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cinema - Page 241

  • Le palmarès des Etoiles d'Or du Cinéma en images

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    PALMARES

    10e EDITION DES ETOILES D’OR DU CINEMA

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    Quelques jours avant les César, les journalistes et critiques de la presse française de cinéma ont annoncé ce soir  leur Palmarès de la production cinématographique française 2008. Réunis à l’Espace Pierre Cardin, ils ont décerné DOUZE ETOILES D’OR, en présence des lauréats et de nombreuses personnalités du cinéma (vous pouvez trouver les critiques de la plupart de ces films sur "In the mood for cinema") après un concert des musiques de Reinhardt Wagner, invité d'honneur de la cérémonie, et après que Guesch Patti et ...Didier Bourdon(hum...) aient chanté.
     
    Un palmarès sans surprises qui récompensent les 3 favoris des César: "Entres les murs", "Un conte de noël", "Le premier jour du reste de ta vie", sans compter que les deux lauréats du prix d'interprétation (Vincent Cassel et Yolande Moreau) ont de fortes chances d'être également ceux des César. Nora Arnezeder, après son prix du jeune talent (voir mon article de samedi) a obtenu une deuxième consolation (elle n'est pas nommée aux César) avec l'Etoile d'or de la révèlation féminine. Celle de la révèlation masculine a été attribuée à Tomer Sisley pour "Largo Winch" dont je vous avais également parlé lors de son avant-première. Enfin, Jean-Jacques Beinex a reçu une Etoile d'or d'honneur.


     
    1.     Etoile d’Or du Film français 2008
    ENTRE LES MURS DE LAURENT CANTET
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    2.     Etoile d’Or du Réalisateur français 2008
    ARNAUD DESPLECHIN POUR LE FILM UN CONTE DE NOËL

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    3.     Etoile d’Or du Scénario français 2008
    LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE DE REMI BEZANÇON
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    4.     Etoile d’Or du Premier Film français 2008 : EX-AEQUO
    VERSAILLES DE PIERRE SCHOELLER
    L’APPRENTI DE SAMUEL COLLARDEY
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    5.     Etoile d’Or du Documentaire français 2008

    LES PLAGES D’AGNES D’AGNES VARDA


    6.     Etoile d’Or du Premier Rôle Féminin français 2008
    YOLANDE MOREAU
    DANS SERAPHINE DE MARTIN PROVOST


    7.     Etoile d’Or du Premier Rôle Masculin français 2008
    VINCENT CASSEL
    DANS MESRINE DE JEAN-FRANÇOIS RICHET
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    8.     Etoile d’Or de la Révélation Féminine française 2008
    NORA ARNEZEDER
    DANS FAUBOURG 36 DE CHRISTOPHE BARRATIER
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    9.     Etoile d’Or de la Révélation Masculine française 2008
    TOMER SISLEY
    DANS LARGO WINCH DE JÉROME SALLE
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    10.   Etoile d’Or du Compositeur de Musique Originale de film français 2008
    REINHARDT WAGNER FAUBOURG 36 DE CHRISTOPHE BARRATIER
     
    11.   Etoile d’Or du Producteur de films français 2008
    CAROLE SCOTTA ET CAROLINE BENJO POUR LA SOCIETE HAUT ET COURT

    12.   Etoile d’Or du Distributeur de films français 2008
    FRANÇOIS IVERNEL POUR PATHE DISTRIBUTION
    13.Etoile d'or d'honneur
    JEAN-JACQUES BEINEX
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  • Ce soir: 10 ème cérémonie des Etoiles d'or du cinéma, le palmarès dès 20H sur "In the mood for cinema"

    etoiles.gifJe vous rappelle que ce soir aura lieu la 10ème cérémonie des Etoiles d'or (palmarès des films français de l'année décerné par les journalistes et critiques de la presse française) à laquelle "In the mood for cinema" est invité.

     Et dès ce soir, 20H,  (par souci de respecter "l'embargo" puisque je dispose des résultats dès à présent), pendant que je serai à la cérémonie, retrouvez le palmarès complet sur "In the mood for cinema".

    Et, dès demain, mon compte rendu avec vidéos et photographies de cette soirée dont vous pouvez retrouver le programme et les nommés sur mon précèdent article ici. (ainsi que sur le site officiel)

    Lien permanent Imprimer Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS (actualité cinématographique) Pin it! 1 commentaire
  • Palmarès du 26ème Festival International du Premier Film d'Annonay

    Hier soir était décerné le palmarès du Festival International du Premier Film d'Annonay 2009. annonayaffiche.jpgPour en savoir plus sur le Festival d'Annonay, rendez-vous sur mon précèdent article ici et sur le site officiel du festival , un festival que je vous encourage encore une fois à découvrir ou à faire partie de son jury de cinéphiles, comme moi en 2007.

