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cinéma - Page 202

  • Les Toiles Enchantées: soutenez cette belle association très "in the mood for cinema"!

    toiles3.jpgUne fois n'est pas coutume. Aujourd'hui, je vais vous parler d'une association (et pas seulement aujourd'hui car je vous en reparlerai très certainement). Pas n'importe quelle association. Une association liée au cinéma dont j'ai entendu parler lors de divers évènements cinématographiques (notamment le Festival du Film Britannique de Dinard dont l'association est partenaire comme de nombreux autres festivals reconnus) et dont la preuve du rêve qu'elle apporte et de l'honnêteté n'est plus à faire. 

     Quand les enfants ne peuvent aller au cinéma, c'est au cinéma de se déplacer. Tel est le credo des Toiles Enchantées et son louable objectif. Je sais qu'en ces temps de crise, ce n'est pas forcément le moment pour vous solliciter mais j'espère que la présentation de l'association ci-dessous, et les vidéos jointes sauront vous convaincre d'apporter votre contribution (aussi modeste soit-elle). A défaut vous pouvez toujours relayer l'information par twitter, facebook, ...ou pigeon voyageur!

    Les Toiles Enchantées, c’est la magie du vrai cinéma grand écran qui se déplace dans les hôpitaux pour enfants et adolescents malades et handicapés.

    toiles2.jpgL’Association Les Toiles Enchantées, présidée par Alain Chabat, en sillonnant quotidiennement les routes de France depuis 1997, a ainsi pour vocation d’offrir gracieusement aux hôpitaux pédiatriques ainsi qu’aux centres de rééducation et de réadaptation pour enfants et adolescents malades et handicapés, des projections de films récents, au moment même de leur sortie en salle, voire parfois même en avant-première.

    Ces projections, souvent en présence d’acteurs et d’actrices ou du metteur en scène, sont effectuées à chaque fois avec du matériel professionnel, en 35mm, sur un écran géant monté pour l'occasion. Ainsi, plus d'une tonne de matériel est transportée et installée chaque jour par deux équipes de deux projectionnistes professionnels, afin de transformer une salle quelconque dans un établissement en une véritable salle de cinéma, avec un film à l'affiche, attendu par les jeunes. C'est un peu "Cinéma Paradiso" à l'hôpital !


    toiles1.jpgCes projections apportent aux enfants et adolescents malades ce sentiment d’évasion et de liberté dont ils ont tellement besoin. Avec Les Toiles Enchantées, le cinéma, le grand, se déplace dans les hôpitaux. Le vrai cinéma, c’est un pied de nez à la maladie, une fenêtre ouverte sur la vie. L'association met un point d’honneur à proposer une prestation de qualité équivalente à celle d’une salle de cinéma.


    Parallèlement, les Ateliers Cinéma organisés par Les Toiles Enchantées rencontrent un véritable succès. Ils permettent aux jeunes malades d’être tour à tour scénariste, metteur en scène, opérateur, acteur, monteur et réalisateur de leur propre film, sous la responsabilité de grands noms du 7ème art (Nils Tavernier, Isabelle Nanty, Benoît Cohen, etc) !

    Malgré le travail accompli, il reste encore tant à faire pour continuer à offrir la magie du cinéma aux enfants malades...
    -                répondre à la demande en progression constante de nombreux hôpitaux pédiatriques et centres spécialisés pour enfants et adolescents dans lesquels l'association n'est pas encore allé,  afin d’étendre l’action des Toiles Enchantées sur toute la France,
    -                augmenter le nombre annuel des projections dans les établissements déjà partenaires, afin de créer ainsi un véritable rendez-vous mensuel avec les jeunes malades…,
    -                mettre en place de nouveaux « Ateliers Cinéma » .
     
