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Paris - Page 8

  • L'affiche du Festival Paris Cinéma 2010

    Le visuel du Festival Paris Cinéma 2010 a été dévoilé hier. Il a été réalisé par Rié Hiraï, un festival dont nous savons pour l'instant seulement qu'il se déroulera cette année du 3 au 13 juillet 2010 et que le Japon sera le pays à l'honneur.

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  • "Les Cinoches": le nouveau rendez-vous incontournable des cinéphiles gourmands

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    Pour une fois la rubrique "Lieux in the mood" restera à Paris pour vous faire découvrir un nouveau restaurant sur lequel je suis tombée par hasard hier, un lieu qui satisfera autant les cinéphiles que les gourmands!

     J'ai pour manie lubie vice habitude de tester les nouveaux restaurants, en particulier ceux de Saint Germain des Prés qui se multiplient en ce moment. Je vous rassure, celui dont je vais vous parler aujourd'hui n'a rien à voir avec ces lieux à la mode où la clientèle y va davantage pour voir et être vue que pour (mal ou ne pas) manger, où le mot même d'amabilité est banni, où les serveurs sont recrutés sur un seul critère qui n'a rien avoir avec celui précédemment nommé et encore moins sur leurs expériences dans la restauration, où on fait bien comprendre au client non pas qu'on est honoré de le recevoir (sauf évidemment s'il a une notoriété certaine) mais que c'est un honneur pour lui d'être reçu, où la nourriture est infâme et d'ailleurs accessoire (bien manger dans un restaurant, non mais quelle idée!). Toute ressemblance avec des lieux existants ne serait pas fortuite... Bref, ce lieu n'a rien à voir avec cela! Là, on vous accueille avec le sourire dans d'anciens cinémas laissés à l'abandon depuis des années (certains éléments du décor et de la topographie des lieux ont été conservés) et réhabilités en restaurant.

    singe.jpgAvec un cadre et un nom pareil ("Les Cinoches"),  je ne pouvais pas ne pas vous en parler d'autant plus que le restaurant en question fait aussi office de ciné-club! Comme à l'Alcazar (que je vous recommande également), des films sont projetés sur un mur pendant que vous dînez mais surtout (et là contrairement à l'Alcazar) le restaurant se transforme en ciné-club chaque dimanche soir, avec au programme deux films,  de style très différents avec dimanche prochain l'excellent "Un singe en hiver" d'Henri Verneuil et "Mission" de Roland Joffé. Ont également été projetés les semaines précèdentes: "Le Mépris" de Jean-Luc Godard et "Vie aquatique" de Wes Anderson, "Fauteuils d'orchestre" de Danièle Thompson et "Mo'Better Blues" de Spike Lee. Une programmation hétéroclite et inspirée. Le tout sans supplément sur le prix du repas! La programmation est régulièrement mise à jour sur le site internet de l'établissement.

    C'est bien joli me direz-vous... mais la nourriture!? Simple et bonne à des prix très raisonnables pour le quartier avec à la carte: foie gras maison, assiette de saumon fumé, fish and chips (de nouveau comme à l'Alcazar...), Saint Jacques en coquilles au beurre d'herbe, filet de beauf grillé, mi-cuit au chocolat, crème brûlée... Un brunch à 25 € est également proposé le dimanche et un menu à 18€ le midi.

    Encore comme à l'Alcazar (décidément:-) mais c'est pour moi une référence honorable), le restaurant s'ouvre sur les cuisines et la musique est judicieusement choisie sans être assourdissante...

    Un restaurant avec un concept novateur donc très "in the mood for cinema" autant pour les cinéphiles que les gourmands dans un décor sobre et moderne. Vous savez ce qu'il vous reste à faire: Les Cinoches- 1 rue de Condé-  Paris 6ème- Ouvert tous les jours de 9H à 2H du matin.

     Ma soirée s'est terminée au "Prescription", dernier-né des bars du quartier. L'endroit est cosy, voire confidentiel, l'amabilité au rendez-vous (mais qu'ont-ils donc tous en ce moment?). Je  vous le recommande. (Le Prescription-23 rue Mazarine- Paris 75006)

    Cliquez ici pour découvrir d'autres "lieux in the mood".

    Les photos sont issues du site internet des "Cinoches".

  • Vidéo: Isabelle Adjani reçoit le prix d'interprétation féminine de la 15ème cérémonie des Lumières

    Hier soir avait lieu la 15ème cérémonie des Lumières à l'Hôtel de ville de Paris où la trop rare Isabelle Adjani a reçu le prix d'interprétation féminine pour "La journée de la jupe" de Jean-Paul Lilienfeld. En attendant le palmarès complet et le récit de cette soirée, retrouvez ma vidéo (ma première avec mon caméscope de poche d'où une qualité approximative...j'en conviens:-) mais je promets de m'améliorer...) de ce moment d'émotion...

