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cinema - Page 274

  • Ne le dîtes à personne...ou le débat du jour

    medium_arton8800.jpgNe dîtes à personne que Ne le dis à personne de Guillaume Canet m’a déçue.

    Ne le dîtes à personne :

    Parce que le pitch était quand même alléchant : un homme dont la femme qu’il aimait depuis l’enfance a été sauvagement assassinée. Huit ans plus tard, il reçoit un email la montrant vivante.

    Parce que c’était un vrai défi d’adapter le best seller de Harlan Coben traduit en 27 langues et vendu à des millions d’exemplaires.

    Parce qu’il met en scène une pléiade d’acteurs tous plus talentueux les uns que les autres : Jean Rochefort, Nathalie Baye, François Berléand, Jalil Lespert, André Dussolier, Kristin Scott Thomas, Marie-Josée Croze, Marina Hands, Florence Thomassin…jusque dans les plus petits rôles.

    Parce qu’un tel casting ce ne doit pas être si évident à réunir.

    Parce que de ce film sombre se dégage une belle luminosité photographique (pas vraiment thématique).

    Parce que ce n’est, après tout, qu’un second long métrage.

    Parce que, quand même, il s’est attiré les foudres de quelques milliers d’automobilistes pour avoir bloqué le périphérique pendant plusieurs heures.

    Parce que le réalisateur s’est attribué un rôle particulièrement antipathique.

    Parce que vouloir faire un « thriller romantique » est une intention louable et un genre malheureusement ignoré en France.

    Parce qu’il y a des films dont la sincérité et l’énergie de ceux qui les font nous font regretter de ne pas les aimer.

    Parce qu'il vous fait oublier le temps qui passe et c’est déjà beaucoup quand d’autres vous le rappellent.

    Parce que la bande originale (notamment avec la musique de Matthieu Chedid) est particulièrement réussie.

    Parce que je n’aime pas dire du mal d’un film fait avec sincérité.

    Parce que la maladresse c’est touchant quand même.

    Parce que Mon idole portait la patte d’un futur cinéaste.

    Parce que je ne le recommanderais pas mais ne voudrais empêcher personne d’y aller.

     

    Mais quand même:

     

    Parce qu’un bon film ne se résume pas à un bon pitch.

    Parce que c’est frustrant de voir autant d’acteurs talentueux sans que leurs personnages existent réellement.

    Parce que le scénario ne joue pas avec mais contre le spectateur.

    Parce que, bon d’accord, le personnage de Berléand est maniaque et a des tocs mais ça ne rattrape pas le manque d’existence et de caractérisation de ses petits camarades.

    Parce qu'il ne suffit pas de faire soudainement une contre plongée très appuyée pour passer d’acteur qui filme à cinéaste.

    Parce qu’un film nerveux n’est pas forcément rythmé.

    Parce que ce personnage ne semble pas vraiment traqué et n’inspire ni sympathie ni même empathie.

    Parce qu’il ne doit en parler à personne et parce qu’il en parle à tout le monde.

    Parce que la scène au parc Monceau.

    Parce que ces méchants ont vraiment l’air de caricatures de méchants.

    Parce que par moment c’est aussi improbable que Mission impossible 3.

    Parce que j’en attendais beaucoup plus de cette intrigue prometteuse, de ces acteurs si talentueux, et de cette équipe qui a éclusé tous les plateaux TV de France et de Navarre.

    Parce que c’est juste un film d’action de plus qui manque de psychologie.

    Parce que trop de personnages tuent la psychologie du personnage.

    Parce qu’on se demande comment lors du précèdent procès il n’a pas été au courant  de certains détails.

    Parce que je ne me suis pas sentie impliquée ni touchée.

    Parce que  j’ai plus ri qu’aux Bronzés 3 (bon d’accord, je n’ai pas ri mais quand même…) et parce que je ne crois pas que ce soit une comédie.

    Parce que la police n’y est pas myope mais complètement aveugle.

    Parce que certains personnages apparaissent comme des cheveux sur la soupe.

