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Le tweet du jour. De la part de celui qui fut sans aucun doute pour moi une des rencontres les plus marquantes de ces années cinéma, une belle personne d'une élégance rare, ces quelques mots à propos de mon premier roman "L'amor dans l'âme" me touchent tout particulièrement. J'en profite pour vous recommander son excellent livre paru récemment, "Un homme cruel", dont je vous parlais d'ailleurs dans cet article, ici. Son personnage principal ne cesse de m'accompagner depuis cette lecture. Le cadeau idéal pour ces fêtes de fin d'année.Ce tweet a été publié suite à cette très belle chronique de l'excellent blog Cinémaniac au sujet de mon roman "L'amor dans l'âme (dans une sélection de livres sur le cinéma, en excellente compagnie, comme vous le verrez). Et je l'en remercie à nouveau.Et si jamais ce tweet vous donne envie de découvrir "L'amor dans l'âme" ou d'en savoir plus, vous trouverez toutes les informations, ici, sur le site de mon éditeur.
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Critique de TITANIC de James Cameron à 20H55 sur TF1 ce 18 décembre 2016
La critique ci-dessous est celle que j’avais publiée suite à l’avant-première de la version 3D.
Rares sont les films à s’être transformés en phénomènes de société. « Titanic » fait partie de ceux-là. 11 Oscars pour 14 nominations. 20, 7 millions d’entrées en France où il obtint le César du meilleur film étranger mais surtout un projet lui-même titanesque avec un budget de production de 200 000 000$ qui a connu un succès mondial retentissant avec des recettes atteignant 600 788 188 $ aux Etats-Unis et 1 843 201 268 $ dans le monde entier.
Evidemment, on se dit que ressortir le film 15 ans après, fut-ce (ou justement parce que) en 3D, relève de l’opération commerciale, de surcroit sachant que cela tombe l’année du centenaire du naufrage. « Titanic en 3D » (en salles à nouveau, un 4 avril, le naufrage a eu lieu le 14 avril 1912) n’est-il qu’une opération commerciale ? La 3D apporte-t-elle vraiment une valeur ajoutée à la version initiale ? 15 ans après, ce nouveau projet pharaonique qui a coûté 18 millions de dollars, nécessité 300 techniciens et 60 semaines de travail, rend-il le film plus fascinant ou n’est-il que de la poudre aux yeux?
Southampton, 10 avril 1912. L’évènement est international. Le paquebot le plus grand et le plus moderne du monde, réputé insubmersible, le « Titanic » qui doit son nom à son gigantisme, appareille pour son premier voyage, une transatlantique en direction de New York. Quatre jours plus tard, il heurte un iceberg avant de sombrer dans les eaux glaciales de l’Atlantique.
Jack Dawson (Leonardo DiCaprio), un artiste pauvre et libre comme l’air, gagne son billet de 3ème classe au poker et embarque in extremis. De son côté, en première classe, la jeune Rose DeWitt Bukater (Kate Winslet) embarque avec son futur époux, Caledon Hockley (Billy Zane), aussi emprisonnée dans les conventions et dans un avenir cadenassé que Jack est libre de toute entrave. Rose va tenter de se suicider en se jetant d’un pont du paquebot. Jack va la sauver. Ils vont tomber amoureux et vivre une histoire d’amour intense, éphémère et éternelle, au milieu du chaos.
Des années plus tard, Brock Lovett coordonne une équipe de fouilles de l’épave du Titanic. Lors d’une plongée en sous-marin, il espère enfin retrouver le Cœur de l’Océan, un bijou inestimable, porté par Louis XVI. Le coffre-fort qu’il remonte des profondeurs ne contient qu’un dessin représentant une jeune fille nue portant le bijou.
Une dame très âgée, Rose Calvert, découvre ce dessin à la télévision. Elle appelle Lovett en affirmant être la jeune fille en question…
Il faut le dire d’emblée : le résultat est saisissant. Jamais encore la 3D ne m’avait semblée avoir cet impact (d’ailleurs, jamais encore la 3D ne m’avait semblée avoir d’impact tout court)… L’immersion est immédiate et l’émotion au rendez-vous. L’éclat de la photographie mais surtout la précision, le souci du détail nous fascinent et immergent immédiatement dans cette aventure tragique et romanesque. Une poupée de porcelaine. Une brosse. Un miroir brisé. Une chaussure. Un coffre…Tous ces objets qui flottent au milieu de l’épave semblent terriblement réels et rendent soudain particulièrement palpable et tangible l’humanité de la tragédie qui s’y est déroulée et de ceux qui l’ont vécue, et nous embarquent dès le début dans l’aventure bien que nous la connaissions par cœur.
