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cinéma - Page 155

  • Concours 80 pass pour le 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville : les résultats

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    Comme promis, voici les résultats du concours vous permettant de remporter des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010. Les participations  on été très nombreuses et j'aurais aimé pouvoir offrir des pass à tout le monde, ce qui n'était malheureusement pas possible. Certains ont trouvé le questionnaire difficile, le nombre de participants ayant trouvé la totalité des bonnes réponses a pourtant été largement supérieur au nombre de pass. 

    Je contacterai les gagnants par email dans le courant de la semaine prochaine. Les pass leur seront envoyés directement par Orange (merci de me confirmer que vous les aurez bien reçus). Merci à tous les autres d'avoir participé, ce qui leur a sans doute demandé pas mal de temps, j'en suis parfaitement consciente... Au plaisir néanmoins de vous croiser pendant le festival. N'hésitez pas à vous manifester.Quant au gagnant du séjour à l'hôtel du Golf, il sera également contacté dans le courant de la semaine prochaine.

     D'autres concours vous seront prochainement proposés sur le blog avec bientôt des romans, des places de cinéma ou encore des dvds à gagner. J'en profite pour vous rappeler que vous pourrez suivre ce qui sera mon 17ème Festival du Cinéma Américain en direct, du premier au dernier jour, sur In the mood for Deauville et sur In the mood for cinema. Je vous invite également à découvrir mes deux autres blogs "In the mood for Cannes" et le petit dernier "In the mood for luxe".

    Pour avoir toutes les informations en direct je vous invite également à me suivre sur twitter, sur le compte http://twitter.com/moodfdeauville (@moodfdeauville ) et à vous inscrire sur la page Facebook d'In the mood for Deauville.

    N'hésitez pas non plus à me faire part, dans les commentaires ou par email, de vos attentes quant aux sujets que vous souhaitez voir traités sur mes blogs pendant le festival.

    Bon festival à tous!

    Question n°1: Donnez-moi les titres des 5 films suivants dont des morceaux d’affiches ont été découpés (tous ces films ont un lien plus ou moins proche avec l’édition 2010 du Festival)

    Affiche n°1:

    “Couvre-feu” avec Annette Bening (à qui le Festival rend hommage cette année) de Edward Zwick

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    Affiche n°2:
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    Affiche n°3:

    « Les Egarés » d’André Téchiné avec Emmanuelle Béart (présidente du jury longs-métrages du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010)

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    Affiche n°4:

    Réponse 4 : « Brazil » de Terry Gilliam à qui le Festival 2010 rend hommage, lequel Terry Gilliam donnera également une master class

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    Affiche n°5:

    « Twelve » de Joel Schumacher présenté en avant-première dans le cadre du Festival 2010

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    Question n°2: Trouvez les titres des 5 films américains dont les photos ci-dessous sont extraites (des films que j’apprécie donc il est possible qu’il en soit question sur le blog)

    Photo n°1:

    « Bienvenue à Gattaca » d’Andrew Niccol

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    Photo n°2:
    Réponse 2 : « Eve » de Joseph L. Mankiewicz

    Question n°3: Trouvez les titres des 5 films suivants ET leur point commun grâce aux indices (c’est très facile si vous trouvez le point commun).

    Le point commun à trouver était Emmanuelle Béart, présidente du jury longs-métrages du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 qui a tourné dans tous ces films.

    Film n°1. Indices: Ravel-Daniel-Claude  "Un coeur en hiver" de Claude Sautet

    Film n°2. Indices : Pagnol-Claude pas Richard- la deuxième partie "Manon des Sources" de Claude Berri

    Film n°3. Indices : Encore un Claude (comme le premier) et un titre avec un prénom en guise de nom "Nelly et Monsieur Arnaud" de Claude Sautet

    Film n°4. Indices Régis-Nationalité "Une femme française" de Régis Wargnier

    Film n°5 Indice  Bois-pâtisserie "La Bûche" de Danièle Thompson

     Question n°4: En quelle année ai-je fait partie d’un jury de cinéphiles dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville?

    En 2000 j'ai fait partie du jury CinéLive du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Question n°5: En quelle année a eu lieu le 35ème anniversaire du Festival ?

    Le festival fêtera cette année sa 36ème édition. Le 35ème anniversaire a donc eu lieu l'an passé, en 2009.

    Question n°6: Citez une des nouveautés dans l'organisation du Festival 2010.

