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blog - Page 7

  • In the mood for news 8 : l’actualité cinématographique de la semaine du 7 novembre

    Les sorties de la semaine

    Cette semaine du 7 novembre est assez pauvre en sorties cinématographiques, du moins il n'y a pas vraiment de coup de cœur d’ « In the mood for cinema » cette semaine. Je précise néanmoins que je n’ai vu qu’un film dont la sortie est programmée demain, à savoir « Dans la vallée d’Elah » de Paul Haggis, ( le réalisateur du pourtant excellent film choral « Collision » qui avait reçu le grand prix au Festival du Cinéma Américain de Deauville, en 2005) programmé en avant-première au dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville. Voici mon article à ce sujet publié sur « In the mood for Deauville », repris ci-dessous.

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    Chaque jour ou presque des images d’attentats suicides en Irak nous parviennent. Nous parviennent ou ne nous parviennent plus d’ailleurs car trop atroces pour sembler réelles, elles créent parfois une distance, elles nous paraissent parfois chimériques et factices comme les images d’un blockbuster outrancier.  La réalité ressemble parfois dramatiquement à du mauvais cinéma. La difficulté mais aussi la nécessité pour le cinéma de s’en emparer est donc d’autant plus grande. Plusieurs films de ce festival ont ainsi pour cadre le conflit irakien notamment « Dans la vallée d’Elah » de Paul Haggis et « Grace is gone » de James C.Strouse. Le premier était particulièrement attendu, étant le seul oscarisé deux années de suite, pour « Million dollar baby » mais surtout « Collision » qui avait également remporté le grand prix à Deauville en 2005. Ce film portait d’ailleurs déjà sur les répercussions du 11 septembre 2001 et la paranoïa qui s’était alors emparée de l’Amérique. « Dans la vallée d’Elah » raconte la quête d’un père dont le fils, de retour d’Irak pour sa première permission, disparaît mystérieusement et est alors signalé comme déserteur.  Quête de son fils puis de la vérité une fois ce dernier retrouvé mort et atrocement mutilé. Ce père, un ancien membre de la police militaire est interprété par Tommy Lee Jones. Il sera aidé dans ses recherches par Emily Sanders (Charlize Theron), officier de police de la juridiction du Nouveau Mexique où le jeune soldat a été aperçu pour la dernière fois… Paul Haggis avait visiblement un désir profond et violent d’évoquer ce sujet, de lutter et se révolter à sa manière. C’est un peu comme si les émotions, probablement sincères, s’étaient bousculées dans son esprit mais qu’il n’était pas parvenu à les canaliser, paralysé par l’enjeu, dépassant soudain le cinéma, et nous jetant ainsi en pleine figure sa révolte comme un magma incontrôlable et chaotique. Le but est tellement ouvertement affiché par le cinéaste, les moyens sont tellement flagrants qu’ils en perdent presque leur force. Plutôt que de nous montrer les images insoutenables du journal télévisé,  Paul Haggis égrène les images de la guerre par petites touches, par le prisme d’un écran de téléphone avec lequel le jeune soldat avait filmé la guerre. Et puis l’horreur surgit brutalement, s’immisçant dans la réalité américaine apparemment si loin de ces images de guerre, d’un pays pourtant en guerre, si loin, là-bas de l’autre côté de l’écran de télévision et finalement donc si irréelles. La bonne idée est donc d’évoquer les conséquences de la guerre dans la société américaine, de la faire passer de la virtualité à la réalité : chaque américain peut alors s’identifier à ce père qui recherche son fils et le retrouve mutilé… davantage qu’à ces images de massacres pourtant non moins tragiques. Paul Haggis s’est donc intéressé au comportement des soldats une fois de retour du front : leur comportement est anormal et déséquilibré, inhumain (ou justement trop humain ?) et animal. La guerre, les horreurs dont ils ont été témoins et parfois les auteurs les ont déshumanisés….ou peut-être l’inverse , c’est selon…  Ils ont le droit quasi divin de droit et de mort, ce droit qui n’appartenait auparavant qu’à ces fictions qu’ils regardaient probablement avec désinvolture, comme celles d’un ailleurs, d’une illusion impossibles, bref comme une fiction d’où la difficulté pour la fiction de s’emparer de ce qui apparaît déjà comme fictif. Ils ont perdu leurs repères et toute notion de normalité. Elah fut ainsi, selon la bible, le théâtre de l’affrontement de David et Goliath. Le titre évoque ainsi les suites tragiques d’une guerre qui semble perdue d’avance : le traumatisme des soldats de retour à la vie civile. Paul Haggis explique ainsi le titre : « Saül envoya David dans la vallée d’Elah avec seulement cinq pierres pour affronter Goliath. Je pose la question : Qui oserait cela aujourd’hui ? Qui demanderait à un enfant de se battre contre un géant ? Envoyer des jeunes hommes et des jeunes femmes faire la guerre engage notre responsabilité collective ».Si le dessein et le propos sont louables,  le film est selon moi néanmoins raté (mais cela n’engage que moi, le film a été longuement ovationné lors de son projection en avant-première au CID, voir vidéos ) pour les raisons évoquées ci-dessus (l’impossibilité pour Paul Haggis de contenir son émotion et de produire un film « ordonné ») mais aussi parce que certaines situations sont totalement improbables recréant la distance de l’écran de télévision, notamment parce que les personnages secondaires sont caricaturés : ainsi va-t-il de l’épouse et mère évidemment éplorée (Susan Sarandon) mais aussi de la relation entre le père du jeune soldat et l’officier de police (Charlize Theron, remarquable néanmoins) : comment croire qu’on laisse un père ainsi s’immiscer dans une enquête en cours, tout ancien militaire qu’il soit ? Comment peut-on trouver crédible que l’officier de police l’invite chez lui à bavarder autour d’un verre, à raconter une histoire à l’enfant de l’officier de police (un fils évidemment, l’histoire de David contre Goliath évidemment aussi) etc ? Premier des 7 films qui vont sortir prochainement concernant la guerre en Irak, l’intérêt  de ce film est donc son sujet davantage que le traitement de celui-ci. Reste l’image finale : celle d’un drapeau américain déchiquetée flottant dans l’air. Celle d’une Amérique blessée, coupable et victime, mais oui, blessée en tout cas, qui continue à se battre, aveugle ou aveuglée, malgré les stigmates de la guerre. Le combat de David contre Goliath. Mais ce n’est pas la vallée d’Elah.  Mais ce ne sont pas que des images, juste que des images, surtout atroces chaque soir, entre l’entrée et le plat de résistance. C’est l’Irak. Un combat  jusqu’à quand et jusqu’où… ?