La 3D n’est pas ici un gadget mais un véritable atout qui procure au spectateur de vraies sensations et émotions, que ce soit dans les premières scènes à Southampton au cours desquelles nous découvrons le paquebot et où nous avons l’impression d’être dominés par son gigantisme et sa majesté ou dans les scènes du naufrage. Quand le navire apparaît dans toute sa splendeur, nous oublions qu’il n’est déjà plus qu’une épave engloutie, pour embarquer et croire qu’il est réellement insubmersible. Quand, beaucoup plus tard, le paquebot se lève, comme un mourant émet son dernier râle, avant de sombrer à jamais, tout en rejetant ses passagers à la mer, quand le silence précède le terrifiant fracas, la scène nous glace d’effroi.
Les scènes intimistes sont presque plus impressionnantes encore que les scènes à grand spectacle tant le spectateur a l’impression d’être un intrus, de s’immiscer dans une sphère privée, et pas seulement d’en être spectateur. Et lorsque les mains de Jack et Rose se frôlent et s’étreignent, ou lorsque Jack peint Rose dénudée, nous avons presque envie de retenir notre souffle pour ne pas les déranger, tant leur trouble irradie l’écran.
Grâce à la 3D, le danger, aussi, devient palpable, la somptuosité des décors ensuite ravagée est plus éblouissante encore, mais surtout la lâcheté, le courage, la beauté nous happent et heurtent plus que jamais. La scène où Rose déambule dans les couloirs en cherchant de l’aide nous donne la sensation magique et inquiétante d’être à ses côtés, tétanisés par le danger, révoltés par la couardise de certains passages, et lors de celle où Jack et Rose s’enlacent et « volent », la sensation est étourdissante comme si nous virevoltions aussi.
Si « Titanic » était déjà romanesque, flamboyant et spectaculaire, cette conversion le transforme en une expérience exaltante, vertigineuse et parfois effroyable grâce à la profondeur de champ et grâce au souci du détail qui sont alors flagrants (tasse de porcelaine ou vestiges du naufrage, tout semble, pas seulement exister sur l’écran, mais prendre vie sous nos yeux).
L’intrigue n’a pas changé, aucune scène n’a été ajoutée ou modifiée. L’écriture presque schématique, voire dichotomique, est toujours aussi efficace. Les pauvres opposés aux riches. Le courage à la lâcheté. La raison à l’amour. L’insouciance à la gravité. La liberté de Jack opposée à l’enfermement de Rose. La clairvoyance de Jack opposée à l’aveuglement de ceux qui entourent Rose. Le silence de mort de la 1ère classe face à la musique et au rythme effréné de la gigue irlandaise dans la 3ème. L’éphémère et l’éternité qui ne s’opposent pas mais que réunit la catastrophe. Les sentiments y sont simples voire simplistes et manichéens mais tout est là pour nous étonner avec ce que nous attendons. Le mélange du spectaculaire et de l’intime, de la tragédie et de l’amour nous rappellent les plus grandes fresques (« Autant en emporte le vent » -ah, que serait l’incendie de Tara en 3D ?-, « Docteur Jivago ») ou histoires d’amour (« Casablanca », « Le dernier métro ») dans lesquelles la menace gronde (souvent la guerre) et renforce les sentiments alors confrontés aux obstacles (ici, la nature, la société). « Titanic » parvient à être à la fois un film catastrophe épique et une histoire d’amour vibrante sans que l’un prenne le pas sur l’autre, mais au contraire en se renforçant mutuellement. Un soufflé épique qui nous emporte contre notre raison même qui nous avertit de ces défauts comme certains personnages caricaturaux nous le rappellent comme l’égoïste, médiocre, odieux au possible fiancé de Rose ou comme une certaine outrance dans le mélodrame. Qu’importe ! Comme lorsque nous vivons une histoire d’amour, « Titanic » nous charme et nous envoûte, nous emporte dans cette aventure trépidante et nous rend sourds à notre raison.
Avec la 3D, les traits de Leonardo DiCaprio et Kate Winslet que nous avons vus grandir apparaissent dans leur éclat et l’innocence de leur jeunesse, et les visages blafards qui flottent sur l’eau n’en sont que plus redoutables, en miroir de cette splendeur passée et si proche. Il est d’ailleurs injuste que, contrairement à Kate Winslet, Leonardo Di Caprio n’ait pas été nommé aux Oscars comme meilleur acteur. Si la première interprète l’impétueuse, passionnée, fière et lumineuse Rose avec vigueur et talent, Leonardo DiCaprio, sans doute incarne-t-il un personnage trop lisse pour certains (mais il prouvera par la suite à quel point il peut incarner toutes les nuances et des rôles beaucoup plus sombres, notamment dans « Shutter island » de Martin Scorsese ou récemment encore dans « J.Edgar » de Clint Eastwood), il n’en est pas moins parfait dans son personnage d’artiste vagabond, libre, faussement désinvolte, malin, séduisant et courageux. Dans le chef d’œuvre de Sam Mendes, « Les noces rebelles », Kate Winslet et Leonardo DiCaprio, réunis à nouveau, ont d’ailleurs su prouver qu’ils étaient de grands acteurs (aux choix judicieux), dans des rôles qui sont à l’opposé de leurs rôles romantiques de Rose et Jack.