     Vous pourrez également lire un compte rendu détaillé sur le blog de Pascale Sur la route du cinéma.

     En attendant, voici le palmarès de cette édition 2009:

    Grand prix du jury

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    Peacefire
    de Macdara Vallely (Irlande) 

    Prix spécial du jury

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    Thomas de Miika Soini (Finlande)

    Prix du public

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    Une chaîne pour deux de Frédéric Ledoux (Belgique)

    Prix des lycéens

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    Thomas de Miika Soini (Finlande)

    Prix de la musique

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    Fuori dalle corde de Fulvio Bernasconi (Italie / Suisse)

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  • "Puisques nous sommes nés" d'Andrea Santana et Jean-Pierre Duret: les salles le projetant

    puisque nous sommes nés 2.jpgJe vous ai déjà parlé de "Puisque nous sommes nés" d'Andrea Santana et Jean-Pierre Duret (Cliquez ici pour lire ma critique du film), sorti en salles mercredi dernier.

    Je suis effarée par la place de plus en plus restreinte, et le temps de plus en plus court, laissés à ce genre de films en salles, c'est pourquoi pour ceux qui chercheraient désespérément une salle le projetant, je vous en propose la liste ci-dessous (à Paris et en province), en vous encourageant à aller le voir.

    Lire la suite

  • 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville: 11 au 15 mars 2009

    deauvilleasia.jpgDu mercredi 11 au dimanche 15 mars prochain aura lieu le 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville auquel je serai présente, comme chaque année,  pour vous en faire un compte rendu que vous pourrez bien entendu lire sur ce blog mais aussi et surtout sur mon blog entièrement consacré au Festival du Cinéma Américain et au Festival du Film Asiatique de Deauville: "In the mood for Deauville".

    Toute la programmation sera également mise en ligne sur "In the mood for Deauville".

    Le nouveaiu site officiel du festival vient par ailleurs tout juste d'être mis en ligne:  http://www.deauvilleasia.com .

    Rendez-vous donc très bientôt sur "In the mood for Deauville" et évidemment sur "In the mood for cinema" pour en savoir plus sur ce 11ème Festival du Film Asiatique de Deauville.

    Pour être régulièrement informés, vous pouvez également joindre le groupe Facebook que j'ai créé consacré aux "Inconditionnels du Festival du Film Asiatique de Deauville".

    Lien permanent Imprimer Catégories : FESTIVAL DU FILM ASIATIQUE DE DEAUVILLE 2009 Pin it! 0 commentaire
  • Cérémonie de remise des trophées des jeunes talents 2009: Fred Cavayé et Nora Arzeneder récompensés

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    Cyril Féraud, Charles Templon, Nora Arzeneder, Jeff Panacloc...et Jean-Marc, Fred Cavayé, Rémi Castillo (photo "In the mood for cinema")

    talents.jpgCe soir, à l'Elysées Biarritz avait lieu la 4ème cérémonie de remise des trophées des jeunes talents de l'année 2009 (cliquez ici pour accéder au site officiel), cérémonie à laquelle "In the mood for cinema" était invité. Robert Hossein était le parrain de cette édition 2009.

     Cette cérémonie créée par Rémi Castillo récompense les jeunes espoirs qui se sont illustrés au cours de l'année 2008 dans les disciplines suivantes: cinéma, télévision et humour...

    La cérémonie a ainsi été entrecoupée de différents numéros comiques et le public a pu voter après ces prestations pour le meilleur jeune talent catégorie "humour". C'est d'ailleurs celui pour lequel j'ai voté qui a remporté ce prix: le jeune ventriloque Jeff Panacloc pour sa poésie, sa tendre drôlerie mais aussi son talent d'acteur sans lequel un tel numéro tomberait à plat. En espérant que ce prix lui permettra de trouver le producteur qu'il n'a pas encore. Ses concurrents étaient également prometteurs: le dynamique Baptiste pour son sketch "Prénoms" et "Les cuissards" pour "Les frères Flanel". Tous se démarquaient d'ailleurs par leurs talents d'acteurs.

    pourelle.jpgPour ce qui concerne le cinéma, c'est Nora Arzeneder pour "Faubourg 36" qui a été récompensée (face à Marc-André Grondin et Salomé Stévenin), consolation après son absence de nomination comme jeune espoir féminin aux César 2009, et Fred Cavayé pour son excellent premier film "Pour elle" (face à Philippe Claudel pour "Il y a longtemps que je t'aime" et face à Anna Novion pour "Les grandes personnes".)

