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  • Avant-premières du film "Les petits mouchoirs" de Guillaume Canet

     

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    Je vous ai déjà parlé à plusieurs reprises du dernier film de Guillaume Canet qui sortira en salles le 20 octobre, "Les petits mouchoirs". Si vous ne pouvez patienter jusqu'au mois d'octobre, sachez que de nombreuses avant-premières vont avoir lieu. Cliquez ici pour voir la liste ou là pour accéder à la page facebook du film avec la liste des avant-premières. Par ailleurs, dès demain vous pourrez retrouver ma critique du film en avant-première.

  • Avant-première – Critique d’ « Alice au pays des merveilles » de Tim Burton

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    © Walt Disney Pictures
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    Il y a quelques jours je vous proposais mes vidéos de Tim Burton lors de l'avant-première Allociné de son dernier film ainsi que celle  de l'avant-première officielle parisienne.  Ne manquait plus que la critique...

    Dans le film de Tim Burton, l'héroïne créée par Lewis Carroll, Alice (Mia Wasikowska), a désormais 19 ans et doit épouser un noble londonien au physique et à l'intelligence ingrats. Alors que ce dernier vient de la demander en mariage, Alice retourne dans le monde fantastique qu'elle a connu enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge (Helena Bonham Carter) pour que sa sœur la Reine Blanche (Anne Hathaway) puisse (re)prendre sa place.

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    Si, dès les premières minutes dans « Underland » cette Alice au pays des merveilles a agi comme une Madeleine de Proust me replongeant dans mes lectures enfantines, Tim Burton, comme toujours, a su leur donner une lecture plus adulte, celle du parcours initiatique d'une jeune femme qui prend son destin en main, affronte ses rêves et cauchemars et part en quête d'elle-même.

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    Si le scénario manque parfois de rythme et de mordant, et si Tim Burton nous a habitués à davantage de noirceur, émane néanmoins de cet « Underland » la féérie sombre caractéristique du cinéaste et un humour noir et caustique réjouissant. Comme toujours il laisse libre cours à son audace échevelée et à sa créativité débridée, tout en restant fidèle à l'univers de Lewis Carroll, l'étrangeté fantaisiste de ce dernier s'accordant parfaitement à celle de Tim Burton. Le « Alice au pays des merveilles » de Tim Burton est ainsi une adaptation libre des deux livres de Lewis Carroll, le livre éponyme et sa suite « De l'autre côté du miroir ». Même les personnages censés être plus lumineux ne sont pas épargnés par la folie comme la très maniérée reine blanche qui évolue dans un « Underland » peuplé d'êtres à la beauté diaphane (comme celle d'Alice ou la sienne) ou étrange. Un univers d'une profondeur et une richesse visuelles, presque picturales, qui porte l'inimitable marque de Tim Burton.

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    La 3D  censée être immersive a pour moi davantage crée une distance. L'univers de Tim Burton est tellement riche, foisonnant, à la fois onirique et réaliste que la 3D apparaît comme un gadget. S'il vous plait messieurs les producteurs (qui, souvent, êtes les initiateurs de ces « gadgets ») faîtes un peu confiance à l'imagination du spectateur et à celle de vos cinéastes...

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    Pour sa septième collaboration avec Tim Burton, Johnny Depp s'est encore spectaculairement transformé et ses scènes avec Alice donnent lieu aux meilleurs moments du film, empreints de la beauté ambigüe et de la folie attendrissante du Chapelier qu'il incarne magistralement.

    Même si «Alice au pays des merveilles » n'a pas la complexité et la féérie ensorcelante d'un « Edward aux mains d'argent » ou même des « Noces funèbres » avec ce nouveau film, Tim Burton parvient une nouvelle fois à transcender la réalité, à nous embarquer dans son univers si singulier et à nous faire croire aux rêves impossibles.

