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  • Ce soir, ne manquez pas "Les Enchaînés" d'Hitchcock au ciné club du restaurant Les Cinoches

    enchaines.jpgJe vous en parlais il y a quelques jours, à partir de ce soir et cela pour 8 semaines consécutives, j'ai le plaisir de choisir la programmation du ciné club du restaurant Les Cinoches. Cette série de films cultes débute ce soir avec "Les Enchaînés" d'Hitchcock à partir de 21h, une occasion de voir ou revoir ce chef d'oeuvre du maître du suspense en dégustant un délicieux repas. Pour en savoir plus:

    -Mon article sur les Cinoches et son ciné club avec toutes les informations pratiques.

    -Ma critique des "Enchaînés" d'Hitchcock

    -Le site officiel des Cinoches

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  • Critique de « César et Rosalie » (1972) et décryptage du cinéma de Claude Sautet

     
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     Il y a les cinéastes qui vous font aimer le cinéma, ceux qui vous donnent envie d'en faire, ceux qui vous font appréhender la vie différemment, voire l'aimer davantage encore. Claude Sautet, pour moi, réunit toutes ces qualités.

     Certains films sont ainsi comme des rencontres, qui vous portent, vous enrichissent, vous influencent ou vous transforment même parfois.  Les films de Claude Sautet, pour moi, font partie de cette rare catégorie et de celle, tout aussi parcimonieuse, des films dont le plaisir à les revoir, même pour la dixième fois, est toujours accru par rapport à la première projection. J'ai beau connaître les répliques par cœur, à chaque fois César et Rosalie m'emportent dans leur tourbillon de vie joyeusement désordonné, exalté et exaltant.

     Claude Beylie parlait de « drame gai » à propos de César et Rosalie, terme en général adopté pour la Règle du jeu de Renoir, qui lui sied également parfaitement. Derrière l'exubérance et la truculence de César, on ressent en effet la mélancolie sous-jacente. César donc c'est Yves Montand, un ferrailleur qui a réussi, vivant avec Rosalie (Romy Schneider) divorcée d'Antoine (Umberto Orsini), et qui aime toujours David (Sami Frey), un dessinateur de bandes dessinées, sans cesser d'aimer César. Ce dernier se fâche puis réfléchit et abandonne Rosalie à David. Des liens de complicité et même d'amitié se tissent entre les deux hommes si bien que Rosalie, qui veut être aimée séparément par l'un et par l'autre, va tenter de s'interposer entre eux, puis va partir...

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     Dans ce film de 1972, qui fut souvent comparé à Jules et Jim de Truffaut, on retrouve ce qui caractérise les films de Claude Sautet : les scènes de café, de groupe et la solitude dans le groupe, la fugacité du bonheur immortalisée, l'implicite dans ce qui n'est pas- les ellipses- comme dans ce qui est-les regards- (Ah, ces derniers regards entre les trois personnages principaux! Ah, le regard de David lorsque l'enfant passe des bras de Rosalie à ceux de César, scène triangulaire parfaitement construite!).

     Sur la tombe de Claude Sautet au cimetière Montparnasse, il est écrit : « Garder le calme devant la dissonance », voilà probablement la phrase qui définirait aussi le mieux son cinéma : d'abord parce que son cinéma est un cinéma de la dissonance, de l'imprévu, de la note inattendue dans la quotidienneté (ici, l'arrivée de David) et ensuite parce que cette épitaphe fait référence à la passion de Claude Sautet pour la musique. Claude Sautet a ainsi été critique musical au journal « Combat », un journal de la Résistance, il avait ainsi une vraie passion pour le jazz et pour Bach, notamment. Il a par ailleurs consacré un film entier à la musique, « Un cœur en hiver », (d'après un recueil de nouvelles de Lermontov : « Un héros de notre temps ») le meilleur selon moi tant les personnages y sont ambivalents, complexes, bref humains, et tout particulièrement le personnage de Stéphane interprété par Daniel Auteuil, le « cœur en hiver », pouvant donner lieu à une interprétation différente à chaque vision du film. Le tempo de ses films est ainsi réglé comme une partition musicale, impeccablement rythmée, une partition dont on a l'impression qu'en changer une note ébranlerait l'ensemble de la composition. C'est évidemment aussi le cas dans « César et Rosalie ».

