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Par Sandra Mézière. Le 7ème art raconté avec passion depuis 2003. 4000 articles. Festivals de cinéma en direct : Deauville, La Baule, Cannes, Dinard...Critiques de films : avant-premières, à l'affiche, classiques. Actualité de romancière. Podcast.
En partenariat avec Allociné, "In the mood for cinema" vous propose aujourd'hui de gagner une invitation pour deux pour la projection en avant-première du 26 mars, à Paris à partir de 19h30, du film "OSS 117 : Rio ne répond plus" ou les nouvelles aventures de l'agent secret made in France, Hubert Bonisseur de la Bathen présence de Jean Dujardin et du réalisateur Michel Hazanavicius.
Comme j'ai un goût prononcé pour les films d'espionnage, même (surtout) lorsqu'ils ne sont pas parodiques, voici quelques questions concernant des films d'espionnage dont les réponses vous permettront (peut-être) de remporter la place pour deux.
Les réponses sont à envoyer par email àinthemoodforcinema@gmail.com . Les réponses données dans les commentaires ne seront pas prises en compte. Vous avez jusqu'au 15 mars minuit pour répondre. Vous pouvez tenter votre chance même si vous n'avez pas toutes les réponses. Au cas où personne n'aurait toutes les réponses, la personne en ayant le plus remportera la place.
Vous pourrez bien entendu trouver le compte rendu de cette avant-première et la critique du film sur "In the mood for cinema".
Pitch: Douze ans après Le Caire, OSS 117 est de retour pour une nouvelle mission à l'autre bout du monde. Lancé sur les traces d'un micro-film compromettant pour l'Etat français, le plus célèbre de nos agents va devoir faire équipe avec la plus séduisante des lieutenants-colonels du Mossad pour capturer un nazi maître chanteur. Des plages ensoleillées de Rio aux luxuriantes forêts amazoniennes, des plus profondes grottes secrètes au sommet du Christ de Corcovado, c'est une nouvelle aventure qui commence. Quel que soit le danger, quel que soit l'enjeu, on peut toujours compter sur Hubert Bonisseur de la Bath pour s'en sortir...
QUESTIONS:
1. Au début du celèbre film signé du maître du suspense dont est extraite cette image ci-dessous, dans quelle ville l'action se déroule-t-elle?
2. De quel film d'espionnage des années 2000 est extraite cette image, ci-dessous?
3. Dans le film dont est extraite l'image ci-dessous, quel est le code que le personnage incarné par Géraldine Pailhas tape sur le clavier de l'ordinateur de son mari pour accéder à ses données? (J'en ris encore...) Même si vous n'avez pas vu le film, vous pouvez trouver!
4. Question facultative: dîtes-moi, en une phrase (ou plus si vous le souhaitez), pourquoi vous voulez tout particulièrement assister à cette avant-première (cela me permettra de départager les bonnes réponses s'il y en a plusieurs).
Vous pouvez accéder, en avant-première, à la grille de programmation du Festival du Film Asiatique de Deauville 2009 en cliquant sur le lien ci-dessous, un Festival dont je vous rappelle que vous pourrez le suivre en direct sur "In the mood for cinema" et "In the mood for Deauville".
J'étais alors (très) loin d'imaginer que quelques jours plus tard, par un mira(ge)cle, le père noël ou un mauvais plaisantin (que je préviens, le cas échéant, que je risque de me transformer en un être vengeur à côté duquel Walt Kowaslki sera un enfant de choeur), mais plutôt apparemment sur une préselection del'Agence de relations publiques "Rumeur Publique", Commeaucinema.comaurait séléctionnée mes blogs (In the mood for cinema, In the mood for Cannes, In the mood for Deauville ) parmi d'autres (j'ignorais d'ailleurs jusqu'au coup de fil m'annonçant ma sélection, hier, qu'une telle sélection aurait lieu) et donc moi-même pour que je sois leur invitée les 3 jours du Forum International Cinéma et Littérature de Monaco, munie du précieux sésame, l'accréditation professionnelle, pour assister à TOUS les évènements de ce festival!!
Outre le cadre idyllique, si je tenais tant (sans oser l'espérer!) à assister à ce festival c'est parce qu'il réunit mes deux passions, dévorantes, l'écriture et le cinéma et donc le roman et le scénario, ce festival étant devenu le rendez-vous incontournable de l'adaptation littéraire et "une véritable banque d'informations internationale pour les professionnels du cinéma, de la littérature, de la télévision, de la bande dessinée et des jeux vidéo".
