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  • Festival du Cinéma américain de Deauville 2010: programme, nouveautés, concours, informations pratiques

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    Alors que dans quelques jours aura lieu l'ouverture du 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville et que la grille de programmation ne devrait pas tarder à être dévoilée, je vous propose, pour un récapitulatif de tous les articles publiés à ce sujet, de vous rendre sur In the mood for Deauville, mon blog entièrement consacré au Festival.  Ci-dessous un résumé de la programmation, des concours, des nouveautés et des informations pratiques de cette édition 2010.

     Entre les documentaires, les séries, les hommages, les master-class, les concerts, les avant-premières, la compétition...il serait vraiment difficile de ne pas trouver son bonheur tant cette programmation 2010 est diversifiée. Pour ma part, bien que ce soit mon 17ème festival,  je l'aborde toujours avec enthousiasme et impatience. Pour me suivre en direct n'oubliez donc pas de vous abonner à mon compte twitter dédié créé spécialement pour l'occasion et à la page Facebook d'In the mood for Deauville (qui compte déjà 635 membres).  

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     Le Festival aura lieu du 3 au 12 septembre. Le jury longs-métrages sera présidé par la comédienne Emmanuelle Béart et composé de : la comédienne Jeanne Balibar, le réalisateur scénariste et comédien Lucas Belvaux, le réalisateur et scénariste Faoudi Bensaidi, la réalisatrice, scénariste, comédienne et metteur en scène de théâtre Christine Citti, le réalisateur et scénariste Fabrice Du Welz, le réalisateur et scénariste Tony Gatlif, le comédien Denis Lavant, le réalisateur et scénariste Abderrahmane Sissako, l'auteur, compositeur, interprète écrivain Nilda Fernandez. Le 11 septembre 2010 ce jury remettra le Grand Prix et le Prix du Jury. 

    Le jury Révèlations Cartier sera présidé par le cinéaste Manuel Pradal. Il sera accompagné de :le comédien Jonathan Lambert, la réalisatrice et scénariste Emma Luchini, la comédienne Roxane Mesquida, l'auteur et comédien Sébastien Thiery.

    Cette année au programme: 17 longs-métrages en avant-première parmi lesquels le dernier Woody Allen "Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu" dont je vous ai déjà parlé et dont vous pouvez lire ma critique  ici et que je vous recommande, ou encore "Kaboom" de Gregg Araki , "The Debt" de John Madden en première mondiale, "The Runaways" de Floria Sigismondi, "Twelve" de Joel Schumacher...,  12 films en compétition (dont 8 premiers films), 7 docs de l'Oncle Sam.

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    Comme année au programme également des hommages, comme toujours un des temps forts du festival: à Annette Bening, Greg Araki, Terry Gilliam avec également une master class de ce dernier (le 5 septembre, salle Lexington, au CID) qui succède ainsi à Andy Garcia.
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    En 2010, Deauville innove en s'intéressant aux séries avec "Deauville saison 1" proposant aux festivaliers de découvrir ou de redécouvrir des séries et d'assister à d'instructives master class sur l'écriture scénaristique de ces dernières, aspirant à devenir le nouveau rendez-vous incontournable dans ce domaine, destiné à encourager l'innovation avec surtout, le week end d'ouverture (les 4 et 5 septembre), des master class avec des auteurs de séries. Une nuit des séries vous sera également proposée au Casino.

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     Autre innovation: la modification du planning de programmation puisque la compétition commencera cette année un jour plus tôt (le dimanche 5) et puisque la clôture aura également lieu un jour plus tôt (le samedi 11), ce qui permettra de revoir les films déjà projetés le dernier dimanche (à l'image de ce que fait le Festival de Cannes depuis de nombreuses années) proclamé ainsi "jour de fête".

     Certains regrettaient que la village du festival ait été un peu moins animé ces derniers années. Il semblerait qu'ils aient été entendus puisque les partenaires seront plus nombreux cette année. Vous pourrez par ailleurs y entendre des concerts comme l'excellent "Edward pour les intimes". 

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    Autre nouveauté: après un site internet officiel entièrement remanié le festival a également eu la bonne idée de s'inscrire sur les réseaux sociaux avec désormais une page Facebook et un compte twitter.
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     A ne pas manquer également: les Nuits Américaines , en partenariat avec la Cinémathèque Française, dont ce sera cette année la 4ème édition avec pour thème de cette édition 2010 des "portraits de femmes" et des classiques du cinéma comme "Rebecca", "Laura", "Eve" "Boulevard du crépuscule"... ou encore des films des 3 personnalités auxquelles il sera rendu hommage.
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    Autre projection incontournable: celle du prix Michel D'Ornano , décerné à un premier film français, cette année décerné à Alix Delaporte pour "Angèle et Tony".

