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Cinéma - Page 176

  • "Welcome" de Philippe Lioret, ce soir, à 20H50, sur Canal+

    Ce soir, Canal plus, à 20H50 diffuse "Welcome", le film de Philippe Lioret reparti bredouille des César malgré ses 10 nominations. Ma critique, ci-dessous (publiée lors de la sortie du film en salles):

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    Pour impressionner et reconquérir sa femme Marion (Audrey Dana), Simon (Vincent Lindon), maître nageur à la piscine de Calais (là où des centaines d’immigrés clandestins tentent de traverser pour rejoindre l’Angleterre, au péril de leur vie)  prend le risque d’aider en secret un jeune réfugié kurde, Bilal (Firat Ayverdi) qui tente lui-même de traverser la Manche pour rejoindre la jeune fille dont il est amoureux, Mina (Dira Ayverdi).

     

    Cela faisait un peu plus d’un an que j’attendais la sortie de ce film, depuis que Philippe Lioret l’avait évoqué avec un enthousiasme débordant lors du Salon du Cinéma 2008… Alors ? Alors…

     

    La première demi-heure, intense, âpre, au style documentaire  suit au plus près Bilal ( au plus près de son visage, de ses émotions, de sa douleur, de ses peurs)  et nous embarque d’emblée dans son parcours périlleux. Il nous embarque et il conquiert dès les premières minutes notre empathie, notre révolte aussi contre une situation inhumaine, encore à ce jour insoluble, mais contre laquelle se battent des bénévoles comme Audrey tandis que d’autres préfèrent fermer les yeux comme Simon. La réalité sociale sert ensuite de toile de fond lorsqu’apparaît Simon, et avec son apparition c’est le documentaire qui cède le pas à la fiction.

     

    Jusqu’où iriez-vous par amour ? Tel était le slogan du précèdent film dans lequel jouait Vincent Lindon : « Pour elle ». Tel pourrait aussi être celui de « Welcome ». Ce n’est, au début, pas vraiment par altruisme qu’agit Simon mais plutôt avec l’intention d’impressionner Marion, de lui prouver qu’il n’est pas comme eux, comme ceux qui baissent la tête au lieu d’agir, comme ceux qui font éclater ou  renaître un racisme latent et peu glorieux qui rappelle de tristes heures, et qui rappelle aux étrangers qu’ils sont tout sauf « welcome ».

     

     Peu à peu Bilal,  son double,  va ébranler les certitudes de Simon, Simon qui se réfugiait dans l’indifférence, voire l’hostilité, aux étrangers qu’il croisait pourtant tous les jours. L’un fait face à son destin. L’autre lui a tourné le dos. L’un a été champion de natation, mais n’a pas réalisé ses rêves. L’autre rêve de devenir champion de football. Mais l’un et l’autre sont prêts à tout pour reconquérir ou retrouver la femme qu’ils aiment. L’un et l’autre vont s’enrichir mutuellement: Simon va enseigner  la natation à Bilal, et Bilal va lui à ouvrir les yeux sur ce qui se passe autour de lui.

     

    Le film doit beaucoup à l’interprétation de Vincent Lindon (toujours aussi exceptionnel), tout en violence et sensibilité, en force et fragilité. Il manie et allie les contradictions et les ambiguïtés de son personnage avec un talent époustouflant,  faisant rapidement oublier ces  déstabilisantes minutes de changement de ton et de passage du style documentaire à la fiction (ce parti pris initial de documentaire aurait peut-être été plus intéressant, mais nous aurait  certes privés de l’incroyable prestation de Vincent Lindon et aurait aussi privé le film d’un certain nombre de spectateurs). L’interprétation du jeune Firat Ayverdi  et des   autres acteurs, également non professionnels, est  elle aussi  troublante de justesse et contribue à la force du film.

     

    Philippe Lioret a coécrit le scénario avec Emmanuel Courcol, Olivier Adam (avec lequel il avait déjà coécrit « Je vais bien, ne t’en fais pas »),   un scénario d’ailleurs parfois un peu trop écrit donnant lieu à quelques invraisemblances (en contradiction avec l’aspect engagé du film et la réalité de  sa toile de fond) qui tranche avec l’aspect documentaire du début ( histoire de la bague un peu téléphonée) mais permet aussi de souligner certaines réalités par des détails qu’un documentaire n’aurait pas forcément pu saisir (quoique) comme cette annonce d’une avalanche aux informations et de ses quelques victimes qui semblent alors disproportionnées face à cette autre réalité passée sous silence, comme ce marquage, s'il est réel, absolument insoutenable et intolérable.

