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cinema - Page 168

  • Programme du Festival de Cannes 2010: le 15 avril 2010

    Je vous le disais avant-hier, ce Festival de Cannes 2010 sera pour moi encore plus immersif que les années passées. Je vous en dirai bientôt plus à ce sujet mais en attendant je vous donne la date officielle de l'annonce du programme 2010 : le 15 avril. Evidemment vous pourrez, le jour même, retrouver ici le programme détaillé et commenté...

    En attendant, voici la première affiche du Festival de Cannes 2010, celle de l'ACID, l'Association du Cinéma indépendant pour sa diffusion, signée Thierry Guitard.

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  • J-2 avant l'ouverture du Festival International des Scénaristes 2010

    Je vous le disais il y a quelques jours: le Festival des Scénaristes de Bourges me fait l'honneur et le plaisir de m'inviter 2 jours au festival (samedi et dimanche). Le festival après-demain.

     Petit rappel des rendez-vous à ne pas manquer :

    -La création musicale One Time + One Set, à l’initiative du compositeur Eric Neveux, et en compagnie des comédiennes Bless, Lolita Chammah et judith Rémy. Vendredi 26 mars, à 20h00.

    - Avant-première Sauveurs dans la nuit : Après la première mondiale aux festivals de Locarno et de Jérusalem, Ludi Boeken présentera à Bourges son nouveau film. Jeudi 25 mars à 21h00.

    - Le grand débat Culture & territoires : En présence d’élus et de représentants de structures culturelles locales et nationales. Jeudi 25 mars à 16h30.

    - Table ronde Ecrire pour le web avec Boris Razon, atelier autour d’une toute nouvelle forme d’écriture : web fiction, web documentaire et web série. Vendredi 26 mars, à 17h00.

    Bien sûr sans oublier tous nos rendez-vous habituels : Marathon du court métrage, Forum des auteurs, l’atelier Tout est langage …


    Des rencontres au sommet !

    Cette année encore, de nombreux professionnels de l’audiovisuel et du cinéma sont attendus :

    - Plus de 200 scénaristes, réalisateurs, producteurs.

    - 370 invités se côtoieront pendant 4 jours et plus de 5000 spectateurs !!!

    Ce festival entièrement dédié à la question de l’écriture reste ouvert au grand public et attend également bon nombre d’amateurs qui pourront aussi profiter de cette opportunité incroyable, la manifestation mêlant en effet rencontres professionnelles, découverte de talents et éducation à l’écriture de l’image.

    Les rencontres professionnelles sont également au cœur du Festival et c’est notamment grâce au bureau de liaison, véritable machine à rendez-vous, que vous pourrez profiter de cette occasion unique d’exposer et de confronter vos idées et retrouver tous ceux qui souhaite promouvoir l’écriture scénaristique sous toutes ses formes.

    N’oubliez pas ! Tout au long du Festival, vous avez la possibilité de présenter vos projets au Labo, incubateur d’idées ouvert au public, qui vous offre l’occasion de les tester grandeur nature dans une dynamique d’échange et de liberté de ton.

    Découvrez la bande-annonce du Festival !

    Réalisée par Lola Doillon, sur une musique inédite de Eric Neveux, vous pouvez dès à présent la visualiser pour un petit aperçu de ce qui vous attend du 24 au 28 mars à Bourges


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  • Avant-première – Critique de « Téhéran » de Nader T.Homayoun

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    Après l'excellent film de Bahman Ghobadi « Les Chats persans » que je vous recommande vraiment de voir en DVD si vous l'avez manqué lors de sa sortie (cliquez ici pour lire ma critique et voir mes vidéos de l'équipe du film), un autre film iranien remarquable sortira prochainement sur les écrans (très exactement le 14 avril), il s'agit de « Téhéran » de Nader T. Homayoun, un film qui a obtenu le prix de la semaine de la critique au Festival de Venise 2009 et le Grand Prix du Jury au Festival Premiers Plans d'Angers 2010.

    Synopsis : Ebrahim (Ali Ebdali) quitte sa famille et va tenter sa chance à Téhéran mais dans cette jungle urbaine où tout se vend et tout s'achète, le rêve peut rapidement virer au cauchemar. Mêlé malgré lui à des trafics mafieux, Ebrahim a-t-il encore une chance de s'en sortir ?

