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cinéma - Page 259

  • In the mood for news 29 : les films de la semaine du 7 Mai 2008 à l’affiche

    Le film de la semaine recommandé par « In the mood for cinema »

    “Wonderful town”  d’Aditya Assarat

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    Titre original : WONDERFUL TOWN (Thaïlande)

    Genre : Comédie Romantique, Drame - Durée : 1H32 mn

    Pitch : Takua Pa est une petite ville du Sud de la Thaïlande. Depuis le passage du tsunami, elle a totalement changé de visage.  Un jour, un architecte prénommé Ton arrive en ville. Il loge dans un petit hôtel tenu par Na, jeune femme au doux sourire. Leur histoire d’amour naissante n’est pas du goût de tous. La ville s‘est trouvé un ennemi…

    Ce film a reçu le prix du jury (ex-aequo avec « Flower in the pocket ») du dernier Festival du Film Asiatique de Deauville à l'occasion duquel je vous en avais déjà parlé:

    CLIQUEZ ICI POUR ACCEDER A MA CRITIQUE DE "WONDERFUL TOWN"

    ou ICI POUR ACCEDER A LA VIDEO DU PALMARES

    Les autres films de la semaine à l’affiche

     « Bataille à Seattle » de Stuart Townsend avec Charlize Theron et Woody Harrelson

    Genre : Drame - Durée : 1H38 mn

    Pitch : En 1999, de gigantesques manifestations se sont opposées à la tenue de la conférence de la toute-puissante Organisation Mondiale du Commerce à Seattle. Jamais l’opposition n’avait été aussi forte, aussi frontale et aussi violente... Bataille à Seattle nous plonge au cœur de ces événements à tr avers le point de vue de plusieurs personnes, manifestants, policiers, délégués de l’OMC, médecins. Ces cinq jours qui ébranlèrent le monde et m arquèrent spectaculairement la naissance d ’un alter-mondialisme planétaire livrent enfin leurs secrets et leurs en jeux...

     “Teeth” de Mitchell Lichtenstein avec Jess Weixler, John Hensley, Josh Pais, Hale Appleman, Ashley Springer, Vivienne Benesch

    Genre : Comédie, Horreur - Durée : 1H36 mn

    Pitch : Dawn, lycéenne sans histoire, redouble d’efforts pour refouler tout désir sexuel. Elle milite d’ailleurs activement dans un groupe prônant la chasteté jusqu’au mariage. Mais, cette abstinence est de plus en plus mise à rude épreuve. D’abord, par le séduisant Tobey, dont elle tombe amoureuse. Ensuite, par les provocations à répétition de Brad, son demi-frère à la sexualité très extravertie.

    « Gal   de Miguel Courtois avec José Garcia, Natalia Verbeke...

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    (France)  Genre : Drame - Durée : 1H40 mn

    Pitch : Espagne, années 80 : le pays est meurtri quotidiennement par les attentats de l’ETA, mouvement séparatiste basque, auxquels répond la violence du GAL, Groupe Antiterroriste de Libération. Manuel Mallo et Marta Castillo, journalistes d’un quotidien national, sont contactés par une taupe qui dit pouvoir leur apporter la preuve des liens unissant le  GAL à de hauts responsables du gouvernement espagnol. De quoi provoquer le scandale du siècle, à condition d’être prêt à risquer sa vie pour l’info…

    «  Les Aventures de Impy le dinosaure » de Reinhard Klooss et Holger Tapper

    GB -Genre : Animation, Jeunesse - Durée : 1H16 mn

    Pitch : Horatio Tibberton, fantasque scientifique et zoologue, vit et travaille sur la petite île volcanique de Titiwou. Il donne des cours de langues à Tim, son fils adoptif ainsi qu’à une bande de joyeuses créatures : Ping le pingouin, Monty le Varan, Shoe le pélican et Solomon, l’éléphant de mer. Peg la truie est la maîtresse de maison et s’occupe de tout ce petit monde qui vit heureux sur cette île paisible.

    «  Tu peux garder un secret ?   d'Alexandre Arcady avec Pierre Arditi, Juliette Arnaud

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    Ci-dessus, Alexandre Arcady au Salon du Cinéma 2008, sur le stand de "Tu peux garder un secret"

    (France) -Genre : Comédie - Durée : 1H46 mn

    Pitch : Mais que s’est-il passé dans la tête de Delphine pour qu’un soir elle ose affirmer devant ses collègues qu’elle a une liaison torride avec... son patron, un bel homme, marié, père de famille, avec maîtresse flamboyante et qui n’a jamais entendu parler d’elle. En vingt-quatre heures, la rumeur fait le tour de la boîte.  Heureusement, Cathy et Manon, ses meilleures amies, vont mettre au point avec elle des stratagèmes plus fantaisistes et extravagants les uns que les autres.  Il faut à tout prix éviter que cette rumeur lui parvienne car Nicole, la DRH démoniaque et sans pitié... veille...

    «  Drillbit Taylor : Garde du corps »  de Steven Brill avec Leslie Mann, Alex Frost, Josh Peck

    Titre original : DRILLBIT TAYLOR (Etats-Unis)

    Genre : Comédie

    Pitch : Ryan, Wade et Emmit ont le moral gonflé à bloc pour leur premier jour de classe. Jusqu'à ce qu'ils tombent sur Filkins, la terreur de l'école, véritable Hannibal Lecter miniature. Avant d'être totalement happés par le règne de la terreur de Filkins, ils décident de chercher un moyen de se protéger en passant une petite annonce dans le magazine Soldat de Fortune.

    « Moi qui ai servi le roi d'Angleterre »  de Jiri Menzel, avec Ivan Barnev, Oldrich Kaiser, Julia Jentsch, Martin Huba

    Titre original : OBSLUHOVAL JSEM ANGLICKéHO KRáLE (République Tchèque)

    Genre : Comédie Romantique – Durée : 2H00 mn

    Pitch : Prague. Jan Dite quitte, tant bien que mal, la prison dans laquelle il a purgé une peine de près de quinze ans. Alors qu'il s'installe dans un ancien village allemand abandonné dont les habitants ont été chassés après la Seconde Guerre mondiale, il se souvient de sa jeunesse et de sa grande ambition d'alors : devenir millionnaire.