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    Parmi les moments phares également la remise du prix Lucien Barrière qui revient cette année à Joyce Carol Oates pour "Blonde".

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    Sur In the mood for Deauville, vous trouverez également toutes les informations pratiques pour vous acheter un pass, pour venir au festival mais aussi tous les concours répertoriés pour gagner des invitations et toutes mes astuces engrangés en 17 ans de festival. Les 80 pass que je vous proposais ont été remportés. Vous pouvez néanmoins encore en gagner sur: le site des 150 ans de la ville de Deauville, la page Facebook officiel du festival, Virgin radio (pour la première fois partenaire du festival), intercités sncf , la page Facebook Orange Vidéo Party ou encore sur les blogs Cinémaniac et le blog du cinéma. Tous les nouveaux concours vous seront annoncés et détaillés sur In the mood for Deauville.

    Le Festival de Deauville reste dans tous les cas très accessible. Vous pouvez d'ores et déjà réserver votre pass en cliquant ici (150€ pour un pass permanent, 30€ pour un pass journalier, 12€ pour un pass journalier si vous êtes étudiant, âgé de - de 26 ans ou demandeur d'emploi) et sachez également que si les séances du soir sont sur invitation au CID, les films passent parfois en même temps au casino et vous pouvez, si vous êtes détenteurs d'un pass permanent, obtenir ces invitations sur les terrasses du festival, à 14H30, ou obtenir des last minute tickets à 19H.

    Par ailleurs si vous rêvez d'un séjour vip c'est aussi possible. Rendez-vous sur In the mood for Deauville et sur In the mood for luxe pour en savoir plus également à ce sujet.

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    Nous ne connaissons pas encore les films d'ouverture et de clôture. Je ne manquerai pas de vous les communiquer dès que ce sera le cas ainsi que les éventuels ajouts au programme. Je publierai également la grille de programmation. Je vous communiquerai également la liste des personnalités attendues. En attendant,  pour tous les détails rendez-vous sur In the mood for Deauville.

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  • Mostra de Venise 2010 : le programme

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    Si cette année encore j'ai opté pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville , il n'est pas impossible que ce soit pour la 17ème et dernière année et que l'an prochain je me décide enfin à céder à la tentation vénitienne. Si auparavant les équipes de films américaines faisant le voyage pour Venise passaient également par Deauville, c'est devenu de plus en plus rare avec pour preuve les films américains très attendus qui, cette année encore, seront  projetés à Venise et non à Deauville comme ceux de Sofia Coppola , Darren Aronofsky (qui avait pourtant projeté à Deauville le magnifique "The Fountain")  sans oublier les présences de Vincent Gallo ou Ben Affleck ( qui présentera son film The Town , hors compétition, aux côtés de son  frère Casey qui, lui , viendra présenter son documentaire sur la fausse retraite de Joaquin Phoenix.)

    Comme chaque année les festivals de Deauville et Venise se chevauchent puisque le premier se déroulera du 3 au 12 septembre et le second du 1er au 11 septembre.

    Je vous rappelle que c'est Quentin Tarantino qui présidera le jury de cette 67ème Mostra (A quand un grand cinéaste américain dans le jury à Deauville?) et notamment composé de Guillermo Arriaga, Ingeborga Dapkunaite, Arnaud Desplechin, Danny Elfman, Luca Guadagnino, Gabriele Salvatores.

    La  sélection de cette 67ème Mostra est donc encore une fois particulièrement alléchante.

    Voici la liste  (impressionnante)des films en compétition pour le Lion d'or:

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    Black Swan de Darren Aronofsky (film d’ouverture)

    La pecora Nera de Ascanio Celestini

    Somewhere de Sofia Coppola

    Happy Few de Antony Cordier

    La solitude des nombres premiers de Saverio Costanzo

    Silent souls de Aleksei Fedorchenko

    Promises writen in water de Vincent Gallo

    Road to nowhere de Monte Hellman

    Balada triste de trompeta de Alex de la Iglesia

    Venus noir de Abdellatif Kechiche

    Post mortem de Pablo Larrain

    Barney's version de Richard J. Lewis

    We believed de Mario Martone

    La passione de Carlo Mazzacurati

    13 Assassins de Takashi Miike

    Potiche de François Ozon

    Meek's cutoff de Kelly Reichardt

    Miral de Julian Schnabel

    Norvegian wood de Tran Anh Hung

    Attenberg de Athnia Rachel Tsangari

    Detective Dee and the mystery of Phantom Flame de Tsui Hark

    Three de Tom Tykwer

    Egalement au programme:

    - Un hommage à Denis Hopper sera rendu (avec projection de son film The Last Movie (1971).)