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    L'avant-première de "Dans la vallée d'Elah" au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007. Photo: Sandra.M

    Pour lire l’intégralité de cet article et voir mes vidéos exclusives de la présentation du film en avant-première au Festival du Cinéma Américain de Deauville, cliquez sur le lien suivant :

    http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com/archive/2007/09/06/dans-la-vallee-d-elah-de-paul-haggis-et-grace-is-gone-de-ja.html

    En bonus, pour ne pas rester sur une note négative, ma critique de « Collision » publié lors de mon récit du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2005, ici : http://www.inthemoodforcinema.com/festival_du_cinema_americain_de_deauville_2005/

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     Crash  (Collision) réalisé par Paul Haggis,  également auteur du dernier film de Clint Eastwood  Million dollar baby. Avant d’être celle des véhicules de ses protagonistes, cette collision est d’abord celle de destins qui s’entremêlent, s’entrechoquent : une femme au foyer et son mari procureur, deux inspecteurs de police, un réalisateur de télévision et sa femme, un serrurier mexicain, un voleur de voitures, une nouvelle recrue de la police, un couple de coréens.  En 36 heures, tous ces destins vont basculer. Vers l’ombre ou la lumière. L’effroi souvent, avant. A priori leur seul point commun est de vivre à Los Angeles, d’être confrontés à la même incommunicabilité, à la même angoisse dans cette ville tentaculaire, cité des Anges aux allures diaboliques. Le film choral est un genre périlleux, son scénario se doit donc d’être particulièrement ciselé pour que ce soit une réussite et « Crash » en est une, indéniablement, magistralement. Tous ces destins se croisent, se mêlent, se frôlent, se heurtent, se fracassent sans que cela ne semble improbable ou artificiel grâce à la virtuosité de la mise en scène et du scénario. Dès les premières secondes du film, le spectateur se retrouve plongé dans l’obscurité menaçante et impersonnelle d’une Los Angeles effrayée plus qu’effrayante ou effrayante parce qu’effrayée, dans un crash qui fait exploser les limites que chacun s’était fixées, les vitres symboliques de ces véhiculent qui les isolent, les enferment dans leur monde dont ils ne veulent surtout pas sortir. Frénésie de bruits, d’images, de nationalités, de lumières scintillantes et aveuglantes, regards perdus, angoissés, menaçants : dès les premières secondes la tension est palpable. Los Angeles : ville affolée, cosmopolite, paranoïaque,  en proie aux préjugés, ville emblématique des tensions exacerbées par l’après 11 septembre.  La collision est ici celle de l’étrangeté qui s’immisce dans chaque existence, qui conduit chaque personnage à quitter sa bulle protectrice, parfois ses préjugés, un heurt impromptu dont aucun ne peut ressortir indemne. Cette collision est celle d’univers qui n’auraient jamais dû se croiser et est aussi engendrée par la collision de ces univers qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Collision entre les principes et leur application, les préjugés et leurs dérives. Cette collision est intelligemment mise en scène, parfois soulignée par une « collision musicale » : leitmotiv, musique dissonante etc. L’intelligence réside aussi dans la caractérisation des personnages, a priori manichéens, se révélant finalement beaucoup plus ambigus, humains donc, que ce qu’ils auraient pu paraître de prime abord (au premier rang desquels Matt Dillon qui interprète d’une manière époustouflante un personnage de policier a priori foncièrement antipathique), beaucoup plus ambigus que ce qu’ils sont trop souvent dans le cinéma américain, un cinéma parfois trop consensuel. Lors de la conférence de presse Paul Haggis déclare avoir été lui-même victime d’un car-jacking à L.A et s’être vu braquer un revolver sur la tempe, évènement déterminant pour le début de l’écriture du scénario, d’où peut-être cette impression de réalisme malgré les nombreux effets stylistiques auxquels il recourt. Chacun des personnages de « Crash » est à la frontière du gouffre, des larmes, du « crash », d’une inéluctable et fatale collision. En résulte un film bouleversant, poétique aussi, comme ces face-à-face se faisant étrangement écho du père avec sa petite fille, ou du policier sauvant la vie à celle qu’il avait humiliée. Sans tomber dans le pathos, cette scène reste judicieusement elliptique  et non moins intense. C’est encore un film intelligemment provocateur qui débusque les faux-semblants, l’absurdité de la peur irrationnelle de l’autre. Je ne vous en dis pas davantage pour qu’avec vous aussi la magie opère, pour que vous vous laissiez happer par les couloirs labyrinthiques et non moins limpides de ce film mosaïque et de ses hasards et coïncidences. Dans une société où l’on catégorise, classifie, range les individus à la vitesse de la lumière ou d’un simple regard, ce film devient salutaire. Peut-être pourrait-on reprocher à Paul Haggis des ralentis superflus mais son film n’en reste pas moins fascinant, fascination et poésie que ne suscitaient et ne possédaient pas les deux films desquels on peut rapprocher Crash : Magnolia  de Paul Anderson et Short cuts de Robert Altman. Il vous heurtera très certainement, un choc nécessaire … L’instant magique du festival, très certainement.