Alors, bien sûr, l’art c’est aussi de laisser place à l’imaginaire du spectateur et sans doute ce nouveau procédé est-il une manière de prendre le spectateur par la main, de lui dicter ce qu’il doit regarder et même éprouver, ce qui pourrait faire s’apparenter le cinéma à une sorte de parc d’attraction abêtissant mais ce tour de manège-là est tellement étourdissant que ce serait faire preuve de mauvaise foi que de bouder notre plaisir.
Ce « Titanic » 2012 permet de revisiter le film de James Cameron. Ou quand le cinéma devient une expérience au service de l’émotion, des sensations mais surtout du film et du spectateur. Vous aurez l’impression étrange et vertigineuse d’être réellement impliqués dans une des plus belles histoires d’amour de l’histoire du cinéma. Histoire d’amour mais aussi histoire intemporelle et universelle, d’orgueil, d’arrogance et de lâcheté, une tragédie métaphorique des maux de l’humanité, une course au gigantisme et à la vitesse au détriment de l’être humain et de la nature, qui fait s’entrelacer mort et amour, éphémère et éternité, et qui reste aussi actuelle et émouvante 15 ans après. Un film avec de la profondeur (dans les deux sens du terme désormais), et pas un simple divertissement. Un moment de nostalgie aussi pour ceux qui, comme moi, l’ont vu en salles il y a 15 ans et pour qui ce sera aussi une romantique réminiscence que de redécouvrir les amants immortels, « Roméo et Juliette » du XXème siècle, et de sombrer avec eux, avant de retrouver la lumière du jour et de quitter à regrets les eaux tumultueuses de l’Atlantique et cette histoire d’amour rendue éternelle par les affres du destin, et par la magie du cinéma.
Ce dimanche, plongez au « cœur de l’océan » et au cœur du cinéma… Achetez votre billet pour embarquer sur le Titanic (vous en aurez vraiment l’impression), je vous promets que vous ne regretterez pas le voyage, cette expérience unique, magique, étourdissante, réjouissante : définition du cinéma (du moins, de divertissement) finalement porté ici à son paroxysme! A (re)voir et vivre absolument.
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Mes livres dans les médias - Episode 2
Après le très bel article que le magazine Normandie Passion avait consacré à mon recueil de nouvelles en septembre dernier (photo ci-dessous), me voici à nouveau à l'honneur en Normandie avec cet article du célèbre magazine deauvillais, Le 21ème (numéro de décembre 2016), -photo ci-dessus-. La photo est signée Dominique Saint, également auteur des quatrièmes de couverture de mes deux livres et de cette séance photos sur les planches (photos ci-dessous).
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22ème cérémonie des Lumières, prix de la presse internationale 2017 : liste des nommés
Les films « Elle », « La mort de Louis XIV », « Rester vertical », « Une vie, « La danseuse », « Frantz », « Nocturama », « Les ogres » ou encore « Ma vie de Courgette », « Juste la fin du monde » et « Mal de pierres » arrivent en tête des nominations pour les 22èmes Lumières de la presse internationale, les prix annuels qui seront remis au Théâtre de la Madeleine le lundi 30 janvier 2017.
Ces nominations me réjouissent puisque sont nommés les films que je vous ai recommandés cette année dont vous pourrez retrouver mes critiques en cliquant sur leurs titres ci-dessous (et même si l'absence de "Frantz" dans certaines catégories notamment meilleur film et meilleur acteur me semble une aberration...). Je me réjouis en revanche des nombreuses nominations pour "Mal de pierres" dont je vous avais dit tout le bien que j'en pensais lors de sa projection cannoise suite à laquelle le film avait été injustement méprisé.
"Juste la fin du monde" de Xavier Dolan
"Mal de pierres" de Nicole Garcia
Les réalisateurs Bertrand Bonello, Stéphane Brizé, Léa Fehner, Alain Guiraudie, Albert Serra et Paul Verhoeven ; les actrices Judith Chemla, Marion Cotillard, Virginie Efira, Isabelle Huppert, Sidse Babett Knudsen et Soko ; les acteurs Pierre Deladonchamps, Gérard Depardieu, Nicolas Duvauchelle, Jean-Pierre Léaud, Omar Sy, James Thierrée et Gaspard Ulliel figurent aussi parmi les nommés dans cette première sélection qui illustre la richesse et la grande diversité du cinéma français et francophone sorti en salles en 2016.
Plus de 80 films concouraient pour les nominations aux Lumières de la presse internationale. Pour donner toutes les chances aux films marquants de l’année, l’Académie des Lumières a mis à disposition de ses membres - une centaine de correspondants représentant plus de vingt pays -, une vidéo library en partenariat avec Cinando / Le Marché du Film de Cannes. Le site a déjà reçu près de 800 visites.