    Machete , de Robert Rodriguez en séance de minuit

    Martin Scorsese présentera son documentaire  A letter to Elia

    -John Turturro présentera son documentaire :  Passione

    -Catherine Breillat ouvrira Orizzonti, une sélection dédiée aux nouveautés indépendantes, avec La belle endormie

    - Oki's movie, d' Hong Sang-Soo  clôturera Orizzonti,

    - Vincent Gallo présentera Agent

    - Nicolas Provost présenterai Stardust (film expérimental réunissant Jack Nicholson , Dennis Hopper et John Voight ).

    - Une rétrospective dédiée à la comédie italienne est programmée tout au long du festival

    Site officiel de la Mostra de Venise

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  • Concours 80 pass pour le 36ème Festival du Cinéma Américain de Deauville : les résultats

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    Comme promis, voici les résultats du concours vous permettant de remporter des pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010. Les participations  on été très nombreuses et j'aurais aimé pouvoir offrir des pass à tout le monde, ce qui n'était malheureusement pas possible. Certains ont trouvé le questionnaire difficile, le nombre de participants ayant trouvé la totalité des bonnes réponses a pourtant été largement supérieur au nombre de pass. 

    Je contacterai les gagnants par email dans le courant de la semaine prochaine. Les pass leur seront envoyés directement par Orange (merci de me confirmer que vous les aurez bien reçus). Merci à tous les autres d'avoir participé, ce qui leur a sans doute demandé pas mal de temps, j'en suis parfaitement consciente... Au plaisir néanmoins de vous croiser pendant le festival. N'hésitez pas à vous manifester.Quant au gagnant du séjour à l'hôtel du Golf, il sera également contacté dans le courant de la semaine prochaine.

     D'autres concours vous seront prochainement proposés sur le blog avec bientôt des romans, des places de cinéma ou encore des dvds à gagner. J'en profite pour vous rappeler que vous pourrez suivre ce qui sera mon 17ème Festival du Cinéma Américain en direct, du premier au dernier jour, sur In the mood for Deauville et sur In the mood for cinema. Je vous invite également à découvrir mes deux autres blogs "In the mood for Cannes" et le petit dernier "In the mood for luxe".

    Pour avoir toutes les informations en direct je vous invite également à me suivre sur twitter, sur le compte http://twitter.com/moodfdeauville (@moodfdeauville ) et à vous inscrire sur la page Facebook d'In the mood for Deauville.

    N'hésitez pas non plus à me faire part, dans les commentaires ou par email, de vos attentes quant aux sujets que vous souhaitez voir traités sur mes blogs pendant le festival.

    Bon festival à tous!

    Question n°1: Donnez-moi les titres des 5 films suivants dont des morceaux d’affiches ont été découpés (tous ces films ont un lien plus ou moins proche avec l’édition 2010 du Festival)

    Affiche n°1:

    “Couvre-feu” avec Annette Bening (à qui le Festival rend hommage cette année) de Edward Zwick

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    Affiche n°2:
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    Affiche n°3:

    « Les Egarés » d’André Téchiné avec Emmanuelle Béart (présidente du jury longs-métrages du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010)

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    Affiche n°4:

    Réponse 4 : « Brazil » de Terry Gilliam à qui le Festival 2010 rend hommage, lequel Terry Gilliam donnera également une master class

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    Affiche n°5:

    « Twelve » de Joel Schumacher présenté en avant-première dans le cadre du Festival 2010

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    Question n°2: Trouvez les titres des 5 films américains dont les photos ci-dessous sont extraites (des films que j’apprécie donc il est possible qu’il en soit question sur le blog)

    Photo n°1:

    « Bienvenue à Gattaca » d’Andrew Niccol

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    Photo n°2:
    Réponse 2 : « Eve » de Joseph L. Mankiewicz

    Question n°3: Trouvez les titres des 5 films suivants ET leur point commun grâce aux indices (c’est très facile si vous trouvez le point commun).