    Les nouveautés sont assez nombreuses cette année. Parmi celles-ci, l'instauration de la section "Deauville saison 1" consacrée au série ou encore un changement de planning puisque la compétition commencera un jour plus tôt.

     

    Question n°7: Ci-dessous une affiche du Festival du Cinéma Américain de Deauville a été découpée. De quelle édition s’agit-il ?

    Il s'agissait de l'affiche de 1982.

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    Question n°8 (facultative): Afin de départager les gagnants en cas d’égalités, dîtes-moi en 500 caractères maximum pourquoi vous souhaitez assister au Festival et/ou ce que représente le Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous.

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    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU CINEMA AMERICAIN DE DEAUVILLE 2010 Pin it! 0 commentaire
  • « Crime d’amour » d’Alain Corneau avec Kristin Scott Thomas, Ludivine Sagnier, Patrick Mille… : dommageables imperfections d’un crime presque parfait

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    Alain Corneau possède une filmographie assez clairsemée mais riche de grands films aussi différents que « Police python 357 », « Le choix des armes », « Tous les matins du monde », « Fort Saganne » ou « Stupeurs et tremblements ». C’est le polar qui l’a fait connaître, genre dans lequel il excelle, mais son adaptation du roman d’Amélie Nothomb « Stupeurs et tremblements » est elle aussi remarquable dans l’ironie sombre et la dissection de la hiérarchie méthodique et maniaque de l’entreprise japonaise.

    « Crime d’amour » promettait donc de réunir le meilleur de ces deux genres puisque l’intrigue se déroule principalement dans les bureaux d’une multinationale où travaille Isabelle (Ludivine Sagnier), jeune cadre en apparence revêche, avec chemisier bien fermé et chignon de rigueur. Cette dernière éprouve une admiration inconditionnelle pour sa patronne Christine (Kristin Scott Thomas), glaciale et séduisante, en tout cas pour Isabelle troublée par sa présence. Un trouble dont Christine va se servir pour manipuler Isabelle mettant sa perversité au service de son ambition vorace jusqu’à humilier la jeune femme en public. Un jeu dangereux qui va se retourner contre elle : Isabelle va se révéler encore plus machiavélique. Quand Christine est retrouvée assassinée, tout l’accuse pourtant…

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    Le film débute sans préambule dans l’appartement de Christine qui se joue de la séduction qu’elle exerce sur Isabelle. Arrive alors l’amant de Christine, Philippe (Patrick Mille). Isabelle est doucement évincée. Les présentations avec le trio de ce cercle infernal sont ainsi expédiées. Le duo/duel entre Kristin Scott Thomas (toujours remarquable) et Ludivine Sagnier (toujours dans son rôle de fausse ingénue, toujours en surjeu) est assez réjouissant, les dialogues sont plutôt tranchants et l’entreprise un cadre judicieusement froid et aseptisé pour les enfermer progressivement dans cette prison rigide dont elle est à la fois l’objet et le cadre.

    « Crime d’amour » ne prétend pas au réalisme et ressemble à un schéma, visuellement et scénaristiquement : schéma du film noir, schéma de l’entreprise mais un schéma (a priori volontairement car par définition) sans âme.  L’absence de réalisme que ce schéma a pour conséquence est une convention qui peut être facilement acceptée mais quand elle se transforme en invraisemblance, elle perd le spectateur en chemin à force de TOUT vouloir lui montrer et expliquer. Ainsi, de victime naïve et enamourée, (certes poussée par la soif de vengeance et la honte) Isabelle (qu’on prend néanmoins bien soin de nous montrer telle une prédatrice lorsqu’elle se jette sur Philippe) va alors se transformer en assassin machiavélique faisant preuve d’un redoutable sang froid. A l’image de l’entreprise qui l’a engendrée : maniaque, froide, aseptisée, rigide, mais ne perdant jamais de vue son objectif.  

    Non seulement c’est invraisemblable mais en plus la justice et la police sont totalement ridiculisés.  Dommage : se faire passer pour coupable pour s’innocenter était une bonne et hitchcockienne idée seulement pour que le crime soit presque parfait, aurait-il fallu que les preuves pour désigner le faux criminel soient crédibles. Mais tout cela encore aurait pu passer si la deuxième partie n’avait été explicative à outrance, nous montrant par flashbacks ce que nous pouvions déjà nous satisfaire d’avoir depuis longtemps deviné, rappelant alors davantage les ficelles des séries policières en prime time (mais déjà datées) qu’un maître du polar.