    « Agnus Dei »  de Lucia Cedron avec Mercedes Morán et Jorge Marrale

    Titre original : AGNUS DEI (Argentine)

    Genre : Drame - Durée : 1H28 mn

    Pitch : En 2002, en pleine crise économique argentine, Arturo, un vétérinaire de 77 ans est enlevé à Buenos Aires.  Guillermina, sa petite-fille de 30 ans, est contactée par les ravisseurs. Pour faire face à la situation et obtenir la libération de son grand-père, elle fait appel à sa mère Teresa, fille d'Arturo.

     « Si loin   de Tania Hermida, avec Cecilia Vallejo, Pancho Aguirre...

    Titre original : QUé TAN LEJOS (Equateur)

    Genre : Comédie Dramatique - Durée : 1H32 mn

    Pitch : Esperanza (Espoir), une jeune touriste espagnole en quête d'aventure rencontre Teresa, une étudiante équatorienne au cœur brisé se faisant surnommer Tristeza (Tristesse). Elles partageront toutes les deux un voyage à travers l’Équateur.  En auto-stop, au cœur d’une grève nationale, seules ou accompagnées, les deux femmes entreprendront un périple hors du commun.

    «  Loin de Sunset Boulevard » de Igor Minaiev

    (Russie)

    Genre : Drame - Durée : 2H20 mn

    Pitch: Au début des années Trente, Konstantin Dalmatov, jeune réalisateur, revient en URSS après un séjour aux Etats-Unis avec son amant, le célèbre cinéaste Alexandre Mansourov. Leurs relations sont découvertes par les autorités qui obligent Dalmatov à collaborer. En échange, celui-ci obtient le droit et les moyens de tourner les comédies musicales dont il rêve.

    «  Jackpot » de Tom Vaughan avec Cameron Diaz et Ashton Kutcher

    Titre original : WHAT HAPPENS IN VEGAS (Etats-Unis)

    Genre : Comédie - Durée : 1H40 mn

    Pitch : Joy (Cameron Diaz) vient de se faire larguer. Jack (Ashton Kutcher) vient de se faire virer. Ils ne se connaissent pas mais, après une nuit de folie à Las Vegas, la ville de tous les possibles... ils se réveillent… mariés. Ils sont d’accord pour se séparer à l’amiable… mais tout change quand Jack gagne 3 millions de dollars aux machines à sous avec une pièce prêtée par Joy.  Pour garder le jackpot, chacun va alors tenter de se rendre insupportable pour dégouter l’autre et le pousser au divorce.

    «  J'aimerais partager le printemps avec quelqu'un » de Joseph Morder, avec Alain Cavalier

    (France)

    Genre : Documentaire, Fiction - Durée : 1h25 mn

    Pitch : Un film réalisé par avec un téléphone portable.  "Des dates anniversaires importantes, le récent emménagement dans un nouvel appartement, des voyages, la vente de l'appartement familial, la campagne des élections présidentielles, la rencontre avec Sacha. Et pourtant la grande question que pose ce projet est la découverte de ce qui peut devenir un nouveau langage cinématographique." Joseph Morder

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  • "Deux jours à tuer" de Jean Becker : un coeur en hiver?

    632472823.pngC’est toujours difficile de parler d’un film quand on en sort à peine (à peine parce que ce film me hante encore une journée après l’avoir vu), parce que l’émotion l’emporte et anéantit la distance que nécessite l’analyse. Mais quelles que seront mes critiques ultérieures, le résultat est là : je suis ressortie bouleversée de ce film et sa première partie m’a donnée la sensation d’être avec Dupontel, au bord de l’abyme, le souffle coupé, à bout de souffle même, glacée par ses vérités cinglantes et poignantes, en empathie avec son égarement, sa sincérité hurlée, criante, violente, désarmante.  Et à l’image des spectateurs de la salle dans laquelle j’ai vu ce film, j’ai été incapable de partir avant la dernière ligne du générique de fin, avant la dernière note de la chanson de Reggiani, dernières vibrantes, résonantes (raisonnantes aussi) répliques du film : « Le temps qui reste »...

    D’abord, je trouve que la présentation de ce film (qui est une adaptation du roman éponyme de François d’Epenoux) relève du malentendu. Le pitch officiel est le suivant : Antoine Méliot (Albert Dupontel), la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse (Marie-José Croze), deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis (Christiana Réali, Claire Nebout, François Marthouret...). Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ? Or, l’intérêt, contrairement à ce que laisse croire ce pitch, ne réside nullement dans les causes du comportement d’Antoine dont la simple question à ce sujet induit la réponse et que le scénario laisse apparaître avec évidence dès ses premières minutes. Non, l’intérêt n’est pas là.  L’intérêt est dans son comportement et ses manifestations et les réactions qu’il engendre, dans la tension qui nous emprisonne, nous renvoie à nos propres vérités, notre propre urgence, notre propre temps à vivre. Ou tuer.