     

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  • Le Salon du cinéma 2010 n'aura pas lieu

    salon du cinéma.jpgNous venons de l'apprendre: la 4ème édition du Salon du cinéma qui se tenait chaque année à Paris, en début d'année, n'aura pas lieu en 2010 et n'aura d'ailleurs probablement plus lieu, sous cette forme en tout cas, en raison de la complexité de son financement selon les dires des organisateurs.

    L'édition 2009 (dont inthemoodforcinema était partenaire, cliquez ici pour lire mes articles concernant cette édition) avait déjà été très compliquée à financer. La manifestation avait pourtant attiré 80000 spectateurs l'an passé.

    Les organisateurs stigmatisent ainsi les pouvoirs publics qui "montraient davantage d'intérêt pour être présents aux soirées d'inauguration que pour discuter financement". Là n'est peut-être pas non plus la seule raison de cette difficulté de financement...

     salon du cinema 3.jpgIl faut ainsi avouer que le dispositif n'était guère approprié à une telle manifestation qui ressemblait davantage à un centre commercial avec une monstrueuse cacophonie (que signalaient la plupart des participants) qu'à une manifestation mettant à l'honneur le cinéma. 

    Alors que Lyon vient de créer son festival, Paris, capitale mondiale du 7ème art, ne possède toujours pas de manifestation cinématographique d'envergure capable de se différencier du Festival de Cannes sans se retrouver dans son ombre. Là est sans doute la difficulté... mais l'Italie a bien réussi à créer et à pérenniser le Festival de Rome sans faire de l'ombre à Venise ni, au contraire, subir l'ombre de la Mostra . Alors...pourquoi pas nous?

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  • Débat autour du film"Vincere" au cinéma Saint Germain des Prés

    vincere.jpgExceptionnellement, aujourd'hui, pour cause d'absence et de pérégrinations loin d'internet, juste une petit info pour vous signaler que le cinéma Saint Germain des Prés ( dont je vous parle souvent ici et dont la programmation est toujours intéressante) organise, ce soir, un débat autour du film "Vincere".

    Projection du film à 20H suivie d'un débat avec le journaliste spécialiste du cinéma italien Eugenio Renzi.

    Cinéma Saint Germain des Prés- 22 rue Guillaume Apollinaire- 75006 Paris -

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  • « Micmacs à Tire-Larigot » de Jean-Pierre Jeunet

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    Un film de Jean-Pierre Jeunet est toujours pour moi un rendez-vous à ne pas manquer depuis « Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain », probablement le film que j'ai revu le plus grand nombre de fois au cinéma l'année de sa sortie. « Micmacs à Tire-Larigot » étant (seulement) son 6ème film, l'attente était  à la hauteur de la rareté des films du cinéaste. Si cette histoire m'avait au départ laissée assez sceptique, la passion avec laquelle Jean-Pierre Jeunet en avait parlé lors de sa Master Class (vous pouvez en lire le récit en cliquant ici) avait fait voler en éclats toutes mes réserves. C'est donc avec les yeux écarquillés et l'impatience d'un enfant qui va faire son tour de manège favori que je me suis plongée à nouveau dans l'univers de Jean-Pierre Jeunet.

    Evidemment, comme toujours chez Jeunet, cela se déroule à Paris mais avant Paris il y a le désert marocain, là où une mine explose et tue un homme avant qu'une balle perdue, des années plus tard, vienne se loger dans le cerveau de son fils Bazil (Dany Boon). C'est alors une bande de chiffonniers aussi fantasques que leurs surnoms qui le recueille : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, par hasard, Bazil se trouve face au bâtiment des fabricants d'armes qui sont la cause de ses déboires. Avec l'aide de sa truculente bande, il décide de se venger.

     J'avoue qu'au départ, c'est avec délectation que je me suis replongée dans l'univers de Jeunet, totalement embarquée dans son royaume fantaisiste et poétique, son Paris à la fois désuet et intemporel, avec ses personnages attendrissants dont les particularités accumulées rendent les premières scènes de la joyeuse troupe irrésistibles. Et aussi farfelus soient-ils, Jeunet arrive à nous faire croire à leur existence, à nous immerger dans son univers, si reconnaissable et particulier, à rendre crédibles ces personnages joyeusement fêlés (dans les deux sens du terme) et burlesques, quelque part entre Keaton et Chaplin. Avec lui on peut tout croire : aux contorsionnistes dans les réfrigérateurs, aux robes qui dansent, et même que cette bande de joyeux lurons parvienne à mener la vie dure à une bande de marchands d'armes.

     J'ai lu ici et là qu'on reprochait à Jeunet de faire toujours la même chose... Un comble ! Moi, c'est justement pour cela que je l'apprécie. Pour cet univers qui n'appartient qu'à lui. Et avoir un univers reconnaissable en un seul plan est bien là la marque des grands cinéastes auxquels Jeunet appartient indéniablement.