Après avoir incorporé la musique et le documentaire l’an passé, les Lumières de la presse internationale, créées en 1995 à l’initiative de Daniel Toscan du Plantier et du journaliste américain Edward Behr, réserveront un prix pour la première fois au cinéma d’animation.
Liste des nommés:
Film
Elle, de Paul Verhoeven
La mort de Louis XIV, de Albert Serra
Nocturama, de Bertrand Bonello
Les ogres, de Léa Fehner
Rester vertical, de Alain Guiraudie
Une vie, de Stéphane Brizé
Réalisateur
Bertrand Bonello - Nocturama
Stéphane Brizé - Une vie
Léa Fehner - Les ogres
Alain Guiraudie - Rester vertical
Albert Serra - La mort de Louis XIV
Paul Verhoeven - Elle
Actrice Judith Chemla - Une vie
Marion Cotillard - Mal de pierres
Virginie Efira - Victoria
Isabelle Huppert - Elle
Sidse Babett Knudsen
- La fille de Brest
Soko - La danseuse
Acteur Pierre Deladonchamps - Le fils de Jean
Gérard Depardieu - The End
Nicolas Duvauchelle - Je ne suis pas un salaud
Jean-Pierre Léaud - La mort de Louis XIV
Omar Sy et James Thierrée - Chocolat
Gaspard Ulliel - Juste la fin du monde
Scénario
David Birke - Elle
Léa Fehner, Catherine Paillé et Brigitte Sy - Les ogres
Emilie Frèche et Marie-Castille Mention-Schaar - Le ciel attendra
Alain Guiraudie - Rester vertical François Ozon - Frantz
Céline Sciamma - Ma vie de Courgette
Image
Christophe Beaucarne - Mal de pierres
Benoît Debie - La danseuse
Antoine Héberlé - Une vie
Léo Hinstin - Nocturama Pascal Marti - Frantz
Jonathan Ricquebourg - La mort de Louis XIV
Révélation masculine
Damien Bonnard - Rester vertical
Corentin Fila et Kacey Mottet Klein - Quand on a 17 ans
Finnegan Oldfield - Bang Gang Toki Pilioko - Mercenaire
Sadek - Tour de France
Niels Schneider - Diamant noir
Révélation féminine
Oulaya Amamra et Déborah Lukumuena - Divines
Paula Beer - Frantz
Lily Rose Depp - La danseuse Manal Issa - Peur de rien
Naomi Amarger et Noémie Merlant - Le ciel attendra
Raph - Ma Loute
Premier film Apnée, Jean-Christophe Meurisse
La danseuse, Stéphanie di Giusto
Diamant noir, Arthur Harari
Divines, Houda Benyamina
Gorge cœur ventre, Maud Alpi
Mercenaire, Sacha Wolff
Film francophone Belgica, Felix van Groeningen
La fille inconnue, Jean Pierre et Luc Dardenne
Hedi, Mohammed Ben Attia
Juste la fin du monde, Xavier Dolan
Mimosas, Oliver Laxe
Les Premiers, les Derniers, Bouli Lanners
Film d'animation
La jeune fille sans mains, Sébastien Laudenbach
Louise en hiver, Jean-François Laguionie
Ma vie de Courgette, Claude Barras
La tortue rouge, Michael Dudok de Wit
Tout en haut du monde, Rémi Chayé
Documentaire
Le bois dont les rêves sont faits, Claire Simon
Dernières nouvelles du cosmos, Julie Bertuccelli
Merci Patron !, François Ruffin
La sociologue et l’ourson, Etienne Chaillou et Mathias Théry
Swagger, Olivier Babinet
Voyage à travers le cinéma français, Bertrand Tavernier
Musique
Sophie Hunger - Ma vie de Courgette
Ibrahim Maalouf - Dans les forêts de Sibérie
Laurent Perez del Mar - La tortue rouge
ROB - Planétarium
Philippe Rombi - Frantz
Gabriel Yared - Juste la fin du monde
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11ème cérémonie des Globes de Cristal : nommés et Catherine Deneuve présidente
Le temps d'une soirée exceptionnelle, les plus grands artistes se réuniront sur la scène mythique du Lido de Paris pour fêter le monde artistique et culturel. Cette année s'annonce d'autant plus exceptionnelle que Catherine Deneuve sera présidente du jury.
"Cette cérémonie met en lumière l'importance de la création française et internationale. Des comédiens, des interprètes, des auteurs vont être récompensés. En tant que Présidente du jury 2017, je suis heureuse de participer à ce prestigieux événement et, je souhaite que les meilleurs gagnent !!! » a-t-elle ainsi déclaré.