    Pour cela, l'association de besoin de votre soutien, afin de continuer à offrir la magie du 7ème art, aux quatre coins de la France, à tous les enfants et adolescents malades.
    Association Les Toiles Enchantées
    6, Boulevard Montmartre
    75009 Paris
    01 47 60 17 18

    mais ce dont a surtout besoin l'association c'est de dons alors cliquez sur le lien ci-dessous faire un don en ligne et télécharger directement votre reçu fiscal :
    http://les-toiles-enchantees.aiderenligne.fr/Nouvelles-Projections.html
     
    contact@lestoilesenchantees.com

    N'hésitez pas à faire un tour sur l'excellent site internet de l'association:
    http://www.lestoilesenchantees.com  et sur le Groupe Facebook des Toiles Enchantées auquel je vous encourage de vous inscrire: http://www.facebook.com/group.php?gid=69541731840&ref=ts

    Vous comprendrez aisément pourquoi j'ai eu envie de défendre cette association, et si vous n'êtes pas encore convaincus, allez faire un tour sur son site officiel et regardez les vidéos ci-dessous:

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  • 3ème Festival Européen des 4 écrans : prochainement en direct sur "In the mood for cinema"

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    Une nouveauté dans les festivals que vous pourrez suivre en direct sur inthemoodforcinema.com: la troisième édition du Festival Européen des 4 écrans qui aura lieu à Paris  les 18, 19 et 20 novembre prochain.

     Ce festival a été créé à l'initiative d'Hervé Chabalier, fondateur et président directeur général de Capa. Ce dernier a ainsi fondé le Festival européen des 4 écrans en 2007, "pour suivre au plus près et accompagner les bouleversements engendrés par la révolution numérique dans le secteur de l'audiovisuel et des médias."

      Au programme: une cinquantaine de films du réel, engagés et citoyens, produits pour le cinéma, la télévision, le web et le mobile; des conférences, des ateliers (pour lesquels il faut s'inscrire au préalable); des rencontres destinées aux professionnels, aux étudiants et aux passionnés d'image; une compétition "mobile"; une compétition web-films; une compétition de longs-métrages; une compétition "phone reporters".

    Bref, un festival qui prend en compte l'évolution du monde et des technologies et que je suis ravie de pouvoir prochainement vous faire vivre en direct. Je vous en parle plus longuement très prochainement!

    Informations pratiques: Le festival se déroule à la Bibliothèque François Mitterrand et au Mk2 Bibliothèque

    Site internet du festival: http://www.festival-4ecrans.eu/

    Blog du festival: http://www.festival-4ecrans.eu/blog.html

  • « Micmacs à Tire-Larigot » de Jean-Pierre Jeunet

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    Un film de Jean-Pierre Jeunet est toujours pour moi un rendez-vous à ne pas manquer depuis « Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain », probablement le film que j'ai revu le plus grand nombre de fois au cinéma l'année de sa sortie. « Micmacs à Tire-Larigot » étant (seulement) son 6ème film, l'attente était  à la hauteur de la rareté des films du cinéaste. Si cette histoire m'avait au départ laissée assez sceptique, la passion avec laquelle Jean-Pierre Jeunet en avait parlé lors de sa Master Class (vous pouvez en lire le récit en cliquant ici) avait fait voler en éclats toutes mes réserves. C'est donc avec les yeux écarquillés et l'impatience d'un enfant qui va faire son tour de manège favori que je me suis plongée à nouveau dans l'univers de Jean-Pierre Jeunet.

    Evidemment, comme toujours chez Jeunet, cela se déroule à Paris mais avant Paris il y a le désert marocain, là où une mine explose et tue un homme avant qu'une balle perdue, des années plus tard, vienne se loger dans le cerveau de son fils Bazil (Dany Boon). C'est alors une bande de chiffonniers aussi fantasques que leurs surnoms qui le recueille : Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Un jour, par hasard, Bazil se trouve face au bâtiment des fabricants d'armes qui sont la cause de ses déboires. Avec l'aide de sa truculente bande, il décide de se venger.

     J'avoue qu'au départ, c'est avec délectation que je me suis replongée dans l'univers de Jeunet, totalement embarquée dans son royaume fantaisiste et poétique, son Paris à la fois désuet et intemporel, avec ses personnages attendrissants dont les particularités accumulées rendent les premières scènes de la joyeuse troupe irrésistibles. Et aussi farfelus soient-ils, Jeunet arrive à nous faire croire à leur existence, à nous immerger dans son univers, si reconnaissable et particulier, à rendre crédibles ces personnages joyeusement fêlés (dans les deux sens du terme) et burlesques, quelque part entre Keaton et Chaplin. Avec lui on peut tout croire : aux contorsionnistes dans les réfrigérateurs, aux robes qui dansent, et même que cette bande de joyeux lurons parvienne à mener la vie dure à une bande de marchands d'armes.