     

    La photographie aux teintes grisâtres et la mise en scène appliquée de Philippe Lioret s’efface devant son sujet, devant ses personnages surtout, toujours au centre de l’image, souvent en gros plan, ou du moins en donnant l’impression tant ils existent et accrochent notre regard.

     

    Peut-être aurait-il été encore plus judicieux que cette réalisation  soit empreinte de la même rage et de la même tension que ceux dont elle retrace l’histoire, et peut-être est-ce ce qui manque à ce film aux accents loachiens pour qu’il ait la saveur d'un film de Loach. Peut-être aussi est-ce la raison pour laquelle je suis finalement restée sur la rive.  Sans doute est-ce lié à l’attente suscitée depuis plus d’un an par ce film mais plus certainement encore par le souvenir indélébile, forcément plus viscéral et plus âpre, plus marquant parce que réel,  de centaines de clandestins, dans un autre port, dans un autre pays, mais si semblables, sans doute ce souvenir de la réalité d’une souffrance inouïe soudainement sous mes yeux et si tangible prise en pleine face m’a -t-il réellement et  autrement fait prendre conscience de cette douloureuse et insoutenable réalité: chaque visage (souvent très très jeune) entrevu alors portant sur lui, à la fois si pareillement et si différemment,  la trace d’une longue et inconcevable route, d’une histoire  douloureuse, d’une détermination inébranlable, d’un pays pour lui inhospitalier, inique ou en guerre et à quel point la réalité du pays qu’ils ont quittée devait être violente et insupportable pour qu’ils aient le courage et/ou l’unique issue de prendre tous ces risques et de se confronter à la réalité de pays qui ne souhaitent ou du moins ne savent pas forcément davantage  les accueillir et panser leurs plaies.

     

    Philippe Lioret, par ce film indéniablement engagé, a le mérite de mettre en lumière une part d’ombre de la société française, et plus largement de violentes et flagrantes disparités mondiales. Le film en est à sa cinquième semaine d’exploitation et prouve ainsi que le public ne s’intéresse pas seulement aux comédies formatées que les diffuseurs s’acharnent à lui proposer et que l’âpreté d’un sujet, pourvu qu’il soit traité avec sensibilité et intelligence, pouvait aussi susciter son intérêt et le faire se déplacer en nombre. Alors à quand « Welcome » à 20H30 sur TF1 ? Il n’est pas interdit de rêver…

     

    Sandra.M

  • Master class Robert Mc Kee: bientôt à Paris!

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    Vous n'êtes pas sans connaître les fameuses master class de Robert Mc Kee dont l'ouvrage tiré de sa master class "Story" est un véritable best seller. Enseignant à Harvard et Yale, Mc Kee est également consultant pour la BBC. En 2002, il devient même un personnage de fiction sous les traits de Brian Cox dans le film de Charlie Kaufman, Adaptation. Parmi ses élèves: Peter Jackson et Paul Haggis et beaucoup d'autres. Une chance que vous allez peut-être avoir prochainement puisque Robert Mc Kee vient donner plusieurs master class à Paris. Il se pourrait aussi que j'aie cette chance. Je vous en reparlerai prochainement.

    En avril 2010, le grand analyste américain de scénarii, Robert McKee est donc de retour à Paris pour deux Masterclass. Un évènement à l'attention de tout ceux qui s'intéressent à la structure et à la qualité narrative d'une histoire. Les Masterclass STORY et THRILLER / COMEDIE / LOVE STORY sont organisées par les Editions Dixit et se dérouleront au Musée National des Arts et Traditions populaires (6, Avenue du Mahatma Gandhi 75116 Paris). En quatre jours de séminaire aussi dense que joyeux, Robert McKee expose son analyse de la narration. Plus qu'une leçon de cinéma, plus qu'une « méthode » d'écriture, plus qu'un cours magistral, Story est LA formation indispensable à tout auteur. De l'idée originelle au scénario définitif, Mckee analyse toutes les étapes de l'écriture, décomplexe les auteurs et offre les clés indispensables pour éviter les pièges, fuir les clichés et toucher les spectateurs. Car au-delà d'une méthode, c'est avant tout d'émotions qu'il s'agit. De Casablanca à Terminator, de Chinatown à La Guerre des étoiles, Robert McKee cite des centaines de films connus de tous, pointant avec enthousiasme ou virulence ce qui devrait rester à la postérité ou... à la poubelle !