Cet événement incontournable s'ouvre à l'international avec la création de 2 nouvelles catégories : film étranger et série étrangère. Un jury de 23 journalistes spécialisés établit une liste des 5 nommés dans chacune des 14 catégories qui seront récompensées. Celle-ci est soumise au vote de près de 15 000 journalistes référencés par l’Argus de la Presse (dont je fais partie, j'ai donc eu le plaisir de voter, mes critiques ci-dessous vont donneront certainement une idée de mes votes, dans la catégorie cinéma en tout cas) via le site officiel.Je suis ravie de retrouver dans cette sélection, les films de l'année 2016 qui m'ont le plus enthousiasmée (cliquez sur le titre ci-dessous pour accéder à mes critiques):
"Juste la fin du monde" de Xavier Dolan
"Mal de pierres" de Nicole Garcia
"L'Odyssée" de Jérôme Salle
Cette cérémonie propose ainsi un concept unique : une seule cérémonie qui récompense l'ensemble des catégories suivantes : cinéma, musique, spectacle, théâtre, littérature, télévision.
Catherine Deneuve est accompagnée des personnalités suivantes, dans le jury; Hubert Artus Marianne, Tristane Banon Romancière, Gérard Bardy UPF France, Rachid M’Barki BFM TV, Catherine Ceylac France 2, Geneviève Cloup Gala, Ivar Couderc Ouatch TV, Daniel Daum Prisma Média, Véronick Dokan C8, Marc Dolisi VSD, Xavier Fornerod Direct Matin, Valérie Gans Madame Figaro, Stéphanie des Horts L’officiel / Service Littéraire, Nicole Korchia Free Lance, Stéphane Larue Blog Internet, Elisabeth Lemoine France 5, Isabelle Léouffre Paris Match, Gilles Lhote Pure People, Patrick Mahé L’Officiel / Hôtel & Lodge,Carl Meeus Figaro Magazine, Isabelle Morini-Bosc RTL / C8, Eric Naulleau Paris Première, Pierre Vavasseur Le Parisien.
Les Nommés
Chaque Lauréat recevra un Globe de Cristal réalisé par DAUM
Meilleur Film
• Chocolat de Roschdy Zem
• Divines de Houda Benyamina
• Frantz de François Ozon
• Juste la fin du monde de Xavier Dolan
• Mal de pierres de Nicole Garcia
Meilleure Actrice
• Marion Cotillard dans «Juste la fin du monde» de Xavier Dolan
• Virginie Efira dans «Un homme à la hauteur» de Laurent Tirard
• Isabelle Huppert dans «Elle» de Paul Verhoeven
• Sandrine Kiberlain dans «Encore heureux» de Benoît Graffin
• Audrey Tautou dans «l’Odyssée» de Jérôme Salle
Meilleur Acteur
• Pierre Niney dans «Frantz» de François Ozon
• Vincent Cassel dans «Juste la fin du monde» de Xavier Dolan
• Omar Sy dans «Chocolat» de Roschdy Zem
• Gaspard Ulliel dans «Juste la fin du monde» de Xavier Dolan
• Lambert Wilson dans «l’Odyssée» de Jérôme Salle
Les Nommés
Meilleure Pièce de théâtre
• Edmond d’Alexis Michalik, mis en scène par l’auteur (Théâtre du Palais Royal)
• Fleur de cactus de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mis en scène par Michel Fau (Théâtre Antoine)
• L’envers du décor de Florian Zeller, mis en scène par lui-même (Théâtre de Paris)
• Mariage et Châtiment de David Pharao, mis en scène par Jean-Luc Moreau (Théâtre Hébertot)
• Poésie ? de Fabrice Luchini textes de Paul Valery, Arthur Rimbaud, Molière, Louis-Ferdinand Céline et Gustave Flaubert, mis en scène par Emmanuelle Garassino (Théâtre Montparnasse)
Meilleure Comédienne
• Fanny Ardant dans «Croque-Monsieur» de Marcel Mithois, mis en scène par Thierry Klifa (Théâtre de la Michodière)
• Bérénice Béjo dans «Tout ce que vous voulez» de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière, mis en scène par Bernard Murat (Théâtre Edouard VII)
• Catherine Frot dans «Fleur de Cactus» de Pierre Barillet et Jean-Pierre Grédy, mis en scène par Michel Fau (Théâtre Antoine)
• Isabelle Huppert dans «Phèdre(s)» de Wajdi Mouawad, Sarah Kane, John Maxwell Coetzee, mis en scène par Krzysztof Warlikowski (L’Odéon – Théâtre de l’Europe)
• Cristiana Reali dans «M’Man» de Fabrice Melquiot, mis en scène par Charles Templon (Théâtre du Petit Saint-Martin)
Meilleur Comédien
• Niels Arestrup dans «Acting» de et mis scène par Xavier Durringer (Théâtre des Bouffes Parisiens)
• Daniel Auteuil dans «L’envers du décor» de Florian Zeller - mis en scène par Daniel Auteuil (Théâtre de Paris)
• François Berléand dans «Moi, moi et François B.» de Clément Gayet, mis en scène par Stéphane Hillel (Théâtre Montparnasse)
• Nicolas Briançon dans «La vénus à la fourrure» de David Ives - mis en scène par Jérémie Lippmann (Théâtre Tristan Bernard)
• Fabrice Luchini dans «Poésie ?» textes de Paul Valery, Arthur Rimbaud, Molière, Louis-Ferdinand Céline et Gustave Flaubert - mis en scène par Emmanuelle Garassino (Théâtre Montparnasse)
Meilleur One Man Show