    Parce que Guillaume Canet dans le rôle d'un pédophile, non vraiment …

    Parce que j’ai imaginé le même film tourné par Melville, parce que je n’aurais pas dû, parce que évidemment ce serait impossible.

    medium_18680377.jpgParce qu’un film, par exemple comme Ô Jérusalem d'Elie Chouraqui, certes scénaristiquement  imparfait, mais malgré son sujet très sensible, historiquement passionnant et si instructif, aurait mérité qu’il en soit autant question.( Phrase effacée parce que vous avez raison, l’un n’empêche pas l’autre mais j’avais juste envie de vous le recommander et oui, je vous le recommande!).

    Parce que tout ça donc je vous le dis quand même (on est entre nous, hein!) . Parce que je voudrais que vous m'expliquiez  POURQUOI (et si) vous  avez aimé…ou pas. Parce que ce n’est qu’un avis parmi d’autres. Parce que j’ai envie d’en débattre  !

    Sandra.M

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  • En attendant Babel...

    medium_labyrinthe.jpgEn attendant Babel, le chef d’œuvre d’Alejandro Gonzalez Inarritu ( Je vous en avais longuement medium_californie.jpgparlé lors du dernier Festival de Cannes où il a obtenu le prix de la mise en scène, je retournerai très certainement le voir pour vous en parler à  nouveau, mais je vous le recommande d'ores et déjà) qui sortira le 15 novembre, deux films présentés lors du dernier festival de Cannes, l’un en compétition officielle, Le labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro, l’autre dans la section Un Certain Regard, La Californie de Jacques Fieschi, sont sortis récemment (le premier la semaine dernière, le second cette semaine) et sont malheureusement passés quasiment inaperçus.

     La Californie, premier long métrage du scénariste Jacques Fieschi, est surtout remarquable par les prestations de ses deux acteurs principaux : Nathalie Baye et Roshdy Zem, le Labyrinthe de Pan, un conte pour adultes, l'est surtout pour son univers si particulier, ensorcelant, signifiant, à la fois sombre et poétique. Vous pouvez retrouver mes articles sur ces medium_babel.jpgdeux films en cliquant ici :

    Festival de Cannes 2006, critiques de la Californie et du Labyrinthe de Pan.

    Sandra.M

  • "Scoop", la dernière comédie policière de Woody Allen

    medium_scoop.jpgAprès Match point (voir ma critique, ici), perfection du genre, film délicieusement immoral au scénario virtuose totalement et magnifiquement scénarisé en fonction de son dénouement et de la balle de match finale, quel film pouvait donc bien  ensuite réaliser Woody Allen ? Evidemment pas un film noir qui aurait inévitablement souffert de la comparaison. Si, à l’image de Match point, Woody Allen a de nouveau délaissé New York -qu’il a tellement sublimée et immortalisée- pour Londres, si comme dans Match point, il a de nouveau eu recours à Scarlett Johansson comme interprète principale,  il a donc néanmoins délaissé le film noir pour retourner à la comédie policière à l’image d’Escrocs mais pas trop ou du Sortilège du scorpion de Jade. Si le principal atout de Match point était son scénario impeccable, c’est ailleurs qu’il faut aller chercher l’intérêt de ce Scoop.

    L’intrigue est ainsi délibérément abracadabrantesque et improbable. Le célèbre journaliste d'investigation Joe Strombel, arrivé au Purgatoire, y rencontre la secrétaire de l’aristocrate Peter Lyman, également politicien à l’image irréprochable de son état. Elle lui révèle qu’elle aurait été empoisonnée par ce dernier après avoir découvert que Peter serait en réalité le tueur en série surnommé « le Tueur au Tarot » qui terrorise Londres. Professionnel et avide de scoops jusqu’à la mort et même après, Joe Strombel, va se matérialiser à une jeune étudiante en journalisme (et accessoirement en orthodontie), la jeune Sondra (Scarlett Johansson) lorsqu’elle est enfermée dans une boîte lors du tour de magie de l’Américain Splendini (Woody Allen). Croyant avoir trouvé le scoop du siècle elle décide de faire la connaissance de Peter Lyman (charismatique et mystérieux Hugh Jackman) pour le démasquer, avec, comme « perspicace » collaborateur, Splendini. Evidemment elle va tomber amoureuse (de Peter Lyman, pas de Woody, celui-ci ayant ici renoncé au rôle de l’amoureux, dans un souci de crédibilité, ou dans un sursaut de lucidité, pour jouer celui du protecteur). Elle n’aurait peut-être pas dû…