    Le point commun à trouver était Emmanuelle Béart, présidente du jury longs-métrages du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2010 qui a tourné dans tous ces films.

    Film n°1. Indices: Ravel-Daniel-Claude  "Un coeur en hiver" de Claude Sautet

    Film n°2. Indices : Pagnol-Claude pas Richard- la deuxième partie "Manon des Sources" de Claude Berri

    Film n°3. Indices : Encore un Claude (comme le premier) et un titre avec un prénom en guise de nom "Nelly et Monsieur Arnaud" de Claude Sautet

    Film n°4. Indices Régis-Nationalité "Une femme française" de Régis Wargnier

    Film n°5 Indice  Bois-pâtisserie "La Bûche" de Danièle Thompson

     Question n°4: En quelle année ai-je fait partie d’un jury de cinéphiles dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville?

    En 2000 j'ai fait partie du jury CinéLive du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    Question n°5: En quelle année a eu lieu le 35ème anniversaire du Festival ?

    Le festival fêtera cette année sa 36ème édition. Le 35ème anniversaire a donc eu lieu l'an passé, en 2009.

    Question n°6: Citez une des nouveautés dans l'organisation du Festival 2010.

    Les nouveautés sont assez nombreuses cette année. Parmi celles-ci, l'instauration de la section "Deauville saison 1" consacrée au série ou encore un changement de planning puisque la compétition commencera un jour plus tôt.

     

    Question n°7: Ci-dessous une affiche du Festival du Cinéma Américain de Deauville a été découpée. De quelle édition s’agit-il ?

    Il s'agissait de l'affiche de 1982.

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    Question n°8 (facultative): Afin de départager les gagnants en cas d’égalités, dîtes-moi en 500 caractères maximum pourquoi vous souhaitez assister au Festival et/ou ce que représente le Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous.

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  • « Crime d’amour » d’Alain Corneau avec Kristin Scott Thomas, Ludivine Sagnier, Patrick Mille… : dommageables imperfections d’un crime presque parfait

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    Alain Corneau possède une filmographie assez clairsemée mais riche de grands films aussi différents que « Police python 357 », « Le choix des armes », « Tous les matins du monde », « Fort Saganne » ou « Stupeurs et tremblements ». C’est le polar qui l’a fait connaître, genre dans lequel il excelle, mais son adaptation du roman d’Amélie Nothomb « Stupeurs et tremblements » est elle aussi remarquable dans l’ironie sombre et la dissection de la hiérarchie méthodique et maniaque de l’entreprise japonaise.

    « Crime d’amour » promettait donc de réunir le meilleur de ces deux genres puisque l’intrigue se déroule principalement dans les bureaux d’une multinationale où travaille Isabelle (Ludivine Sagnier), jeune cadre en apparence revêche, avec chemisier bien fermé et chignon de rigueur. Cette dernière éprouve une admiration inconditionnelle pour sa patronne Christine (Kristin Scott Thomas), glaciale et séduisante, en tout cas pour Isabelle troublée par sa présence. Un trouble dont Christine va se servir pour manipuler Isabelle mettant sa perversité au service de son ambition vorace jusqu’à humilier la jeune femme en public. Un jeu dangereux qui va se retourner contre elle : Isabelle va se révéler encore plus machiavélique. Quand Christine est retrouvée assassinée, tout l’accuse pourtant…

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    Le film débute sans préambule dans l’appartement de Christine qui se joue de la séduction qu’elle exerce sur Isabelle. Arrive alors l’amant de Christine, Philippe (Patrick Mille). Isabelle est doucement évincée. Les présentations avec le trio de ce cercle infernal sont ainsi expédiées. Le duo/duel entre Kristin Scott Thomas (toujours remarquable) et Ludivine Sagnier (toujours dans son rôle de fausse ingénue, toujours en surjeu) est assez réjouissant, les dialogues sont plutôt tranchants et l’entreprise un cadre judicieusement froid et aseptisé pour les enfermer progressivement dans cette prison rigide dont elle est à la fois l’objet et le cadre.