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    Je n’ai pas encore vu le dernier Woody Allen « Le rêve de Cassandre » sorti la semaine dernière et que je ne manquerai pas de critiquer ici  dès que ce sera fait ainsi que le dernier film de David Cronenberg, « Les promesses de l’ombre » qui sort demain que je ne manquerai également pas d’aller voir.

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    L’actualité bloguesque de la semaine

    A moins d’avoir été totalement isolés du monde (bloguesque), vous avez certainement entendu parler de Facebook, la nouvelle plate-forme incontournable qui permet de créer des groupes et des réseaux sur internet, et sur laquelle les politiques, notamment, s’empressent de figurer dans la perspective des élections municipales, mais aussi les groupes et les idées les plus farfelus, et parfois intéressants.

    « In the mood for cinema » ne pouvait pas ne pas y être, parce que c'est farfelu ou intéressant, à vous de choisir:-). J’ai donc créé 3 groupes, je vous invite à vous y inscrire…

    Le premier est destiné aux lecteurs et lectrices d’ « In the mood for cinema » et/ou d’ « In the mood for Deauville » et « In the mood for Cannes ».

    Le deuxième est destiné aux inconditionnels du Festival du Cinéma Américain de Deauville . 

     Le troisième s’intitule « Pour la création d’un festival de cinéma digne de ce nom à Paris » et, comme son nom l’indique partiellement, vise à récolter soutiens et idées pour la création d’un festival de cinéma à Paris, en profitant de l’approche des Municipales pour transmettre ensuite ces idées soit à la mairie du 6ème où je souhaitais initialement suggérer la création de ce festival, soit à la mairie de Paris.  Nous avions déjà débattu de ce sujet sur "In the mood for cinema", ici: http://www.inthemoodforcinema.com/saint_germain_des_pres_creation_d_un_festival_/ .

    Par ailleurs, si vous avez un blog cinématographique, je vous recommande également de vous inscrire sur le groupe créé par Florian Lapotre du blog FilmGeek, intitulé « Blogs et cinéma » .

    A la semaine prochaine pour de nouvelles informations cinématographiques et en attendant retrouvez de nouvelles critiques sur « In the mood for cinema » et comme chaque semaine n’oubliez pas de « plonger in the mood for cinema »... sans modération!

    Sandra.M

  • In the mood for news 7: l'actualité de la semaine du 31 octobre

    L’actualité bloguesque de la semaine :  In the mood for cinema a 3 ans !

    239 notes. 814 commentaires. Désormais, entre 100 et 200 visites quotidiennes en période normale, jusqu’à 500 visites quotidiennes en période festivalière. A quelques jours près, il y a 3 ans, j’écrivais la première note sur « In the mood for cinema ». Au-delà de ces quelques chiffres, c’est avant tout, toujours et plus que jamais, un immense plaisir de partager cette passion et encore plus de savoir que j’ai réussi vous convaincre parfois d’aller voir certains films pour lesquels j’ai eu un coup de cœur. 3 ans d’écriture, de tribulations cinématographiques (enfin 14 ans de tribulations festivalières mais 3 ans que je les relate sur ce blog), de moments parfois insolites ou surréalistes, parfois vécus grâce à ce blog.  Je reçois aussi de plus en de plus de communiqués, de sollicitations diverses pour participer à des blogs collaboratifs,  même si je ne réponds pas toujours positivement (désolée…), je réponds, et c’est toujours plaisant (parfois surprenant) d’être ainsi sollicitée. Tous ces commentaires en live lors du dernier Festival du Cinéma Américain de Deauville m’ont beaucoup touchée, beaucoup de belles rencontres esquissées, je regrette juste parfois de n’avoir pas eu le temps de discuter davantage avec chacun, mais j’ai en tout cas alors réalisé à quel point c’était tout sauf virtuel, et ces statistiques ont pris des visages de passionnés du septième art. Vos commentaires sur le blog, plus timides,  demeurent les bienvenus. Je suis plus motivée que jamais à poursuivre ce blog, à garder ce ton qui est le mien en écrivant pas forcément tous les jours mais au gré de mes coups de foudre cinématographiques. Alors surtout j’espère encore continuer à vous inciter à plonger in the mood for cinema. Par ailleurs, mes deux autres blogs « In the mood for Deauville » (http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com ) et « In the mood for Cannes » (http://inthemoodforcannes.hautetfort.com ) reprendront pour le Festival du Film Asiatique de Deauville d’Avril 2008 pour le premier, et évidemment pour le 61ème Festival de Cannes pour le second.

