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cinéma - Page 200

  • Concours express et exceptionnel: gagnez des places pour voir "Le Siffleur" de Philippe Lefebvre, un film avec François Berléand, Thierry Lhermitte... en avant-première!

    Inthemoodforcinema.com a le plaisir de pouvoir vous faire gagner 10 places pour deux pour voir en avant-première le film "Le Siffleur" de Philippe Lefebvre, une comédie projetée en avant-première à  Paris à l'Elysées Biarritz (22-24 rue Quentin Bauchart-75008 Paris) à 10H30, 13H, 18H et 20H ce jeudi 19 novembre
    80 d'entre vous vont donc pouvoir assister à ce film qui sort en janvier 2010 grâce aux places offertes par inthemoodforcinema.com en partenariat avec Europacorp. Exceptionnellement, je vous propose donc des places pour un film que je n'ai pas encore vu le pitch me paraissant plutôt amusant et afin de vous donner l'opportunité de le voir deux mois avant sa sortie et dans un cadre agréable!!
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    Il s'agit de la première réalisation du comédien et scénariste Phillipe Lefebvre que vous avez récemment vu dans "Le Premier jour du reste de ta vie" et qui a notamment cosigné le scénario de "Ne le dis à personne" de Guillaume Canet.

    Synopsis: Armand coule une pré-retraite dorée sous le soleil de la Côte d'Azur, entre sa boutique de prêt-à-porter, sa Viviane chérie...et son jardin secret: l'Aline Roc. Une terrasse vue sur la mer où, chaque midi en dégustant sa sole grillée, il s'isole,s 'évade et rêve. Oui mais voilà l'Aline Roc va être vendu... il va alors s'inventer un frère jumeau à la personnalité opposée de la sienne...

    Avec: François Berléand, Thierry Lhermitte, Virginie Effira, Sami Bouajila, Clémentine Célarié...

    Genre: comédie

    Règlement du concours: Comme le délai est très court, pour une fois je vais faire simple et récompenser les lecteurs les plus fidèles ou en tout cas les plus rapides en proposant ces places aux plus rapides à m'envoyer leurs noms et prénoms par email à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour titre de l'email "Concours Le Siffleur" et en précisant pour quellen séance vous souhaitez vos places. Attention: la projection ayant lieu jeudi prochain, le concours sera clos demain à midi!

     

  • Delon et Belmondo à nouveau réunis? A suivre tout à l'heure sur inthemoodforcinema!

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    Cette affiche et ce film symbolisent énormément de choses pour moi... Les prémisses de ma passion pour le cinéma, avant tout, au-delà des deux acteurs mythiques que ce film réunit. A tel point que je possède même cette affiche grandeur nature, achetée dans une vente aux enchères!
     Alors, quand j'ai reçu l'invitation, par un miracle bloguesque, pour la projection du film à l'occasion de sa sortie en DVD "en présence de l'équipe du film", vous imaginez quelle a pu être ma réaction...
     L'incroyable générique sera-t-il de nouveau reconstitué ce soir près de quarante ans après la sortie du film? Les deux monstres sacrés du cinéma français seront-ils présents? Pourrai-je transmettre un scénario à l'un d'entre eux?  Quand cette note s'affichera sur le blog, je serai à la projection. Réponses donc à mon retour... tout à l'heure!
    En attendant, je vous propose la critique d'un de mes films préférés, également signé Jacques Deray, également avec Alain Delon: "La Piscine".

  • Ce soir, sur France 2, ne manquez pas "L'Orient désorienté" de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige avec Catherine Deneuve

    Ce soir, à 12H25, dans "Histoires courtes", sur France 2, ne manquez pas "L'Orient désorienté" , un court-métrage de Khalil Joreige et Joana Hadjithomas, avec Catherine Deneuve, visiblement extrait des images de leur long-métrage "Je veux voir", un des mes grands coups de coeur cinématographiques de l'année dernière. Cliquez ici pour lire ma critique de "Je veux voir" de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige.

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  • 9ème Festival International du Film de Marrakech du 4 au 9 décembre 2009

    marrakech3.jpgDu 4 au 9 décembre prochain aura lieu la 9ème édition du Festival International du Film de Marrakech, un festival qui suit le modèle des autres festivals organisés par Le Public Système Cinema avec avant-premières, compétition et hommages. Il se veut aussi plus que jamais un carrefour des cinématographies mondiales dans un lieu exceptionnel. 

    Cette année  le festival rendra hommage à  Sir Ben Kingsley, Emir Kusturica, Saïd Taghmaoui  et Christopher Walken.