     Et cette Alice, malgré les quelques années et la réalité qui nous séparent, avec son imagination débordante et ses défis impossibles qu'elle se fixe chaque matin, est finalement loin de m'être étrangère. Tim Burton n'a ainsi pas son pareil pour célébrer l'inestimable pouvoir de l'imagination, pour nous faire croire à la réalité et la réalisation des rêves impossibles  et pour donner à nos rêves d'enfant des résonances adultes...  Bref, n'attendez plus, accompagnez Alice dans le pays merveilleux de Tim Burton !

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  • L'avant-première d' "Alice au pays des merveilles" à Paris

    En attendant ma critique d' "Alice au pays des merveilles" et  de nouvelles informations sur le Festival de Cannes 2010, voici quelques images de l'avant-première du dernier film du président du jury du Festival de Cannes 2010. Vous pouvez également suivre le reste de l'actualité sur "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville" et "In the mood for luxe" .

  • Avant-première- Critique de « Bus Palladium » de Christopher Thompson

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    Alors qu'il a toujours baigné dans l'univers cinématographique, entre son grand-père Gérard Oury et sa mère Danièle Thompson (avec laquelle il a coécrit plusieurs scénarii), Christopher Thompson a attendu d'avoir presque quarante ans pour passer derrière la caméra. Un premier film est souvent le plus personnel, celui qui porte le plus l'empreinte de son réalisateur. Christopher Thompson, lui, a choisi de nous parler de musique et d'amitié à travers une bande de jeunes musiciens...

    Lucas, (Marc-André Grondin), Manu (Arthur Dupont), Philippe (Abraham Belaga), Jacob (Jules Pelissier) et Mario (François Civil) s'aiment depuis l'enfance. Ils ont du talent et de l'espoir. Ils rêvent de musique et de gloire. Leur groupe de rock, LUST, connaît un succès grandissant, mais les aspirations de chacun rendent incertain leur avenir commun. L'arrivée de Laura (Elisa Sednaoui) dans leur vie va bousculer un peu plus ce fragile équilibre.

    Cela débute sur le sublime air de « Let it loose » des Stones et pour moi c'était déjà une bonne raison d'aimer ce film ( vous saurez désormais comment me corrompre... : -)). Et ensuite ? Ensuite, « Bus Palladium » pâtit un peu de cette brillante référence avant de nous embarquer dans sa propre musique. Plus lisse, plus douce mais non dénuée de rugosité et d'amertume. Christopher Thompson fait commencer son film dans un joyeux désordre imprégné de l'enthousiasme de ce groupe qui débute. Puis, des personnages se distinguent : Lucas et Manu surtout, définis autant par l'amitié qui les lie que par leur rapport à leurs mères. La mère de Lucas est psy, réfléchie et compréhensive. Celle de Manu est très jeune, hôtesse de l'air, elle est indépendante, libre, et vit avec son fils comme avec un colocataire, dans un incessant tourbillon. Le premier est aussi équilibré que le second vit sur le fil et en déséquilibre. Et c'est là la grande force de ce premier film qui nous en fait dépasser les faiblesses : le caractère attachant de ses personnages dont Christopher Thompson (et Thierry Klifa, son coscénariste) brosse subtilement les portraits, à travers leurs relations avec leurs parents (mère dans le cas des deux précités ou grand-mère dans le cas de Babcia la grand-mère de Jacob qui ne parle que Yiddish.) Il sait singulariser ses personnages, les distinguer, nous les rendre familiers, particulièrement aidé en cela par trois acteurs exceptionnels. D'abord, la découverte Arthur Dupont qui interprète l'écorché vif Manu qui joue la comédie avec un air de Romain Duris et chante avec la voix de De Palmas. Ensuite Marc-André Grondin qui de nouveau en est au « premier jour du reste de sa vie ». et Elisa Sednaoui, séductrice et forte avec juste ce qu'il faut de fragilité qui affleure.