     Le premier plan avec Dupontel nous le montre en ville, à Paris, une ville grouillante, pressée de vivre ou plutôt d’oublier qu’elle existe ou qu’elle existe mal. Sa femme le charge d’aller chercher sa belle-mère à la clinique.  Il est odieux avec cette dernière, ou honnête : c’est selon.  Il faut dire que la belle-mère en question est plutôt capricieuse et n’inspire guère la sympathie. Il agit de même à son travail,  ridiculisant le produit qu’il est censé faire vendre (il est publicitaire). Il faut dire que ses collaborateurs et clients apparaissent aussi stupides que sinistres (et donc nous prenons fait et cause pour Dupontel, déjà) : l’univers de la publicité, et le mercantilisme et le cynisme qu’il sous-tend, n’a pas été choisi par hasard. La caméra vacille légèrement (mais déjà beaucoup pour un film de Becker qui nous a habitués à des plans impeccablement léchés), la caméra est au plus près des visages pour les mettre à nu, les décontenancer, à portée du regard si puissant et déstabilisant de Dupontel. La tension monte  d’un cran lors d’une scène très réussie avec Marie José-Croze, son épouse qui se croit trompée, par leur fébrilité, les non-dits, la violence, le jeu ciselé des deux comédiens. Puis elle culmine lors d’une scène de repas d’anniversaire où Antoine dit tout haut ce qu’on devrait, ou ce que les conventions, le souci du lendemain, veulent qu’on se contente de penser tout bas : il vilipende par des répliques assassines l’hypocrisie sociale, il se moque de la bonne conscience humanitaire, ironise sur les clichés de langage (une convive, Bérengère la bien nommée, ne manque pas de dire que « L’argent ne fait pas le bonheur » et je vous laisse découvrir la réplique d’Antoine savoureusement cruelle), le matérialisme, sans oublier que, au lieu de faire un sourire hypocrite ou sincèrement touché devant les dessins que ses enfants lui ont fait pour son anniversaire, il n’oublie pas de préciser que les avions ne peuvent pas voler avec des ailes en bas comme son fils le lui a dessiné et qu’anniversaire prend deux n et non un seul comme sur le dessin de sa fille. Aussi odieux soit-il, on demeure finalement en empathie avec lui. Sa férocité apparait en effet comme le masque de ses fêlures. (Un peu comme le personnage incarné par Isabelle Adjani dans « L’été meurtrier ») et ses amis apparaissent apathiques, antipathiques, délibérément caricaturaux (la bourgeoise en panthère qui donne à des œuvres de charité pour se donner bonne conscience ou qui se sent soudain concernée par l’immigration parce qu’il s’agit d’une de ses employées).

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     Dès les premières minutes, nous sommes embarqués avec Dupontel qui semble diriger le film (autant que Jean Becker) avec son regard puissant, glacial et chaleureux à la fois qui, tel un gouffre obscur et mystérieux, capte notre attention avec une force et même une virulence inouïe ne nous laissant pas une seconde, nous captivant, nous hypnotisant et désarçonnant à la fois. Cette violence, essentiellement verbale, mais pas seulement, nous déroute, d’autant plus que c’est très inattendu chez Jean Becker, cinéaste habituellement très classique dans le fond comme dans la forme… et non moins talentueux. (A moins qu’on ne considère le classicisme comme un défaut).

    La seconde partie très « Et au milieu coule une rivière » (en Irlande, dans la région des lacs du Connemara) contraste avec la première avec la lumière presque onirique des paysages irlandais, l’hymne à la nature ( je décompte pas moins de trois chiens, je n’ai pas eu le temps de compter les moutons:-) ), au plus près de la vérité, où il se retrouve seul avec son père (Pierre Vaneck), ou presque : aussi avec les démons, les blessures du passé, malgré le silence qui ne fait pas tomber la tension. Là, on retrouve les thèmes de prédilection de Jean Becker : la pêche (« Les Enfants du marais »), les souvenirs d’enfance, la figure paternelle ("Elisa")... et on se dit que la fin (morale) justifiera sans doute les moyens (en apparence immoraux ou du moins amoraux), comme toujours chez Jean Becker.

    1914391729.jpg Dupontel a dit plusieurs fois que « Deux jours à tuer » était un « Sautet qui dérape ». Je ne suis pas tout à fait d’accord, je crois même que dans Sautet il y a toujours un personnage qui dérape (Nelly-Emmanuelle Béart- lorsqu’elle dit ses 4 vérités à M.Arnaud dans « Nelly et M.Arnaud », Camille -Emmanuelle Béart- qui folle de passion  se jette au cou de Stéphane-Daniel Auteuil- dans « Un cœur en hiver », ou François-Michel Piccoli- dans « Vincent, François, Paul et les autres »,  qui explose dans une autre mémorable scène de repas etc )et surtout que Becker ne dérape  pas tant que ça ou alors  pour mieux revenir dans le rang.  

    Si j’analyse objectivement en essayant de mettre de côté l’émotion qu’il a provoqué, ce film a un défaut majeur : son dénouement trop didactique (le plan prémonitoire de Dupontel dans l’herbe me paraît intéressant dans sa singularité et perdre son intérêt, si ce n’est celui d’accroître son aspect mélodramatique, dans la répétition) qui rend ce film très politiquement correct en quelques secondes annihilant tout l’aspect aussi violent, jubilatoire, décalé de ce qui précède. Ainsi, chaque acte se trouve finalement justifié : il est désagréable avec les enfants (cruauté et tabou suprêmes semble-t-il) mais ensuite il vient s’excuser. Et toutes les personnes avec lesquelles il est odieux ne sont pas éminemment sympathiques ni éminemment intelligentes, à l’exception de sa femme (d’ailleurs interprétée avec beaucoup de justesse par Marie-José Croze dont la douceur du regard accentue encore l’obscurité de celui d’Antoine) mais il a là aussi la meilleure des raisons, très noble, l’antihéros devenant alors un héros sacrificiel.

    Nous nous souvenons alors que nous ne sommes pas chez François Ozon , Claude Chabrol ou Dominique Moll  (même si nous avons pu le croire une longue et jubilatoire partie du film), Becker a préféré faire d’Antoine un héros, signer une histoire d’amour qu’une pure chronique sociale désenchantée et cynique : le film acerbe se révèle alors acidulé.   Passée ce qui n'est pas une surprise mais pourrait être une déception (En est-ce finalement une ? Becker est juste resté fidèle à lui-même, à son univers, tout en sachant faire un dérapage contrôlé et une incursion dans un ton plus inhabituel qui sonne néanmoins juste, la caricature de certains personnages étant ici assumée et même justifiée), reste surtout l’émotion qui nous cueille, nous saisit, nous secoue -à moins d’être léthargiques et/ou blasés et/ou cyniques- malgré les fils blancs, restent des scènes d’une force incontestable, un rôle principal saisissant magistralement habité par Albert Dupontel : une histoire de temps à vivre et de temps à tuer, une histoire d’amour poignante malgré (et grâce à ) ses contradictions.