    Nader T.Homayoun est parti d'une rumeur persistante selon laquelle, à Téhéran, des mendiants voleraient des bébés pour faire la manche. Ebrahim, parti à Téhéran considéré par beaucoup d'Iraniens comme l'Eldorado, est l'un d'eux... Tandis qu'il se fait voler le bébé avec lequel il faisait la manche, sa femme, enceinte, le rejoint à Téhéran.

    Nader T.Homayoun a pris prétexte de la réalisation d'un documentaire sur Téhéran pour pouvoir réaliser son film qui, au-delà de l'aspect documentaire qu'il comporte bel et bien, est « un polar à l'iranienne » et même un thriller social.

    A travers les péripéties d'Ebrahim (interprété avec conviction par Ali Ebdali), nous découvrons Téhéran, ville bouillonnante et tentaculaire. Une ville qui vit, vivre, palpite, bouillonne, rugit mais aussi une ville blessée, une ville qui connaît une vraie ségrégation sociale et une expansion mais aussi une pauvreté grandissantes et les trafics en tous genres, c'est pourquoi le titre iranien est « Tehroun », le nom argotique et populaire de Téhéran. C'est en effet le visage sombre de Téhéran qu'il nous dévoile ici et à travers elle le portrait sans concessions de la société iranienne, une société qui ne croit plus en rien, corrompue par l'argent. Ebrahim lui-même change, la pauvreté le contraint à l'aliénation et même sa femme dit ne plus le reconnaître. Nader T.Homayoun nous fait découvrir une ville où règle le cynisme et où tout est en effet bon pour « faire de l'argent » : prostitution, vol et  vente d'enfants, vente de drogue,  prêt islamique détourné de sa fonction initiale, voleurs se faisant passer pour des pasdaran et débarquant dans des fêtes (interdites)...

    Difficile de dissocier ce film de ses conditions de tournage qui en épouse d'ailleurs le sentiment d'urgence : tourné en 18 jours sans autorisation. D'après son réalisateur, « il est impossible qu'il soit distribué en Iran pour l'instant. » Tourné à la fin du premier mandat d'Ahmadinejad il montre que la répression et la rigueur s'accompagnent d'une véritable impunité. Contrairement aux « Chats persans », les forces de l'ordre ne sont jamais montrées mais, invisibles, elles n'en sont que plus présentes, ce nouveau et sombre  visage de Téhéran en étant la conséquence.

    Là où « Les chats persans »  laissait entrevoir une lueur d'espoir « Téhéran » montre un peuple désenchanté qui, à l'image de la dernière scène,  suffoque et meurt, et ne parvient pour l'instant qu'à retarder de quelques jours cette inéluctable issue. Un premier film particulièrement réussi, autant un thriller qu'un documentaire sur une ville et un pays qui étouffent et souffrent. Un cri de révolte salutaire, une nouvelle fenêtre ouverte sur un pays oppressé.

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  • La bande-annonce d' "Adèle Blanc-Sec" de Luc Besson

    Une petite bande-annonce pour commencer la semaine en attendant de nouveaux articles: la bande-annonce officielle de la nouvelle réalisation de Luc Besson "Adèle Blanc-Sec". Qu'en pensez-vous?

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  • Printemps du cinéma 2010 : les films à ne pas manquer

    printemps.jpgJe vous parlais hier du printemps du cinéma, ici. Si vous ne savez pas quels films aller voir, voici ceux que je vous recommande. Vous pourrez lire mes critiques des films en question en cliquant sur leurs titres.

    Et le reste de l'actualité sur : "In the mood for Cannes", "In the mood for Deauville" ,  "In the mood for luxe ".

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  • Le Festival de Cannes 2010 en direct sur mes blogs du 12 au 24 mai 2010!

    A moins de deux mois du festival, je peux maintenant vous l'annoncer officiellement:

    cette année, plus que jamais, pour mon 10ème Festival de Cannes, je serai en direct de Cannes de l'ouverture à la clôture pour vous faire vivre le 63ème Festival de Cannes en direct sur "In the mood for cinema " et sur "In the mood for Cannes " (mon blog entièrement consacré au Festival, lauréat du concours de blogs du Festival de Cannes 2008).