    Vous devriez retrouver ce trophée sur le plateau du Grand journal de Canal plus puisque c'est Yann Barthès (grand vainqueur aussi à l'applaudimètre) qui a obtenu le trophée du jeune journaliste. En son absence c'est ses cameramen du "Petit journal" qui ont récupéré le trophée comme vous le verrez dans la vidéo plus bas.

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    Le tout nouveau magazine "Studio Cinélive" était partenaire de cette cérémonie. J'en profite pour vous recommander leur nouveau blog.
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    Trophée  du jeune animateur 2009 : Cyril Féraud (pour...(!) Le loto -France 2-)

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    Trophée du jeune comédien (télévision) 2009: Charles Templon (Que du bonheur- TF1)
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    Trophée du jeune journaliste 2009: Yann Barthès (Le petit journal-Canal +)
    Trophée du jeune comédien ou de la jeune comédienne (cinéma) 2009: Nora Arzeneder (Faubourg 36)
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    Trophée du jeune réalisateur 2009: Fred Cavayé (Pour elle)
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    Robert Hossein et Céline Sciamma (lauréate 2009)
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    Trophée coup de coeur humour 2009: Jeff Panacloc (Jeff et Jean-Marc)
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    L'ensemble des lauréats:

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    Lien permanent Imprimer Catégories : EVENEMENTS CINEMATOGRAPHIQUES DIVERS Pin it! 0 commentaire
  • "L'étrange histoire de Benjamin Button" de David Fincher

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    L’existence de Benjamin Button (Brad Pitt) débute à la Nouvelle Orléans à l’âge auquel elle s’achève pour certains : à 80 ans. Il nait avec le corps d’un vieillard rabougri et il rajeunit progressivement sans que rien ne puisse arrêter l’impitoyable course du temps. Sa mère meurt en lui donnant la vie. Son père (Jason Flemyng), effrayé par cet être étrange, le dépose sur les marches d’une maison de retraite (ce n’est évidemment pas anodin) où il sera recueilli par la charmante Queenie (Taraji P.Henson), il grandira au contact des autres pensionnaires.

     

     Son histoire est lue dans une chambre d’hôpital par une fille (Julia Ormond) à sa mère Daisy (Cate Blanchett), une vieille dame à l’agonie qui possède le journal intime de Benjamin. Cette vieille dame est la femme dont Benjamin est tombé amoureux dès qu’il l’a vue, alors qu’elle n’était qu’une petite fille, la petite fille d’une des pensionnaires de la maison de retraite.

     

    Tandis qu’à l’extérieur de l’hôpital l’ouragan Katrina gronde, la lecture déroule le cours de cette étrange vie à rebours, de 1918 à nos jours…

     

    Adaptée d’une nouvelle de Scott Fitzgerald écrite en 1922, « L’étrange histoire de Benjamin Button »  (elle-même inspirée d’une pensée de Mark Twain : «  La vie serait bien plus heureuse si nous naissions à 80 ans et nous approchions graduellement de nos 18 ans ») est avant tout une idée prodigieuse, une métaphore magistrale sur la course-évidemment perdue d'avance- contre le temps, contre la mort, une brillante allégorie sur l’effroyable écoulement de temps. En cela, la très alléchante bande-annonce est à la fois fidèle et trompeuse. Fidèle en ce qu’elle reflète le sujet du film. Trompeuse en ce qu’elle n’en reflète que partiellement l’atmosphère, violemment mélancolique.

     

    Plus que quiconque, Benjamin se sait condamné par l’inéluctable compte à rebours mais aussi condamné à profiter intensément de chaque instant. Son existence est jalonnée de rencontres insolites, touchantes, marquantes (parmi lesquelles celle avec le troublant personnage  incarné par la talentueuse Tilda Swinton) inéluctablement tragiques car prisonnières de l’emprise du temps.

     

    Le film aurait pu être outrancièrement mélodramatique mais l’écueil est brillamment évité : toutes les morts surviennent hors-champ. Benjamin grandit et rajeunit pourtant entouré par la mort comme si un autre cyclone balayait son entourage. David Fincher n’a pas réalisé de ces films caricaturalement hollywoodiens qui usent et abusent du gros plan suréclairé et de la musique à outrance.  Le film est essentiellement en clair-obscur, la musique, judicieuse, d’Alexandre Desplat souligne sans surligner et laisse le plus souvent place au tic-tac récurrent, obsédant, omniprésent, terrifiant de l’horloge, symbole de ce temps que rien ne peut arrêter, même une horloge qui fonctionne à rebours, métaphore qui résonne d’autant plus dans une industrie hollywoodienne où rien ne semble arrêter la course effrénée et souvent ridicule au jeunisme.