    Woody Allen est donc passé de la noirceur à la légèreté. C’est agréable la légèreté, aussi, surtout après la noirceur, aussi parfaite soit-elle. Woody Allen nous revient aussi en tant qu’acteur, fidèle à lui-même, balbutiant, maladroit, chaplinesque, woodyallenesque plutôt, adepte de l’ironie et de l’autodérision, et narcissique de religion (si, si, vous verrez, ça existe). Intrigue abracadabrantesque donc mais c’est aussi ce qui fait le charme de ce scoop. Preuve que légèreté et noirceur ne sont pas totalement incompatibles, Woody Allen a saupoudré son scoop d’humour exquisément noir avec notamment une mort presque sympathique en  grande faucheuse embarquant ses défunts et bavards voyageurs. Woody Allen lui aussi nous embarque, dans un jeu, dans son jeu. Il ne nous trompe pas. Nous en connaissons les règles, les codes du genre : la désinvolture et la loufoquerie sont de mise.

    La mise en scène reste cependant particulièrement soignée, Scarlett Johansson est de nouveau parfaite, cette fois en étudiante naïve  et obstinée. Comme la plupart des bonnes comédies, ce Scoop  fonctionne sur les contrastes  d’un duo impossible, celui de la journaliste écervelée et obstinée et de son protecteur farfelu. Certes, vous n’explosez pas de rire mais vous avez constamment le sourire aux lèvres entraînés par l’entrain communicatif et l’humour décalé de Woody Allen qui montre à nouveau que l’on peut être un réalisateur particulièrement prolifique sans rien perdre de son enthousiasme et de sa fraîcheur. Une bonne humeur tenace et contagieuse vaut après tout mieux qu’un rire explosif, non ?

    Un film rythmé, léger, burlesque, ludique à la mise en scène soignée avec une touche d’humour noir même si on peut regretter que la morale soit sauve et même si on peut donc regretter l’immoralité jubilatoire de Match point. Ce scoop-là n’est ni sidérant, ni inoubliable, mais néanmoins il vaut la peine d’être connu.

    Sandra.M

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  • Festival du Film Britannique de Dinard 2006: changement de programme...

    medium_dinardjurybis3.jpgCe n'est finalement pas en tant que jurée que je serai cette année au Festival du Film medium_Din_1_bis.2.jpgBritannique de Dinard (voir la note d'hier à ce sujet). Le festival, après que le journal m'ayant sélectionnée leur ait transmis leur choix c'est-à-dire votre rédactrice, a en effet décidé qu'une même personne ne peut faire partie deux fois du jury -j'en avais fait partie en 1999 lors de la mémorable édition présidée par Jane Birkin-, ce que je comprends parfaitement étant donné le nombre de candidatures et étant donné qu'une seule lettre est sélectionnée. Il serait néanmoins judicieux de la part du journal qui effectue les sélections de spécifier cette impossibilité à participer deux fois dans l'annonce du concours. Bref, si vous avez participé, vous avez de nouveau toutes vos chances!

    medium_Dinard.JPG C'est cependant toujours aussi enthousiaste que je serai au Festival du Film Britannique pour vous en faire un compte-rendu aussi exhaustif que possible, un festival qui se démarque chaque année par sa convivialité et la qualité de sa sélection.

    LIENS, pour en savoir plus sur le Festival du Film Britannique de Dinard:

    Le site officiel du Festival du Film Britannique de Dinard

    medium_Dinard_afficgebis.jpgMon compte-rendu du Festival du Film Britannique de Dinard 2005

     LE PROGRAMME DU FESTIVAL DU FILM BRITANNIQUE DE DINARD  2006

    Soirée d'ouverture

    The Queen de Stephen Frears (avant-première)

    Soirée de gala

    Red Road de Andrea Arnold (avant-première)

    Remarque:L'éprouvant Red road  de Andrea Arnold fut projeté en compétition au festival de Cannes 2006 où il a reçu le prix du jury. Retrouvez ma critique du film, en cliquant ici.