    « L'unité dans la diversité ».  Pour qualifier le cinéma de Claude Sautet et l'unité qui le caractérise malgré une diversité apparente, nous pourrions ainsi paraphraser cette devise de l'Union européenne. Certes a priori, « L'arme à gauche » est un film très différent de « Vincent, François, Paul et les autres », pourtant si son premier film  « Classe tous risques »  est un polar avec Lino Ventura et Jean-Paul Belmondo («  Bonjour sourire », une comédie, a été renié par Claude Sautet qui n'en avait assuré que la direction artistique), nous pouvons déjà y trouver ce fond de mélancolie qui caractérise tous ses films. Tous ses films se caractérisent d'ailleurs aussi par le suspense (il était fasciné par Ford et Hawks ) : le suspense sentimental avant tout, concourant à créer des films toujours haletants et fascinants.  Claude Sautet citait ainsi souvent la phrase de Tristan Bernard : « il faut surprendre avec ce que l'on attend ». On ne peut certainement pas reprocher au cinéma de Claude Sautet d'être démesurément explicatif, c'est au contraire un cinéma de l'implicite, des silences et du non-dit. Pascal Jardin disait  de Claude Sautet qu'il « reste une fenêtre ouverte sur l'inconscient ».

    Dans « Nelly et M. Arnaud » se noue ainsi une relation ambiguë entre un magistrat à la retraite, misanthrope et solitaire, et une jeune femme au chômage qui vient de quitter son mari. Au-delà de l'autoportrait ( Serrault y ressemble étrangement à Sautet ), c'est l'implicite d'un amour magnifiquement et pudiquement esquissé, composé jusque dans la disparition progressive des livres d'Arnaud, dénudant ainsi sa bibliothèque et faisant référence à sa propre mise à nu. La scène pendant laquelle Arnaud regarde Nelly dormir, est certainement une des plus belles scènes d'amour du cinéma: silencieuse, implicite, bouleversante. Le spectateur retient son souffle, le suspense, presque hitchcockien y est à son comble. Sautet a atteint la perfection dans son genre, celui qu'il a initié: le thriller des sentiments.

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    Les films de Sautet ont tous des points communs : le groupe, (dont « Vincent, François, Paul et les autres » est le film emblématique), des personnages face à leurs solitudes malgré ce groupe, des scènes de café,( « A chaque film, avouait Sautet, je me dis toujours : non, cette fois tu n'y tournes pas. Et puis, je ne peux pas m'en empêcher. Les cafés, c'est comme Paris, c'est vraiment mon univers. C'est à travers eux que je vois la vie. Des instants de solitude et de rêvasseries. ») les personnages filmés à travers les vitres de ces mêmes cafés, des scènes de pluie qui sont souvent un élément déclencheur, des scènes de colère (peut-être inspirées par les scènes de colère incontournables dans les films de Jean Gabin, Sautet ayant ainsi revu « Le jour se lève » ...17 fois en un mois!), des femmes combatives souvent incarnées par Romy Schneider puis par Emmanuelle Béart, des fins souvent ouvertes et avant tout un cinéma de personnages : César, Rosalie, Nelly, Arnaud, Vincent, François, Paul, Max, Mado, ...et les autres, des personnages égarés affectivement et/ou socialement, des personnages énigmatiques et ambivalents.

    Claude Sautet, en 14 films, a imposer un style, des films inoubliables, un cinéma du désenchantement enchanteur, d'une savoureuse mélancolie, de l'ambivalence et de la dissonance jubilatoires, une symphonie magistrale dont chaque film est un morceau unique indissociable de l'ensemble. Il a signé aussi bien des "drames gais" avec « César et Rosalie », ou encore le trop méconnu, fantasque et extravagant « Quelques jours avec moi », un film irrésistible, parfois aux frontières de l'absurde, mais aussi des films plus politiques notamment le très sombre « Mado » dans lequel il dénonce l'affairisme et la corruption...