Bien évidemment, je vous ferai un compte rendu en direct très "in the mood for Monaco" de cette expérience festivalière qui s'annonce palpitante, inédite, très différente des autres avec au programme: des avant-premières (« Frost-Nixon » de Ron Howard, avec Frank Langella, Michael Sheen, Sam Rockwell, d’après la pièce de Peter Morgan. En ouverture du Forum jeudi 19 « Chéri » de Stephen Frears, avec Michelle Pfeiffer et Rupert Friend, tiré du roman éponyme de Colette projeté le vendredi 20. « Je l'aimais » de Zabou Breitman, avec Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze, tiré du roman éponyme de Anna Gavalda (éditions Le Dilettante) projeté lors de la soirée de clôture, samedi 21, en présence de l’équipe du film.), la master class d'Amos Gitaï, des tables rondes sur l'adaptation, les cérémonies d'ouverture et de clôture, et "accessoirement" les déjeuners et dîners officiels dans des conditions à la limite de l'indécence:-)...
Un compte rendu exhaustif en direct donc afin de vous faire vivre ce festival comme si vous y étiez (oui, bon, enfin presque...).
Une belle aventure en perspective, pour le moins inattendue! Ces blogs dont les buts initiaux étaient de partager mes découvertes cinématographiques et expériences festivalières, en plus de m'avoir permis de faire de très belles rencontres cinématographiques et humaines (oui, des âmes et des personnes en chair et en os se dissimulent derrière ces machines a priori déshumanisées appelées ordinateurs) suscitent donc à leur tour aussi désormais de belles pérégrinations festivalières. La petite dose de travail que cela représente parfois n'est donc rien au regard de toutes ces magnifiques expériences et du plaisir jubilatoire de pouvoir ainsi partager ma passion de plus en plus insatiable. (Si, c'est possible...)
Je me remets de mes émotions, révise le protocole (pour lequel, s'il est aussi compliqué que celui de la Monarchie Britannique, je risque de ne pas avoir assez des 15 jours à venir avant le festival pour le réviser. Qu'en sais-je du protocole britannique me direz-vous! Eh bien c'est une histoire, assez cocasse, liée au Festival du Film Britannique de Dinard ... 1999 dont j'étais membre du jury, des souvenirs d'ancienne combattante que je vous raconterai si vous êtes sages, enfin en réalité dès que j'aurai le temps) et vous reparle de ce festival, dans les moindres détails, très bientôt.
Ces prochains jours et pendant le festival, vous retrouverez ainsi donc de nouvelles informations concernant ce Forum International Cinéma et Littérature de Monaco surIn the mood for cinemamais aussi surCommeaucinema.com puisque j'aurai, de surcroît, la chance d'y avoir une page pour y partager ces pérégrinations monégasques.
Je remercie de nouveau Rumeur Publique, Commeaucinema.com de m'avoir séléctionnée, mon téléphone portable pour être tombé en panne au moment fatidique m'empêchant de réécouter le message qui l'était tout autant pour constater qu'il ne s'agissait pas d'une plaisanterie et... la SNCF pour avoir choisi le 19 mars, jour d'ouverture du festival, pour jour de grève!
Walt Kowalski ( oui, Kowalski comme Marlon Brando dans « Un tramway nommé désir » ), Walt Kowalski (Clint Eastwood) donc, ancien vétéran de la guerre de Corée et retraité de l’usine Ford de Détroit, a tout pour plaire : misanthrope, raciste, aigri, violent, cynique, irascible, intolérant. Et très seul. D’autant plus que lorsque débute l’intrigue, il enterre sa femme méprisant autant ses enfants et petits-enfants que ceux-ci le dédaignent. Enfin, seul… ou presque : il est toujours accompagné de la fidèle Daisy, son labrador, de son fusil, de sa voiture de collection, une splendide Gran Torino qu’il ne se lasse pas d’admirer depuis la terrasse de son pavillon de Détroit, de ses bières et ses douloureux souvenirs indicibles. La dernière volonté de sa femme était qu’il aille se confesser mais Walt ne fait confiance à personne ni à un prêtre (Christopher Carley) qui va le poursuivra inlassablement pour réveiller sa bonne (ou mauvaise) conscience pour susciter sa confession, ni à sa famille et encore moins ses voisins, des immigrants asiatiques qu’il méprise et qui lui rappellent de cruelles blessures. Jusqu’au jour où, sous la pression d’un gang, un adolescent Hmong, le fils de ses voisins, le jeune, timide -et lui aussi solitaire et incompris- Thao (Bee Vang), tente de lui voler sa voiture, ce à quoi il tient le plus au monde. Et lorsque le gang s’attaque à Thao, Walt s’attaque au gang non pas pour le défendre mais pour les chasser de son jardin. Sur ce malentendu, ayant ainsi défendu Thao, malgré lui, il devient ainsi le héros du quartier. Sue (Ahney Her), la sœur aînée de Thao, insiste pour que ce dernier se rachète en travaillant pour Walt. Ce dernier va alors lui confier des travaux d’intérêt général. Et peu à peu, en apprenant à se comprendre, le timide adolescent aux prémisses de son existence, et le misanthrope, aux dernières lueurs de la sienne, vont révéler un nouveau visage, et emprunter une nouvelle route…
« Gran Torino » est un film multiple et fait partie de ces films, rares, qui ne cherchent pas l’esbroufe et à vous en mettre plein la vue mais de ces films qui vous enserrent subrepticement dans leur univers pour vous asséner le coup de grâce au moment où vous y attendiez le moins, ou plutôt alors que vous vous y attendiez. Mais pas de cette manière. Oui la grâce. Coup de grâce dans tous les sens du terme.