    Vous ne ferez pas que tuer le temps en allant voir ce film qui prend aux trippes, vous en gagnerez, vous prendrez conscience du poids de chaque seconde, incités au "carpe diem", c’est certes un lieu commun et un cliché cinématographique mais quand c’est fait avec autant d’application, de sincérité,  j’assume que mes émotions l’emportent sur des critiques et réserves objectives et je vous recommande vivement de voir ce film. Alors, à bout de souffle, certes. Mais un magistral souffle de vie. Et on n’en a jamais trop…

    Sandra.M

  • In the mood for news 28

    Les films de la semaine du 30 Avril à l’affiche

    La critique de la semaine  « In the mood for cinema »:

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    "Le Grand Alibi" de Pascal Bonitzer, avec Miou-miou, Lambert Wilson, Valeria Bruni-Tedeschi, Pierre Arditi

    (France)-Genre : Drame - Durée : 1H33 mn

    CLIQUEZ ICI POUR LIRE MA CRITIQUE DU GRAND ALIBI A L’OCCASION DE L’AVANT-PREMIERE AU CINEMA LE BALZAC A PARIS

    Les autres films de la semaine à l'affiche 

    "Iron Man" de Jon Favreau avec Robert Downey Jr. et Gwyneth Paltrow

    Titre original : IRON MAN (Etats-Unis)-Genre : Science-Fiction, Action

    Pitch: Tony Stark, inventeur de génie, vendeur d'armes et playboy milliardaire est kidnappé en Afghanistan. Forcé par ses ravisseurs à fabriquer une arme redoutable, il construit en secret une armure hi-tech révolutionnaire qu'il utilise pour s'échapper. Comprenant la puissance de cette armure, il décide de l'améliorer et de l'utiliser pour faire régner la justice et protéger les innocents.

    «  Mèche Blanche, Les Aventures Du Petit Castor »  de Philippe Caldéron(France)

    Durée : 1H30 mn

    Pitch : Il était une fois, dans le Grand Nord canadien, un jeune castor espiègle et insouciant, Mèche Blanche, qui vivait avec Mère Castor et Petite Sœur, entouré de ses amis Petit Lynx et Petit Ours. Mais un jour, le barrage qui sert de refuge à Mèche Blanche et à sa petite famille s’écroule. Mèche Blanche est alors emporté par le courant loin des siens.

     « Ciao Stefano » de Gianni Zanasi, avec Giuseppe Battiston, Anita Caprioli

    Titre original : NON PENSARCI (Italie)-Genre : Drame - Durée : 1H44 mn

    Pitch : Petite star du rock punk indépendant, Stefano Nardini a trente-six ans et dresse le bilan : il y a bien longtemps qu’il ne fait plus les couvertures des magazines, sa fiancée le trompe et il n’a plus de lit où dormir ; il lui reste sa guitare et une voiture aux portières bloquées... En somme, le moment est venu de prendre le temps de réfléchir, de chercher un refuge, de retourner vers sa famille qu’il n’a pas vue depuis des années.

    «  L'Amour De L'Or »  d'Andy Tennant avec Matthew Mcconaughey, Kate Hudson, Alexis Dziena...

    Titre original : FOOL'S GOLD (Etats-Unis)-Genre : Comédie Romantique

    Pitch :Ben Finnigan est un ancien surfer qui consacre désormais l’essentiel de son temps à la chasse aux trésors sous-marins. Depuis huit ans, ce flegmatique aventurier rêve de découvrir la légendaire «Dote Royale» – 40 coffres renfermant d’inestimables trésors qui coulèrent en 1715 au large des Caraïbes.

    «  L'Un Contre L'Autre »  de Jan Bonny avec Matthias Brandt, Victoria Trauttmansdorff, Wotan Wilke Möhring

    Titre original : GEGENüBER (Allemagne)-Genre : Drame, Policier - Durée : 1H36 mn

    Pitch : Toujours calme et réfléchi, Georg est un policier apprécié par tous ses collègues. Son partenaire Michael, plus jeune que lui, admire aussi Georg pour l’harmonie qui règne apparemment dans le couple qu’il forme avec Anne, une séduisante institutrice. Mais alors que Georg monte en grade, le voilà qui perd toujours davantage le contrôle sur la façade soigneusement entretenue de sa vie de famille «intacte». 

    « Deux Jours A Tuer »  de Jean Becker avec Albert Dupontel, Marie-Josée Croze, Pierre Vaneck...

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     (Bientôt la critique de "Deux jours à tuer" sur « In the mood for cinema »)

    Genre : Comédie Dramatique - Durée : 1H25 mn

    Pitch : Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ?

     « Il Va Pleuvoir Sur Conakry » de Cheick Fantamady Camara

    (Guinée)-Genre : Drame - Durée : 1H30 mn

    Pitch : Bangali alias BB est un journaliste caricaturiste moderne et progressiste. Son père Karamo ainsi que son frère aîné Amine sont plutôt rompus à la pratique religieuse et au respect des traditions ancestrales. BB est amoureux de Kesso, mais ne peut la présenter à son père, parce que celle-ci est une informaticienne née d’une famille de classe moyenne, et ne correspond pas au genre de femme qu’il est supposé lui souhaiter comme épouse. Depuis plusieurs semaines, la sécheresse sévit à Conakry, capitale de la République de Guinée.

     "Les Hauts Murs"  de Christian Faure avec Carole Bouquet, Catherine Jacob

    (France)- Genre : Drame - Durée : 1H35 mn

    Pitch : Pour Yves Tréguier, quatorze ans, la France des années 30 est celle des maisons de correction, qui ont tout du bagne pour mineurs : son statut d’orphelin a suffi à le faire placer dans une « Maison d’éducation surveillée », bâtisse austère entourée de hauts murs.  Du jour où il y met les pieds, Yves n’a plus qu’une idée en tête : échapper à la violence s’enfuir, et rejoindre un port où il embarquera pour New York...