    STORY

    Mercredi 7 au samedi 10 avril 2010

    THRILLER / COMEDIE / LOVE STORY

    Jeudi 22 au samedi 24 avril 2010

    Pour toutes les informations pratiques, rendez-vous sur le site des Editions Dixit en cliquant ici.

     

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  • Concours: gagnez 5x2 places pour "Blanc comme neige" de Christophe Blanc, avec François Cluzet, Louise Bourgoin, Olivier Gourmet...

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    Je vous propose aujourd'hui 5 places pour 2 pour voir en salles, à partir du 17 mars 2010, le nouveau film de Christophe Blanc, avec François Cluzet, Louise Bourgoin et Olivier Gourmet. Je précise que je n'ai pas encore vu ce film.

    Synopsis: Maxime a tout pour être heureux : gérant d'une concession florissante de véhicules hauts de gamme, il est marié à une délicieuse jeune femme et vit dans une confortable villa. Tout bascule le jour où Simon, son associé, est assassiné par une bande de malfrats. Tenu de rendre des comptes à ces derniers, Maxime appelle à l'aide ses frères, habitués des petites combines. Mais leur intervention vire au fiasco et Maxime et sa famille plongent dans une situation de plus en plus inextricable...

    Pour remporter ces places, soyez parmi les 5 premiers à répondre aux très simples questions suivantes. Envoyez-moi vos réponses par email à inthemoodforcinema@gmail.com  avec, comme intitulé de l'email, "Concours Blanc comme neige" en n'oubliant surtout pas de spécifier vos coordonnées postales.

    1. Pour quels films François Cluzet a récemment été nommé au César du meilleur acteur?

    2. Donnez-moi le nom du premier long-métrage de Christophe Blanc?

    3. De quelle affiche de film est extraite l'image suivante? Quel est le rapport entre "Blanc comme neige" et ce film?

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  • "Tree of life" de Terrence Malick en ouverture du Festival de Cannes 2010 ?

     treeoflife.jpgLes premières rumeurs commencent à circuler concernant le Festival de Cannes 2010 et notamment celle, persistante, de "Tree of life" de Terrence Malick (La Ligne rouge, Le nouveau monde...) comme film d'ouverture, le 12 mai.

    Le film pourrait ainsi être distribué en France à cette date et la sortie américaine serait alors repoussée à novembre. 

    De quoi faire une très belle montée des marches pour le premier jour du festival puisqu'on retrouve notamment au casting des habitués de la Croisette: Brad Pitt et Sean Penn.

    Je vous informe bien entendu dès que j'ai davantage de précisions.

    Synopsis : Texas, fin des années 60, Jack l'aîné d'une fratrie de trois, vient de perdre son frère cadet, RL. Devant cette fatalité de la vie, Jack se souvient de son enfance, des doux moments où il était encore le seul fils, grandissant dans la félicité procurée par l'amour inconditionnel de sa mère. La travée de la mémoire s'ouvre... et tout lui revient... les petits frères qui mobilisent l'attention de la mère, la discipline d'un père absent et autoritaire. Jack se laisse envahir par les souvenirs du passé et c'est ainsi qu'au gré de ses expériences, de son parcours initiatique, et au rythme de la perte progressive de ses illusions et de son innocence, nous explorons le cycle de la vie qui n'en finit plus de tourner autour de nous et qui nous précipite tantôt vers le bonheur tantôt vers le drame. The Tree of Life nous propose une profonde réflexion sur le sens de l'aventure humaine.

    Autres articles à lire actuellement sur les autres blogs "in the mood":

    Critique de "The Ghost-Writer" de Roman Polanski

    En direct du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010

    Vanessa Paradis dans le spot "Rouge Coco" de Chanel

     

    Je vous rappelle par ailleurs que vous pourrrez, comme chaque année, suivre le Festival de Cannes, en direct, de l'ouverture à la clôture sur "In the mood for Cannes".

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    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2010 Pin it! 2 commentaires
  • Critique de « The Ghost-Writer » de Roman Polanski

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    Un « écrivain-nègre » britannique (beaucoup plus poétiquement appelé un « Ghost-Writer » dans les pays anglo-saxons) à succès (Ewan Mc Gregor) -dont on ne connaîtra d'ailleurs jamais le nom- est engagé pour terminer les mémoires de l'ancien Premier Ministre britannique Adam Lang (Pierce Brosnan), le précèdent rédacteur, ancien bras droit de Lang, étant décédé dans d'étranges circonstances. C'est sur une île isolée au large de Boston que l'écrivain part à la rencontre de son nouveau sujet...