    Films en compétition

    Almost Adult de Yousaf Ali Khan
    Cashback de Sean Ellis
    Kidulthood de Menhaj Huda
    London To Brighton de Paul Andrew Williams
    Pierrepoint de Adrian Shergold
    Small Engine Repair de Niall Heery

    Avant-premières

    Confetti de Debbie Isitt
    Driving Lessons de Jeremy Brock
    The Gigolos de Richard Bracewell
    Glastonbury de Julien Temple
    Infinite Justice de Jamil Dehlavil
    Lie Still de Sean Hogan
    Life & Lyrics de Richard Laxton
    Middletown de Brian Kirk
    Neil Jordan, Portrait de Philippe Pilard
    Severance de Christopher Smith
    Snow Cake de Marc Evans

    Séance spéciale

    Désaccord Parfait de Antoine de Caunes

    Copie restaurée

    The Fallen Idol de Carol Reed (1948)

    Hommage à Brian Cox

    Le Sixième Sens (1986)
    Hidden Agenda de Ken Loach (1990)
    L.I.E. de Michael Cuesta (2001)
    X-Men 2 de Brian Singer (2003)
    La Mort dans la Peau de Paul Greengrass (2004)
    Troie de Wolfgang Peterson (2004)

    Hommage à Leslie Phillips

    The fast lady (1962) de Ken Annakin
    August (1996) de Anthony Hopkins
    Saving Grace (1999) de Nigel Cole
    Collusion (2003) de Richard Burridge
    Venus de Roger Mitchell (2006) - extrait de 15 minutes

    Hommage à Michael Grigsby

    Programme at work: 

    Enginemen (1959)
    A Life Apart: Anxieties of a trawling Community (1973)

    Programme communities

    Ut Proficias (1953),
    Tomorrow's Saturday (1962)
    Living on a Edge (1987)

    Programme 1990'S Britain

    The Score (1998)
    Lockerbie: A Night Remembered (1958)

    Programme Northern Ireland

    The Silent War (1990)
    Rehearsals (2005)

    Compétition NFTS/FEMIS

    Pour la troisième année consécutive, deux écoles de cinéma des plus prestigieuses s’affrontent par courts-métrages interposés.

    NFTS 

    London de Laurin Federlein
    Tanju Miah de Sadik Ahmed
    Synchronoff de Catia Peres

    Fémis

    Treinta Anos de Nicolas Lasnibat
    La Traversée de Maëva Poli
    Dans le rang de Cypriem Vial

    Lauréat du prix Kodak

    Vagabond shoes de Jacky Oudney

    Rétrospective "Le Prisonnier"

    Episode 1 - L'arrivée (1967)
    Episode 3 - A B et C (1967)
    Episode 17 - Le dénouement (1968)

    Jury du Festival du Film Britannique de Dinard 2006

    Président du jury

    François Berléand

    Les membres du jury

    1/Evelyne Bouix

    2/Yun Chung-Hi

    3/Chantal Lauby

    4/Dominique Besnehard

    5/Charles Dance

    6/Stephen Mangan

    7/Radu Mihaileanu

    8/Un(e) cinéphile sur lettre de candidature expliquant sa passion pour le cinéma britannique

     

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  • Jurée au Festival du Film Britannique de Dinard 2006!

    medium_Din_1_bis.jpg Que j'aille au Festival du Film Britannique de Dinard 2006. C'était prévu. Pour la 8ème année consécutive même. Dans le jury aux côtés de François Berléand, Dominique Besnehard, Evelyne Bouix, Chantal Lauby, Yung Chung-Hi, Stephen Mangan, Radu Mihaileanu, Charles Dance. Un peu moins. Oui, je sais, j'en ai déjà fait partie, en 1999 même.  Je viens de l'apprendre: je suis de nouveau sélectionnée! Non, je ne connais personne dans le journal qui sélectionne au cas où des médisants me soupçonneraient! Franchement sur le nombre de candidatures, je ne pensais pas que ma lettre serait de nouveau choisie! Juste un nouveau moyen d'exercer ma plume me disais-je. Voilà le résultat. Le festival avalisera-t-il la décision du journal qui m'a choisie ou considérera-t-il que deux fois c'est trop? A suivre!

    Sandra.M

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  • "Je vais bien, ne t'en fais pas" de Philippe Lioret

    medium_bien_1_bis.jpgEvanescents. Incandescents. Deux catégories de films. Je vais bien, ne t’en fais pas fait partie de la seconde catégorie. De ceux qui vous laissent un souvenir brûlant,  que le générique de fin ne parvient pas à effacer de votre mémoire et contre le souvenir duquel le temps qui passe ne peut rien.  Au contraire. Il en sublime et renforce le souvenir. Un peu comme Lili avec le souvenir de son frère. Mais revenons au début.

