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cinema - Page 210

  • Ouverture et 1er film en compétition du 20ème Festival du Film Britannique de Dinard

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    Françoise Fabian et Hugh Hudson, parrains du Festival 2009
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    Jean-Paul Rappeneau, président du jury du Festival 2009
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    Stéphan Freiss, Sarah Biasini (qui, avec Julie Ferrier, a rejoint le jury à la dernière minute) et Jean-Paul Rappeneau
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    John Hurt
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    Sylvie Mallet et Hussam Hindi
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    Françoise Fabian
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    Le jury 2009

    blogdinard2.jpgFrançoise Fabian et Hugh Hudson, parrains de ce 20ème anniversaire du Festival du Film Britannique de Dinard viennent de donner le coup d'envoi de l'édition 2009. 20 ans : l'âge de tous les possibles. De toutes les audaces. Parce que Dinard, aussi, est le festival de tous les possibles et de toutes les audaces. Un festival dont les organisateurs ne se prennent pas au sérieux (et Hussam Hindi, le directeur du festival nous l'a encore démontré ce soir lors de l'ouverture) mais qui considère sérieusement le cinéma qu'il célèbre et honore depuis 20 ans déjà. 10 ans que je connais ce festival avec lequel j'ai un lien si particulier (que je vous explique dans l'article suivant celui-ci) et le plaisir de revenir ici, de retrouver cette ambiance si particulière, cinéphile et conviviale, après un an d'absence en est encore accru. Pour l'occasion Dinard met en avant les réalisateurs de demain et a retrouvé la statue d'Hitchcock qui veillait de son œil malicieux sur Dinard. Un Hitchcock qui a ravi les spectateurs de l'ouverture avec un document rare de 1963 restauré par le British Film Institute dans lequel Hitchcock se met lui-même en scène et nous parle de ses origines et de sa passion avec une intelligence espiègle. A ce court-métrage a succédé la projection de « An Englishman in New York » de Richard Laxton avec John Hurt, époustouflant, auquel le film doit tout, présent à Dinard pour l'occasion et alors qu'il était déjà présent lors de la première édition.

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    Inauguration de la nouvelle statue Alfred Hitchcock

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     Dinard c'est aussi et avant tout la compétition et pour moi déjà aujourd'hui la projection d'un premier film dans cette catégorie « Jean Charles » de Henrique Goldman, un Jean Charles brésilien qui vit à Londres et dont la vie va être bouleversée par les attaques terroristes à  Londres en 2005.

    Inspiré d'une histoire vraie, "Jean Charles" est avant tout un hommage à cet homme victime de la paranoïa suscitée par cette vague terroriste mais aussi à la communauté brésilienne vivant à Londres. Jean Charles surprend par son soudaine rupture de ton. Henrique Goldman a eu la bonne idée de ne pas en faire un saint afin, selon ses propres termes, de ne pas le « déshumaniser ». Dommage...le sujet était prometteur et le personnage principal attachant, malheureusement un scénario et un jeu approximatifs en font un film secondaire. Et faire de belles vues plongeantes de Londres ne suffit pas à lui donner de la hauteur...

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    Le producteur et le réalisateur de "Jean Charles"

     Demain pour moi au programme trois films en compétition et un avant-première, je vous en reparle demain soir...

     

  • Inthemoodforcinema ouvre sa boutique en ligne!

    boutiqueinthemood1.jpgAujourd'hui même, et avant de vous retrouver, ce soir, en direct du 20ème Festival du Film Britannique de Dinard, j'ai le plaisir de vous annoncer qu' inthemoodforcinema.com ouvre sa boutique en ligne: t.shirts (femmes, hommes, mixtes), sacs, sacoches et mugs avec citations et/ou images, à partir de 15€. Le tout très "in the mood for cinema" comme vous pourrez le constater!

     J'en profite pour vous signaler, et aux éventuels petits copieurs malins, que la marque "in the mood for cinema" vient d'être déposée à l'inpi et donc qu'ils s'exposeraient à des poursuites pour contrefaçon au cas où ils voudraient s'en inspirer.

    Pour l'instant, la boutique ne contient que 40 modèles mais elle s'enrichira progressivement. Je vous en reparle très bientôt.