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     « Les films de Claude Sautet touchent tous ceux qui privilégient les personnages par rapport aux situations, tous ceux qui pensent que les hommes sont plus importants que ce qu'ils font (..). Claude Sautet c'est la vitalité. »,  disait Truffaut. Ainsi, personne mieux que Claude Sautet ne savait  et n'a su dépeindre des personnages attachants, fragiles mais si vivants (à l'exception de Stephan interprété par Daniel Auteuil dans Un cœur en hiver, personnage aux émotions anesthésiées quoique...) comme le sont César et Rosalie.

     Ici au contraire ce n'est pas « un cœur en hiver », mais un cœur qui bat la chamade et qui hésite, celui de Rosalie, qui virevolte avec sincérité, et qui emporte le spectateur dans ses battements effrénés. Et effectivement on retrouve cette vitalité, celle de la mise en scène qui épouse le rythme trépidant de César face au taciturne David. César qui pourrait agacer ( flambeur, gouailleur, lâche parfois) face à la fragilité et la discrétion de l'artiste David. Deux hommes si différents, voire opposés, dans leur caractérisation comme dans leur relation à Rosalie que Sautet dépeint avec tendresse, parfois plutôt une tendre cruauté concernant César.

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     Là se trouve la fantaisie, dans ce personnage interprété magistralement par Yves Montand, ou dans la relation singulière des trois personnages, si moderne. Un film qui n'est pas conventionnel jusque dans sa magnifique fin, ambiguë à souhait. Sans effets spéciaux. Simplement par la caractérisation ciselée de personnages avec leurs fêlures et leur déraison si humaines.

     On a souvent dit de Claude Sautet était le peintre de la société des années 70 mais en réalité la complexité des sentiments de ses personnages disséquée avec une rare acuité est intemporelle.  S'il est vrai que la plupart de ses films sont des tableaux de la société contemporaine, notamment de la société d'après 1968, et de la société pompidolienne, puis giscardienne, et enfin mitterrandienne,  ses personnages et les situations dans lesquelles il les implique sont avant tout universels, un peu comme « La Comédie Humaine » peut s'appliquer aussi bien à notre époque qu'à celle de Balzac.

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    « César et Rosalie » est un film à l'image de son personnage principal qui insuffle ce rythme précis et exalté : truculent et émouvant, mélancolique et joyeux, exubérant et secret. Un film intemporel et libre, qui oscille entre le rire et les larmes, dans lequel tout est grave et rien n'est sérieux (devise crétoise, un peu la mienne aussi). Un film délicieusement amoral que vous devez absolument voir ou revoir ne serait-ce que pour y voir deux monstres sacrés (Romy Schneider et Yves Montand, l'une parfaite et resplendissante dans ce rôle de femme riche de contradictions moderne, amoureuse, indépendante, enjouée, et triste, incarnant à elle seule les paradoxes de ce « drame gai » ; l'autre hâbleur, passionné, cabotin, bavard, touchant face à Samy Frey silencieux, posé, mystérieux, séduisant mais tous finalement vulnérables, et les regards traversés de voiles soudains de mélancolie  ) au sommet de leur art et pour entendre des dialogues aussi incisifs, précis que savoureux (comme pour le scénario également cosigné par Jean-Loup Dabadie)...

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     Claude Sautet disait lui-même que ses films n'étaient pas réalistes mais des fables. Son univers nous envoûte en tout cas, et en retranscrivant la vie à sa « fabuleuse » manière, il l'a indéniablement magnifiée. Certains lui ont reproché son classicisme, pour le manque de réflexivité de son cinéma, comme on le reprocha aussi à Carné dont Sautet admirait tant « Le jour se lève. » On lui a aussi reproché de toujours filmer le même milieu social (bourgeoisie quinquagénaire et citadine). Qu'importe ! Un peu comme l'ours en peluche du « Jour se lève » qui a un œil qui rit et un autre qui pleure, nous ressortons de ses films, entre rires et larmes, bouleversés, avec l'envie de vivre plus intensément encore car là était le véritable objectif de Claude Sautet : nous « faire aimer la vie »...et il y est parvenu, magistralement. Personne après lui n'a su nous raconter des « histoires simples » aux personnages complexes qui nous parlent aussi bien de « choses de la vie ».