     

    Malgré son sujet qui relève du conte (finalement plus philosophique que fantastique) costumes, décors, époques savamment reconstituées, tout concourt au réalisme (option finalement aussi courageuse que judicieuse), de même que les réactions ou plutôt la relative absence de réactions à la particularité de Benjamin contre laquelle personne, pas même lui-même, ne cherche à lutter. En cela, c’est un hymne à la différence, de surcroît parce que Queenie qui l’adopte, est une jeune femme noire qui adopte donc un enfant blanc né dans des circonstances très étranges, à une époque où le racisme régnait.

     

    « L’étrange histoire de Benjamin Button » est aussi et avant tout une magnifique histoire d’amour entre Benjamin et Daisy, une histoire qui défie les apparences, la raison, le temps et même la mort. L’histoire de deux destins qui se croisent, que les fils, tortueux, impitoyables et sublimes, du destin finissent toujours pas réunir, malgré le fracas du temps, de leurs temps, s’écoulant irrémédiablement dans deux directions opposées.

     

    C’est encore une formidable prouesse technique (qui a nécessité 150 millions de dollars et 150 jours de tournage) qui l’est d’autant plus qu’elle n’est jamais là pour épater mais pour servir admirablement l’histoire. Ainsi, il fut un temps question de Robert Redford pour incarner Benjamin Button vieux. C’est finalement Brad Pitt qui interprète Benjamin Button tout au long de sa vie. L’impact dramatique et visuel à le voir ainsi rajeunir sublimement jusqu’à incarner la jeunesse dans toute sa ténébreuse splendeur, puis dramatiquement à redevenir un enfant ayant tout oublié, n’en est que plus fort. Sa nomination aux Oscars en tant que meilleur acteur est amplement méritée (le film est nommé 13 fois) et doit davantage à sa performance d’acteur qu’au maquillage, prouvant après « Babel » et « L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford » (cliquez sur le lien ci-contre pour voir ma vidéo de la conférence de presse au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2007 ainsi que la présentation du film) la très vaste palette de son jeu mais aussi l’intelligence de ses choix d’acteur. Face à lui Cate Blanchett incarne parfaitement cette femme finalement presque plus irréelle que lui, qui irradie, danse avec la vie, la dévore et la savoure.

     

    Certes, le film comporte quelques longueurs (L’épisode de la guerre était-il vraiment nécessaire ?) sans pour autant être jamais ennuyeux, tout concourant à servir son thème principal et à rappeler le temps qui s’écoule tragiquement. Le temps de la séance (2H44) épouse ainsi judicieusement le thème du film incitant à ne pas vouloir aller à tout prix contre le temps et à apprendre à l’apprivoiser, à laisser le temps au temps, profiter de chaque rencontre et chaque instant sans pour autant vouloir tout obtenir, réussir, immédiatement.

     

     Ce film est comme ces personnes (et comme son personnage principal) qui ne vous sont pas immédiatement sympathiques parce qu’elles ne cherchent pas à plaire à tout prix et par tous les moyens mais qui, quand vous les découvrez, progressivement et vraiment, vous procurent  une impression, émotion même, qui n’en sont que plus profondes et intenses. Le charme est alors plus durable que celui, volatile, d’une beauté éphémère et incandescente.

     

    « L’étrange histoire de Benjamin Button », malgré la singularité de son protagoniste, est un film à portée universelle sur la perte d’être chers,  la cruelle et inexorable fuite du temps, l’amour inconditionnel et intemporel.

     

     Au-delà de sa mélancolie, c’est aussi un magnifique hymne à la vie, dont chaque plan (une danse dans la nuit, un lever de soleil, une bouchée ou une gorgée dont ils se délectent…) chaque réplique incitent à « savourer » chaque instant, à croire en l’avenir, malgré tout, parce qu’ « on ne peut jamais savoir ce que l’avenir nous réserve ».

     

    Ce n’est peut-être pas le chef d’œuvre auquel je m’attendais, mais à l’image de l’existence il n’a peut-être que plus de mérite et ne  recèle que plus de beauté à sortir des sentiers battus et à charmer plus insidieusement, en cela c’est un beau et grand film qui porte et/ou hante bien après l’ouragan. Un film mélancolique , et  donc, malgré tout sombre, tendre aussi, un hymne à la vie dont on ne ressort en tout cas pas indemne tant il bouscule en soi (en moi en tout cas) tout ce qui constitue l’essence même de l’existence, de son sens et de son temps, inéluctablement destructeur et fatal.

     

     

    Sandra.M