    Cliquez ici pour faire un tour dans la boutique en ligne "in the mood for cinema"...et pour être les premiers à y passer vos commandes!

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  • Le 20ème Festival du Film Britannique en direct du 8 au 12 octobre

    dinard2009.jpgA partir de demain, de l'ouverture à la clôture, et jusqu'au 12 octobre, suivez le 20ème Festival du Film Britannique de Dinard en direct sur http://www.inthemoodforcinema.com et bien sûr sur le site officiel du Festival.

    Cliquez ici pour lire mes précèdents articles consacrés au Festival du Film Britannique de Dinard 2009

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD 2009 Pin it! 0 commentaire
  • A ne pas manquer aujourd'hui : "Vivre!" d'Yvon Marciano

    vivre1.jpgComme les critiques, soit n'ont pas pris le temps d'aller voir ce film atypique, soit ont été injustement sévères envers celui-ci, je vous recommande de nouveau "Vivre!" d'Yvon Marciano qui sort en salles aujourd'hui.

    Cliquez ici pour lire ma critique de "Vivre!"

    Cliquez ici pour lire mes interviews d'Yvon Marciano et Aymeric Cormerais, respectivement réalisateur et acteur principal de "Vivre!"

    Cliquez ici pour voir la liste des salles projetant "Vivre!"

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 0 commentaire
  • En attendant Dinard: "Once", souvenir d'un instant magique...

    once1.jpgPour vous faire patienter, en attendant le 20ème Festival du Film Britannique de Dinard (cliquez ici pour lire tous mes articles liés à l'édition 2009 de ce festival), dont je vous rappelle  que vous pourrez le suivre en direct, sur ce blog, à partir d'après-demain, voici un instant magique, ci-dessous, en vidéo ( l'image est mauvaise qualité mais vous pourrez entendre, ce qui est ici l'essentiel), suite à la projection de "Once" de John Carney, film figurant en compétition de l'édition 2007 du Festival du Film Britannique de Dinard. (un film que je vous recommande vivement par ailleurs et dont vous pourrez lire ma critique dans l'article précité).

    Cliquez sur "lire la suite" pour "entendre" mes vidéos...

    Lire la suite

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  • Avant-première : Alain Delon sur Orange ciné géants « Dans mon cinéma »

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    Alain Delon dans "L'Eclipse" d'Antonioni (1962)

    orangecinéma.jpgCe lundi 5 octobre, à 20H40, sur Orange Ciné géants sera diffusé l'épisode 1 d'une série de documentaires intitulés « Dans mon cinéma », des documentaires dans le cadre desquels des personnalités du septième art commentent des extraits de leur propre filmographie et des extraits de films qu'ils ont en grande partie choisis. Le premier épisode de cette série est consacré à Alain Delon et réalisé par Raymond Vouillamoz.  Ses propos sont recueillis par Dominique Warluzel.

    Vous n'êtes pas sans savoir que l'acteur en question est pour partie à l'origine de ma passion pour le cinéma et surtout un grand nombre de chefs d'œuvres dans lesquels il a joué (« Monsieur Klein » de Losey, « La Piscine » de Jacques Deray, « Le Cercle rouge » et "Le Samouraï" de Jean-Pierre Melville, « Plein soleil » de René Clément, « le Guépard » de Luchino Visconti, "Rocco et ses frères" du même Luchino Visconti, "L'Eclipse" d'Antonioni, "La Veuve Couderc" de Pierre Granier-Deferre...) à tel point que j'ai écrit un scénario de long-métrage dont le rôle principal est écrit pour Alain Delon. A bon entendeur... L'histoire de ce scénario est d'ailleurs presque un vrai film, je vous la raconterai un jour...

    delon21.jpgLorsqu'Orange, avec qui Inthemoodforcinema.com avait un partenariat pour le 35ème Festival du Cinéma Américain de Deauville (18 d'entre vous ont ainsi remporté des pass pour le festival grâce à Orange et inthemoodforcinema.com), m'a proposé de visionner ce documentaire en avant-première j'ai évidemment été tout de suite enthousiaste !