    Répulsion. Chinatown. Tess. Le Pianiste... Et tant d'autres films de genres si différents auxquels, à chaque fois, Polanski a su imprimer son inimitable style. Qu'allait-il en être cette fois de ce thriller? Avec cette adaptation cinématographique de L'Homme de l'ombre, thriller contemporain du romancier et journaliste anglais Robert Harris, Roman Polanski se rapproche davantage de « Frantic » même si ce film ne ressemble à aucun autre.

    Par une manière admirable à la fois d'aller à l'essentiel et de capter les détails avec une acuité remarquable, Roman Polanski nous plonge d'emblée dans son intrigue pour ne plus nous lâcher jusqu'à la dernière seconde. Combien de réalisateurs sont capables d'en dire tellement en deux ou trois plans et cela dès le début : une voiture abandonnée dans la cale d'un ferry, la police qui tourne autour de la voiture sur un quai et le film est lancé. Et nous voilà plongés dans l'atmosphère unique et inquiétante de « The Ghost-Writer ».

     La caméra de Roman Polanski ne quitte jamais son (anti)héros auquel le spectateur s'identifie rapidement (Ewan Mc Gregor tout en sobriété, parfait pour le rôle), cet « homme ordinaire plongé dans une histoire extraordinaire » comme Hitchcock aimait à résumer ses propres histoires. D'ailleurs, il y a beaucoup du maître du suspense dans ce nouveau Polanski, à commencer par ce huis-clos sur cette île inhospitalière à l'abandon balayée par le vent et la monotonie, et ce blockhaus posé au milieu d'une nature rebelle où un jardinier fantomatique œuvre en vain au milieu d'un tourbillon de feuilles. L'inquiétude et le sentiment d'inconfort  nous saisissent immédiatement dans cette demeure élégante mais déshumanisée dont l'ouverture sur l'extérieure donne des plans d'une redoutable beauté glaciale aux frontières de l'absurde, sorte de monde désormais désertique devant lequel, tel un démiurge, apparaît l'ancien premier ministre qui jadis dirigeait tout un peuple. Tout est à la fois familier et étrange, envoûtant et angoissant.

    C'est moins le suspense qui importe que la manière dont Polanski conduit son intrigue (même s'il réussit à nous étonner avec un dénouement pourtant attendu et prévisible), capte et retient notre attention. Pas par des course-poursuites ou des explosions, non, par des scènes où notre souffle est suspendu à un mot (comme ce formidable face-à-face avec Tom Wilkinson ) ou aux glaçantes et cinglantes répliques de la femme d'Adam Lang ( remarquable Olivia Williams) qui, avec Kim Cattrall,  réinventent les femmes fatales hitchcockiennes.

    Une austérité étrangement séduisante, une lenteur savamment captivante, une beauté froide et surtout une atmosphère à la fois inquiétante et envoûtante émanent de ce nouveau Polanski qui nous donne une magnifique leçon de cinéma, jusqu'au dernier plan, effroyablement magnifique. Un film agréablement inclassable quand on essaie de plus en plus de réduire les films à un concept voire à un slogan. Ce « Ghost-Writer » n'est pas sans rappeler un autre film qui lui aussi parle de manipulation ( et nous manipule) et se déroule  en huis-clos sur une île également au large de Boston comme si pour définir un pays aussi gigantesque que les Etats-Unis, la claustrophobie d'une terre insulaire était la plus parlante des métaphores...

    Difficile de dissocier l'histoire du film de celle de son auteur tant les similitudes son présentes ( à commencer par l'exil d'Adam Lang dans un pays où il est assigné à résidence, à cette exception près que c'est justement dans ce pays que ne peut retourner Polanski) . Difficile aussi de dissocier l'Histoire contemporaine de l'histoire de the Ghost-Writer qui évoque les tortures pendant la guerre en Irak et stigmatise le rôle trouble des Etats-Unis (là où justement ne peut retourner Polanski qui d'une certaine manière règle quelques comptes) Harris étant par ailleurs un ancien journaliste proche de Tony Blair à qui Adam Lang fait évidemment penser. Mais ce serait dommage aussi de réduire ce grand film inclassable et passionnant à cela...  Laissez-vous guider par « l'écrivain fantôme » et manipuler dans les coulisses du pouvoir. Je vous promets que vous ne le regretterez pas!

    Roman Polanski a reçu l'Ours d'argent du meilleur réalisateur pour ce film au dernier Festival de Berlin.