     " Des Temps et Des Vents"  de Reha Erdem, avec Ozkan Ozen, Ali Bey Kayali, Elit Iscan et Selma Ergec

    Titre original : BES VAKIT (Turquie)-Genre : Drame - Durée : 1H47 mn

    Pitch : Un petit village pauvre, adossé aux rochers, au loin la mer Égée. Les habitants sont des gens simples et laborieux. Ils vivent au rythme de l'air, de l'eau, des chèvres, de la nuit, des jours et des saisons. L'appel du muezzin ponctue les journées. Les parents élèvent les enfants comme ils l'ont été.

    «  15 Ans Et Demi »  de Thomas Sorriaux et François Desagnat, avec Daniel Auteuil

    (France)-Genre : Comédie - Durée : 1H37 mn

    Pitch : Philippe Le Tallec, brillant scientifique vivant aux Etats-Unis depuis 15 ans, décide de rentrer en France s'occuper de sa fille Eglantine. Il espère profiter de cette occasion pour tisser des liens avec cette jeune fille et rattraper le temps perdu, mais elle a bien d'autres préoccupations que de passer du temps avec son père... Le séjour s’annonce très différent de ce qu’il avait imaginé, et Philippe est totalement dépassé. Il va se résoudre à faire un improbable stage de rééducation pour pères en difficulté, animé par Jean-Maxence, un célèbre auteur de méthodes en tous genres…

     « Marié(s) Ou Presque «  de Franck Llopis, avec Bernard Le Coq, David Brécourt...

    (France)-Genre : Comédie Romantique - Durée : 1H20 mn

    Pitch :Coustaud et Milka doivent organiser une fête mémorable pour enterrer la vie de garçon de leur pote Tom. Ils entrent dans leur café habituel, où tous les clients, ce soir là, apportent leur regard sur le mariage, ses déboires et ses désagréments.

    «  Joshua »  de George Ratliff avec Sam Rockwell, Vera Farmiga, ...

    Titre original : JOSHUA (Etats-Unis)-Genre : Drame

    Pitch : Dans leur superbe appartement de l’Upper East Side, Brad et Abby Cairn célèbrent la naissance de leur deuxième enfant, Lily. Joshua, le grand frère, ne voit pas l’arrivée de sa sœur d’un bon œil. D’une intelligence et d’une précocité rares, sa politesse et son calme apparent contrastent fortement avec son âge et masquent à peine la jalousie viscérale qu’il éprouve envers sa petite sœur. La vie de famille va peu à peu se fissurer. 

    Le Palmarès des Molière 2008

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    436442494.jpgC’est John Malkovich qui a reçu le Molière de la meilleure mise en scène pour « Good Canary ». Je vous avais longuement parlé de cette pièce qui a également reçu le Molière du Décorateur-scénographe attribué à Pierre-François Limbosch. Rien d’étonnant : la mise en scène ( et la prestation de Christiana Réali qui s’est vue « ravir » le Molière de la comédienne par Myriam Boyer pour « La vie devant soi") était l’indéniable atout de cette pièce.

     CLIQUEZ ICI POUR LIRE MA CRITIQUE DE "GOOD CANARY".

    Molière du Théâtre public: Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce, mis en scène par Michel Raskine
    Molière des Compagnies: La Petite Catherine de Heilbronn de Kleist, mis en scène par André Engel (Compagnie Le Vengeur masqué)
    Molière du Théâtre privé:
    La Vie devant soi, de Gary-Ajar, mis en scène par Didier Long
    Molière du Théâtre musical: Le Roi Lion, mis en scène par Julie Taymor
    Molière du meilleur adaptateur: Xavier Jaillard pour La Vie devant soi
    Molière du Metteur en scène: John Malkovich pour Good Canary
    Molière de la Révélation théâtrale: Raphaëline Goupilleau dans Une souris verte
    Molière du Décorateur-scénographe: Pierre-Francois Limbosch pour Good Canary
    Molière du Créateur costumes: Julie Taymor pour Le Roi Lion
    Molière du Créateur lumières: Donald Holder pour Le Roi Lion
    Molière du Spectacle seul(e) en scène: Eric Métayer dans Un monde fou
    Molière du Comédien: Michel Galabru dans Les Chaussettes - opus 124
    Molière de la Comédienne: Myriam Boyer dans La Vie devant soi
    Molière du Comédien second rôle: Gilles Privat dans L'Hôtel du libre-échange
    Molière de la Comédienne second rôle: Valérie Bonneton dans Le Dieu du carnage
     Molière de l’Auteur: Roland Dubillard, Les Diablogues
    Molière du Jeune public: L'hiver 4 chiens mordent mes pieds et mes mains, Philippe Dorin, mis en scène par Sylviane Fortuny

    L’actualité festivalière de la semaine

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    Retrouvez toute la programmation et l'actualité du 61ème Festival de Cannes sur « In the mood for Cannes » et bientôt le Festival en direct, en cliquant ici …

  • Programmation et jurys du 61ème Festival de Cannes

    Les organisateurs du Festival de Cannes viennent de dévoiler le programme et les jurys de cette 61ème édition. Une programmation particulièrement éclectique et alléchante. Pour tout savoir sur les compositions des jurys, les programmes, les films français en compétition, les chiffres du Festival  de Cannes 2008-préselection et sélection-, la sélection officielle en compétition et hors compétition, Un Certain Regard, les courts-métrages en compétition, la Cinéfondation... rendez-vous dès maintenant sur mon autre blog:

     "IN THE MOOD FOR CANNES" ( http://inthemoodforcannes.hautetfort.com ) !

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    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2008 Pin it! 0 commentaire
  • In the mood for news 27 : l'actualité cinématographique de la semaine du 23 Avril 2008

    Les sorties cinéma de la semaine du 23 Avril 2008

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    Je n’ai vu pour le moment qu’un seul film sortant la semaine du 23 Avril : « Jeux de dupes » de et avec George Clooney. Retrouvez ma critique de la projection en avant-première, en cliquant ici.