Multiple parce qu’il est aussi drôle que touchant, passant parfois de l’humour à l’émotion, du comique au tragique en un quart de seconde, dans une même scène. La scène où son fils et sa belle-fille viennent fêter son anniversaire est à la fois redoutablement triste et drôle.
Multiple parce qu’il réunit tous les clichés du film manichéen pour subtilement et mieux s’en départir. Et après le justement très manichéen et excessivement mélodramatique « L’Echange » on pouvait redouter le pire, surtout que ce sujet pouvait donner lieu aux pires excès.
Multiple parce que derrière cette histoire de vétéran de la guerre de Corée c’est aussi celle d’un mythe du cinéma américain qui fait preuve d’autodérision, répondant à ses détracteurs, exagérant toutes les tares qui lui ont été attribuées et les faisant une à une voler en éclats mais créant aussi un personnage, sorte de condensé de tous ceux qu’il a précédemment interprétés. Souvent des hommes en marge, solitaires, sortes de cowboys intemporels. Et ce Kowalski ressemble un peu à l’entraîneur de « Million Dollar Baby », lui aussi fâché avec sa famille et la religion. Mais aussi à l’inspecteur Harry. Ou même au Robert Kincaid de « Sur la route de Madison » dont il semble pourtant être aux antipodes.
Multiple parce que c’est à la fois un film réaliste (les acteurs Hmong sont non professionnels, « Gran Torino » est ainsi le premier scénario de Nick Schenk –coécrit avec Dave Johannson- qui a travaillé longtemps dans des usines au milieu d’ouvriers Hmong, peuple d’Asie répartie dans plusieurs pays avec sa propre culture, religion, langue) et utopique dans son sublime dénouement. C’est aussi à la fois un thriller, une comédie, un film intimiste, un drame, un portrait social, et même un western.
Evidemment nous sommes dans un film de Clint Eastwood. Dans un film américain. Evidemment nous nous doutons que cet homme antipathique va racheter ses fautes, que la Gran Torino en sera l’emblème, qu'il ne pourra rester insensible à cet enfant, à la fois son double et son opposé, sa mauvaise conscience (lui rappelant ses mauvais souvenirs et ses pires forfaits) et sa bonne conscience (lui permettant de se racheter, et réciproquement d'ailleurs), que la morale sera sauve et qu’il finira par nous séduire. Malgré tout. Mais c’est là tout l’immense talent de Clint Eastwood : nous surprendre, saisir, bouleverser avec ce qui est attendu et prévisible, faire un film d’une richesse inouïe et polysémique à partir d’une histoire qui aurait pu se révéler mince, univoque et classique, voire simpliste. D’abord, par une scène de confession qui aurait pu être celle d’un homme face à un prêtre dans une Eglise, scène qui aurait alors été convenue et moralisatrice. Une scène qui n’est qu’un leurre pour que lui succède la véritable scène de confession, derrière d’autres grilles. A un jeune garçon qui pourrait être le fantôme de son passé et sera aussi le symbole de sa rédemption. Scène déchirante, à la fois attendue et surprenante. Ensuite et surtout, avec cette fin qui, en quelques plans, nous parle de transmission, de remords, de vie et de mort, de filiation, de rédemption, de non violence, du sens de la vie. Cette fin sublimée par la photographie crépusculaire de Tom Stern (dont c’est la septième collaboration avec Clint Eastwood, cette photographie incomparable qui, en un plan, vous fait entrevoir la beauté évanescente d'un instant ou la terreur d'un autre) qui illumine tout le film, ou l’obscurcit majestueusement aussi, et par la musique de Kyle Eastwood d’une douceur envoûtante nous assénant le coup fatal.