    « Crime d’amour » ne prétend pas au réalisme et ressemble à un schéma, visuellement et scénaristiquement : schéma du film noir, schéma de l’entreprise mais un schéma (a priori volontairement car par définition) sans âme.  L’absence de réalisme que ce schéma a pour conséquence est une convention qui peut être facilement acceptée mais quand elle se transforme en invraisemblance, elle perd le spectateur en chemin à force de TOUT vouloir lui montrer et expliquer. Ainsi, de victime naïve et enamourée, (certes poussée par la soif de vengeance et la honte) Isabelle (qu’on prend néanmoins bien soin de nous montrer telle une prédatrice lorsqu’elle se jette sur Philippe) va alors se transformer en assassin machiavélique faisant preuve d’un redoutable sang froid. A l’image de l’entreprise qui l’a engendrée : maniaque, froide, aseptisée, rigide, mais ne perdant jamais de vue son objectif.  

    Non seulement c’est invraisemblable mais en plus la justice et la police sont totalement ridiculisés.  Dommage : se faire passer pour coupable pour s’innocenter était une bonne et hitchcockienne idée seulement pour que le crime soit presque parfait, aurait-il fallu que les preuves pour désigner le faux criminel soient crédibles. Mais tout cela encore aurait pu passer si la deuxième partie n’avait été explicative à outrance, nous montrant par flashbacks ce que nous pouvions déjà nous satisfaire d’avoir depuis longtemps deviné, rappelant alors davantage les ficelles des séries policières en prime time (mais déjà datées) qu’un maître du polar.

    Restent la photo d’Yves Angelo qui souligne la mise en scène volontairement glaciale, les airs de jazz étrangement en dissonance,  Kristin Scott Thomas incisive, troublante, redoutable, parfaitement odieuse et Guillaume Marquet (finalement le personnage le plus intéressant). Un film anachronique qui ne tient pas ses (belles) promesses et pas à la hauteur de ses brillantes références : Clément et Lang. Ne vous trompez pas dans « le choix des armes » et revoyez plutôt le film éponyme sauf si vous êtes amateurs de séries policières d’un autre temps qui, malgré leurs défauts, peuvent s’avérer divertissantes. C’est parfois déjà beaucoup et bien suffisant…

    A lire aussi : la critique du « Deuxième souffle » d’Alain Corneau.

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     Suivez également les autres blogs in the mood : In the mood for cinema, In the mood for Deauville, In the mood for luxe, In the mood for Cannes et leurs comptes twitter : http://twitter.com/moodforcinema , http://twitter.com/moodfdeauville , http://twitter.com/moodforluxe , http://twitter.com/moodforcannes

  • Un été sous les étoiles avec TCM pour revoir les grands classiques du cinéma

    En ce mois d'août, encore sous l'effet des bienfaits balnéaires et en quête frénétique de grand air, j'ai décidé de fréquenter les salles obscures avec parcimonie (mais rassurez-vous, dès septembre, de retour du Festival du Cinéma Américain de Deauville, je reprendrai mes critiques des films à l'affiche) et d'ailleurs sans regrets (le mois d'août est toujours très calme en sorties cinématographiques) et de privilégier l'actualité liée aux festivals et aux classiques du cinéma. Cela tombe bien puisque ma chaîne fétiche, TCM, dans le cadre de "Un été sous les étoiles", pour rendre hommage à 60 stars du cinéma, diffuse actuellement de nombreux grands classiques,  l'occasion pour moi de découvrir hier soir "Yakuza", un film de 1975 de Sydney Pollack qui n'a pas très bien vieilli (contrairement à son acteur principal, Robert Mitchum) mais non dénué d'un certain charme désuet mais surtout l'occasion de revoir de nombreux classiques dont je vous laisse découvrir le passionnant programme pour ces prochains jours, ci-dessous:

    VENDREDI 13 AOUT 2010 > ALFRED HITCHCOCK

    A l’occasion de l’anniversaire de sa naissance

    20:40 Mais qui a tué Harry ? (The Trouble with Harry, 1956, d’Alfred Hitchcock, avec Edmund Gwenn, John Forsythe, Shirley MacLaine, Mildred Natwick)

    22:15 L’Inconnu du Nord Express (Strangers on a Train, 1951, d’Alfred Hitchcock, de Farley Granger, Ruth Roman, Robert Walker, Patricia Hitchcock)

    23:55 L’Ombre d’un doute (Shadow of a Doubt, 1943, d’Alfred Hitchcock, de Teresa Wright, Joseph Cotten, Macdonald Carey, Henry Travers, Patricia Collinge)

    01:45 Frenzy (1972, d’Alfred Hitchcock, avec Jon Finch, Barry Foster, Barbara Leigh-Hunt, Anna Massey)