     Le jury sera présidé par Abbas Kiarostami et notamment composé de Fanny Ardant, Christophe Honoré, Marisa Paredes, Mike Figgis, Nandita Das, Isabella Ferrari, Elia Suleiman, Pablo Trapero, Lahcen Zinoun.

    Le festival rendra également hommage au cinéma coréen tout en portant un regard particulier sur le cinéma venu de Thaïlande...

    Le reste de la programmation n'est pas encore connu mais je vous en informerai sur inthemoodforcinema.com dès que ce sera le cas...

    http://www.festivalmarrakech.info

     

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • 27ème Festival International du Film d'Environnement à La Pagode

    environnement.jpgSi c'est au 3ème Festival Européen des 4 écrans que je serai cette semaine (cliquez ici pour lire mon article sur le Festival des 4 écrans), je vous recommande également un autre festival cette semaine: le 27ème festival international du film d'environnement. A trois semaines du sommet de Copenhague, un moyen d'en savoir plus sur l'état de la planète... d'autant plus que l'entrée est gratuite.

    Autour des thèmes de l’environnement, du développement durable, de l’écologie, de l’urbanisme et de la société, le Festival International du Film d’Environnement propose ainsi une programmation internationale avec une compétition officielle (documentaires, fictions et courts métrages), une large sélection hors compétition, des avants-premières, des rencontres avec les équipes de films et des débats…

    Le festival a lieu du 18 au 24 novembre, au cinéma La Pagode dans le 7ème.

    http://www.festivalenvironnement.com

    Le Festival présentera 104 films venus de 36 pays, la plupart inédits (Documentaires, Fictions, Courts Métrages), de nombreuses rencontres, des évènements et deux débats.


  • "A l'origine" de Xavier Giannoli avec François Cluzet, Emmanuelle Devos...

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     A l’origine, il y avait un film beaucoup trop long que j’avais vu à Cannes où il figurait en compétition officielle, mais malgré cela très séduisant. Depuis, le film a été amputé de 25 minutes, c’est la raison pour laquelle je souhaitais le revoir, en espérant que ces 25 minutes en moins lui feraient gagner en rythme.

     

    L’histoire est toujours la même que celle du film projeté à Cannes. Celle de Philippe Miller (François Cluzet), un escroc solitaire  qui découvre un chantier d’autoroute abandonné depuis des années, tout cela à cause d’un scarabée ! De l’arrêt des travaux avait découlé une véritable catastrophe  économique pour les habitants de la région. Si pour Philippe il s’agit d’une chance de réaliser une escroquerie aussi improbable qu’inédite en reprenant les travaux, pour les habitants de la région, il est le messie (c’est d’ailleurs ce qui lui dira le maire de la ville à son arrivée), celui qui va leur redonner espoir.  Les choses se compliquent quand Philippe prend conscience de l’importance considérable que prend son escroquerie dans la vie de ces gens surtout que dans le même temps, son passé va le rattraper.

     

    Mettons tout de suite fin au suspense : ce nouveau montage est une incontestable réussite…même si pour cela il a fallu sacrifier certains personnages (et dans le même temps certains comédiens qui ont vu leurs rôles réduits ou supprimés comme l’ex-femme de « Philippe Miller », en réalité son pseudonyme). Ce que le film perd en minutes, le personnage interprété par François Cluzet le gagne en mystère,  en densité, en intérêt, en épaisseur, en charme ; et le film également. Ce montage radicalisé fait revenir à l’essentiel,  à l’être, à ce que l’homme était « à l’origine », à cette vérité humaine que la caméra de Xavier Giannoli, une nouvelle fois, capte avec une grande sensibilité, en filmant au plus près des visages, au plus près de l’émotion, au plus près du malaise. Et même quand il filme ces machines, véritables personnages d’acier, il les fait tourner comme des danseurs dans un ballet, avec une force visuelle saisissante et captivante. Image étrangement terrienne et aérienne, envoûtante. La musique de Cliff Martinez achève de rendre poétique ce qui aurait pu être prosaïque. Une poésie aussi inattendue que la tournure que prend cette histoire pour Philippe Miller qui va finalement vivre les choses plutôt que les prévoir.

     

     A l’origine il y avait aussi ce besoin de ne pas être seul, et surtout d’être considéré. Philippe devient quelqu’un et dans le regard des autres, il prend toute la mesure de sa soudaine importance. A l’origine il y avait un scarabée. Un homme qui aurait pu aussi être ce scarabée. Là pour détruire puis, par la force des choses et des rencontres, pour aider.