  • Trailer de "Logorama" de H5 : Oscar du meilleur court-métrage d'animation

    oscars3.jpgEn guise de conclusion de cette série d'articles consacrés aux Oscars 2010; je vous propose, ci-dessous, de visionner le trailer de "Logorama" de H5 (François Halaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain) Oscar du meilleur court-métrage d'animation réalisé à partir de plus de 2500 logos. H5 est l'auteur de nombreux clips et signe ici son premier court-métrage.

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    Pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site officiel de "Logorama".

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  • Palmarès complet des Oscars 2010

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    Au regard de mes articles d'hier, je ne vous surprendrai pas en disant que je ne suis pas particulièrement enthousiaste en lisant le palmarès de ces Oscars 2010.

     Seule consolation: seulement 3 Oscars "techniques" (photo, direction artistique  et effets spéciaux) pour "Avatar" (plus gros succès cinématographique de tous les temps) qui est avant tout cela: une prouesse technique, mais j'avoue que le fait qu'un chef d'oeuvre comme "Inglourious Basterds" de Quentin Tarantino soit une nouvelle fois oublié du palmarès ( "seulement" un Oscar du meilleur second rôle pour le prix d'interprétation du dernier Festival de Cannes: Christoph Waltz) me laisse assez perplexe. Est-ce que les Oscars se "césariseraient" en privilégiant un thème ("Démineurs" traitant du déminage à Bagdad) à une qualité cinématographique, expliquant ainsi les 6 Oscars  de "Démineurs" de Kathryn Bigelow (que je n'ai pas vu, je m'abstiendrai donc de tout commentaire à ce sujet), première réalisatrice recevant l'Oscar du "meilleur réalisateur"?

    Quant aux acteurs, ce sont Sandra Bullock pour "The blind side" et Jeff Bridges pour "Crazy heart" qui remportent les Oscars des meilleurs acteurs, la première ayant obtenu le Razzie de la plus mauvaise interprétation pour son rôle dans "All about Steve" deux jours auparavant, le second  obtenant enfin l'Oscar du meilleur acteur après 5 nominations.

     Côté meilleur film étranger, le duel tant attendu entre "Un Propgète" de Jacques Audiard et "Le ruban blanc" de Michael Haneke aura eu un dénouement en demi-teinte puisque c'est le film argentin "El secreto de sus ojos" qui est reparti avec la prestigieuse statuette.

     La France repart néanmoins avec un Oscar grâce au court-métrage d'animation "Logorama" et d'une certaine manière avec celui du meilleur film documentaire "The Cove " étant coproduit par Luc Besson.

    Je vous laisse découvrir le reste du palmarès, ci-dessous.

     

    Meilleur film :
    DEMINEURS

    Meilleur acteur :
    Jeff Bridges, CRAZY HEART

    Meilleure actrice :
    Sandra Bullock, THE BLIND SIDE

    Meilleur second rôle féminin :
    Mo'nique, PRECIOUS

    Meilleur second rôle masculin :
    Christoph Waltz, INGLOURIOUS BASTERDS

    Meilleur réalisateur :
    Kathryn Bigelow, DEMINEURS


    Meilleur scénario original :
    Mark Boal, DEMINEURS

    Meilleur scénario adapté :
    Goeffrey Fletcher, PRECIOUS

    Meilleure photo :
    AVATAR

    Meilleur montage :
    DEMINEURS

    Meilleure direction artistique :
    AVATAR

    Meilleurs costumes :
    VICTORIA, LES JEUNES ANNEES D'UNE REINE

    Meilleur maquillage :
    STAR TREK

    Meilleur musique originale :
    Michael Giacchino, LA-HAUT

    Meilleure chanson originale :
    "The weary kind", CRAZY HEART

    Meilleur montage son :
    DEMINEURS

    Meilleurs mixage son :
    DEMINEURS


    Meilleurs effets spéciaux :
    AVATAR

    Meilleur film d'animation :
    LA-HAUT

    Meilleur film dans une langue étrangère
    EL SECRETO DE SUS OJOS (Argentine)

    Meilleur film documentaire :
    THE COVE

    Meilleur court métrage de fiction :
    THE NEW TENANTS, Joachim Back et Tivi Magnusson

    Meilleur court métrage d'animation :
    LOGORAMA, Nicolas Schmerkin

    Meilleur court métrage documentaire :
    MUSIC BY PRUDENCE, Roger Ross Williams et Elinor Burkett

     

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