    "César et Rosalie" de Claude Sautet sera projeté au restaurant Les Cinoches dans le cadre de son ciné club et de la programmation que j'ai eu le plaisir de choisir, dimanche prochain 9 mai, à 21H. Cliquez ici pour en savoir plus sur Les Cinoches.

    FILMOGRAPHIE  DE CLAUDE SAUTET                                                              

    Né à Montrouge (près de Paris) en 1924, Claude Sautet est mort à Paris le samedi 22 juillet 2000 à l'âge de soixante-seize ans...

     Longs-métrages réalisés par Claude Sautet

     Bonjour sourire (1955)

    Classe tous risques (1960)

     L'Arme à gauche (1965)

    Les Choses de la vie (1970)

     Max et les Ferrailleurs (1970)

    César et Rosalie (1972)

    Vincent, François, Paul et les autres (1974)

    Mado (1976)

    Une histoire simple (1978)

     Un mauvais fils (1980)

    Garçon ! (1983)

    Quelques jours avec moi (1988)

    Un cœur en hiver (1991)

     Nelly et Monsieur Arnaud (1995)

     

     A voir : le documentaire de N.T.Binh  « Claude Sautet ou la magie invisible »

    A noter: Claude Sautet a également travailler comme ressemeleur de scénarii pour de nombreux cinéastes et notamment sur  (parmi de nombreux autres films ) « Borsalino » de Jacques Deray.

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  • Critique - « Comme les 5 doigts de la main » d’Alexandre Arcady

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    L'acharnement systématique comme celui subi par ce film dont, à lire une large majorité de critiques, j'en étais presque venue à croire que « Camping 2 » était un chef d'œuvre à côté, a particulièrement le don de m'agacer. Si « Comme les cinq doigts de la main » n'est pas le film de la décennie, il est aussi loin d'être le pire et il a au moins le mérite de tenir ses promesses. Que les promesses plaisent ou déplaisent, c'est là une autre question dont la réponse négative ne méritait pas un tel déchainement.

    Les Hayoun. Cinq frères semblables et très différents dont le père est mort très tôt. L'aîné, Dan,  (Patrick Bruel) dirige un restaurant.  D'ailleurs, il dirige aussi la famille. Il a repris le rôle du patriarche avec trois de ses frères que sont Jonathan (Pascal Elbé), le pharmacien nerveux, le plus religieux et doux des trois qui tient aux valeurs de la famille ; Julien (Eric Caravaca), professeur, un peu décalé ; Michael (Mathieu Delarive), le chien fou qui brûle son existence et son argent au pocker. Enfin, il y a le cadet David (Vincent Elbaz) avec lequel c'est plus compliqué : il s'est éloigné de la famille depuis plusieurs années et réapparaît brusquement et avec lui un lourd secret.  Les cinq frères vont alors s'unir pour défendre et venger la mémoire de leur père assassiné. Quant à leur mère Suzie, elle survit grâce à l'amour de ses fils et des traditions juives qu'elle suit scrupuleusement.

    Tout au long de sa filmographie, Alexandre Arcady s'est attaché à dépeindre la communauté juive et l'exil (il quitte l'Algérie devenue indépendante pour la France à 15 ans) souvent associées à des thématiques mafieuses (Le Grand Pardon) ou policières (Hold up, L'Union sacrée). Sans doute ses détracteurs s'attendaient-ils à une sorte de Grand Pardon 3. Or avec ce nouveau film Arcady, (même si la trame de fond est policière), s'est avant tout attaché à dépeindre la vie familiale et à faire l'éloge de l'amour fraternel.

     Les quarante premières minutes du film, il s'attèle ainsi à montrer chacun des frères ensemble puis individuellement dans leurs milieux respectifs mettant l'accent sur leurs différences mais aussi leur solidarité. Autour d'eux gravitent quelques femmes : l'épouse fidèle de Jonathan, l'épouse séduisante et séductrice de Dan, Linda ( Caterina Murino). Le retour de David  va venir briser un moment cette harmonie fragile, une rancœur passée le liant à Dan, avant que la solidarité familiale ne reprenne le dessus.