     SAMEDI 14 AOUT 2010 > MICHAEL CAINE

    20:40 Ipcress - Danger immédiat (The Ipcress File, 1965, de Sidney J. Furie, de Michael Caine, Nigel Green, Guy Doleman, Sue Lloyd)

    22:30 La main du cauchemar (The Hand, 1981, d’Oliver Stone, avec Michael Caine, Andrea Marcovicci, Annie McEnroe 

    DIMANCHE 15 AOUT 2010 > CATHERINE DENEUVE 

    20:40 Belle de jour (1967, de Luis Buñuel, avec Catherine Deneuve, Jean Sorel, Michel Piccoli, Geneviève Page)

    22:25 Mayerling (1968, de Terence Young, avec Omar Sharif, Catherine Deneuve, Ava Gardner, James Mason 

    LUNDI 16 AOUT 2010 > BURT LANCASTER

    20:40 Airport (1970, de George Seaton, avec Burt Lancaster, Dean Martin, Jean Seberg, Jacqueline Bisset)

    22:50 La Furie du désert (Desert Fury, 1947, de Lewis Allen, avec Burt Lancaster, Lizabeth Scott, John Hodiak, Wendell Corey)

     MARDI 17 AOUT 2010 > JACK NICHOLSON 

    20:30 Plan(s) rapproché(s) Mars Attacks par Christophe Carrière

    20:40 Mars Attacks! (Mars Attacks! 1996  Tim Burton avec Jack Nicholson, Glenn Close, Annette Bening, Pierce Brosnan, Danny DeVito, Sarah Jessica Parker, Michael J. Fox, Natalie Portman)

     MERCREDI 18 AOUT 2010 > LIZ TAYLOR

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    0:40 La Vénus au vison (Butterfield 8, 1960, de Daniel Mann, avec Elizabeth Taylor, Laurence Harvey, Eddie Fisher, Dina Merrill)

    22:25 Le Père de la mariée (Father of the Bride, 1950, de Vincente Minnelli, avec Spencer Tracy, Elizabeth Taylor, Joan Bennett, Don Taylor)

    23:55 Cérémonie secrete (Secret Ceremony, 1968, de Joseph Losey, avec Elizabeth Taylor, Robert Mitchum, Mia Farrow)

    01:45 Ivanhoe (1953, de Richard Thorpe, avec Elizabeth Taylor, Robert Taylor, Joan Fontaine, George Sanders)

     JEUDI 19 AOUT 2010 > KEN LOACH

      

    20:40 Kes (1969, de Ken Loach, avec David Bradley, Freddie Fletcher, Lynne Perrie, Colin Welland)

     VENDREDI 20 AOUT 2010 > ROBERT MITCHUM

    20:40 Massacre pour un fauve (Rampage, 1963, de Phil Karlson avec Robert Mitchum, Jack Hawkins, Elsa Martinelli, Sabu)

    22:15 Yakuza (1975, de Sydney Pollack, avec Robert Mitchum, Ken Takakura, Brian Keith

     SAMEDI 21 AOUT 2010 > CLINT EASTWOOD

    20:40 L’Epreuve de force (The Gauntlet, 1977, de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Sondra Locke, Pat Hingle, William Prince, Bill McKinney, Michael Cavanaugh)

    22:35 Un frisson dans la nuit (Play Misty for Me, 1971, de Clint Eastwood, avec Clint Eastwood, Jessica Walter, Donna Mills, John Larch)

     DIMANCHE 22 AOUT 2010 > CYD CHARISSE

    20:40 Quinze jours ailleurs (Two Weeks in Another Town, 1962  Vincente Minnelli Kirk Douglas, Cyd Charisse, Edward G. Robinson, George Hamilton)

    22:30 Traquenard (Party Girl, 1958, de Nicholas Ray , avec Robert Taylor, Cyd Charisse, Lee J. Cobb, John Ireland, Kent Smith)

     LUNDI 23 AOUT 2010 > CHARLES BRONSON

    20:40 La Bataille des Ardennes (Battle of the Bulge, 1965, de Ken Annakin, avec Henry Fonda, Robert Shaw, James Mac Arthur, Robert Ryan, Charles Bronson)

    23:05 Le Chevalier des sables (The Sandpiper, 1965, de Vincente Minnelli, avec Elizabeth Taylor, Richard Burton, Eva Marie Saint, Charles Bronson)