                           L’actualité théâtrale de la semaine : master class Jean-Laurent Cochet

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    En 3 ans de blog justement, je vous en ai déjà parlé un nombre conséquent de fois (voir mes précédents articles à ce sujet, pour en savoir plus, ici), oui, je l’avoue, je suis accro aux master-class de Jean-Laurent Cochet. Comme d’ailleurs  les 400 personnes suspendues à ses lèvres, hier soir. Je me souviens des premières master class, il y a deux ans, des rangs plus clairsemés. Les master class font désormais salle comble. Le spectacle est à chaque fois unique, différent puisque le cours est partiellement improvisé mais l’atmosphère ouatée du théâtre de la Pépinière Opéra est toujours la promesse de deux heures  (cela devait normalement durer 1H40… cela a duré 2H15) hors du temps, dans l’âme du théâtre, à voir valser les mots, tanguer parfois. Rien ne semble pouvoir arriver, tout peut arriver. C’est la magie du théâtre, des mots guidés par le chef d’orchestre  Jean-Laurent Cochet toujours aussi passionnément épris de son art, impertinent, maniant l’humour acerbe avec dextérité, cruel parfois, il n’est pas politiquement correct et ça fait beaucoup de bien : hier soir, pêle-mêle, le Conservatoire, le Cours Florent, la Comédie Française, Charles Berling et son interprétation « désastreuse » de Guitry à la Cinémathèque en ont pris pour leur grade. Et puis les mots de La Fontaine, Molière, Hugo, Musset : des textes rendus si intemporels et contemporains par la grâce des élèves-interprètes que Jean-Laurent Cochet sait si bien souligner tout comme leurs défauts perfectibles. On tremble pour eux, on voyage avec eux dans les siècles et les histoires tragiques. Nous sommes là et ailleurs. Hypnotisés. Transportés par le théâtre, par la voix enthousiaste de Jean-Laurent Cochet, par la magie du théâtre qui n’a jamais aussi bien pris tout son sens. Et immanquablement à chaque fois on en ressort avec l’envie de lire, de dévorer du théâtre et peut-être, aussi, de brûler les planches.  Les prochaines master class parisiennes auront lieu les 12 novembre, 26 novembre et 10 décembre, toujours au théâtre de la Pépinière Opéra. Il est plus que recommandé de réserver. Renseignements : http://www.jeanlaurentcochet.com . « Une pièce de théâtre c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit » écrivit Victor Hugo. Ces master class donnent vie à cette voix, cet esprit, cette conscience qui nous accompagnent longtemps après et nous donnent l’envie irrépressible de revenir. Il n’est donc pas impossible que je vous en parle bientôt à nouveau.:-)

                                                                  Les films à l’affiche cette semaine.

                                                     Le film recommandé par "In the mood for cinema" cette semaine

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    D’abord, celui que je vous recommande cette semaine : « Chacun son cinéma », le film des 60 ans du Festival de Cannes. Un film conçu et produit par Gilles Jacob et réalisé Theo Angelopoulos, Olivier Assayas, Bille August, Jane Campion, Youssef Chahine, Chen Kaige, Michael Cimino, Ethan & Joel Coen, David Cronenberg, Jean-Pierre & Luc Dardenne, Manoel de Oliveira, Raymond Depardon, Atom Egoyan, Amos Gitai, Hou Hsiao-Hsien, Alejandro González Iñárritu, Aki Kaurismäki, Abbas Kiarostami, Takeshi Kitano, Andrei Konchalovsky, Claude Lelouch, Ken Loach, David Lynch, Nanni Moretti, Roman Polanski, Raúl Ruiz, Walter Salles, Elia Suleiman, Tsai Ming-Liang, Gus Van Sant, Lars Von Trier, Wim Wenders, Wong Kar Wai, Zhang Yimou.

    Ces 34 cinéastes issus de 25 pays différents constituent un générique hors du commun,  et c’est surtout avant tout un générique hors du commun, un événement en soi. A travers le même lieu (tous les cinéastes avaient les mêmes contraintes : le même budget,  3 minutes, et la salle de cinéma au sens large pour cadre), c’est avant tout un instantané de notre société qui puise beaucoup dans le cinéma d’hier (et de la Nouvelle Vague à laquelle il est très souvent fait référence), une société aveuglée dans les deux sens du terme (vous comprendrez en voyant les films…), pessimiste, cloisonnée et solitaire, assez égocentrique. C’est inégal mais avant tout instructif. Sur une époque. Sur une vision du cinéma. Sur l’univers de cinéastes, parfois immédiatement reconnaissables …ou non.  C’est à la fois une leçon de cinéma et de vie. C’est parfois drôle, par moment poétique, parfois décevant, c’est un voyage à travers un même lieu qui en a suscité tant. Et puis au-delà de ça, c’est pour moi un de mes plus grands souvenirs d’un festival de cinéma. Cette soirée des 60 ans restera à jamais gravée dans ma mémoire de festivalière. Si vous voulez lire mon récit intégral de cette soirée,  c’est ici :

                              http://inthemoodforcannes.hautetfort.com/soiree_des_60_ans_du_festival/  ,

    vous y trouverez également mes photos et vidéos de cette montée des marches exceptionnelle et de ce moment unique. Vous en trouverez deux exemples ci-dessous.