• Stéphane Guillon dans «Certifié conforme», mis en scène par Muriel Cousin (Théâtre Déjazet)
• Le comte de Bouderbala dans «Le comte de Bouderbala 2», mis en scène par lui-même (Théâtre du Gymnase Marie-Bell)
• Alex Lutz, mis en scène par Tom Dingler (l’Olympia)
• Gaspard Proust dans «Nouveau spectacle », mis en scène par lui-même Comédie des Champs-Elysées)
• Bruno Salomone dans «Euphorique», mis en scène par Gabor Rassov (Théâtre Montparnasse)
Les Nommés
Meilleure Comédie Musicale
• «Le rouge et le noir», produit par Albert Cohen, mis en scène par François Chouquet et Laurent Seroussi (Théâtre le Palace)
• «Les 3 mousquetaires», produit par Nicole et Gilbert Coullier, Roberto Ciurleo, Eléonore de Galard et NRJ Group, mis en scène par René Richard Cyr et Dominic Champagne (Palais des Sports de Paris)
• «Oliver Twist», produit par Alexandre Piot, en accord avec Sistabro Production, UPL Events et Emmanuel Breton, mis en scène Ladislas Chollat (Salle Gaveau)
• «Résiste», produit par Thierry Suc et Jean-Charles Mathey, mis en scène par Ladislas Chollat (Palais des Sports de Paris)
• «Timéo», produit par Jérémie de Lacharrière, mis en scène par Alex Goude (Casino de Paris)
Après décision de Maître Eric Albou, huissier de justice à Paris et suivant notre règlement officiel, les Globes de Cristal retirent de la liste des nommés, dans la catégorie «Meilleure Comédie Musicale», «Le fantôme de l’Opéra». Ce spectacle a été présenté à l’étranger et il était prévu à Paris mais les représentations n’ont pas eu lieu. En corrélation avec les voix obtenues, la «Comédie Musicale» «Timéo» intègre cette catégorie.
Meilleur Roman / Essai
• Cannibales de Régis Jauffret (Editions du Seuil)
• La succession de Jean-Paul Dubois (Editions de l’Olivier)
• Petit pays de Gaël Faye (Editions Grasset)
• Repose-toi sur moi de Serge Joncour (Editions Flammarion)
• Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson (Editions Gallimard)
Meilleure Interprète féminine
• Christine & The Queens – Héloïse Letissier – «Chaleur humaine» (Because Music)
• Imany «The wrong kind of wa» (Think Zik!)
• Jain «Zanaka» (Columbia)
• L.E.J «En attendant l’album» (Mercury)
• Marina Kaye «Fearles» (Capitol Music)
Meilleur Interprète masculin
• Benjamin Biolay «Palermo Hollywood» (Barclay)
• Christophe «Les vestiges du chaos» (Capitol Music)
• Julien Doré «&» (Columbia)
• Manu Lanvin «Blues, Booze & Rock’n’Roll» (Verycords)
• Renaud «Renaud» (Parlophone)
Les Nommés
Meilleure Série télévisée / Téléfilm
• Baron Noir – Saison 1, créée par Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon (Canal +)
• Braquo – Saison 4, créée par Olivier Marchal (Canal +)
• Le bureau des légendes – Saison 2, créée par Éric Rochant (Canal +)
• Les hommes de l’ombre – Saison 3, créée par Dan Franck, Frédéric Tellier, Charline de Lépine et Emmanuel Daucé (France 2)
• Un village français – Saison 7, créée par Frédéric Krivine, Philippe Triboit et Emmanuel Daucé (France 3)
Meilleur Film étranger
• Bridget Jones’s Baby de Sharon Maguire, États-Unis
• Julieta de Pedro Almodóvar, Espagne
• Miss Peregrine’s home for peculiar children de Tim Burton, États-Unis, Royaume-Uni, Belgique
• Money Monster de Jodie Foster, États-Unis
• The Revenant d’Alejandro González Iñárritu, États-Unis
Meilleure Série télévisée étrangère
• Outlander Saison 2, créée par Ronald D.Moore, États-Unis, Royaume-Unis (Netflix)
• Person of Interest Saison 5, créée par Jonathan Nolan, États-Unis (TF1)
• Ray Donovan Saison 4, créée par Ann Biderman, États-Unis (Canal+)
• Velvet Saison 2, créée par Ramon Campos, Espagne (Téva)
• Vinyl Saison 1, créée par Martin Scorsese, Mick Jagger, Rich Cohen, Terence Winter et George Mastras, États-Unis (OCS city) -
Critique de THE IMMIGRANT de James Gray à 20H55 sur Arte
Projeté en compétition officielle du 66ème Festival de Cannes, The Immigrant de James Gray décidément à l’honneur cette année-là puisqu’il est aussi le coscénariste de "Blood ties" réalisé par Guillaume Canet (également présenté à Cannes) est, seulement, le cinquième long-métrage du cinéaste américain ( après Little Odessa, The Yards, La Nuit nous appartient, Two lovers) et nous avons bien du mal à le croire tant chacun de ses films précédents était déjà maîtrisé, et James Gray comptant, déjà, comme un des plus grands cinéastes américains contemporains. The Immigrant a apparemment déçu bon nombre de ses admirateurs alors que, au contraire, c’est à mon sens son film le plus abouti, derrière son apparente simplicité. Il s’agit en effet de son film le plus sobre, intimiste et épuré mais quelle maîtrise dans cette épure et sobriété!