    Restent la photo d’Yves Angelo qui souligne la mise en scène volontairement glaciale, les airs de jazz étrangement en dissonance,  Kristin Scott Thomas incisive, troublante, redoutable, parfaitement odieuse et Guillaume Marquet (finalement le personnage le plus intéressant). Un film anachronique qui ne tient pas ses (belles) promesses et pas à la hauteur de ses brillantes références : Clément et Lang. Ne vous trompez pas dans « le choix des armes » et revoyez plutôt le film éponyme sauf si vous êtes amateurs de séries policières d’un autre temps qui, malgré leurs défauts, peuvent s’avérer divertissantes. C’est parfois déjà beaucoup et bien suffisant…

    A lire aussi : la critique du « Deuxième souffle » d’Alain Corneau.

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     Suivez également les autres blogs in the mood : In the mood for cinema, In the mood for Deauville, In the mood for luxe, In the mood for Cannes et leurs comptes twitter : http://twitter.com/moodforcinema , http://twitter.com/moodfdeauville , http://twitter.com/moodforluxe , http://twitter.com/moodforcannes

  • Un été sous les étoiles avec TCM pour revoir les grands classiques du cinéma

    En ce mois d'août, encore sous l'effet des bienfaits balnéaires et en quête frénétique de grand air, j'ai décidé de fréquenter les salles obscures avec parcimonie (mais rassurez-vous, dès septembre, de retour du Festival du Cinéma Américain de Deauville, je reprendrai mes critiques des films à l'affiche) et d'ailleurs sans regrets (le mois d'août est toujours très calme en sorties cinématographiques) et de privilégier l'actualité liée aux festivals et aux classiques du cinéma. Cela tombe bien puisque ma chaîne fétiche, TCM, dans le cadre de "Un été sous les étoiles", pour rendre hommage à 60 stars du cinéma, diffuse actuellement de nombreux grands classiques,  l'occasion pour moi de découvrir hier soir "Yakuza", un film de 1975 de Sydney Pollack qui n'a pas très bien vieilli (contrairement à son acteur principal, Robert Mitchum) mais non dénué d'un certain charme désuet mais surtout l'occasion de revoir de nombreux classiques dont je vous laisse découvrir le passionnant programme pour ces prochains jours, ci-dessous:

    VENDREDI 13 AOUT 2010 > ALFRED HITCHCOCK

    A l’occasion de l’anniversaire de sa naissance

    20:40 Mais qui a tué Harry ? (The Trouble with Harry, 1956, d’Alfred Hitchcock, avec Edmund Gwenn, John Forsythe, Shirley MacLaine, Mildred Natwick)

    22:15 L’Inconnu du Nord Express (Strangers on a Train, 1951, d’Alfred Hitchcock, de Farley Granger, Ruth Roman, Robert Walker, Patricia Hitchcock)

    23:55 L’Ombre d’un doute (Shadow of a Doubt, 1943, d’Alfred Hitchcock, de Teresa Wright, Joseph Cotten, Macdonald Carey, Henry Travers, Patricia Collinge)

    01:45 Frenzy (1972, d’Alfred Hitchcock, avec Jon Finch, Barry Foster, Barbara Leigh-Hunt, Anna Massey)

     SAMEDI 14 AOUT 2010 > MICHAEL CAINE

    20:40 Ipcress - Danger immédiat (The Ipcress File, 1965, de Sidney J. Furie, de Michael Caine, Nigel Green, Guy Doleman, Sue Lloyd)

    22:30 La main du cauchemar (The Hand, 1981, d’Oliver Stone, avec Michael Caine, Andrea Marcovicci, Annie McEnroe 

    DIMANCHE 15 AOUT 2010 > CATHERINE DENEUVE 

    20:40 Belle de jour (1967, de Luis Buñuel, avec Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page)

    22:25 Mayerling (1968, de Terence Young, avec Omar Sharif, Catherine Deneuve, Ava Gardner, James Mason 

    LUNDI 16 AOUT 2010 > BURT LANCASTER

    20:40 Airport (1970, de George Seaton, avec Burt Lancaster, Dean Martin, Jean Seberg, Jacqueline Bisset)

    22:50 La Furie du désert (Desert Fury, 1947, de Lewis Allen, avec Burt Lancaster, Lizabeth Scott, John Hodiak, Wendell Corey)