    « Ca$h » d'Eric Besnard avec Jean Dujardin, Jean Reno, François Berléand, Valeria Golino et Alice Taglioni. (France)-Genre : Policier, Action - Durée : 1H40 mn

    Pitch : Cash est un arnaqueur. Charme, élégance, audace, il a tout... y compris le sens de la famille. Aussi quand son frère est assassiné par un mauvais perdant, il décide de le venger à sa manière. Sans arme ni violence, mais avec panache. Pourtant, la période ne se prête pas à monter un coup. Cash est sur le point d’être présenté à son futur beau-père et son équipe est dans le collimateur de la police.

     « Les Citronniers » de Eran Riklis avec Hiam Abbas-Titre original : LEMON TREE (Israël)-Genre : Drame - Durée : 1H46 mn

    Pitch : Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des Territoires occupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Il ordonne à Salma de raser les arbres sous prétexte que des terroristes pourraient s’y cacher.

    « Rec »  de Paco Plaza, Jaume Balagueró avec Manuela Velasco, Ferran Terrazza

    Titre original : REC (Espagne)-Genre : Fantastique - Durée : 1H20 mn

    Pitch : Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu’au coup de fil d’une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets.

    «  Funny Games U.s. » - (Le remake plan par plan de Funny games par son réalisateur)

    Un film de Michael Haneke avec Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt

    Titre original : FUNNY GAMES U.S. (Etats-Unis)-Genre : Drame - Durée : 1H51 mn-Interdit aux moins de 16 ans

    Pitch : Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver tous le lendemain matin pour une partie de golf. Tandis que son mari et son fils s'affairent sur leur voilier récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner.

     « Yumurta »  de Semih Kaplanoglu avec Nejat Isler, Saadet Isil Aksoy, Ufuk Bayraktar

    Titre original : YUMURTA (Turquie)-Genre : Drame - Duree : 1h37 mn

    Pitch : La mort de sa mère ramène Yusuf, un bouquiniste d’Istanbul, dans son village natal.  Dans la maison familiale, l’attend Ayla, une jeune fille qui partageait l’existence de la défunte depuis quelques années et qu’il ne connaît pas.  Comme beaucoup d’autres gens du village, Ayla voue une admiration muette et fascinée à Yusuf, fruit d’un début de notoriété passée du temps où il était poète.

    « Ulzhan »  de Volker Schlöndorff avec David Bennent et Philippe Torreton

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    Titre original : ULZHAN (Allemagne)-Genre : Fiction, Comédie Dramatique – Durée : 1H45 mn

    Pitch :Quelque part au milieu des steppes sans fin d’Asie Centrale se trouve un trésor.  Un homme en a la clef, un fragment de carte antique.  Dans sa quête sans répit, Charles ne cherche ni fortune ni gloire, seulement à sauver son âme. Ulzhan l’a compris dès qu’elle a posé les yeux sur lui…

     “My Father, My Lord » de David Volach, avec Assi Dayan, Ilan Griff et Sharon Hacohen Bar

     Titre original : HOFSHAT KAITS (Israël)-Genre : Drame - Durée : 1H16 mn

    Pitch : Installé avec son épouse et son fils dans une communauté ultra-orthodoxe à Jérusalem, Rabbi Abraham voue sa vie à l’étude de la Torah et de la loi juive. Son fils Menahem est à l’âge où l’on voit le monde autour de soi comme un endroit merveilleux. Il n’oppose aucune résistance, mais suit sans conviction son père qui le guide sur le chemin étroit et rigide qu’empruntent les hommes de foi. Mais la volonté d’Abraham de guider son fils n’est qu’un grain de poussière dans l’univers. Pendant leurs vacances d’été au bord de la mer Morte, sa foi est mise à l’épreuve.

     « Magnetic Cinema »- Trois films courts de Pierre Coulibeuf

    Genre : Court-métrage, Fiction

    Pitch : Basé sur l’univers mental du chorégraphe canadien Benoît Lachambre, le film touche au domaine du surnaturel : un jeu de forces multiples lie les personnages du film aux éléments naturels - l’air, l’eau, le végétal et le minéral - induisant une gestuelle étrange et pulsionnelle. Ces personnages ont leur double androïde, habité par une autre volonté, non humaine.

    « Mariage Chez Les Bodin's »  d'Eric Le Roch.

    (France)-Genre : Comédie - Durée : 1H22 mn

    Pitch : Nous sommes dans un coin de France reculé… très reculé. Christian Bodin, 50 ans, va se marier avec Claudine. Il vit sous la coupe de sa mère Maria, 82 ans. Maria Bodin est une femme intraitable et irascible. Le cœur sous une main de pierre ! Et quand elle lève la main, ça peut faire mal… Une équipe de journalistes va suivre les dix jours précédant le mariage. Découvrant ainsi la vraie vie à la campagne…  Une campagne profonde, très profonde, mais vivante, bien vivante... Christian et Maria Bodin en sont la preuve.

    « La Influencia »  de Pedro Aguilera, avec Paloma Morales, Jimena Alba Jimenez et Romeo Manzanedo

    Titre original : LA INFLUENCIA (Espagne)-Genre : Drame - Durée : 1H24 mn

    Pitch : Une femme fragile et désorientée est écrasée par les problèmes de sa vie quotidienne. Ses biens sont saisis, sa boutique est fermée, l’avenir de ses deux enfants devient incertain. Leur vitalité contraste avec l’apathie de leur mère. Peu à peu elle se laisse envahir par une profonde dépression. Les enfants se rendent compte que leur mère manque de la maturité et de la force nécessaires pour affronter tous ces problèmes. Ils vont devoir aller de l’avant…

    « Chapitre 27 » de J.p. Schaefer, avec Lindsay Lohan, Jared Leto, Ursula Abbott...

