Extrait de "Shutter island" de Martin Scorsese
Pour patienter, en attendant de retrouver ma critique de "Shutter island", dès demain, en voici un extrait:
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Pour patienter, en attendant de retrouver ma critique de "Shutter island", dès demain, en voici un extrait:
Le mois de février est celui de la remise des prix (qui ont d'ailleurs tendance à se multiplier (Globes de cristal, Etoiles d'or du cinéma, Lumières du cinéma et bientôt les César, le 27 février). Les 4èmes prix Jacques Prévert du scénario ont cette année été attribués à "Welcome" écrit par Philippe Lioret, Emmanuel Courcol et Olivier Adam, réalisé par Philippe Lioret, dans la catégorie scénario original et "Les Beaux Gosses" écrit par Riad Sattouf et Marc Syrigas, d’après l’œuvre de Riad Sattouf, réalisé par Riad Sattouf dans la catégorie adaptation.
Les nommés étaient les suivants:
Scénario original :
Adaptation :
Une bande-annonce que je trouve particulièrement réussie, celle de "L'Arnacoeur" de Pascal Chaumeil (en salles le 17 mars 2010):
Les premières informations concernant le programme du Festival du Film Asiatique de Deauville 2010 viennent enfin de tomber (voir sous l'affiche). Ces différents éléments de programmation seront prochainement détaillés sur "In the mood for Deauville".
Cette 12ème édition du festival se déroulera du 10 au 14 mars prochain avec, cette année, la Chine à l'honneur (la Corée du Sud l'an passé).
A cette occasion, la filmographie du cinéaste Lou Ye sera mise à l'honneur.
Le Festival rendra également un hommage (en sa présence) au cinéaste philippin Brillante Mendoza avec la projection de l'intégralité de sa filmographie.
D'autres informations sur la programmation du 12ème Festival du Film Asiatique de Deauville... bientôt.
Je vous rappelle par ailleurs qu'Inthemoodforcinema est le seul blog sur lequel vous pouvez gagner des pass pour ce festival. 40 pass en jeu. Les premiers en cliquant ici.
Pour la première fois, aujourd'hui, j'ai regardé l'émission "Cinémas" sur France 5 (chaque samedi à 17H55 ) animée par Serge Moati. Parmi les sujets du jour: un débat sur la comédie romantique. Un genre malheureusement méprisé, en France en tout cas, et auquel je m'intéresse tout particulièrement actuellement en m'essayant à l'écriture de la comédie romantique, et j'avoue que c'est d'ailleurs particulièrement jubilatoire à faire (j'espère avoir prochainement l'occasion de vous en reparler). J'en regarde donc un grand nombre en ce moment.
Je suppose que chacun a sa définition du romantisme qui, si l'on en croit le dictionnaire désigne " les tourments du coeur et de l'âme". Il est aussi souvent synonyme de rêve et de mélancolie. Pour ce qui est du cinéma, j'y ajouterai avec au centre une histoire d'amour, parfois contrariée ou passionnée, ou les deux.
La comédie romantique est, quant à elle, un genre à part du film romantique puisqu'elle a cela de particulier qu'elle se termine toujours bien et que nous le savons dès le départ, après que les protagonistes aient franchi un certain nombre d'obstacles.
Ci-dessous vous trouverez les films romantiques qui me viennent immédiatemenent à l'esprit mais je suis certaine que dans 5 minutes j'en aurai d'autres à vous soumettre...
J'ai donc choisi de mêler ces définitions et d'y inclure de véritables chefs d'oeuvre ("Sur la route de Madison", "La Fièvre dans le sang, "Les Lumières de la ville"...) qui sont aussi des films plus dramatiques, à des comédies romantiques pures sans prétention si ce n'est celle de distraire comme "Love actually", elles n'en sont pas moins jubilatoires si on n'en attend pas davantage. Des films que je revois inlassablement avec le même plaisir... (sans ordre particulier)
Sur la route de Madison de Clint Eastwood
Un coeur en hiver de Claude Sautet
Lost in translation de Sofia Coppola
La femme d'à côté de François Truffaut
La fille sur le pont de Patrice Leconte
Les enfants du paradis de Marcel Carné
Indochine de Régis Wargnier
Un homme et une femme de Claude Lelouch
Le Quai des brumes de Marcel Carné
Les lumières de la ville de Charles Chaplin
La fièvre dans le sang d'Elia Kazan
Les poupées russes de Cédric Klapisch
In the mood for love de Wong Kar Wai
Les Enchaînés d'Alfred Hitchcock
La leçon de piano de Jane Campion
Elle et lui de Leo Mc Carey
Gatsby le Magnifique de Jack Clayton
Out of Africa de Sydney Pollack
Le Guépard de Luchino Visconti
Le Patient Anglais d'Antony Minghella
Autant en emporte le vent de Victor Fleming
La Rose pourpre du Caire de Woody Allen
Le Docteur Jivago de David Lean
Two lovers de James Gray
Love actually de Richard Curtis
Pretty woman de Garry Marshall
Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell
Et pour, vous quels sont les films romantiques par excellence?
En octobre dernier, au dernier Festival du Film Britannique de Dinard, un film divisait les festivaliers "White Lightnin'" de Dominic Murphy. Difficile en effet de rester indifférent devant ce film extrême, radical et hypnotique qui a également reçu le prix de la meilleure photographie du festival (voir mes commentaires en bas de cet article). Je ne le recommanderais pas... même pas pour sa (sublime) photographie. Si vous y allez quand même, évitez de manger avant et mieux vaut avoir le coeur bien accroché (j'avoue avoir plusieurs fois baissé les yeux).
Voilà mes courtes impressions sur ce film écrites en octobre dernier, en direct du Festival du Film Britannique de Dinard:
Cette deuxième journée a commencé très fort avec « White Lightnin' » de Dominic Murphy avant la projection duquel le directeur du festival, Hussam Hindi, est intervenu pour évoquer son coup de cœur pour ce film et pour prévenir les âmes sensibles de s'abstenir (rangez vos sarcasmes, je suis restée...malgré tout :- ))... « White Lightnin' » c'est en effet une plongée dans l'enfer des pensées désordonnées, vengeresses et surtout démentes de Jesco White qui, de séjours en maisons de redressement et en asiles de fous, entrecoupés de leçons de danse sur de la musique country, forge sa folie meurtrière et sanglante ; un rythme démentiel, névrotique, saccadé et frénétique, qui imprègne la forme de ce film hypnotique, sans concessions au politiquement correct (à moins justement, qu'il ne le soit, à force de ne pas vouloir l'être à tout prix...), à la bande sonore très étudiée et réussie avec une voix off qui se voudrait ironique et décalée, à l'interprétation irréprochable mais dont la maîtrise formelle (oui, d'accord, Dominic Murphy a un univers et sait brillamment le démontrer) ne parvient pas à me faire oublier la vacuité du fond qui pour moi importe, quand même, beaucoup. Un film dont on dira sans doute, que c'est un coup de poing, d'un côté, qu'il est grotesque de l'autre (avec tous les excès caractéristiques d'un festival) et le plaisir (même pas coupable) de voir certains spectateurs aigris outrés m'auraient (presque) fait pencher du côté des premiers. Demain soir ce sera au jury de trancher...