     MARDI 24 AOUT 2010 > BEN AFFLECK

    20:40 Les Glandeurs (Mallrats, 1995, de Kevin Smith, avec Shannen Doherty, Ben Affleck, Jeremy London, Jason Lee)

     MERCREDI 25 AOUT 2010 > FRITZ LANG

     

    20:40 Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet, 1955, de Fritz Lang, avec Stewart Granger, George Sanders, Joan Greenwood, Viveca Lindfors)

    22:05 Espions sur la Tamise (Ministry of Fear, 1944, de Fritz Lang, avec Ray Milland, Marjorie Reynolds, Carl Esmond, Hillary Brooke)

     JEUDI 26 AOUT 2010 > DENNIS HOPPER

     

    20:40 Johnny Guitare (Johnny Guitar, 1954, de Nicholas Ray, avec Joan Crawford, Sterling Hayden, Mercedes McCambridge, Scott Brady et Dennis Hopper)

     VENDREDI 27 AOUT 2010 > STEVEN SPIELBERG

    20:40 Always (1989, de Steven Spielberg, avec Richard Dreyfuss, Audrey Hepburn, Holly Hunter, John Goodman)

     SAMEDI 28 AOUT 2010 > STEVE MC QUEEN

    20:40 Bullitt (1968, de Peter Yates, avec Steve Mc Queen, Robert Vaughn, Jacqueline Bisset)

     DIMANCHE 29 AOUT 2010 > MONTGOMERY CLIFT

    20:40 Soudain l’été dernier (Suddenly Last Summer, 1959, de Joseph L. Mankiewicz, avec Elizabeth Taylor, Katharine Hepburn, Montgomery Clift)

    22:30 Les Anges marqués (The Search, 1948, de Fred Zinnemann, avec Montgomery Clift, Wendell Corey, Aline MacMahon, Ivan Jandl)

    LUNDI 30 AOUT 2010 > PAUL NEWMAN

    20:25 Plan(s) Rapproché(s) L’Arnaque par Bruno Solo

    20:40 L’Arnaque (The Sting, 1973, de George Roy Hill, avec Paul Newman, Robert Redford, Robert Shaw, Charles Durning)

    22:45 Juge et hors-la-loi (Life and Times of Judge Roy Bean, 1972, de John Huston, avec Paul Newman, Ava Gardner, Jacqueline Bisset, John Huston)

    MARDI 31 AOUT 2010 > NICOLAS CAGE

    20:40 Leaving Las Vegas (1995, de Mike Figgis, avec Nicolas Cage, Elisabeth Shue, Julian Sands, Richard Lewis)

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  • Making-of des "Petits mouchoirs" de Guillaume Canet

    En attendant de reprendre le chemin des salles obscures, après vous avoir proposé le synopsis, la bande-annonce et l'affiche des "Petits mouchoirs" de Guillaume Canet, hier, voici maintenant une nouvelle vidéo du making-of:

  • Critique- "Le Cercle rouge" de Jean-Pierre Melville à ne pas manquer mardi soir, sur France 2

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      Bien plus qu'un film policier, ce film est sans nul doute un de ceux qui ont fait naitre ma passion pour le cinéma... Je ne peux donc que vous le recommander! Il sera projeté  mardi soir, à 20H35, sur France 2.

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    Synopsis : Le commissaire Matteï (André Bourvil) de la brigade criminelle est chargé de convoyer Vogel (Gian Maria Volonte), un détenu. Ce dernier parvient à s'enfuir et demeure introuvable malgré l'importance des moyens déployés. A même moment, à Marseille, Corey (Alain Delon), à la veille de sa libération de prison, reçoit la visite d'un gardien  dans sa cellule venu lui proposer une « affaire ». Alors que Corey gagne Paris, par hasard, Vogel se cache dans le coffre de la voiture. Corey et Vogel montent alors ensemble l'affaire proposée par le gardien : le cambriolage d'une bijouterie place Vendôme. Ils s'adjoignent ensuite les services d'un tireur d'élite : Janson, un ancien policier, rongé par l'alcool.

    Dès la phrase d'exergue, le film est placé sous le sceau de la noirceur et la fatalité : " Çakyamuni le Solitaire, dit Siderta Gautama le Sage, dit le Bouddha, se saisit d'un morceau de craie rouge, traça un cercle et dit : " Quand des hommes, même sils l'ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d'entre eux et ils peuvent suivre des chemins divergents, au jour dit, inéluctablement, ils seront réunis dans le cercle rouge (Rama Krishna)".