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    Montée des marches de Sharon Stone, soirée des 60 ans du Festival de Cannes 2007. Copyright photo: Sandra.M
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    Montée des marches des frères Dardenne, soirée des 60 ans du Festival de Cannes. Copyright photo: Sandra.M

                                                                 Les autres films à l’affiche

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    Demain sort également « La forêt de Mogari » de Naomi Kawase qui a reçu le grand prix au dernier Festival de Cannes (voir ici :  http://inthemoodforcannes.hautetfort.com/palmares/  ), un film très contemplatif, un peu trop, tellement qu’il nous égare un peu dans la forêt en cours de route malgré les qualités indéniables de mise en scène de la réalisatrice, des qualités qui légitiment et expliquent le choix du jury, ce prix étant souvent destiné à des films aux choix de mise en scène radicaux.

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    Demain, vous pourrez également voir le décalé « L’heure zéro » de Pascal Thomas présenté en clôture du dernier Festival du Film Britannique de Dinard. Voilà ce que je vous en disais alors :

    Et puis le film de clôture, parce qu’il le faut bien, toujours, un jour ou l’autre : une adaptation d’Agatha Christie, « L’heure zéro » signée Pascal Thomas qui ne nous évade pas tout à fait de la réalité puisque ce film se déroule à Dinard dans une vieille demeure, la Pointe aux Mouettes, un Dinard menaçant (pas suffisamment) et intemporel où se retrouve toute la famille Neuville, dans une atmosphère électrique, avec à la clef une mort inéluctable puisqu’on est chez Agatha Christie, et le meurtrier le plus improbable, puisqu’on est chez Agatha Christie. Avec ce film Pascal Thomas s’amuse : avec les temporalités et les époques dont il brouille astucieusement les repères. Avec le ton du film, celui de la farce qui sied finalement à une adaptation d’Agathie Christie, qui, de Miss Marple à Hercule Poirot, affectionne le second degré, l’autodérision, le décalage.  Laura Smet en épouse déjantée, Melvil Poupaud en mari écartelé entre deux femmes aussi étranges l'une que l'autre, Alessandra Martines en gouvernante, et Danielle Darrieux en vieille dame indigne sont assez réjouissants, suffisamment pour se laisser prendre au jeu de ce qu’il ne faut pas prendre pour davantage que ce qu'il aspire visiblement à être : une farce ludique, prétexte à des numéros d’acteurs, où le second degré prime sur la résolution du crime.

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    Enfin, demain sort « Le rêve de Cassandre », le dernier film (et peut-être pas ultime…) de la trilogie londonienne de Woody Allen. Je n’ai pas vu ce film (mais je vous en reparle très bientôt),  en attendant, je vous renvoie vers mes critiques élogieuses de "Scoop" et "Match point". Celle de ce « Rêve de Cassandre » le sera-t-elle autant ? A suivre…

                                                      L’appel à candidatures de la semaine

    Vous êtes étudiant (e) en cinéma d’une école ou université parisienne ? Vous voulez faire partie d’un jury ? Alors cette annonce est pour vous:

     Pour sa 13ème édition, du 28 novembre au 4 décembre 2007, Les Rencontres internationales de cinéma à Paris du Forum des images ouvrent leurs portes à 7 étudiants en cinéma et audiovisuel venant des universités et écoles de Paris et d’Ile de France.
    Ces jeunes constitueront le jury du Prix Nouveaux Regards qui récompensera le film de leur choix dans la sélection internationale des Rencontres : 12 longs-métrages de fiction et de documentaires à voir en 6 jours au cinéma Reflet Médicis, qui accueille cette année le festival dans le cadre de la programmation hors les murs du Forum des images. Un véritable marathon de visionnage attend les 7 étudiants !Le Prix Nouveaux Regards sera remis par les étudiants au réalisateur lauréat lors de la cérémonie de clôture, le 4 décembre 2007. Ce prix, sponsorisé par Titra Films, est doté d’un à-valoir de 2 500 € sur des travaux de sous-titrage.
    Une personnalité du cinéma présidera le jury et accompagnera les étudiants lors de la délibération du prix et dans leur analyse critique des films visionnés. Pendant 6 jours, les étudiants bénéficieront d’une accréditation leur donnant accès à toutes les manifestations du festival : projections, ateliers professionnels, débats, avant-premières… Pour être candidat au Prix Nouveaux Regards 2007, remplissez la fiche de participation ci-jointe et renvoyez-la accompagnée d'une critique de film récente avant le 4 novembre par e-mail à l’attention de :  Isabelle Lefrançois, coordinatrice du Prix Nouveaux Regards. L’équipe des Rencontres internationales de cinéma à Paris sélectionnera les 7 étudiants en fonction de leur profil, de leur critique et après un rapide entretien.
    Pour recevoir le questionnaire et en savoir plus contactez  Isabelle Lefrançois : isabelle.lefrancois@forumdesimages.fr

    Je vous laisse plonger in the mood for cinema en attendant d’autres actualités cinématographiques.