Deux bémols : la VF que j’ai malheureusement dû subir est assez catastrophique et le grognement de chien enragé qu’émet inlassablement Walt, probablement excessif dans la VO devient totalement ridicule dans la VF. Et cette scène inutilement explicative face au miroir dans laquelle Walt dit qu’il se sent plus proche de ses voisins asiatiques que de sa famille. Les scènes précédant celle-ci avaient suffi à nous le faire comprendre. Dommage d’avoir ici dérogé à l’implicite et l’économie de dialogue que Clint Eastwood sait aussi bien manier.
Mais ces deux "défauts" sont bien vite oubliés tant vous quittez ce film encore éblouis par sa drôlerie désenchantée, à la fois terrassés et portés par sa sagesse, sa beauté douloureuse, sa lucidité, sa mélancolie crépusculaire, entre ombre et lumière, noirceur et espoir, mal et rédemption, vie et mort, premières et dernières lueurs de l'existence. Le tout servi par une réalisation irréprochable et par un acteur au sommet de son art qui réconciliera les amateurs de l’inspecteur Harry et les inconditionnels de « Sur la route de Madison » et même ceux qui, comme moi, avaient trouvé « Million dollar baby » et « L’Echange » démesurément grandiloquents et mélodramatiques. Si, les premières minutes ou même la première heure vous laissent, comme moi, parfois sceptiques, attendez…attendez que ce film ait joué sa dernière note, dévoilé sa dernière carte qui éclaireront l’ensemble et qui font de ce film un hymne à la tolérance, la non violence (oui, finalement) et à la vie qui peut rebondir et prendre un autre sens (et même prendre sens!) à chaque instant. Même l'ultime. Même pour un homme seul, irascible, cynique et condamné à mort et a priori à la solitude. Même pour un enfant seul, timide, a priori condamné à une vie terne et violente.
Un film qui confirme le talent d’un immense artiste capable de tout jouer et réaliser et d’un homme capable de livrer une confession, de faire se répondre et confondre subtilement cinéma et réalité, son personnage et sa vérité, pour nous livrer un visage à nu et déchirant. Une démonstration implacable. Un film irrésistible et poignant. Une belle leçon d’espoir, de vie, d’humilité. Et de cinéma…
Le thriller "Millenium "réalisé par Niels Arden Oplev , adaptation très attendue au cinéma du premier volet de la trilogie littéraire, véritable best seller de Stieg Larsson , pourrait ouvrir le prochain Festival de Cannes (le film sort ainsi en salles le 13 Mai prochain, jour d'ouverture du Festival).
Le film aurait ainsi été choisi au détriment d' "Anges et Démons" de Ron Howard , qui adapte quant à lui le livre éponyme de Dan Brown qui sort également en salles le 13 Mai prochain.
A l’approche des élections européennes en juin prochain, la ville de Levallois crée l’événement en organisant :
Le Concours de Courts-métrages "Mon Europe a moi"
Ce concours est ouvert a toutes personnes agées de 15 a 30 ans, les participants sont invités a envoyer gratuitement un film de 15 minutes maximum qui illustre ce que représente l’union européenne a leurs yeux.
Les dates de participations sont du 15 février au 15 mai 2009.
Les films finalistes seront projetés lors de la cérémonie de remise des prix le Samedi 27 juin 2009 a l’hôtel de ville de Levallois. La projection aura lieu devant les participants, leurs invités, le public et un jury de professionnels présidé par : Stéphane Kazandjian (réalisateur de
Modern Love, 2008, avec Alexandra Lamy, Stéphane Rousseau, Bérénice Bejo…) qui élira les 3 gagnants du concours.
A gagner : 1 000 €, caméra HD, écran TV géant, lecteur MP4, des cheques cadeaux…
Vous pouvez désormais retrouver l'intégralité des jurys et du programme du Festival du Film Asiatique de Deauville 2009 détaillés sur mon blog consacré aux Festivals de Deauville (Asiatique et Américain): "In the mood for Deauville".
Je vous rappelle que je serai à ce Festival du 11 au 15 mars prochain et que vous pourrez lire un compte rendu quotidien en direct sur "In the mood for Deauville".