     J'ai lu ici et là qu'on reprochait à Jeunet de faire toujours la même chose... Un comble ! Moi, c'est justement pour cela que je l'apprécie. Pour cet univers qui n'appartient qu'à lui. Et avoir un univers reconnaissable en un seul plan est bien là la marque des grands cinéastes auxquels Jeunet appartient indéniablement.

     Et puis il y a la précision du décor, chaque objet semble avoir une âme, une histoire. Il y a Paris, aussi, toujours, une sorte de Paris souterrain qui ne laisse voir sa poésie qu'aux âmes rêveuses et égarées. Alors oui, c'est plein de bons sentiments,  d'une tendre innocence.  Et alors ? Non, décidément tout cela ne méritait pas ce lynchage.

     Oui, mais voilà, malgré tout cela, moi je suis comme les enfants, il faut qu'on me raconte une histoire ou à défaut que le tour de manège soit tellement époustouflant qu'il me fasse oublier qu'il n'y en a pas. Or, passée la première surprise et le plaisir de découvrir ces personnages, il faut bien admettre l'évidence : il n'y a pas de scénario. Jeunet et Laurant semblent s'être tellement concentrés sur leurs personnages, certes particulièrement bien dessinés, qu'ils ont oublié de leur faire vivre une histoire pour les embarquer dans une suite de saynètes abracadabrantesques et finalement ennuyeuses.

     Et puis il manque la rengaine entraînante de Yann Tiersen (remplacé ici par Raphaël Beau). Et la photographie n'est peut-être pas aussi éblouissante que celle à laquelle Jeunet nous avait habitués : c'est Tetsuo Nagata (La Chambre des officiers, La Môme...) qui s'en charge ici.

     Mais « Micmacs à Tire-Larigot » est aussi et avant tout un hommage au cinéma. En témoignent ces affiches de « Micmacs » plantés dans le décor, discrète mise en abyme pour nous signifier que le vrai héros, c'est finalement le cinéma. Il y a aussi ce très bel hommage au « Grand sommeil » d'Howard Hawks, ou encore à Tati avec cette scène de l'aéroport digne de « Playtime » sans parler de Dany Boon qui emprunte autant à Bourvil qu'à Chaplin et s'intègre merveilleusement à l'univers de Jeunet. (Marie-Julie Baup, sorte de petite sœur d'Amélie Poulain, et Julie Ferrier sont également remarquables).

     Mais malgré cela, quelqu'un qui m'emmène dans son bouillonnant univers, qui aime autant le cinéma, pour qui la poésie n'est pas un vilain mot, qui les aime tellement les mots justement (oui les dialogues sont très écrits, et alors, ils font mouche !) me ferait presque oublier cette dernière demi-heure où l'ennui a dominé et la déception face à autant de talent, de créativité, dé singularité gâchées par la faiblesse du scénario.

  • Avant-première du "Concert" au Châtelet: nouvelles vidéos

    Je vous ai déjà parlé de l'avant-première exceptionnelle du "Concert" de Radu Mihaileanu (en salles aujourd'hui), au théâtre du Châetelet, à laquelle inthemoodforcinema.com a eu la chance d'être invité.  Le scénariste du film a ainsi déclaré n'avoir  "jamais vu une avant-première pareille". 

     Cliquez ici pour lire ma critique du film, mon récit de la soirée et voir mes photos et vidéos de l'avant-première.

    Pour vivre cette soirée comme si vous y aviez assisté, je vous propose deux vidéos supplémentaires trouvées sur le blog des collègues et amis de Filmgeek également présents à cette soirée... même si, concernant la seconde vidéo, rien ne vaut la beauté majestueuse et envoûtante d'un orchestre en direct, et l'ensorcelant -et surtout ensorcelé- silence de ceux qui l'écoutent.



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  • Les films à voir cette semaine...