    Sandra.M

  • "In the mood for cinema" parmi les 70 blogs français qui comptent

    Le Guide des Relations Presse et de la Communication 2007 vient d'établir la liste des 70 blogs français qui comptent, toutes catégories confondues (une liste reprise également ici).

    "In the mood for cinema" fait partie des rares blogs cinématographiques qui y figurent ( dont certains référencés sur ce blog et notamment le prolifique et de qualité "Sur la route du cinéma").

    7b7c400d41266130f90e795718c93361.jpgJe suis naturellement consciente de l'aspect purement subjectif voire arbitraire d'un tel 6418edce86803ee9079c86cc27658ec8.jpgclassement, c'est néanmoins un encouragement à poursuivre l'écriture de ce blog commencé en novembre 2004.  Un encouragement à continuer à le décliner, aussi, après le blog cannois "In the mood for Cannes" sur lequel vous pouvez ainsi lire des critiques de films actuellement à l'affiche présentés au Festival de Cannes comme  "Zodiac" de David Fincher, " Les chansons d'amour" de Christophe Honoré, des critiques de films prochainement à l'affiche comme "L'avocat de la terreur" de Barbet Schroeder, "Boxes" de Jane Birkin ..., un blog qui continuera d'être quotidiennement enrichi.

    In the mood for cinema dans sa version originelle ne dépérira pas pour autant,  bien au contraire,c1e30ff1187f4a41274dc6fab4c0cab6.jpg vous pourrez bientôt y lire mes comptes-rendus du Festival du Film Romantique de Cabourg qui aura lieu du 14 au 17 juin prochain, et du Festival Paris Cinéma qui aura lieu du 3 au 14 juillet

    f2668ce468ffb35e1014643d2a5d455e.jpg2007 , ainsi que toutes les informations pratiques concernant ces deux festivals...

    Je vous annonce également la création d'une nouvelle déclinaison d'In the mood for cinema : "In the mood for Deauville" dont l'adresse sera http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com qui sera consacré 772ac27963cb3083f27ea78fa74420aa.jpgau Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007 où je serai comme chaque année.

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : LE BLOG "IN THE MOOD FOR CINEMA" DANS LES MEDIAS Pin it! 2 commentaires
  • L'autre campagne électorale: plus que quelques heures pour voter!

     Ajout à la note- 21.01.2007: Le concours est terminé. Merci à chacun des votants. J'espère surtout que ce concours aura permis à de nouveaux internautes de découvrir "In the mood for cinema"...

    medium_18429553.JPGBien que l’autre, la grande, l’essentielle, celle du 22 Avril me passionne, et me désole parfois aussi, ce n’est pas de celle-ci dont je viens vous parler mais de celle, beaucoup plus futile et donc  nécessaire du concours de blogs du Festival de Romans. Quoi donc? Que vois-je ? Que deviné-je ? Vous n’avez pas encore voté pour « In the mood for cinema » ? Si vous voulez accomplir votre devoir civique cinématographique et défendre ce blog, et lui permettre ainsi de faire partie des 10 finalistes et ainsi lui permettre aussi d’être lu par un jury de professionnels, c’est sur le lien ci-dessous qu'il faut cliquer, cela vous prendra deux clics et deux secondes :

    Accéder directement à la page qui permet de voter pour « In the mood for cinema ».

     

    Si vous n’êtes pas du genre à voter aveuglément, pour en savoir plus sur ce blog, ses raisons d’exister, ses objectifs et sur ce concours, cliquez sur le lien ci-dessous :

     

                                        En savoir plus sur « In the mood for cinema » et le concours de blogs

    Difficile de rivaliser avec des blogs qui comptabilisent plusieurs milliers de visiteurs par jour mais si quelques uns d’entre vous ont découvert ce blog et ont eu envie de fréquenter davantage les salles obscures ou de découvrir un film grâce à ce concours, j’en serai déjà ravie. Alors, si vous voulez que d’autres le découvrent à leur tour et lui donner un plus large écho : à vos votes et vos souris. Vous avez jusqu’à ce soir minuit pour voter!

    Enfin si vous n’êtes pas lassés de ces sollicitations électorales et si vous voulez continuer à vous entraîner pour le 22 Avril (je vous rassure : le destin de la France n’en dépend pas), jusqu’au dimanche 21 janvier minuit, vous pouvez aussi voter pour le film de l’année en cliquant ici :

                                                 Film de l’année du blog In the mood for cinema.

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • Festival International de la Création sur internet, concours de blogs: comment et pourquoi voter pour "In the mood for cinema"?

    Qu’est-ce que le Festival International de la Création sur internet ?

    medium_photosordi_467.jpgAvec 4 millions de blogs en France (plus de 50 millions dans le monde), 7 millions d’internautesmedium_photosordi_464.2.jpg qui consultent des blogs régulièrement, Internet devient un outil de communication de plus en plus incontournable (il suffit de voir, pour s’en convaincre, la place qu’il occupe déjà dans la campagne présidentielle). Il était donc logique qu’un festival le mette enfin à l’honneur. La première édition du Festival International de la Création sur Internet (Lien: site officiel du festival) aura donc lieu du 1er au 3 Février 2007, à Romans (situé à 15 kilomètres au Nord-Est de Valence).