     MARDI 17 AOUT 2010 > JACK NICHOLSON 

    20:30 Plan(s) rapproché(s) Mars Attacks par Christophe Carrière

    20:40 Mars Attacks! (Mars Attacks! 1996  Tim Burton avec Jack Nicholson, Glenn Close, Annette Bening, Pierce Brosnan, Danny DeVito, Sarah Jessica Parker, Michael J. Fox, Natalie Portman)

     MERCREDI 18 AOUT 2010 > LIZ TAYLOR

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    0:40 La Vénus au vison (Butterfield 8, 1960, de Daniel Mann, avec Elizabeth Taylor, Laurence Harvey, Eddie Fisher, Dina Merrill)

    22:25 Le Père de la mariée (Father of the Bride, 1950, de Vincente Minnelli, avec Spencer Tracy, Elizabeth Taylor, Joan Bennett, Don Taylor)

    23:55 Cérémonie secrete (Secret Ceremony, 1968, de Joseph Losey, avec Elizabeth Taylor, Robert Mitchum, Mia Farrow)

    01:45 Ivanhoe (1953, de Richard Thorpe, avec Elizabeth Taylor, Robert Taylor, Joan Fontaine, George Sanders)

     JEUDI 19 AOUT 2010 > KEN LOACH

      

    20:40 Kes (1969, de Ken Loach, avec David Bradley, Freddie Fletcher, Lynne Perrie, Colin Welland)

     VENDREDI 20 AOUT 2010 > ROBERT MITCHUM

    20:40 Massacre pour un fauve (Rampage, 1963, de Phil Karlson avec Robert Mitchum, Jack Hawkins, Elsa Martinelli, Sabu)

    22:15 Yakuza (1975, de Sydney Pollack, avec Robert Mitchum, Ken Takakura, Brian Keith

     SAMEDI 21 AOUT 2010 > CLINT EASTWOOD

    20:40 L’Epreuve de force (The Gauntlet, 1977, de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Sondra Locke, Pat Hingle, William Prince, Bill McKinney, Michael Cavanaugh)

    22:35 Un frisson dans la nuit (Play Misty for Me, 1971, de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Jessica Walter, Donna Mills, John Larch)

     DIMANCHE 22 AOUT 2010 > CYD CHARISSE

    20:40 Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town, 1962  Vincente Minnelli Kirk Douglas, Cyd Charisse, Edward G. Robinson, George Hamilton)

    22:30 Traquenard (Party Girl, 1958, de Nicholas Ray , avec Robert Taylor, Cyd Charisse, Lee J. Cobb, John Ireland, Kent Smith)

     LUNDI 23 AOUT 2010 > CHARLES BRONSON

    20:40 La Bataille des Ardennes (Battle of the Bulge, 1965, de Ken Annakin, avec Henry Fonda, Robert Shaw, James Mac Arthur, Robert Ryan, Charles Bronson)

    23:05 Le Chevalier des sables (The Sandpiper, 1965, de Vincente Minnelli, avec Elizabeth Taylor, Richard Burton, Eva Marie Saint, Charles Bronson)

     MARDI 24 AOUT 2010 > BEN AFFLECK

    20:40 Les Glandeurs (Mallrats, 1995, de Kevin Smith, avec Shannen Doherty, Ben Affleck, Jeremy London, Jason Lee)

     MERCREDI 25 AOUT 2010 > FRITZ LANG

     

    20:40 Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet, 1955, de Fritz Lang, avec Stewart Granger, George Sanders, Joan Greenwood, Viveca Lindfors)

    22:05 Espions sur la Tamise (Ministry of Fear, 1944, de Fritz Lang, avec Ray Milland, Marjorie Reynolds, Carl Esmond, Hillary Brooke)

     JEUDI 26 AOUT 2010 > DENNIS HOPPER

     

    20:40 Johnny Guitare (Johnny Guitar, 1954, de Nicholas Ray, avec Joan Crawford, Sterling Hayden, Mercedes McCambridge, Scott Brady et Dennis Hopper)

     VENDREDI 27 AOUT 2010 > STEVEN SPIELBERG

    20:40 Always (1989, de Steven Spielberg, avec Richard Dreyfuss, Audrey Hepburn, Holly Hunter, John Goodman)

     SAMEDI 28 AOUT 2010 > STEVE MC QUEEN

    20:40 Bullitt (1968, de Peter Yates, avec Steve Mc Queen, Robert Vaughn, Jacqueline Bisset)