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    Le choix, cette semaine, est particulièrement éclectique! Inthemoodforcinema.com vous recommande d'abord "Away we go" de Sam Mendès (cliquez ici pour lire ma critique du film) et "Le Concert" de Radu Mihaileanu (Cliquez ici pour lire ma critique et voir mes vidéos et images de l'avant-première).

     Si vous avez l'âme poétique, ludique  allez voir la pétillante  et déconcertante dernière fantaisie du jeune (tellement...sans doute le film le plus "jeune" de la dernière sélection cannoise) octogénaire Alain Resnais : "Les Herbes folles".

    Et si vous avez envie d'un film conceptuel, lent et déroutant, traversé d'instants de beauté visuelle,  et d'admirer Laetitia Casta (excellente actrice contrairement à ce que certains s'enorgueillissent de penser)  sous toutes les coutures allez voir "Visage" de Tasai Ming-Liang.

  • « Correspondant 17 » d’Alfred Hitchcock-1940 (cycle Hitchcock sur Arte)

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    A l'occasion d'un cycle consacré à Alfred Hitchcock, du 12 octobre au 12 novembre, Arte diffuse actuellement six pépites du maître du suspense : « Les Amants du Capricorne », « Soupçons », « Mr and Mrs Smith », « Correspondant 17 », « Sabotage », « Les 39 marches ». Il est de ces réalisateurs dont je peux revoir 10 fois les films sans jamais me lasser tant le grand Alfred sait leur insuffler rythme, modernité, ce suspense duquel l'adjectif hitchcockien est désormais quasiment indissociable, tant il sait rendre passionnantes et crédibles les intrigues les plus abracadabrantesques, dans une mise en scène toujours inventive et aérienne. J'étais donc impatiente de découvrir hier soir ce « Correspondant 17 » que je n'avais encore jamais vu, un film pourtant remarquable à plus d'un titre bien qu'il ne s'agisse pas forcément du plus connu.

    Réalisé en 1940, alors que la seconde guerre mondiale n'en est qu'à ses prémisses, le film débute aux Etats-Unis puis  prend pour cadre les Pays Bas et la Grande-Bretagne, en 1939. On se dit que ne bénéficiant d'aucun recul sur les évènements qui vont alors ravager le monde Hitchcock risque de réaliser un film hors-sujet, daté. Et pourtant... ce film est une nouvelle fois d'une étonnante clairvoyance et modernité, une réussite visuelle qui alterne judicieusement entre drame et comédie et porte un vrai message. Bref, encore une fois, les caractéristiques d'un grand film...

    Le rédacteur en chef du New York Morning Globe charge son reporter Johnny Jones, devenu Hartley Haverstock (Joel Mc Crea), de se rendre en Europe. A Londres, Jones rencontre le diplomate Van Meer, lequel connaît les clauses secrètes d'un traité qui pourraient empêcher la guerre, mais Van Meer est assassiné à Amsterdam. Avec l'aide de Scott Ffolliott (George Sanders) et Carol Fischer (Laraine Day), Johnny Jones découvre que c'est en réalité un sosie du diplomate qui a été assassiné. Carol Fischer est la fille de Stephen Fischer, président d'une organisation pacifiste qui pourrait bien ne pas être le pacifiste qu'il prétend être et ne pas être totalement étranger à cet enlèvement. Quel rôle joue-t-il ? Van Meer est-il réellement mort ? Comment Johnny Jones va-t-il concilier son amour pour la fille de Fischer et son rôle de journaliste censé relater les méfaits de son père ?...

     De nouveau, Hitchcock nous raconte l'histoire d'un homme qui, par la force des évènements, devient quelqu'un d'autre (le thème du double et de la duplicité des apparences étant ici, comme souvent chez Hitchcock, fortement présent), d'un homme ordinaire que les évènements extraordinaires auxquels il est confronté va rendre extraordinaire. Cet homme c'est d'abord en quelque sorte la métaphore de l'Amérique. Une Amérique peut concernée et inconsciente de ce qui se passe en Europe : Jones veut ainsi « interviewer Hitler » ! Et c'est là le premier grand intérêt de ce film, celui d'être porteur d'un véritable message politique, de vouloir pousser les Etats-Unis à l'interventionnisme, message d'autant plus retentissant lorsque l'on sait qu'on avait reproché à Hitchcock de quitter la Grande-Bretagne pour les Etats-Unis. Il dédie ainsi son film à « ceux qui voient avec raison s'élever les nuages de la guerre alors que d'autres chez eux ne voient que des arcs-en-ciel » et la dernière scène est un vibrant plaidoyer. Le film s'achève par un fondu en noir, symbolisant cette obscurité dans laquelle l'Europe est plongée (mais aussi l'aveuglement américain) et à laquelle les Etats-Unis pourraient peut-être apporter une lueur, du moins d'espoir.