    Titre original : CHAPTER 27 (Etats-Unis)-Genre : Drame - Durée : 1h40 mn

    Pitch : Le 8 décembre 1980, Mark Chapman abattait John Lennon de cinq balles, au pied de l’immeuble new-yorkais où le célèbre chanteur vivait avec sa femme, Yoko Ono, et leur fils Sean. Quelle mystérieuse raison peut pousser un homme apparemment normal à assassiner une légende de la musique, une icône du mouvement pacifiste ? Lors des jours qui ont précédé le drame, l’état mental de Chapman n’a cessé de se dégrader.

    « 27 Robes »  d'Anne Fletcher, avec Katherine Heigl, James Marsden, Malin Akerman, Judy Greer, Edward Burns

     Titre original : 27 DRESSES (Etats-Unis)-Genre : Comédie - Durée : 1H40 mn

    Pitch: Jane a toujours été plus douée pour prendre soin du bonheur des autres que du sien. Toute sa vie, elle s’est évertuée à rendre ses proches heureux, et les 27 robes de demoiselle d’honneur qui remplissent son armoire sont autant de preuves de son dévouement.   Lors d’une soirée mémorable, Jane parvient à faire la navette entre deux réceptions de mariage, l’une à Manhattan, l’autre à Brooklyn, sous les yeux ébahis de Kevin, un journaliste qui réalise que l’histoire de cette accro aux mariages pourrait lui apporter la gloire qu’il espère tant.

                                                                                       L’info bloguesque de la semaine

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    Comme vous l’avez peut-être remarqué « In the mood for cinema » a eu le plaisir d’être choisi pour faire partie du club VIB (Very Important Blogueur, « interview » ici ) , catégorie cinéma, de l’hébergeur de ce blog à savoir Haut et Fort, de quoi augmenter la visibilité de ce blog dont le contenu et la fréquence des publications n’aspirent qu’à s’améliorer (voir le "club cinéma" de Haut et Fort en cliquant ici).

     Sur la route du cinéma dont je vous parle fréquemment fait également partie de ce groupe, je vous invite également de nouveau à y faire un tour.

                                                                                  L’info festivalière de la semaine

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    Je vous dévoilais ici il y a quelques jours l’affiche du 61ème Festival de Cannes. Vous pourrez dès demain prendre connaissance du programme du festival qui sera largement commenté sur mon autre blog « In the mood for Cannes » dont la fréquence de publication devrait également augmenter fortement à l’approche du Festival. Vous pouvez d’ores et déjà y lire de nombreux articles concernant ce Festival de Cannes 2008.

  • "Passe passe" de Tonie Marshall

    818997253.jpgAlors que le Festival de Cannes choisissait habituellement des icônes cinématographiques féminines glamour internationalement renommées comme maîtresses de cérémonies de l’ouverture et de la clôture, le Festival et Canal plus ont cette année eu la judicieuse idée de choisir Edouard Baer comme maître de cérémonie, déjà habitué des présentations dans des atmosphères plutôt fraîches avec les César. Il succède ainsi à Diane Krüger et aura donc la lourde tâche d’affronter le public majoritairement blasé et de réchauffer l’atmosphère glaciale du Grand Théâtre Lumière du palais des festivals avec son humour savoureusement décalé, parfois noir, dont nous espérons qu’il ne se départira pas pour l’occasion. Après Vincent Cassel en 2006, ce sera seulement le deuxième homme à présenter ces cérémonies.

    Cela tombe bien non seulement parce qu’Edouard Baer devrait savoir dérider cet exigeant public mais aussi parce qu’il est actuellement à l’affiche de deux films : « J’ai toujours rêvé d’être un gangster » de Samuel Benchetrit et « Passe-passe » de Tonie Marshall. Je n’ai pour le moment vu que le second dans lequel le duo qu’il forme avec Nathalie Baye constitue le principal intérêt du film.

     Edouard Baer y incarne ainsi Darry Marzouki, prestidigitateur au chômage qui a volé la BMW de son colérique beau-frère (Joeystarr) sur un coup de tête. Avant qu’il n’ait eu le temps de faire part de son  (dés)accord, Irène Montier-Duval (Nathalie Baye) monte dans sa voiture et lui propose de le payer pour qu’il l’aide à fuir à Genève. Elle a en effet servi d’intermédiaire dans une vente d’armes entre un Ministre français (Guy Marchand) et la Corée et est convoquée par la justice. Darry accepte finalement, en échange Irène devra payer l’institution  dans laquelle sa mère  Madeleine, atteinte de la maladie d’Alzheimer (Bulle Ogier, rôle qu’elle interprétait déjà dans « Faut que ça danse » de Noémie Lvovsky), a été placée. Pour refuser son offre, Darry a d’abord prétexté être un militant alter-mondialiste se rendant à Locarno pour un sommet. Ils vont passer 3 jours ensemble poursuivis par les Coréens, la DST, le Ministre et le beau-frère!

    Dommage ! Voilà ce qu’on se dit en sortant de ce tour de passe-passe de 1H33. Dommage parce que Nathalie Baye y est exceptionnelle, y démontre encore une nouvelle facette de son talent que Tonie Marshall nous avait déjà permis d’entrevoir dans « Vénus Beauté » et que Noémie Lovsky avait également mise en valeur dans « Les sentiments », capable de jouer avant autant de naturel désarmant les femmes fantaisistes, la mère de Di Caprio dans un film de Spielberg (« Arrête-moi si tu peux ») ou les femmes flics rongés par l’alcool et l’âpreté de l’existence (« Le petit lieutenant » de Xavier Beauvois). Elle interprète ici une femme sûre d’elle, enquiquineuse exemplaire, qui se mêle de tout, surtout de ce qui ne la regarde pas, une aventurière égocentrique et fantasque, dont la fragilité qui affleure, à peine, la rend finalement sympathique. Elle a la désinvolture, le charme, la loufoquerie de ceux qui peuvent dire les pires atrocités et paraître encore plus aimables, malgré tout.