     DIMANCHE 29 AOUT 2010 > MONTGOMERY CLIFT

    20:40 Soudain l’été dernier (Suddenly Last Summer, 1959, de Joseph L. Mankiewicz, avec Elizabeth Taylor, Katharine Hepburn, Montgomery Clift)

    22:30 Les Anges marqués (The Search, 1948, de Fred Zinnemann, avec Montgomery Clift, Wendell Corey, Aline MacMahon, Ivan Jandl)

    LUNDI 30 AOUT 2010 > PAUL NEWMAN

    20:25 Plan(s) Rapproché(s) L’Arnaque par Bruno Solo

    20:40 L’Arnaque (The Sting, 1973, de George Roy Hill, avec Paul Newman, Robert Redford, Robert Shaw, Charles Durning)

    22:45 Juge et hors-la-loi (Life and Times of Judge Roy Bean, 1972, de John Huston, avec Paul Newman, Ava Gardner, Jacqueline Bisset, John Huston)

    MARDI 31 AOUT 2010 > NICOLAS CAGE

    20:40 Leaving Las Vegas (1995, de Mike Figgis, avec Nicolas Cage, Elisabeth Shue, Julian Sands, Richard Lewis)

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  • Making-of des "Petits mouchoirs" de Guillaume Canet

    En attendant de reprendre le chemin des salles obscures, après vous avoir proposé le synopsis, la bande-annonce et l'affiche des "Petits mouchoirs" de Guillaume Canet, hier, voici maintenant une nouvelle vidéo du making-of:

  • Critique- "Le Cercle rouge" de Jean-Pierre Melville à ne pas manquer mardi soir, sur France 2

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      Bien plus qu'un film policier, ce film est sans nul doute un de ceux qui ont fait naitre ma passion pour le cinéma... Je ne peux donc que vous le recommander! Il sera projeté  mardi soir, à 20H35, sur France 2.

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    Synopsis : Le commissaire Matteï (André Bourvil) de la brigade criminelle est chargé de convoyer Vogel (Gian Maria Volonte), un détenu. Ce dernier parvient à s'enfuir et demeure introuvable malgré l'importance des moyens déployés. A même moment, à Marseille, Corey (Alain Delon), à la veille de sa libération de prison, reçoit la visite d'un gardien  dans sa cellule venu lui proposer une « affaire ». Alors que Corey gagne Paris, par hasard, Vogel se cache dans le coffre de la voiture. Corey et Vogel montent alors ensemble l'affaire proposée par le gardien : le cambriolage d'une bijouterie place Vendôme. Ils s'adjoignent ensuite les services d'un tireur d'élite : Janson, un ancien policier, rongé par l'alcool.

    Dès la phrase d'exergue, le film est placé sous le sceau de la noirceur et la fatalité : " Çakyamuni le Solitaire, dit Siderta Gautama le Sage, dit le Bouddha, se saisit d'un morceau de craie rouge, traça un cercle et dit : " Quand des hommes, même sils l'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge (Rama Krishna)".

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    C'est cette fatalité qui fera se rencontrer Corey et Vogel puis Jansen et qui les conduira tous les trois à la mort « réunis dans le cercle rouge ». Ce cercle rouge réunit aussi policier et gangsters, Mattei ressemblant à bien des égards davantage à ces derniers qu'à l'inspecteur général pour qui les hommes sont « tous coupables ». Dès le début, le film joue sur la confusion : le feu rouge grillé par la police, les deux hommes (Vogel et Matteï) qui rentrent en silence dans la cabine de train, habités par la même solitude, et dont on ne découvre que plus tard que l'un est policier et l'autre un prévenu. Il n'y a plus de gangsters et de policiers. Juste des hommes. Coupables. Matteï comme ceux qu'ils traquent sont des hommes seuls. A deux reprises il nous est montré avec ses chats qu'il materne tandis que Jansen a pour seule compagnie «  les habitants du placard », des animaux hostiles que l'alcool lui fait imaginer.

    Tous sont prisonniers. Prisonniers d'une vie de solitude. Prisonniers d'intérieurs qui les étouffent. Jansen qui vit dans un appartement carcéral avec son papier peint rayé et ses valises en guise de placards. Matteï dont l'appartement ne nous est jamais montré avec une ouverture sur l'extérieur. Ou Corey qui, de la prison, passe à son appartement devenu un lieu hostile et étranger. Prisonniers ou gangsters, ils subissent le même enfermement. Ils sont avant tout prisonniers du cercle du destin qui les réunira dans sa logique implacable. Des hommes seuls et uniquement des hommes, les femmes étant celles qui les ont abandonnés et qui ne sont plus que des photos d'une époque révolue (que ce soit Corey qui jette les photos que le greffe lui rend ou Matteï dont on aperçoit les photos de celle dont on imagine qu'elle fut sa femme, chez lui, dans un cadre).