    Quand je parle d'un film qui tient ses promesses, je pense au sujet de départ, celui de la solidarité familiale, de l'amour fraternel. Cette famille prend vie sous nos yeux et le spectateur s'attache assez rapidement aux protagonistes (en tout cas, je m'y suis attachée) regrettant néanmoins que certains personnages ne soient pas davantage fouillés, esquissés comme autant d'histoires possibles. Ce qui se justifie néanmoins puisque ce sont les cinq frères le cœur de l'histoire et non ceux qui gravitent autour d'eux. Sans doute certains ont-ils été déçus s'attendant à un thriller âpre et haletant, et même si la vie confortable des cinq frères bascule dans la violence, là n'était de toute façon pas le sujet.  Un plan rappelant d'ailleurs « Vincent, François, Paul et les autres » de Claude Sautet (film phare sur l'amitié), le souligne d'ailleurs.

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    C'est dans les face-à-face entre deux personnages qu'Arcady est ici le meilleur pour créer la tension et donner du souffle à l'intrigue: les deux frères Dan et David l'un face à l'autre (sans doute ce face-à-face aurait-il été meilleur si David avait été interprété par Anconina comme c'était initialement prévu), ou Dan face à sa femme Linda, couple  électrique qui doit sa crédibilité à la fois au magnétisme de Patrick Bruel, dont c'est la cinquième et judicieuse collaboration avec Arcady (qui a aussi prouvé notamment dans le très beau film de Claude Miller, « Un secret », qu'il pouvait avoir des rôles beaucoup plus en retenue), et de Caterina Murino. Des scènes beaucoup plus porteuses de tension que l'assaut final où les cinq frères ont beaucoup plus l'air de jouer à la guerre que de se battre.

    Alors certes le dénouement est superflu et larmoyant (encore qu'il soit justifié par le thème de départ), et le traitement parfois désuet ou archétypal (ce qui d'ailleurs contribue au rythme et à l'efficacité) mais c'est aussi parfois ce que l'on attend du cinéma, de ce cinéma et qu'on pardonne d'ailleurs beaucoup plus facilement aux films venus d'Outre-Atlantique. Quant à la musique, elle n'est pas plus omniprésente que dans un film d'Olivier Marchal, et est toujours au service du sujet et de l'atmosphère. En tout cas, rien ne justifiait cet emballement contre ce film qui est ce qu'il aspirait à être : un film très divertissant qui dépeint une communauté et fait l'éloge de l'amour filial et fraternel. Dussé-je être la seule, si vous souhaitez passer un bon moment, je vous recommande « Comme les cinq doigts de la main » qui sera au moins aussi efficace qu'une grande majorité de blockbusters américains et a le mérite de tenir ses promesses et d'être réalisé par un cinéaste sincère et fidèle à ses thèmes de prédilection et sans doute à ses racines dont ils sont indissociables.

  • Teaser exclusif: "Je vous aime très beaucoup" de Philippe Locquet

    Synopsis: A la mort de leur mère, qu’ils n’ont pas connue, trois enfants de 8, 15 et 17 ans ayant grandi dans des milieux socioculturels différents, se rencontrent pour la première fois. Ils passeront les grandes vacances chez la Nonna, leur grand-mère (interprétée par Firmine Richard), entre secrets et lapins, polenta et coups tordus, aventures et premières fois.

    Ce film est coproduit par touscoprod et vous pouvez vous aussi en devenir coproducteurs. Rendez-vous sur leur site pour en savoir plus!

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  • Suivre le Festival de Cannes 2010 sur internet : mode d'emploi

    Je précise tout d'abord que cet article sera régulièrement mis à jour sur In the mood for Cannes au fur et à mesure des annonces jusqu'à l'ouverture du festival mais, à moins de deux semaines du festival, je peux déjà vous parler des principales sources d'information que vous pourrez trouver sur internet pour suivre ce 63ème Festival de Cannes comme si vous y étiez.