    Au-delà de ce message, ce film est une nouvelle fois scénaristiquement et visuellement époustouflant avec des scènes de suspense  brillantes : le pardessus coincé dans les ailes du moulin, l'idée du kidnapping initié par le kidnappé (vous comprendrez cette formule énigmatique en voyant le film...). Et une scène des moulins dont le caractère épuré du décor n'est pas sans rappeler la célèbre scène de la poursuite en avion de la « Mort aux trousses ».

     Quant à la scène de la fin (le crash d'un avion) elle est littéralement sidérante quand on réalise que ce film date de 1940 et que, même à grands renforts d'effets spéciaux, rares sont aujourd'hui les films qui atteignent une telle perfection. L'impression de réalisme, de claustrophobie, d'urgence, est alors saisissante.

    Ajoutez à cela, des dialogues riches et foisonnants,  Rudolph Maten l'ancien chef opérateur de Dreyer à la photographie, de vraies scènes de comédie et vous obtiendrez encore une fois un très grand film...

    Peut-être peut-on juste regretter que Barbara Stanwick ou Joan Fontaine et Gary Cooper n'aient pas incarné les rôles principaux comme Hitchcock l'avait intialement souhaité, plus charismatiques que les acteurs qui ont finalement interprété les rôles principaux, mais l'inventivité scénaristique et visuelle sont suffisamment remarquables pour nous les faire oublier.

    Un film qui porte déjà en lui les ingrédients de tous ses chefs d'œuvre futurs, Mc Guffin y compris...

     « Correspondant 17 » repasse ce 4 novembre, à 14H45, sur Arte.

    Article lié à celui-ci: cliquez ici pour lire ma critique de "L'Homme qui en savait trop" d'Alfred Hitchcock

     

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  • Rencontrez Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri au Forum des Images

    goutdes.jpgLe Master 2 professionnel cinéma de la Sorbonne -Paris 1- (scénario, réalisation, production) poursuit ses caméras subjectives (dont moi et quelques -éminents:-)- autres avons essuyé les plâtres pour avoir fait partie de la première promotion dudit Master). Depuis, les caméras subjectives se poursuivent et bien que très préparées (entièrement par les étudiants, de A à Z), elles promettent toujours leur lot d'imprévu, de surprises et en tout cas souvent des débats passionnants et plutôt approfondis (je vous garantis en tout cas que cela représente beaucoup de travail en amont). Le thème de cette année m'intéresse tout particulièrement puisqu'il s'agit du scénario et que les premiers invités sont les rois en la matière, à savoir Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri (Pour moi "Le Goût des autres" représente la perfection scénaristique avec quelques autres films comme "Match point" de Woody Allen). Je ne peux que vous recommander d'assister à cette première rencontre de l'année...

    Quels sont les rapports entre scénaristes et réalisateurs, acteurs ou encore producteurs ? Pour qui et avec qui le scénariste écrit-il ? Selon lui, comment son travail est-il perçu ? Qui intervient dans l'élaboration des films ? Autour d’études de cas concrets et en présence de prestigieux... invités, ces questionnements, peu souvent abordés, sont au cœur de ce cycle de six rencontres.

    Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri pratiquent le scénario dans toutes les postures : en tant que comédiens sollicités pour un rôle dans les films écrits et réalisés par les autres, à quatre mains en tant que scénaristes pour d’autres réalisateurs (Muyl, Klapisch, Resnais) ou pour les films réalisés par Agnès Jaoui (Le Goût des autres, Comme une image et Parlez-moi de la pluie) dans lesquels ils interprètent leur propre partition.

    Jeudi 5 novembre, à 19H30 jusqu'à 21h30, au Forum des Images.

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