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    Avec une économie de mots (la longue -25 minutes- haletante et impressionnante scène du cambriolage se déroule ainsi sans qu'un mot soit échangé), grâce à une mise en scène brillante, Melville signe un polar d'une noirceur, d'une intensité, d'une sobriété rarement égalées.

     Le casting, impeccable, donne au film une dimension supplémentaire : Delon en gangster désabusé et hiératique (dont c'est le seul film avec Melville dont le titre ne le désigne pas directement, après « Le Samouraï » et avant « Un flic »), Montand en ex-flic rongé par l'alcool, et  Bourvil, mort peu de temps après le tournage, avant la sortie du film (même s'il tourna ensuite « Le mur de l'Atlantique »), est ici bouleversant dans ce contre-emploi, selon moi son meilleur deuxième rôle dramatique avec « Le Miroir à deux faces ».  Ce sont pourtant d'autres acteurs qui étaient initialement prévus : Lino Ventura pour « Le commissaire Matteï », Paul Meurisse pour Jansen et Jean-Paul Belmondo pour Vogel.

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    La critique salua unanimement ce film qui fut aussi le plus grand succès de Melville dont il faut par ailleurs souligner qu'il est l'auteur du scénario original et de cette idée qu'il portait en lui depuis 20 ans, ce qui lui fit dire : « Ce film est de loin le plus difficile de ceux qu' j'ai tournés, parce que j'en ai écrit toutes les péripéties et que je ne me suis pas fait de cadeau en l'écrivant. »

    En tout cas, il nous a fait un cadeau, celui de réunir pour la première et dernières fois de grands acteurs dans un « Cercle rouge » aux accents hawksiens, aussi sombre, fatal qu'inoubliable.

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    Liens :

    Cycle Alain Delon sur « In the mood for cinema » :

    Dossier consacré au "Guépard" de Visconti et à la projection exceptionnelle lors du dernier Festival de Cannes (avec notamment la vidéo de la projection)

    Documentaire sur Alain Delon

     « Les Montagnes russes », 

     « Sur la route de Madison »,

    « Love letters ».

     « La Piscine » de Jacques Deray

    Soirée Paramount du lancement du DVD de "Borsalino"

     « Monsieur Klein » de Joseph Losey

     "Le Professeur" de Zurlini

     "Plein soleil"  de René Clément

    Et concernant Jean-Pierre Melville:

    Ma critique de "L'armée des ombres" de Jean-Pierre Melville

  • Festival Paris Cinéma- Avant-première- Critique - « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan : une grisante fantasmagorie

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    Après « Amore », changement d’univers avec la seconde avant-première de cette première journée de festival, le très attendu « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan (titre qui aurait d’ailleurs très bien pu convenir au premier film précité) après son arrivée explosive dans le monde du 7ème art avec «  J’ai tué ma mère », film qu’il avait réalisé à 17 ans, présenté l’an passé à Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs où il avait obtenu trois prix, film que j’avais ignominieusement manqué. La rencontre de ces amours imaginaires (présenté à Cannes cette année dans la section « Un Certain Regard ») était donc aussi pour moi celle avec l’univers de Xavier Dolan.

    Francis (Xavier Dolan) et Marie (Monia Chokri) sont tous deux amis et épris du même jeune homme rencontré lors d’une soirée, Nicolas (Niels Schneider), et tous les deux bien déterminés à le conquérir, analysant, interprétant, scrutant obsessionnellement le moindre geste ou comportement de leur (obscur) objet du désir.

    Dès les premiers plans se dégage de ce film un charme irrésistible et surtout un ton, un style qui font souffler un vent d’air frais et revigorant sur le cinéma actuel.  Xavier Dolan est un vrai cinéphile et son film regorge de références cinématographiques   (entre les ralentis langoureux et poétiques à la Wong Kar Waï, les couleurs chatoyantes et la fantaisie jubilatoire à la Almodovar,  les plans de dos à la Gus Van Sant, les références à la Nouvelle Vague, au « Mépris » de Godard, un trio à la « Jules et Jim » de Truffaut ou encore des confessions face caméra qui rappellent Woody Allen) mais aussi picturales (Boticelli, Michel Ange) ou littéraire (Musset…).