    Tout commence par un retour de vacances. C’est a priori joyeux un retour de vacances, nostalgique à la limite mais joyeux. Pour Lili, (Mélanie Laurent) qui rentre de vacances après un mois d’absence, il en va autrement. Elle apprend par ses parents que Loïc, son frère jumeau, après une violente dispute avec son père (Kad Merad), a quitté le domicile familial. Ce n’est pas la première fois. Sauf que là, cela s’éternise. Sauf que là, Loïc ne répond pas au téléphone et ne donne pas de nouvelles.  Lili se révolte d’abord contre l’indolence de son père apparemment indifférent au sort de son frère et de surcroît responsable de la fugue puis l'indignation laisse place à l'abattement et elle se laisse mourir… Mais une carte postale de son frère la ramène à la vie. Tout pourrait être résolu, rien ne l’est… Il est toujours absent. Et, pour les autres, la vie semble étrangement continuer à s’écouler comme si rien ne s’était passé. Mais l’absence est pourtant toujours omniprésente pour Lili qui laisse son existence perdre son sens. Pour elle, elle ne pourra en avoir à nouveau un que lorsqu’elle aura retrouvé son frère.

    Dès les premières secondes, dans cette foule oppressante, le spectateur épouse le point de vue de la jeune Lili, ses atermoiements, ses angoisses, ses frayeurs jusqu’à l’étouffement. Avec elle, il  s’étonne, s’égare, se révolte, souffre, compatit, reprend vie. Le rythme, insidieusement angoissant, ne retombe pas une seule seconde.  Philippe Lioret pourrait avoir inventé un nouveau genre : le thriller familial. La réalisation s’efface pour laisser place au scénario : impeccable. Histoire d’amour filial absolu, d’amour naissant, d’amitié magnifique sur une musique mélancolique (Loïc compose des musiques),  Je vais bien ne t’en fais pas exalte la beauté des sentiments sans être jamais mièvre, cruel même parfois.

     Mais c’est aussi et avant tout comme dans l’Equipier et dans le magnifique Mademoiselle, un film sur l’indicible, le non dit qui rappelle les derniers films de Claude Sautet. Et Philippe Lioret n’a pas son pareil pour filmer le non dit : le non dit de familles qui ne se comprennent pas, ont oublié de se parler et de vivre, ne savent plus comment s'aimer, des familles qu’il met judicieusement en parallèle pour mieux les séparer ensuite et mettre en valeur le geste d’amour absolu de la fin.

      Un film qui vous bouscule, bouscule les apparences, vous hante même. En adaptant ce roman d’Olivier Adam, Philippe Lioret a signé un film intense, poignant et sombre qui s’achève par une lumière en demie teinte, intelligemment elliptique, à la fois sublime et terrifiante, le non dit porté à son paroxysme.

     Philippe Lioret prouve par ailleurs une nouvelle fois qu’il est un excellent directeur d’acteurs (Mélanie Laurent, Julien Boisselier, Kad Merad excellents, ce dernier étant aussi étonnant et crédible dans le drame que Sandrine Bonnaire était crédible dans la légèreté dans Mademoiselle). Ce film  bénéficie d’un excellent bouche à oreille… Je ne peux que vous engager à suivre ces murmures élogieux…

    Sandra.M

     

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  • La programmation du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006!

    medium_dea2006_1_logo.4.jpgEn attendant un compte-rendu plus personnalisé et subjectif du festival (à l’image de mon compte-rendu du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2005), -les résumés des films de l'article ci-dessous sont extraits du dossier de presse n'ayant pas encore vu les films en question- voici quelques informations concernant cette programmation 2006 avec, au programme, 60 films dont 38 inédits en France et 15 premiers films dont 7 en compétition, une compétition que je vous recommande d’ailleurs vivement, celle-ci mettant à l’honneur chaque année de nouveaux talents, des séances bien souvent moins prisés par le public et pourtant parfois bien plus intéressantes que les blockbusters projetés en soirée.

     Remarque: Cet article sera régulièrement modifié et enrichi au gré des dernières informations délivrées par le festival.