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    Je commence tout d'abord par le blog "In the mood for Cannes" puisque, vous le savez déjà, vous pourrez m'y lire en direct de Cannes, du 12 au 24 mai, de l'ouverture à la clôture. J'y serai pour la 10ème année consécutive, cette année accréditée presse, après 9 ans de pass pro Grand Ecran, ce qui devrait encore me permettre une plus grande immersion cannoise. J'essaierai de voir un maximum de films en compétition mais aussi des films des sélections parallèles. Je serai également présente à plusieurs soirées et dans les principaux lieux phares du festival pour appréhender et relater ce festival de la manière la plus exhaustive, passionnée et ludique possible! De tout cela je vous ferai le compte rendu sur In the mood for Cannes mais aussi sur mon blog principal In the mood for cinema en espérant que le tourbillon festivalier m'en laissera le temps.

    Vous pourrez également me suivre sur Facebook, sur la page officielle d' In the mood for Cannes mais également sur twitter avec un compte spécial "In the mood for Cannes" ,créé pour l'occasion, où il me sera plus facile de commenter en direct que sur ce blog.

     Par ailleurs, je participe à différentes opérations et différents médias relaieront mes articles d'une manière ou d'une autre, je vous en parlerai ultérieurement quand tout sera finalisé et effectif.

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     Je peux néanmoins d'ores et déjà vous dire que je participe également à Cannes Inside, un projet ludique et ambitieux que vous pouvez aussi retrouver sur Facebook, une idée de couverture chorale et subjective du Festival de Cannes 2010 initiée par Vodkaster. C'est par le biais de twitter qu'une vingtaine de festivaliers-personnages-envoyés spéciaux vous feront part de leur vision de Cannes et de leurs péripéties festivalières. Chaque Insider incarnera un personnage réel ou fictif. Ce projet promet bien d'autres surprises et je vous en parlerai prochainement plus en détails.

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    Cannes Inside n'est pas le seul projet original puisque touscoprod (qui coproduit par ailleurs plusieurs films sélectionnés pour cette édition 2010, j'y reviendrai là aussi en détails dans un prochain article) avec tousàcannes propose aussi son concept participatif, également (très) ambitieux et non moins intéressant avec pour objectif de couvrir l’actualité du festival sous un angle communautaire. Ces émissions seront articulées par thématiques : actualité de la journée (animée par des bloggers), interviews, reportage, marché du film vu par les producteurs et distributeurs, micro trottoir du public ayant assisté aux projections, coulisses du festival, soirées très privées... L'occasion pour tous de suivre l'actualité du Festival et pour ceux qui seront sur place (comme inthemoodforcannes.com donc) de rejoindre l'aventure.

    Côté blogs, si à ma connaissance, il y a 5 ans, nous n'étions que 2 blogueurs à commenter le Festival en direct de Cannes, Inthemoodforcinema donc et  le photographe Hugo Mayer avec "Le blog du Festival de Cannes 2010" (avec son slogan obamaesque détourné  "Yes we C@nnes", un blog très complet en particulier sur les soirées cannoises mais également sur la programmation),  jamais les blogueurs n'auront été si nombreux que cette année. Je vais donc vous parler de ceux que je connais et que je lis et lirai pendant le festival.

     D'abord, outre donc le blog d' Hugo Mayer recommandé ci-dessus, je vous recommande vivement le blog  Cannes en live. Ses 4 sympathiques rédacteurs sont des habitués du festival mais aussi des cinéphiles qui rédigent aussi bien des critiques aiguisées sur les films en sélection que des chroniques sur l'atmosphère du festival et ses soirées et comme In the mood for cinema, ils ont d'ailleurs récemment eu les honneurs du magazine Studio CinéLive, lequel magazine a au passage un excellent site sur lequel vous pourrez également suivre le festival.