    loveletters.jpgCe qui m'étonne toujours, c'est à quel point les avis sont tranchés lorsqu'il est question d'Alain Delon. On l'adore ou on le déteste. Il séduit ou il insupporte. Il joue subtilement avec son image dont certains sont malheureusement dupes, et dans laquelle lui-même sans doute se retrouve parfois enfermé, isolé. Et moi j'ai ces images à jamais gravées dans ma mémoire : celle du 25ème Film Policier de Cognac dont il était l'invité d'honneur et dont j'étais membre du jury de cinéphiles. Là, lors d'une soirée, à deux mètres de moi, un Delon jovial et rieur, loin de l'image à laquelle on le réduit parfois, un Delon autour duquel se formait un cercle de respect mais aussi de convoitise (dans lequel se situaient des réalisateurs connus que je ne citerai pas qui semblaient alors prêts à tout pour lui parler comme des vassaux avec leur roi). Et puis  il y a cette autre image, inoubliable, des 60 ans du Festival de Cannes d'un Alain Delon ému aux larmes rendant hommage à Romy Schneider (une vidéo que vous pouvez voir sur mon autre blog "In the mood for Cannes"). Des images aussi du grand acteur de théâtre qu'il est également : dans "Variations Enigmatiques",  « Les Montagnes russes », « Sur la route de Madison », « Love letters ». Et puis tant d'images de cinéma...

    Il est intéressant d'entendre l'acteur évoquer sa filmographie mais aussi revenir sur des moments clefs de sa carrière et delon6.jpgsur les personnalités qui l'ont marqué. Le seul bémol concerne la durée du documentaire : 52 minutes beaucoup trop courtes pour évoquer une telle carrière, 52 minutes qui donnent l'impression d'un survol au goût d'inachevé. Cet entretien n'en est pas moins passionnant, l'acteur s'exprimant rarement sur sa carrière, et encore plus rarement sur celle des autres, nous permettant de découvrir un cinéphile passionné, un homme sensible et charismatique, nostalgique et mélancolique, même "passéiste" comme il se définit lui-même, à fleur de peau, touchant, mais aussi un homme avec des prises de position pas forcément politiquement correctes qui se dévoile sans jamais être impudique.

    Pour ceux qui comptent regarder le documentaire, je vous conseille d'arrêter votre lecture ici... Pour les autres en voici un résumé...

    Le premier extrait (« Deburau » de Guitry-1951) le bouleverse d'emblée de même que le dernier, un extrait de « La fin du jour » de Duvivier (1939) qui le fait « pleurer à chaque fois ». L'un comme l'autre évoquent la passion pour ce « plus beau métier du monde » qu'est le métier d'acteur mais aussi la solitude de l'acteur.

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    Maurice Ronet, Marie Laforêt, Alain Delon dans "Plein soleil" de René Clément

    Il n'est pas moins ému quand il s'agit de revenir sur sa propre filmographie. Il commente ainsi sept extraits de ses propres films. Il commence par « Plein soleil » de René Clément dont il dit que c'est pour lui le plus grand réalisateur mais surtout le plus grand directeur d'acteurs, et pour lequel il semble éprouver une admiration sans bornes. Il précise également qu'il devait au départ interpréter le rôle que Maurice Ronet jouera finalement et que, malgré son jeune âge (24 ans alors), il avait réussi à convaincre Clément (et d'abord sa femme...) de le faire changer de rôle. Pour ceux qui n'ont pas encore vu « Plein soleil » dont la direction d'acteurs est effectivement remarquable je vous le recommande vivement.

    piscine.jpgLe deuxième extrait est une scène de « La Piscine » de Jacques Deray avec Romy Schneider, des images qu'il dit ne pas pouvoir revoir sans être bouleversé, chaque film et évidemment celui-ci, étant pour lui « une tranche de vie ».

    Le troisième extrait est un extrait du premier des 28 films qu'il a produits : « « L'Insoumis » d'Alain Cavalier, dont le sujet (La Guerre d'Algérie) était, pour l'époque, audacieux et engagé, un film inspiré de l'histoire vraie de l'avocate Gisèle Halimi enlevée par l'OAS.