    Ces trois-là nous valent de suivre le film avec intérêt, leurs relations parfois troubles, surtout fortes, leur douloureux et définitif adieu à l'adolescence et le cruel renoncement à leurs rêves. Dommage alors que le reste soit si peu « rock », si peu à l'image du nom du groupe « Lust » (qui signifie luxure), que tout semble tellement lisse, que le Bus Palladium et certains personnages (au contraire de ces trois-là qui en ont tant) manquent  de caractère, que le film ait refusé de se situer vraiment dans une époque pour malheureusement ne pas parvenir non plus à être intemporel ( l'intrigue se déroule dans les années 80 avec des références vestimentaires des années 1970  et un vocabulaire des années 2000 « taf », « buzz » sans oublier la nourriture venant de chez Quick...).

    Malgré cela, émanent de ces trois personnages  principaux un tel charisme et une belle fragilité qu'on les quitte avec regret même s'ils nous laissent, comme Rizzo (lumineuse Naomi Greene)qui, dans le dernier plan, regarde à travers une vitre baignée de soleil, avec le bel espoir et la force d'un avenir (plus) radieux. Allez-y ne serait-ce que pour ces trois-là qui crèvent l'écran... Une première réalisation imparfaite mais attachante avec quelques beaux plans qui reflètent bien le tourbillon d'effervescence et de mélancolie mêlées de cette période charnière de leurs existences.

     

    Sortie en salles : le 17 mars 201

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  • Avant-première – Louis XV à Versailles (Louis XV le soleil noir de Thierry Binisti ) sur France 2, le 25 décembre, à 20H35

    soleil3.jpgIl y a quelques semaines, France 2 m'envoyait le documentaire-fiction « Louis XV à Versailles » et le documentaire « Versailles, la vie dorée » en prévision d'une soirée exceptionnelle consacrée au XVIIIème siècle,  le 25 décembre, à 20H35. J'ai donc commencé par le documentaire-fiction « Louis XV le soleil noir » malgré mes réticences envers ce genre hybride et la crainte d'une vulgarisation trop simpliste de l'Histoire. Rapidement mes réticences ont volé en éclats tant j'ai été, dès les premières minutes, agréablement stupéfaite par la qualité de ce que je regardais. Je dois l'avouer : je m'attendais à des images ternes, un jeu approximatif, une Histoire anecdotique et simplifiée. Quelle ne fut donc pas ma surprise devant ces costumes et des décors (le tournage a eu lieu à Versailles) somptueux, cette photographie d'une beauté crépusculaire, et la qualité des textes et de l'aspect historique !

     Pris entre le Roi soleil (Louis XIV) et le roi conduit à l'échafaud (Louis XVI), Louis XV reste  ainsi pour le public un roi sans visage et sans destin, sans légendes et sans images. Une éclipse troublante alors que Louis XV -sa personne, sa trajectoire, son époque- offre une matière d'une richesse dramaturgique égale à sa complexité.  En effet, c'est au cours des cinquante années de règle de Louis XV (1724-1774) que se développèrent des idées et des modes de vie nouveaux qui ont déterminé notre Histoire...

     Louis XV est en effet à l'image de cette éclipse totale de 1724 à laquelle il assista : un roi éclipsé par son prédécesseur, le roi soleil dont personne n'ignorait le rayonnement auquel s'oppose donc ce titre de « soleil noir ». Louis XV, roi méconnu, souvent réduit à une caricature de roi léger et frivole, et à qui aucun film n'avait encore été consacré ! Il apparaît ici dans toute sa complexité, profond, mélancolique, taciturne, avec certes un goût prononcé pour le libertinage.

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     La combinaison astucieuse entre fiction et documentaire permet d'explorer la politique et l'intime, la vie quotidienne et les faits historiques mais aussi d'humaniser le roi (et même de le rendre presque contemporain et attachant,  tout en restant fidèle à l'Histoire) passionné de science, orphelin, solitaire, incapable de s'attacher, un personnage complexe loin de l'image du roi frivole à laquelle on voulait le réduire.