On y retrouve les thèmes chers au cinéaste: l’empreinte de la Russie, l’importance du lien fraternel, le pardon mais c’est aussi son film le plus personnel puisque sa famille d’origine russe est arrivée à Ellis Island, où débute l’histoire, en 1923.
L’histoire est centrée sur le personnage féminin d’Ewa interprétée par Marion Cotillard. 1921. Ewa et sa sœur Magda quittent leur Pologne natale pour la terre promise, New York. Arrivées à Ellis Island, Magda, atteinte de tuberculose, est placée en quarantaine et Ewa, seule et désemparée, tombe dans les filets de Bruno, un souteneur sans scrupules. Pour sauver sa sœur, elle est prête à tous les sacrifices et se livre, résignée, à la prostitution. L’arrivée d’Orlando (Jeremy Renner), illusionniste et cousin de Bruno (Joaquin Phoenix), lui redonne confiance et l’espoir de jours meilleurs. Mais c’est sans compter sur la jalousie de Bruno…
James Gray a écrit le rôle en pensant à Marion Cotillard (très juste et qui aurait mérité un prix d’interprétation) qui ressemble ici à une actrice du temps du cinéma muet, au visage triste et expressif. The Immigrant est ainsi un mélo assumé qui repose sur le sacrifice de son héroïne qui va devoir accomplir un véritable chemin de croix pour (peut-être…) accéder à la liberté et faire libérer sa sœur. Les personnages masculins, les deux cousins ennemis, sont en arrière-plan, notamment Orlando. Quant à Bruno interprété par l’acteur fétiche de James Gray, Joaquin Phoenix, c’est un personnage complexe et mystérieux qui prendra toute son ampleur au dénouement et montrera aussi à quel point le cinéma de James Gray derrière un apparent manichéisme est particulièrement nuancé et subtil.
Le tout est sublimé par la photographie de Darius Khondji (qui avait d’ailleurs signé la photographie de la palme d’or du Festival de Cannes 2012, Amour de Michael Haneke) grâce à laquelle certains plans sont d’une beauté mystique à couper le souffle.
James Gray a par ailleurs tourné à Ellis Island, sur les lieux où des millions d’immigrés ont débarqué de 1892 à 1924, leur rendant hommage et, ainsi, à ceux qui se battent, aujourd’hui encore, pour fuir des conditions de vie difficiles, au péril de leur vie. C’est de dos qu’apparaît pour eux la statue de la liberté au début du film. C’est en effet la face sombre de cette liberté qu’ils vont découvrir, James Gray ne nous laissant d’ailleurs presque jamais entrevoir la lumière du jour. Si le film est situé dans les années 1920, il n’en est pas moins intemporel et universel. Une universalité et intemporalité qui, en plus de ses très nombreuses qualités visuelles, ne lui ont pas permis de figurer au palmarès cannois auquel il aurait mérité d’accéder.
Tout comme dans La Nuit nous appartient qui en apparence opposait les bons et les méchants, l’ordre et le désordre, la loi et l’illégalité, et semblait au départ très manichéen, dans lequel le personnage principal était écartelé, allait évoluer, passer de l’ombre à la lumière, ou plutôt d’un univers obscur où régnait la lumière à un univers normalement plus lumineux dominé par des couleurs sombres, ici aussi le personnage de Bruno au cœur qui a « le goût du poison », incarne toute cette complexité, et le film baigné principalement dans des couleurs sombres, ira vers la lumière. Un plan, magistral, qui montre son visage à demi dans la pénombre sur laquelle la lumière l’emporte peu à peu, tandis qu’Ewa se confesse, est ici aussi prémonitoire de l’évolution du personnage. L’intérêt de Two lovers provenait avant tout des personnages, de leurs contradictions, de leurs faiblesses. C’est aussi le cas ici même si le thème du film et la photographie apportent encore une dimension supplémentaire. James Gray s’est inspiré des photos « quadrichromes » du début du XXe siècle, des tableaux qui mettent en scène le monde interlope des théâtres de variétés de Manhattan. Il cite aussi comme référence Le Journal d’un curé de campagne, de Robert Bresson.