    299809311.jpgIl est aussi introverti, dépressif, indécis qu’elle est extravertie, fantaisiste et péremptoire. Il se fiche autant de son apparence qu’elle y accorde une importance capitale. Il se fait passer pour un militant alter-mondialiste, elle est libérale. Deux être très différents donc mais finalement semblables parce que décalés, joueurs, dotés d’une grâce juvénile, égarés dans l’existence, en décalage dans un monde qui voudrait ranger dans des cases trop étroites pour eux. Ils forment un duo au charme fantaisiste et la dérision d’Irène est communicative. Les bases de la comédie romantique avec ses deux protagonistes atypiques, différents l’un de l’autre mais faits l’un pour l’autre étaient pourtant là. Pourquoi dommage alors ?

    Dommage parce que le scénario abracadabrantesque ET inexistant n’est pas à la hauteur de ces deux personnages et de ces deux acteurs à l’énergie débordante. Les  ventes d’arme, le scandale politique, le syndrome Gilles de la Tourette (ah oui, dans l’institution dans laquelle sa mère est logée Darry tombe amoureux d’une jeune malade jouée  par Mélanie Bernier atteinte de ce syndrome…), Alzheimer, Christine Deviers-Joncour, et même Darry Cohl c’est  beaucoup pour un seul film ! Surtout quand celui-ci se veut plutôt léger. Les deux personnages principaux étaient suffisamment intéressants pour que ne leur soient pas ajoutés tous ces artifices « dans l’air du temps ». Le film brasse par ailleurs trop de genres : road movie, comédie romantique, film politique, chronique sur les maladies mentales (le film commence d’ailleurs de manière grave avec le placement de la mère de Darry en institution).

    Dommage encore que le film ressemble autant à un film publicitaire (la clé USB, le sac et les vêtements de marque Hermès allègrement citée, la BMW…) à l’exemple des comédies romantiques américaines truffées de noms de marques. Dommage parce que les répliques cinglantes de la décalée, voire déjantée, Irène constituaient un bon début.  Un film qui brasse trop de thèmes pour finalement nous désintéresser de l’intrigue politique, on ne croit ainsi jamais vraiment au danger aléatoire ni aux personnages secondaires, et Irène ne semble guère y croire non plus.

     On se demande pourquoi Tonie Marshall a proposé ce rôle de beau-frère violent à Joeystarr qui relève du clin d’œil et qui aurait certainement été plus intéressant dans un contre-emploi que dans la caricature (même réussie) de lui-même. Malgré le talent de leurs interprètes, les rôles de Maurice Bénichou et de Guy Marchand, un peu trop nonchalant  et dégingandé pour un Ministre, manquent de crédibilité et de conviction.

    Dommage encore parce que Tonie Marshall aime ses acteurs et nous le fait sentir malgré tout. Edouard Baer montre lui aussi une nouvelle facette de son talent avec une mélancolie attendrissante qui lui sied parfaitement.

    A voir seulement pour le numéro, non pas de passe-passe (avec un dénouement totalement anecdotique, alambiqué, improbable) mais d’acteurs, de Nathalie Baye et Edouard Baer, qui vaut le détour et  parce qu’un air de Sinatra, forcément nostalgique et envoûtant, est toujours une bonne raison de se déplacer …

    Sandra.M

  • In the mood for Cannes 2008: l'affiche du festival ...

    104832473.jpgEnigmatique. Obscure. Sensuelle. Noire. Platine. Rouge. Intrigante. Inquiétante. Cinéphile. Narcissique.  Réflexive. Hollywoodienne. Polysémique. Telle est l'affiche du Festival de Cannes 2008 signée Pierre Collier et inspirée d'une photo de David Lynch. Cette affiche est destinée à donner le ton de ce 61ème Festival, Pierre Collier ayant conçu tout un ensemble graphique autour de celle-ci créant pour les festivaliers un environnement esthétique autour et dans le Palais.

    "Pierre Collier est né en 1959. Originaire du Nord de la France, formé aux écoles d'Arts Graphiques et de Beaux Arts de Roubaix et Lille, il rejoint Paris et l'univers de la publicité au début des années 80. Il réalise en 1986 sa première affiche de cinéma pour le film de Claire Devers Noir et blanc.
    Depuis, Pierre Collier a conçu et réalisé près de 500 affiches pour le cinéma d'auteur 1217734002.jpginternational, parmi lesquelles : Mystery Train de Jim Jarmusch, La Belle Noiseuse de Jacques Rivette, Raining Stones de Ken Loach, L'Anguille de Shoei Imamura, La Vie Rêvée des anges de Erick Zonca, Yiyi de Edward Yang, Le Fils de Luc et Jean-Pierre Dardenne, Bowling for Columbine de Michael Moore, Le Vent se lève de Ken Loach, Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. "

    Si vous voulez tout savoir sur ce 61ème Festival de Cannes, je vous rappelle que j'ai créé un blog exclusivement consacré à ce festival avec de nombreuses informations pratiques, les premières rumeurs et certitudes concernant la programmation du Festival 2008, le compte-rendu de l'édition 2007 avec des critiques de films, des photos et vidéos ...

     Comme l'an passé, pendant tout le Festival vous pourrez donc lire mes comptes rendus quotidiens en direct de Cannes.

     Pour cela je vous invite donc à vous rendre sur "In the mood for Cannes" : http://inthemoodforcannes.hautetfort.com pour vivre le Festival de Cannes 2008 comme si vous y étiez et plongez "in the mood for Cannes"!

    Dès le 23 Avril, vous pourrez y retrouver l'intégralité de la programmation. Je vous rappelle ce que nous savons déjà :

    -Quentin Tarantino fera une leçon de cinéma et succédera ainsi à Martin Scorsese

    - Indiana Jones 4 de Steven Spielberg fera probablement l'ouverture

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    Edouard Baer présentera la cérémonie d'ouverture et de clôture

    - What just happened? de Barry Levinson avec Robert De Niro sera le film de clôture

    Cannes classics rendra hommage à Mai 68 en projetant les films qui auraient dû l'être cette année-là...

    Pour la suite, rendez-vous sur In the mood for Cannes!

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DE CANNES 2008 Pin it! 2 commentaires