiche est plus dépouillée, il s'agit de Juliette Binoche tenant un stylo lumineux sur fond bleu qui me rappelle la citation de Cocteau "Le cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière." Une affiche qui s'affirme une nouvelle fois dans la modernité mais aussi à la confluence des arts et des cultures avec une actrice dont le parcours dépasse largement les frontières de l'hexagone mais aussi celles du cinéma. On se souvient ainsi notamment de son spectacle de danse avec Akram Khan.

      Cette photographie est signée Brigitte Lacombe qui a d'ailleurs commencé sa carrière de photographe au Festival de Cannes 1975, elle s'est ensuite spécialisée dans les photos d'acteurs et de tournages. Elle réalisera ainsi des affiches de films et des portraits d'acteurs. Elle a travaillé pendant plus de 20 ans pour le magazine Condé Nast Traveler. Elle collabore ainsi à de nombreuses publications : Vanity Fair, The New Yorker, New York Magazine, Time, GQ, Glamour, Vogue Paris, et The New York Times Magazine. Pour la publicité et les producteurs, elle travaille pour :  Prada, Hermés, Nespresso, Lancôme, Movado, Omega, Rolex, The Metropolitan Opera, HBO, Universal Pictures, Paramount, The Weinstein Company.

    Devant et derrière l'objectif, deux femmes aux parcours riches et éclectiques et derrière ce portrait individuel, c'est donc à nouveau la richesse et la diversité du cinéma qui sont mises en valeur. Un cinéma qui peut être d'auteur mais qui peut aussi étinceler de mille feux hollywoodiens (comme Juliette Bincohe qui tourne aussi bien pour des réalisateurs méconnus que pour des grandes productions hollywoodiennes). Un cinéma et un festival qui rayonnent au-delà de nos frontières aussi à l'image de la carrière de l'actrice. Une affiche finalement moins sage et plus iconoclaste qu'elle pourrait le sembler de prime abord... à l'image d'un Festival qui ne cesse jamais de nous surprendre et de jouer avec son image et les images, tellement multiples.

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre le Festival de Cannes 2010 en direct sur "In the mood for cinema " et sur mon blog entièrement consacré au Festival "In the mood for Cannes".

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  • "Robin des bois" de Ridley Scott, film d'ouverture du 63ème Festival de Cannes

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    En attendant la conférence de presse officielle du 63ème Festival de Cannes, le 15 avril, les informations commencent à tomber avec, aujourd'hui, l'annonce officielle du film d'ouverture.

    Le 63e Festival de Cannes s'ouvrira ainsi le 12 mai avec "Robin des Bois" qui réunit Russell Crowe et Cate Blanchett, un film d'aventures signé par le Britannique Ridley Scott, qui sera présenté hors compétition. Ce "récit épique à grand spectacle", dont la distribution compte aussi les comédiens William Hurt, Max Von Sydow, Vanessa Redgrave et Lea Seydoux, "sortira en salles en France le jour de sa présentation à Cannes et le 14 mai dans le monde entier", précise  le communiqué.

    Produit par le studio américain Universal, Robin Hood (titre original) repose sur un scénario de Brian Helgeland - auteur de L.A Confidential ou Mystic River - et relate la naissance de la légende de Robin des Bois. "Pour revisiter la légende, Ridley Scott a choisi Russell Crowe dans un rôle précédemment tenu à l'écran par Errol Flynn, Sean Connery ou encore Kevin Costner", rappellent les organisateurs du festival.

    À 72 ans, Ridley Scott sera donc pour la troisième fois sur la Croisette où son film Les Duellistes avec Harvey Keitel avait été primé en 1977 et où son road movie  Thelma et Louise  avait été présenté hors compétition en 1991.

    Vous pourrez bien entendu retrouver la critique de ce film d'ouverture en direct de la Croisette sur "In the mood for Cannes" et sur "In the mood for cinema".

     

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