    C’est dans la catégorie « expression citoyenne » que j’ai décidé de concourir. Dix blogs dans chacune des 9 catégories seront sélectionnés par les internautes, puis, un jury de professionnels élira un blog dans chaque catégorie parmi les dix blogs choisis par vous. Outre de nombreux et prestigieux partenaires, les principaux candidats à la Présidentielle ont d’ores et déjà donné leur accord de principe pour venir au festival.

                                                                                         Pourquoi ce blog ?

    medium_affiche54mm.jpgCe blog est né en novembre 2004 pour remplacer mes sites internet artisanaux dont l’objectifmedium_photosordi_500.jpg était d’abord de partager mes expériences de jurée dans des festivals de cinéma, mon regard sur leur ambiance et surtout pour partager mon enthousiasme pour des films découverts dans ces festivals. Avec la naissance des blogs, ce fut une véritable jubilation pour moi de pouvoir laisser libre cours à cet enthousiasme, et à mes deux passions : pour l’écriture et pour le cinéma.

    La fréquence de publication n’est pas forcément quotidienne : publier sincèrement plutôt que publier fréquemment, ne pas évoquer tous les films vus mais simplement ceux qui m’ont réellement marquée (vous trouverez mes films favoris de l’année 2006 ci-contre,  dans la colonne en haut, à gauche du blog et mes commentaires en cliquant sur les titres des films en question sous leurs affiches). Avec pour objectif de vous plonger « In the mood for cinema » en vous faisant découvrir l’atmosphère de ces festivals où je retourne désormais chaque année, par des comptes rendus inédits et très personnels des avant-premières, des conférences de presse, des soirées... au retour ou parfois en direct de ces festivals : Festival de Cannes, Festival du Cinéma medium_photosordi_1012.jpgAméricain de medium_photosordi_177.jpgDeauville (ce blog est ainsi le seul figurant dans les liens de son site officiel) auquel j’assiste par ailleurs depuis 14 ans,  Festival du Film Asiatique de Deauville, Festival du Film Britannique de Dinard, Festival du Film Romantique de Cabourg, Festival du Film Policier de Cognac, la cérémonie des Césars etc. Vous parler de leur magie et leurs mystères, leur grandeur et leurs mesquineries, aussi. Vous embarquer dans leurs coulisses. Vous immerger dans une atmosphère qu’elle soit romantique, britannique, asiatique... mais toujours surréaliste. Vous en raconter l’histoire. Vous raconter des histoires filmiques. A l’image de la citation d’exergue de ce blog : se perdre dans sa passion plutôt que vivre dans sa passion.  Partager ma passion donc. Vous donner envie de fréquenter les salles obscures pour aller voir des films déroutants, simples, différents, captivants, intéressants en tout cas. Eviter le coup de griffe, si facile, et lui préférer le coup de cœur. Pour des films récents. Des classiques du septième art.  Des films d’auteurs ou des blockbusters. Des pièces de théâtre. Des concerts aussi. Des coups de projecteurs sur l’actualité culturelle donc. Des concours et des sondages aussi( vous pouvez ainsi actuellement voter pour le film de l'année 2006 dans l'article ci-dessous, et également donner votre avis sur mon idée de création d'un Festival de cinéma à Saint-Germain-des-Prés). De très nombreux liens utiles pour les cinéastes et cinéphiles et une multitude de medium_photosordi_815.jpgrenseignements pratiques inédits sur les festivals, aussi. Vous donner envie de les découvrir, de partir à votre tour « In the mood for cinema ».

    medium_photosordi_216.jpgSi vous souhaitez en savoir plus sur ce blog, son nom, mes motivations, et sur le parcours de sa créatrice, vous pouvez lire les rubriques « A propos » et « Editorial de ce blog ». 

         Comment voter  pour "In the mood for cinema"?

    Vous êtes un lecteur ou une lectrice assidu(e) (si, si, il y en a :-))ou vous venez de découvrir ce blog et souhaitez le faire connaître et lui donner une chance d’élargir son lectorat ? De nombreux médias nationaux sont partenaires de ce concours ( Myspace, 20minutes.fr, Radio Nova, Génération FM, psychologies.com, letudiant.fr, TV5 Monde, la SNCF…notamment, et les organisateurs ont obtenu le medium_Cannes_2003.jpgsoutien de Reporters sans frontières qui animeront une table ronde sur la liberté d’expression) donc si vous souhaitez donner un plus large et nouvel écho à ce blog, n’hésitez pas à voter et à en parler autour de vous…  Vous pouvez voter à partir d'aujourd'hui jusqu'au 20 Janvier 2007 à minuit.

    POUR VOTER POUR IN THE MOOD FOR CINEMA CLIQUEZ ICI (Vous accéderez ainsi à la page du Festival de Romans consacrée à "In the mood for cinema" sur laquelle il vous suffira ensuite de cliquer sur voter pour que votre vote soit pris en compte, cela vous prendra deux secondes... A vos souris!)

    medium_photosordi_877.jpgN’hésitez pas non plus à laisser vos commentaires au sujet de ce blog (Défauts, qualités, conseils…) à la suite de cet article.