    Le quatrième extrait nous présente la fin de « Deux hommes dans la ville » de Giovanni dans lequel Delon jouait face à celui qui l'appelait « Le Môme » et qu'il admirait tant : Jean Gabin. Il explique comment il a lui-même mis en scène la fin du film, d'ailleurs admirablement réalisée, une scène qui fait entrevoir toute l'horreur d'une condamnation à mort ( et dont la force semble en contradiction avec les propos de Delon sur la peine de mort dont il est dommage qu'il ne les ait pas davantage explicités, des propos avec lesquels je ne suis pas d'accord mais qui prouvent néanmoins à quel point l'acteur reste « insoumis », une qualité finalement louable dans un milieu cinématographique au discours souvent très formaté) .

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    Alain Delon et Simone Signoret dans "La Veuve Couderc" de Pierre Granier-Deferre

    L'extrait suivant est un extrait de « La Veuve Couderc » de Granier-Deferre (1971) , une scène qui est selon Delon « une des plus belles scènes d'amour non charnelles » de l'histoire du cinéma. Sa relation avec Signoret était faîte « de respect et d'admiration mutuels ». Elle lui apprit « la qualité des silences et des regards ».

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    Alain Delon et Claudia Cardinale dans "Le Guépard" de Luchino Visconti

    Evidemment il ne pouvait pas non plus ne pas choisir un extrait du « Samouraï » de Melville, l'occasion pour lui de revenir sur le sens du détail du cinéaste, et il ne pouvait pas non plus faire l'impasse sur « Le Guépard » de Visconti.  A cette occasion, il avoue que Burt Lancaster est le seul acteur face auquel il fut intimidé. Pour lui Visconti était avant tout « un esthète ».

    asphaltsmall.jpgS'il est parfois arrivé à Alain Delon de commenter sa propre carrière je l'ai plus rarement entendu évoquer celles des autres, c'est à mon avis l'intérêt de ce documentaire. Il faut voir avec quelle émotion il regarde « Marylin Monroe, « mythe universel »  dans un extrait d' « Asphalt jungle »  (« Quand la ville dort ») de John Houston, Marylin qu'il n'a jamais rencontrée  ou avec quel émoi il évoque  la fin du film lorsque Sterling Hayden rentre mourir avec ses chevaux, une fin qui lui fait penser à la manière dont il aimerait mourir.

    Il revient aussi sur sa définition de l'acteur. Pour lui un comédien est quelqu'un qui a la vocation, qui apprend le métier, qui devient comédien. Il cite ainsi en exemple Belmondo et Huster. Pour un acteur, il s'agit en revanche d'un accident comme ce fut le cas pour lui, pour Gabin ou Ventura. « L'acteur vit, le comédien joue ».

    Il a également choisi un extrait de « La Grand Illusion » de Jean Renoir, « un des plus grands films de l'histoire du cinéma », qu'il commente et notamment la scène du « petit navire », « scène d'anthologie » entre Dalio et Gabin.

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    Burt Lancaster dans "Le Guépard" de Luchino Visconti

    Si Delon admirait Gabin, Garfield (inoubliable dans « Le Facteur sonne toujours deux fois » de Tay Garnett) était pour lui son « Dieu », le plus grand acteur dont il admire la modernité du jeu, avec Lancaster et Brando avec lequel il regrette de n'avoir jamais joué ( « Le jour où Marlon partira je serai mort cliniquement » disait-il avant la mort de ce dernier). Quant aux réalisateurs, Melville, Clément, Visconti forment pour lui le trio remarquable.

    Lauren Bacall et Ava Gardner traversent aussi ce documentaire trop court pour évoquer toute sa carrière mais qui permet d'en envisager l'impressionnante étendue et le nombre de chefs d'œuvre qui l'ont jalonnée.

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    2009. Alain Delon dans une publicité pour "Eau sauvage" avec une photo prise par Jean-Marie Périer, en 1966 . Il avait alors 31 ans.

    J'en profite aussi pour vous recommander le très beau livre de photos et de témoignages signé Philippe Barbier consacré à Alain Delon et Romy Schneider  intitulé "Ils se sont tant aimés".

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     Articles liés  à Alain Delon sur inthemoodforcinema.com :

     « Les Montagnes russes », 

     « Sur la route de Madison »,

    « Love letters ».

     « La Piscine » de Jacques Deray

     Le Guépard » de Visconti

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