    Que de brillantes références me direz-vous.  Tout cela aurait pu donner un film présomptueux mais Xavier Dolan, d’une part, a su assimiler toutes ces références pour créer son propre univers et d’autre part, y apporter une légèreté masquant savamment la mélancolie sous-jacente (que ne faut-il pas avoir souffert en amour pour faire preuve d’une telle maturité et clairvoyance  à seulement 21 ans!), que ce soit par les dialogues, légèrement précieux, souvent hilarants, toujours caustiques ou le jeu des comédiens (à commencer par lui-même mais surtout celui de Monia Chokri absolument irrésistible).

    La caméra de Xavier Dolan est au plus près des visages, ignorant le plus souvent le cadre spatial à l’image de cet amour obsédant qui rend Marie et Francis aveugles au monde qui les entoure. La mise en scène non seulement épouse le propos du film mais devient un élément scénaristique : puisque Marie et Francis se « font des films » (l’un se prenant pour James Dean, l’autre pour Audrey Hepburn), et sont enivrés par leur fantasmagorie amoureuse, par ce destructeur et grisant vertige de l’idéalisation amoureuse, le film en devient lui-même un  vertige fantasmatique. Cette soirée aux images syncopées rappelle ce vertige à la fois grisant et déstabilisant, ce manège qui rend si floue la frontière entre enchantement et désenchantement, rêve et illusion. Marie et Francis sont amoureux d’une chimère, d’une image,  d’un idéal, d’une illusion, de l’amour même qui prend ici les traits d’un bellâtre ambigu aux allures de Dieu Grec. L’histoire de notre trio est entrecoupée de « témoignages » face caméra de style documentaire de victimes d’illusions amoureuses, là aussi irrésistibles.

    Xavier Dolan a aussi en commun avec quelques uns des plus brillants réalisateurs auxquels il se réfère une bande originale particulièrement soignée, à l’image du film, mêlant modernité, et titres plus anciens, et musique classique : de Dalida qui reprend « Bang Bang » à Indochine jusqu’à « The Knife », « Fever Ray », « Vive la fête » en passant par Bach qui rappelle mélodieusement la douleur de ces irrépressibles et irrationnels élans amoureux, de ces amours qui rongent et enragent.

    Xavier Dolan est un véritable chef d’orchestre qui mêle les couleurs, les références les arts, un prodige du cinéma (à la fois monteur, scénariste, producteur, acteur, s’occupant aussi des costumes) faisant à la fois preuve de l’inventivité et de l’audace de sa jeunesse mais aussi d’une étonnante maturité. Déclaration d’amour au cinéma, déclaration de désespoir d’un amoureux désillusionné sous des allures de fable burlesque et hilarante, « Les amours imaginaires » est un film mélancoliquement caustique.

    Xavier Dolan signe là une fantasmagorie pop, poétique sur la cristallisation amoureuse, sur ces illusions exaltantes et destructrices, sublimes et pathétiques un film enivrant et entêtant comme un amour imaginaire… sans les effets secondaires. A prescrire donc et à très haute dose !

    Il vous faudra attendre le 29 septembre 2010 pour découvrir ce petit bijou cinématographique, alors en attendant, vous pouvez toujours regarder la bande-annonce (voir dans note ci-dessous)… Je vous en reparlerai. J’ai vu ce film il y a deux jours et je ne cesse d’y repenser… Beaucoup d’autres belles surprises cinématographiques pour moi au programme de ce Festival Paris Cinéma, je vous en parlerai ultérieurement, notamment de « Ondine » de Neil Jordan mais aussi des films en compétition, pour l’instant d’un haut niveau également. Si vous êtes cinéphiles et à Paris, je vous recommande vivement ce festival…

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  • Festival Paris Cinéma- Avant-première : critique de « Amore » (Io sono l’amore) de Luca Guadagnino avec Tilda Swinton, Marisa Berenson…

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    amore1.jpgAu programme de ma journée d’hier, en plus de la passionnante master class de Jane Fonda, deux avant-premières : « Amore » de Luca Guadagnino et « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan (dont je vous parlerai ultérieurement mais que je vous recommande d’ores et déjà). Pour la première avant-première publique du festival, les organisateurs nous avaient réservé une belle surprise avec ce film italien qui débute dans la demeure des Recchi, grande famille industrielle lombarde, à l’heure d’un tournant pour la famille puisque le fondateur de l’entreprise lègue l’affaire familiale à son fils Tancredi et à l’un de ses petits fils, Edouardo. Emma (Tilda Swinton), l’épouse de Tancredi, qui l’a épousé des années auparavant pour échapper à sa vie en Russie, rencontre Antonio, un cuisinier, ami de son fils par lequel elle va être immédiatement attirée…