    J'en profite également pour souhaiter une très bonne année 2007 à tous les lecteurs de ce blog. En 2007, plus que jamais, encore, toujours, malgré tout, ayez les yeux qui pétillent! De passion(s). D'étonnement. D'émerveillement. De désirs. De medium_photosordi_516.jpgcuriosité... Et de fascination, de surprise...pour ce qui se déroule sur les grands écrans devant  lesquels, encore plus en 2007, j'espère vous convaincre de vous précipiter rêver, réflèchir, oublier, frissonner, savourer la magie du septième art, "in the mood for cinema", forcément!

    Cinématographiquement vôtre.

    medium_photosordi_1090.jpgSandra.M, toujours « in the mood for cinema ».

     

     

  • "In the mood for cinema" sur France Inter

      medium_inter.JPGBienvenue aux auditeurs de France Inter qui découvriraient « In the mood for cinema » suite à l’émission « Blog à part » de David Abiker et Alexandre Boussageon  qui y a été consacrée ce matin. Comme juste deux questions aussi étranges et anodines qu’expéditives m’ont été posées par ce dernier, par téléphone de surcroît, et que ma réponse devait être encore plus  inintéressante, vous en saurez plus et mieux en parcourant ce blog et notamment les rubriques « Editorial » et « A propos » qui vous en diront davantage quant à ses objectifs.

    A cette occasion, un article musical…et un peu cinématographique aussi, forcément, au sujet du magnifique concert de Vincent Delerm, à La Cigale, ci-dessous.

    Bon voyage sur « In the mood for cinema ». En espérant vous  y revoir, souvent.

    Cinématographiquement vôtre.

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : LE BLOG "IN THE MOOD FOR CINEMA" DANS LES MEDIAS Pin it! 6 commentaires
  • In the mood ... for cinema!

    medium_photosordi_464.jpgAprès quelques jours de silence laborieux, l’actualité cinématographique revient sur « Mon Festival du Cinéma » passé en version professionnelle, avec un nouveau design, un nouveau nom, « In the mood for cinema » (mais une adresse inchangée), plus en adéquation avec son contenu.

    Plus que jamais l’objectif de ce blog est en effet de vous plonger dans l’ambiance du cinéma avec des reportages sur les festivals de cinéma, avec bien sûr les incontournables : le Festival du Cinéma Américain de Deauville  (le premier festival auquel j’ai assisté, il y a 14 ans, ce blog est d’ailleurs le seul qui figure parmi les liens de son site officiel), le Festival du Film Asiatique de Deauville, le Festival de Cannes, (qui fêtera l’an prochain ses 60 ans), le Festival du Film Britannique de Dinard, le Festival du Film Romantique de Cabourg etc et peut-être aussi cette année quelques nouveautés…et pourquoi pas des festivals à l’étranger.

    medium_photosordi_1525bis.JPGCe nom est aussi bien sûr un hommage au sublime film de Wong Kar Wai, In the mood for love, film emblématique parmi ceux plébiscités par ce  blog sur lequel vous pouvez d’ailleurs retrouver la critique du film en question.

    Après deux ans d’existence, de nombreuses pérégrinations festivalières, cinématographiques, et dans les salles obscures, l’objectif de ce blog reste le même : ne pas écrire à tout prix sous prétexte d’exercer une plume potentiellement acerbe mais avant tout vous faire partager mes coups de cœur pour des films très hétéroclites. Peu importe qu’ils aient été encensés ou vilipendés par la critique « classique », peu importe qu’ils aient coûté des millions de dollars ou quelques milliers d’euros, peu importe qu’ils aient engrangé des millions d’entrées ou n’aient même pas eu de distributeurs, peu importe qu’il s’agisse de courts ou de longs métrages, peu importe qu’ils soient classiques ou expérimentaux.

    medium_photosordi_1595bis.JPGL’objectif d’ In the mood for cinema sera aussi, parfois, de vous faire partager ma vision de l’industrie cinématographique actuelle, du scénario, bref la vision d’une jeune scénariste passionnée, consciente des obstacles, des difficultés auxquels elle est et sera confrontée dans un paysage cinématographique de plus en plus uniformisé et tributaire des desideratas des chaînes de télévision, mais aussi plus que jamais consciente que les portes de l’univers cinématographique ne sont pas hermétiquement closes même lorsqu’on n’appartient pas initialement à son cénacle, certes avec beaucoup de passion, de volonté, de motivation. J’y reviendrai bientôt…

    L’intérêt principal d’un blog, outre la liberté de ton qu’il permet, c’est aussi son interactivité et le débat auquel il  peut donner lieu. Vous êtes donc plus que jamais invités à participer, critiquer et même suggérer.

    medium_photosordi_1368bis.JPGCe blog comprend aussi de nombreux liens utiles de sites institutionnels ou de blogs cinématographiques sur lesquels je vous recommande de promener votre regard de cinéphiles avertis ou de simples spectateurs...mais en tout cas votre regard d’amoureux transis du septième art.

    Je vous laisse avec la citation d’exergue de ce blog, plus que jamais d’actualité : « Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion ». Un exquis et jubilatoire égarement auquel je vous convie…in the mood for cinema!

    Cinématographiquement vôtre.

    Sandra.M

    Lien permanent Imprimer Catégories : EDITORIAUX Pin it! 6 commentaires