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     majestic63.jpg Je vous recommande également l'excellent blog Cannes Addict , le blog de l'équipe d'ADR prod qui gère les plages Majestic 63 et Chérie chéri (dont je vous ai déjà parlé, ici) et sur lequel vous pourrez également retrouver Hugo Mayer mais aussi Arnold Derek et Michel Rebichon avec des articles qui vont "de la météo du jour à la météo des salles en passant par des critiques, l’objet du jour, la rubrique « Entendu à Cannes », la playlist, les anecdotes et bien d’autres… ".

    Puisque de Majestic il est question, j'en profite pour vous rappeler que vous pourrez suivre l'inauguration du Majestic qui aura lieu le soir de l'ouverture du festival, en direct, sur le blog L'émotion Majestic sur lequel se trouvent également de nombreuses informations sur le festival. Pour en savoir plus, cliquez ici.

     Cette année encore vous pourrez retrouver un autre habitué du festival, cinéphile et accessoirement autre ancien membre du jury Première du Festival du Film Asiatique de Deauville,  le rédacteur de l'excellent "Boulevard du cinéma" (que vous pouvez également retrouver sur Cinéalliance) avec également des critiques avisées, toujours argumentées et passionnées.

    D'autres habitués, comme Cinémaniac pourraient être présents , avec là aussi des critiques précises, sincères et souvent de belles photographies ( ce qui, je dois l'avouer, n'est pas mon fort mais je tenterai de m'améliorer pour cette édition).

    Tous ces blogs seront opérationnels de l'ouverture à la clôture.

     Pour les autres blogueurs, présents à Cannes, envoyez-moi un email à inthemoodforcinema@gmail.com ou laissez-moi un commentaire suite à cette note avec vos dates de présence à Cannes bien sûr seulement si vous comptez commenter le festival en direct et je vous ajouterai en bas de cette note.

    Certains sites internet comme Evene ont également créé leur page spéciale, de même qu'Allociné (page spéciale Cannes d'Allociné) dont je faisais partie de l'équipe de reporters invités l'an passé et qui pourrait bien renouveler l'opération cette année.

    Bien évidemment, comme chaque année, les blogueurs ne sont pas les seuls à couvrir le Festival de Cannes avec les sites des partenaires officiels que sont Orange (je vous en reparlerai en détails) et Canal plus avec sa page officielle. J'ajouterai prochainement à cet article les pages spéciales des autres chaînes de télévision et magazines.

    Enfin pour terminer je ne peux que vous recommander le site officiel du Festival de Cannes dont la version 2010 (multilingues) est une véritable mine d'informations et un outil indispensable pour bien préparer le festival. La Semaine de la Critique et la Quinzaine des Réalisateurs ont également leurs pages officielles.

    Tous ces sites figurent bien entendu dans la blogroll de ce blog, elle sera régulièrement enrichie. J'y ajouterai progressivement de nouvelles pages et je consacrerai prochainement un article au traitement du festival à la télévision. Je vous en dirai par ailleurs bientôt plus sur la présence médiatique d'Inthemoodforcannes .

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  • "The Tree" de Julie Bertucelli avec Charlotte Gainsbourg en clôture du Festival de Cannes 2010

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    C’est le film de Julie Bertucelli, The Tree, interprété par Charlotte Gainsbourg, Marton Csokas et Aden Young, qui sera présenté en Clôture du 63e Festival de Cannes. Tourné en Australie, le film est adapté du roman de Judy Pascoe, "Our Father Who Art in the Tree".

    Le film sera projeté dimanche 23 mai, après l’annonce du Palmarès par le jury présidé par le cinéaste américain Tim Burton. 

    Je vous en reparle prochainement en détails ici! 

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  • "Comme les 5 doigts de la main" d'Alexandre Arcady : la bande annonce

    Pourquoi cette soudaine bande annonce me demanderez-vous alors que, de surcroît, le film est déjà sorti sur les écrans? Comme je manque de temps aujourd'hui pour vous en proposer la critique (que vous retrouverez néanmoins demain sur ce blog) et comme j'avais envie de le défendre en raison de tout ce qu'il a pu subir de la part des "critiques", et malgré ses défauts que je ne nie pas, mais qui n'enlèvent rien au fait que le film tient ses promesses (je détaillerai demain), je voulais donc, dussé-je être la seule, le défendre par ce moyen...

     

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