James Gray parvient, comme avec Two lovers, à faire d’une histoire a priori simple un très grand film d’une mélancolie d’une beauté déchirante et lancinante qui nous envahit peu à peu et dont la force ravageuse explose au dernier plan et qui nous étreint longtemps encore après le générique de fin. Longtemps après, en effet, j’ai été éblouie par la noirceur de ce film, une noirceur de laquelle émerge une lueur de clarté sublimée par une admirable simplicité et maitrise des contrastes sans parler du dernier plan, somptueux, qui résume toute la richesse et la dualité du cinéma de James Gray et de ce film en particulier.
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Rêve de cinéma - Grande tournée solidaire : aidez à offrir à 10 nouveaux hôpitaux pour enfants des projections de films !
Chaque année, je vous ai parlé ici de cette merveilleuse association, Les Toiles Enchantées, une association qui amène le cinéma aux enfants malades dans les hôpitaux. Ce matin, un communiqué de presse m'apprenait la belle évolution de cette association et son enthousiasmant nouveau projet que j'espère vous convaincre de soutenir. J'ai toujours pensé que rêver était vital et cela l'est sans aucun doute dans les hôpitaux plus qu'ailleurs. Alors, bien sûr, les éternels rabats-joies me diront que le cinéma ne soigne pas. Peut-être. Mais il permet de s'évader, de rêver, de donner de l'espoir, de partager et vivre des émotions, d'oublier parfois la réalité, de croire en un lendemain meilleur, et peut-être d'y contribuer en redonnant de l'espoir et en facilitant les soins du corps en permettant à l'esprit de voyager. Le cinéma est un rêve sans effet secondaire qui permet incontestablement de soulager certains maux...
À l’occasion de ses 20 ans d’existence en 2017, l’association Les Toiles Enchantées change de nom et devient Rêve de Cinéma (Quel plus beau nom que celui-là ? Quelle plus belle alliance de mots ?).
Rêve de Cinéma est l’association caritative du cinéma qui organise depuis 20 ans des projections de films à l’affiche dans les hôpitaux pour les enfants malades et dans les centres pour enfants et adolescents handicapés. Elle est reconnue d’intérêt général et est placée sous le double patronage du Ministère des Affaires sociales et de la Santé ainsi que du Ministère de la Culture et de la Communication. L’association prend aujourd’hui un nouveau souffle, toujours sous la Présidence d’Honneur de Lambert Wilson entouré d’une équipe renouvelée avec, à sa tête, Isabelle Svanda. «Quand les enfants ne peuvent pas aller au cinéma, c’est au cinéma de se déplacer !»
En 2016, Rêve de Cinéma aura réalisé 423 projections (399 en 2015) dans plus de 150 hôpitaux pédiatriques et centres pour enfants et adolescents handicapés. Ces projections ont permis de faire rêver plus de 25 000 enfants dans toute la France !
Rêve de Cinéma lance un appel aux dons pour financer une Grande Tournée Solidaire de 10 projections via la plateforme Ulule à partir d’aujourd’hui. La tournée permettra à des hôpitaux auxquels l'association n'a encore jamais pu rendre visite de profiter du rêve du cinéma. N’hésitez pas à relayer l’information et à en parler autour de vous et évidemment à contribuer ! fr.ulule.com/revedecinema
L’objectif de Rêve de Cinéma, soutenu par le corps médical, est la Cinémathérapie. Elle consiste à :
- Rendre le cinéma accessible à un jeune public malade et/ou handicapé en introduisant gracieusement dans les hôpitaux et établissements pour enfants malades ou handicapés des films à l’affiche.
- Offrir aux enfants une parenthèse de bonheur, le cinéma devient alors vecteur de bien-être et facilite les soins
- Permettre aux enfants et adolescents de rompre avec leur quotidien, de s’évader, d’accéder à la culture et au divertissement des jeunes de leur âge, d’améliorer leur vie dans l’établissement.
- Lutter contre l’isolement et le découragement en favorisant les rencontres, avec les intervenants extérieurs mais aussi entre eux. En sollicitant l’émotion, en introduisant la notion de plaisir et de partage, le cinéma stimule des échanges différents qui ne portent pas sur la maladie. En s’adressant à la personne plutôt qu’au patient, on favorise une prise en charge globale : on ne dispense pas des soins, on «prend soin de».
Pour suivre l'association et en savoir plus: www.revedecinema.com
L'association sur Facebook: https://www.facebook.com/revedecinema
L'association sur twitter: @LesToiles2015
Vous pouvez contribuer à partir de 5 euros.
CLIQUEZ ICI POUR SOUTENIR LA TOURNEE SOLIDAIRE DE RÊVE DE CINEMA