    Dès les premiers plans : la ville de Milan alors inhabituellement grisâtre et enneigée, ce repas aux rituels et au rythme d’un autre temps, les plans silencieux et les couloirs interminables qui évoquent la monotonie suffocante de l’existence d’Emma…, Luca Guadagnino nous plonge dans une atmosphère d’une intemporelle étrangeté. Elégante, digne, laissant à peine affleurer sa  mélancolie, Emma semble être à la fois présente et absente, un peu différente (malgré son souci apparent des conventions sociales). Sa rencontre avec Edouardo, et d’abord avec sa cuisine filmée avec sensualité qu’elle déguste avec gourmandise, va progressivement la transformer. Une passion irrépressible va s’emparer d’elle : pour cette cuisine qui réveille ses sens et pour Antonio, le jeune cuisinier.

    « Amore » est un film foisonnant : de références, de sensations, d’intentions, de styles. Brillantes références puisque « Amore » cite ostensiblement  «Le  Guépard » de Visconti que ce soit par le nom d’un des personnages « Tancredi » qui rappelle Tancrède (le personnage d’Alain Delon dans « Le Guépard ») , la famille Recchi rappelant celle des Salina, mais aussi par l’opportunisme et la fin d’une époque que symbolise Tancredi qui vend son entreprise pour cause de globalisation à des Indiens pour qui « Le capitalisme c’est la démocratie » tout comme le Prince de Salina laissait la place à Tancrède et à une nouvelle ère dans « Le Guépard ». A ce capitalisme cynique et glacial s’oppose la cuisine généreuse et colorée par laquelle Emma est tellement séduite.

     Puis de Visconti nous passons à Hitchcock. Le film glisse progressivement vers un autre genre. La musique de John Adams se fait plus présente, la  réalisation plus nerveuse. Emma arbore un chignon rappelant celui de Kim Novak dans « Vertigo » auquel une scène fait explicitement référence. La neige laisse place à un éblouissant soleil. Emma est transfigurée, libérée, moins lisse mais enfin libre comme sa fille qui comme elle échappera aux archaïques principes familiaux et sera transformée par l’amour.

    Malgré ses maladresses (métaphore florale un peu trop surlignée à laquelle Jean Renoir –comme bien d’autres- avait déjà pensé dans « Une Partie de campagne »), ce film m’a littéralement happée dans son univers successivement étouffant puis lumineux, elliptique et énigmatique et même onirique. Il est porté par Tilda Swinton, qui interprète avec retenue et classe ce personnage mystérieux que la passion va faire revivre, renaitre, retrouver ses racines, sa personnalité enfouies et par la richesse de son personnage qui va se libérer peu à peu de toutes contraintes : vestimentaires, physiques, familiales, sociales.

    De chronique sociale, le film se transforme en thriller dont on sait le drame imminent mais qui ne nous surprend pas moins. Les dix dernières minutes sont réellement sublimes et d’une intensité inouïe. Riches de symboles (comme cette chaussure que Tancrèdi remet à Emma, la renvoyant à cette contrainte sociale, alors que Edouardo lui avait enlevé avec sensualité l’y faisant échapper),  de douleurs sourdes (d’Emma mais aussi du troisième enfant de la famille, que la caméra comme le reste de la famille tient à l’écart), de révoltes contenues que la musique (qui rappelle alors celle d’Hermann dans les films d’Hitchcock), les mouvements de caméra saccadés, les visages tendus portent à leur paroxysme, nous faisant retenir notre souffle.

    La caméra d’abord volontairement distante puis sensible puis sensuelle de Guadagnino épouse les atermoiements du cœur d’Emma et crée intelligemment une empathie du spectateur pour cette dernière. Un film de sensations (visuelles, sonores -que ce soit dans l’utilisation judicieuse de la musique ou des silences-, et presque gustatives) visuellement magnifique, envoûtant, sensible, sensuel, onirique,  prenant, l’œuvre d’un cinéphile et d’un cinéaste qui nous enserre dans son univers avec une rare maestria. A voir absolument.

    Sortie nationale : 22/09/2010

     

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