     Ce documentaire-fiction a Versailles pour seul cadre et au lieu de le restreindre et de restreindre l'horizon, cette unité de lieu cristallise et symbolise au contraire les contradictions de la société et le bouillonnement artistique et intellectuel de l'époque, un bouillonnement auquel, au début de son règne, le roi fut sensible,  il termina pourtant son règne dans la déchéance et la haine.

     Le portrait nuancé de Louis XV nous permet aussi de mieux appréhender ce siècle des philosophes, des arts et des sciences, du goût et de la liberté, les débats d'idées de d'Alembert et Diderot mais aussi la colère sourde du peuple, quinze ans avant la révolution ; les fondements de la modernité et les éléments qui vont conduire à la fin de la monarchie.

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     Et puis il y a Versailles, tantôt gris ou éblouissant, prison dorée ou astre étincelant, Versailles et sa magnificence, filmé la plupart du temps en contre-plongée pour signifier le poids écrasant qu'il représentait pour le roi.

     Dans le rôle de Louis XV, Stanley Weber (fils d'un certain Jacques) est absolument incroyable. Même lorsqu'il joue Louis XV à la fin de sa vie il nous fait oublier, par la densité de son jeu, son jeune âge, incarnant le roi avec un mélange de puissance et de fragilité, à la fois majestueux et mélancolique, avec un jeu d'une justesse et d'une intensité rares. Il faudrait aussi évoquer toute la distribution grâce à la justesse du jeu de laquelle on a vraiment l'impression de déambuler dans les couloirs de Versailles, tant leur jeu nous donne à croire qu'ils appartiennent réellement au siècle des Lumières. Il m'a même semblé reconnaître deux élèves du cours Cochet prouvant une nouvelle fois à quel point c'est un vivier de grands comédiens.

     Après « Apocalypse », France Télévisions nous propose une nouvelle fois un divertissement pédagogique passionnant de très grande qualité, aussi bien dans le fond que dans la forme.  Je vous  recommande cette immersion dans les allées tumultueuses de Versailles et dans les mystérieux murmures de l'Histoire, dans le bouillonnant siècle des Lumières et dans la personnalité tourmentée de Louis XV, sans aucune réserve. Jeudi 25 décembre, à 20H35, sur France 2.

  • Concours: gagnez 1 place pour 2 pour la projection en avant-première de "La princesse et la grenouille" (Soirée Allociné Family and Friends)

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    Je vous propose de gagner une place pour deux personnes pour voir en avant-première le film d'animation "La Princesse et la grenouille", lors de la soirée "Allociné family and friends" qui aura lieu à Paris le 6 janvier 2010.

    Ce conte des studios Disney sortira en salles le 27 janvier 2010. 

    Comme il n'y aura qu'un gagnant, je vous propose de travailler un peu et de me donner 10 bonnes raisons pour lesquelles vous souhaitez absolument, deséspérément, férocement voir ce film en avant-première. Soyez inventifs et sincères...

    Envoyez vos participations à inthemoodforcinema@gmail.com avec comme intitulé de l'email "Concours la princesse et la grenouille". Surtout n'oubliez pas de donner votre nom et votre prénom... Vous avez jusqu'au  27 décembre pour participer.

     Le gagnant sera contacté directement par email.

    Et demain un nouveau concours avec 5 places pour 2 à gagner pour un de mes coups de coeur de cette fin d'année, le magnifique "Les Chats persans".

    Lien permanent Imprimer Catégories : CONCOURS Pin it! 0 commentaire
  • Critiques des films de la semaine: "Avatar" de James Cameron et "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love

    avatar2.jpgLes deux films de la semaine dont vous pouvez lire les critiques en avant-premières sur inthemoodforcinema.com :leperede.jpg

    "Le Père de mes enfants" de Mia Hansen-Love

    "Avatar" de James Cameron