     

    Il faut voir avec quel brio François Cluzet interprète cet être mal à l’aise, introverti, peu bavard, qui peu à peu va gagner en confiance. Le malaise de son imposture le dépasse, et les traits de son visage, ses gestes, tout semble témoigner de son tiraillement intérieur. Et dans cette scène où il se retrouve face au conseil municipal, son malaise est tellement palpable, crédible, que je l’ai ressenti comme si j’étais moi aussi dans cette pièce, prise dans un étau de mensonges. Et puis, il faut voir son visage s’illuminer éclairé par un soleil braqué sur lui comme un projecteur braqué sur celui dont le pouvoir est devenu quasiment démiurgique ; il faut le voir aussi patauger dans la boue en frappant dans ses mains, exalté, le voir tomber, se relever, aller au bout de lui-même pour les autres. Ce mensonge va l’étouffer, puis, le porter, puis l’enchaîner, pourtant il aura conquis un territoire, planté son drapeau.

     

    Face à lui, le maire de la ville interprété avec beaucoup de justesse par Emmanuelle Devos qui dissimule sa solitude et ses blessures derrière une belle assurance.   Tous deux, comme tous les habitants du village, vont avoir une seconde chance, tout reprendre du départ, de l’origine.

     

    Cette route qui va nulle part va les mener quelque part, à vivre une aventure humaine à se créer une famille (formidable Vincent Rottiers dans le rôle du « fils de substitution »).

     C’est aussi une belle métaphore du cinéma et du métier de comédien qui est finalement aussi une imposture, qui fait devenir quelqu’un d ‘autre, fabriquer un chemin, un univers qui ne mène pas forcément quelque part mais reste, là aussi, une belle aventure humaine.

     

    Ce film est avant tout un portrait d’homme touchant, énigmatique et dense qui porté par un acteur au sommet de son art nous emporte totalement  dans son aventure aussi improbable soit-elle (et pourtant inspirée d’une histoire vraie s’étant déroulée en 1997 dans la Sarthe), dans ses mensonges, dans ses contradictions, dans sa conquête. Un césar du meilleur acteur sinon rien.

     

     Et ce nouveau montage a su faire d’un bon film un très beau film qui nous faire revenir à l’essentiel. A l’origine. Nous fait croire à l’impossible. A une seconde chance. Aux routes qui ne mènent nulle part.  A ce que le cinéma lui aussi était à l’origine : un mensonge exaltant qui peut nous faire croire que tout est possible. Même si la réalité, un jour ou l’autre, finira par reprendre ses droits.

  • Les 20 films de la décennie 2000-2009

    Puisque nous sommes dans les questionnaires et les listes en ce moment (cliquez ici pour lire mes réponses au "questionnaire Libé pour Soderbergh"), je réponds à la question qu'on m'a envoyée récemment via Facebook sur la liste de mes 20 films de la décennie.

    Je suis certaine qu'une fois cette liste fois publiée, je vais en trouver plein d'autres mais en tout cas, ce sont les 20 qui me sont venus immédiatement à l'esprit (même si ma liste initiale était de 22, j'ai donc dû enlever "Les Infiltrés" de Scorsese et "Munich" de Spielberg.)

    Comme je sais que certain(e)s n'aiment pas trop être "linké(e)s", je ne nomme personne mais si d'autres ont envie de s'y atteler dans les commentaires ou sur leurs blogs j'irai lire leurs réponses avec plaisir...

    S'il  fallait en retenir un seul:

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    Mes 20 films de la décennie 2000-2009 (sans ordre particulier):

    « Le Goût des Autres » d’Agnès Jaoui

    « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » d’Andrew Dominik

    « Match point » de Woody Allen

    « Les Noces Rebelles » de Sam Mendès

    “In the mood for love” de Wong Kar Wai

    “Elephant” de Gus Van Sant

    « Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain » de Jean-Pierre Jeunet

    « Valse avec Bachir” d’Ari Folman

    « Two lovers » de  James Gray

    « Inglourious Basterds » de Quentin Tarantino

    « Sur mes lèvres » de Jacques Audiard

    « Le Pianiste » de Roman Polanski

    « Lost in translation » de Sofia Coppola

    “La Vie des autres” de Florian Henckel von Donnersmarck

    “Les Etreintes brisées ” de Pedro Almodovar

    « Printemps, été, automne, hiver et printemps » de Kim Ki Duk

     « Good bye Lenin » de Wolfgang Becker

    « Memento » de Christopher Nolan

    « Babel » d’Alejandro Gonzales Inarritu

    « L’Enfant » de Jean-Pierre et Luc Dardenne

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