    Un Festival qui s'annonce pour moi encore plus immersif que les autres années... Patience... Je vous en dis bientôt plus...

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    Pour toute demande de partenariat ou d'information, contactez-moi à inthemoodforcinema@gmail.com .
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  • Avant-première – Critique d’ « Alice au pays des merveilles » de Tim Burton

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    © Walt Disney Pictures
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    Il y a quelques jours je vous proposais mes vidéos de Tim Burton lors de l'avant-première Allociné de son dernier film ainsi que celle  de l'avant-première officielle parisienne.  Ne manquait plus que la critique...

    Dans le film de Tim Burton, l'héroïne créée par Lewis Carroll, Alice (Mia Wasikowska), a désormais 19 ans et doit épouser un noble londonien au physique et à l'intelligence ingrats. Alors que ce dernier vient de la demander en mariage, Alice retourne dans le monde fantastique qu'elle a connu enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire où elle accomplira son destin : mettre fin au règne de terreur de la Reine Rouge (Helena Bonham Carter) pour que sa sœur la Reine Blanche (Anne Hathaway) puisse (re)prendre sa place.

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    Si, dès les premières minutes dans « Underland » cette Alice au pays des merveilles a agi comme une Madeleine de Proust me replongeant dans mes lectures enfantines, Tim Burton, comme toujours, a su leur donner une lecture plus adulte, celle du parcours initiatique d'une jeune femme qui prend son destin en main, affronte ses rêves et cauchemars et part en quête d'elle-même.

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    Si le scénario manque parfois de rythme et de mordant, et si Tim Burton nous a habitués à davantage de noirceur, émane néanmoins de cet « Underland » la féérie sombre caractéristique du cinéaste et un humour noir et caustique réjouissant. Comme toujours il laisse libre cours à son audace échevelée et à sa créativité débridée, tout en restant fidèle à l'univers de Lewis Carroll, l'étrangeté fantaisiste de ce dernier s'accordant parfaitement à celle de Tim Burton. Le « Alice au pays des merveilles » de Tim Burton est ainsi une adaptation libre des deux livres de Lewis Carroll, le livre éponyme et sa suite « De l'autre côté du miroir ». Même les personnages censés être plus lumineux ne sont pas épargnés par la folie comme la très maniérée reine blanche qui évolue dans un « Underland » peuplé d'êtres à la beauté diaphane (comme celle d'Alice ou la sienne) ou étrange. Un univers d'une profondeur et une richesse visuelles, presque picturales, qui porte l'inimitable marque de Tim Burton.

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    La 3D  censée être immersive a pour moi davantage crée une distance. L'univers de Tim Burton est tellement riche, foisonnant, à la fois onirique et réaliste que la 3D apparaît comme un gadget. S'il vous plait messieurs les producteurs (qui, souvent, êtes les initiateurs de ces « gadgets ») faîtes un peu confiance à l'imagination du spectateur et à celle de vos cinéastes...

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    Pour sa septième collaboration avec Tim Burton, Johnny Depp s'est encore spectaculairement transformé et ses scènes avec Alice donnent lieu aux meilleurs moments du film, empreints de la beauté ambigüe et de la folie attendrissante du Chapelier qu'il incarne magistralement.

    Même si «Alice au pays des merveilles » n'a pas la complexité et la féérie ensorcelante d'un « Edward aux mains d'argent » ou même des « Noces funèbres » avec ce nouveau film, Tim Burton parvient une nouvelle fois à transcender la réalité, à nous embarquer dans son univers si singulier et à nous faire croire aux rêves impossibles.

     Et cette Alice, malgré les quelques années et la réalité qui nous séparent, avec son imagination débordante et ses défis impossibles qu'elle se fixe chaque matin, est finalement loin de m'être étrangère. Tim Burton n'a ainsi pas son pareil pour célébrer l'inestimable pouvoir de l'imagination, pour nous faire croire à la réalité et la réalisation des rêves impossibles  et pour donner à nos rêves d'enfant des résonances adultes...  Bref, n'attendez plus, accompagnez Alice dans le pays merveilleux de Tim Burton !

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