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    C'est cette fatalité qui fera se rencontrer Corey et Vogel puis Jansen et qui les conduira tous les trois à la mort « réunis dans le cercle rouge ». Ce cercle rouge réunit aussi policier et gangsters, Mattei ressemblant à bien des égards davantage à ces derniers qu'à l'inspecteur général pour qui les hommes sont « tous coupables ». Dès le début, le film joue sur la confusion : le feu rouge grillé par la police, les deux hommes (Vogel et Matteï) qui rentrent en silence dans la cabine de train, habités par la même solitude, et dont on ne découvre que plus tard que l'un est policier et l'autre un prévenu. Il n'y a plus de gangsters et de policiers. Juste des hommes. Coupables. Matteï comme ceux qu'ils traquent sont des hommes seuls. A deux reprises il nous est montré avec ses chats qu'il materne tandis que Jansen a pour seule compagnie «  les habitants du placard », des animaux hostiles que l'alcool lui fait imaginer.

    Tous sont prisonniers. Prisonniers d'une vie de solitude. Prisonniers d'intérieurs qui les étouffent. Jansen qui vit dans un appartement carcéral avec son papier peint rayé et ses valises en guise de placards. Matteï dont l'appartement ne nous est jamais montré avec une ouverture sur l'extérieur. Ou Corey qui, de la prison, passe à son appartement devenu un lieu hostile et étranger. Prisonniers ou gangsters, ils subissent le même enfermement. Ils sont avant tout prisonniers du cercle du destin qui les réunira dans sa logique implacable. Des hommes seuls et uniquement des hommes, les femmes étant celles qui les ont abandonnés et qui ne sont plus que des photos d'une époque révolue (que ce soit Corey qui jette les photos que le greffe lui rend ou Matteï dont on aperçoit les photos de celle dont on imagine qu'elle fut sa femme, chez lui, dans un cadre).

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    Avec une économie de mots (la longue -25 minutes- haletante et impressionnante scène du cambriolage se déroule ainsi sans qu'un mot soit échangé), grâce à une mise en scène brillante, Melville signe un polar d'une noirceur, d'une intensité, d'une sobriété rarement égalées.

     Le casting, impeccable, donne au film une dimension supplémentaire : Delon en gangster désabusé et hiératique (dont c'est le seul film avec Melville dont le titre ne le désigne pas directement, après « Le Samouraï » et avant « Un flic »), Montand en ex-flic rongé par l'alcool, et  Bourvil, mort peu de temps après le tournage, avant la sortie du film (même s'il tourna ensuite « Le mur de l'Atlantique »), est ici bouleversant dans ce contre-emploi, selon moi son meilleur deuxième rôle dramatique avec « Le Miroir à deux faces ».  Ce sont pourtant d'autres acteurs qui étaient initialement prévus : Lino Ventura pour « Le commissaire Matteï », Paul Meurisse pour Jansen et Jean-Paul Belmondo pour Vogel.

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    La critique salua unanimement ce film qui fut aussi le plus grand succès de Melville dont il faut par ailleurs souligner qu'il est l'auteur du scénario original et de cette idée qu'il portait en lui depuis 20 ans, ce qui lui fit dire : « Ce film est de loin le plus difficile de ceux qu' j'ai tournés, parce que j'en ai écrit toutes les péripéties et que je ne me suis pas fait de cadeau en l'écrivant. »

    En tout cas, il nous a fait un cadeau, celui de réunir pour la première et dernières fois de grands acteurs dans un « Cercle rouge » aux accents hawksiens, aussi sombre, fatal qu'inoubliable.

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    Liens :

    Cycle Alain Delon sur « In the mood for cinema » :

    Dossier consacré au "Guépard" de Visconti et à la projection exceptionnelle lors du dernier Festival de Cannes (avec notamment la vidéo de la projection)

    Documentaire sur Alain Delon

     « Les Montagnes russes », 

     « Sur la route de Madison »,

    « Love letters ».

     « La Piscine » de Jacques Deray

    Soirée Paramount du lancement du DVD de "Borsalino"

     « Monsieur Klein » de Joseph Losey

     "Le Professeur" de Zurlini

     "Plein soleil"  de René Clément

    Et concernant Jean-Pierre Melville:

    Ma critique de "L'armée des ombres" de Jean-Pierre Melville