     Et puis il y a la précision du décor, chaque objet semble avoir une âme, une histoire. Il y a Paris, aussi, toujours, une sorte de Paris souterrain qui ne laisse voir sa poésie qu'aux âmes rêveuses et égarées. Alors oui, c'est plein de bons sentiments,  d'une tendre innocence.  Et alors ? Non, décidément tout cela ne méritait pas ce lynchage.

     Oui, mais voilà, malgré tout cela, moi je suis comme les enfants, il faut qu'on me raconte une histoire ou à défaut que le tour de manège soit tellement époustouflant qu'il me fasse oublier qu'il n'y en a pas. Or, passée la première surprise et le plaisir de découvrir ces personnages, il faut bien admettre l'évidence : il n'y a pas de scénario. Jeunet et Laurant semblent s'être tellement concentrés sur leurs personnages, certes particulièrement bien dessinés, qu'ils ont oublié de leur faire vivre une histoire pour les embarquer dans une suite de saynètes abracadabrantesques et finalement ennuyeuses.

     Et puis il manque la rengaine entraînante de Yann Tiersen (remplacé ici par Raphaël Beau). Et la photographie n'est peut-être pas aussi éblouissante que celle à laquelle Jeunet nous avait habitués : c'est Tetsuo Nagata (La Chambre des officiers, La Môme...) qui s'en charge ici.

     Mais « Micmacs à Tire-Larigot » est aussi et avant tout un hommage au cinéma. En témoignent ces affiches de « Micmacs » plantés dans le décor, discrète mise en abyme pour nous signifier que le vrai héros, c'est finalement le cinéma. Il y a aussi ce très bel hommage au « Grand sommeil » d'Howard Hawks, ou encore à Tati avec cette scène de l'aéroport digne de « Playtime » sans parler de Dany Boon qui emprunte autant à Bourvil qu'à Chaplin et s'intègre merveilleusement à l'univers de Jeunet. (Marie-Julie Baup, sorte de petite sœur d'Amélie Poulain, et Julie Ferrier sont également remarquables).

     Mais malgré cela, quelqu'un qui m'emmène dans son bouillonnant univers, qui aime autant le cinéma, pour qui la poésie n'est pas un vilain mot, qui les aime tellement les mots justement (oui les dialogues sont très écrits, et alors, ils font mouche !) me ferait presque oublier cette dernière demi-heure où l'ennui a dominé et la déception face à autant de talent, de créativité, dé singularité gâchées par la faiblesse du scénario.

  • Palmarès du Festival Paris Cinéma 2009

    pariscinema.jpgCe soir s'achève la 7ème édition du Festival Paris Cinéma (pour voir le programme de cette dernière journée, rendez-vous sur le site officiel du Festival) dont vous avez pu lire les critiques de quelques projections sur ce blog ("Le ruban blanc" de Michael Haneke, "Memory of love" de Wang Chao, "L'affaire Farewell" de Christian Carion, "Public Enemies" de Michael Mann...), un festival dont le principal intérêt reste la diversité de sa programmation mais aussi son ouverture au public, à tous les publics, même s'il serait peut-être bien de le recentrer thématiquement et géographiquement afin de lui procurer une véritable cohésion et cohérence, et surtout espérons que l'an prochain le MK2 Bibliothèque sera abandonné au profit d'un endroit plus chaleureux où les employés du cinéma ne rechignent pas à vendre les places pour le festival (voire ne refusent pas carrément de les vendre à certaines heures de la journée), un endroit entièrement consacré au festival afin de créer l'unité, la convivialité et l'aspect festif qui lui font encore défaut, et afin qu'il arrive à la hauteur de feu Festival du Film de Paris et plus encore de ses homologues européens: Berlin, Rome (ce dernier ayant réussi à s'imposer comme un grand rendez-vous cinématographique en seulement deux ans)... La capitale du 7ème art mérite un festival à la hauteur de sa réputation: un festival prestigieux et populaire. Nul doute que Paris Cinéma saura le devenir...un jour, s'il y aspire réellement.

    Le jury et le public ont rendu leurs verdicts hier:

    PALMARES DU 7ème FESTIVAL PARIS CINEMA

    Longs métrages :
    - Prix du Jury :" L'Autre Rive" de George Ovashvili (prix doté par Métrobus)
    - Prix du Public :  "La Nana" de Sebastián Silva
    - Prix de l'Avenir : "Vegas : Based on a True Story" d'Amir Naderi

    Courts métrages :
    - Prix du Public : "Diplomacy" de Jon Goldman
    - Prix CinéCinéma : Vostok" de Jan Andersen
    - Prix de l'Emotion-KooKaïFilms : "L'Autre Monde" de Romain Delange

    Films de l'Avenir : "Dehors" de Charlotte Buisson-Tissot.
    Prix OFQJ de la meilleure "critique" d'étudiants : Morgan Rosemberg

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