                                                LES JURYS

    Comme je vous l’annonçais déjà il y a quelques semaines, le jury sera cette année présidé par medium_selon_2_bis.2.jpgl’actrice/réalisatrice Nicole Garcia (dont je vous invite de nouveau à voir Selon Charlie, longuement commenté sur ce blog lors du dernier Festival de Cannes et qui sort ce mercredi 23 août, il semblerait néanmoins que la version sortie en salle comprenne vingt minutes de moins que celle présentée à Cannes, en mai dernier. Dommage... Si la lenteur en avant rebuté certains, elle était selon moi une des qualités du film et lui procurait son rythme singulier.).

    Elle sera accompagnée de : Yvan Attal, Maurice Barthélémy (je vous invite ainsi également à voir son dernier film Papa également évoqué récemment sur ce blog), Emmanuelle Castro, Antoine de Caunes, Julien Clerc, Philippe Djian, Marthe Keller, Guillaume Canet, Amira Casar.

    Le 10 septembre, ce jury remettra Le Grand Prix, Le Prix du Jury, et Le Prix du Scénario.

    Cette année, le jury révélation Cartier remplace le jury Première et des professionnels remplacent les cinéphiles habituellement sélectionnés sur concours de critiques. Ce jury sera présidé par le réalisateur Christophe Honoré. Il sera entouré de Lou Doillon, Audrey Marnay, Olivier Py, Emilie Simon, Gilles Taurand.

    LA COMPETITION

    A GUIDE TO RECOGNIZING YOUR SAINTS 1er film de Dito Montiel avec Robert Downey Jr., Rosario Dawson et Shia La Bœuf

    Partagé entre un père malade, un ami autoritaire et protecteur, une guerre de voisinage qui fait rage à Astoria dans le quartier du Queens où il vit, et les tentations lascives de la jeunesse, Dito doit lutter de toutes ses forces contre son désir de s’enfuir et de quitter ainsi le seul univers qu’il connaisse.

    FORGIVEN 1er film de Paul Fitzgerald avec Paul Fitzgerald, Susan Floyd et Kate Jennings GrantA la veille du lancement de sa campagne pour devenir membre du sénat, Peter Miles, un procureur d’une petite ville américaine, apprend que le gouverneur de l’état a gracié Ronald Bradler, un condamné à mort jugé coupable du meurtre d’un officier de police lors d’un procès conduit par Peter Miles cinq ans auparavant.

    HARD CANDY 1er film de David Slade avec Ellen Page et Patrick Wilson

    Hayley et Jeff se sont connus sur Internet. Hayley est une très jolie adolescente de quatorze ans et Jeff un séduisant photographe trentenaire. C’est elle qui a suggéré d’aller chez lui pour être plus tranquille, elle qui a voulu qu’il fasse quelques photos, elle qui leur a servi à boire et a commencé à se déshabiller. Mais Hayley n’est pas aussi innocente qu’elle en à l’air…

    LITTLE CHILDREN 2ème film de Todd Field avec Kate Winslet, Patrick Wilson, Sadie Goldstein et Jennifer Connelly

    Des couples mariés et frustrés réalisent à quel point leur vie bien rangée est ennuyeuse. Lorsqu'un inconnu emménage dans le quartier, les problèmes ne tardent pas à apparaître et chacun découvre un monde qu'il n'aurait jamais soupçonné.

    IN THE BEDROOM, le premier film de Todd Field, est présenté en compétition en 2001.

    LITTLE MISS SUNSHINE 1er film de Jonathan Dayton et Valérie Faris avec Toni Collette, Greg Kinnear, Steve Carell et Paul Dano

    Les Hoover ont beau de ne pas incarner un modèle de famille équilibrée, quand Olive, leur fille de sept ans, décroche par chance une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille met le cap vers l'Ouest à bord de leur van Volkswagen délabré et entame un voyage tragi-comique de trois jours…

    SHERRYBABY 1er film de Laurie Collyer avec Maggie Gyllenhaal, Brad William Henke et Giancarlo Esposito

    Arrêtée pour vol alors qu’elle avait dix-neuf ans, Sherry Swanson, une ancienne accro à l’héroïne, sort de prison après avoir purgé trois ans. Totalement sevrée, elle goûte à son premier jour de liberté et décide de tout faire pour regagner la garde de sa fille, dont se sont occupés son frère et sa femme en son absence.

    STEPHANIE DALEY 2ème film de Hilary Brougher avec Tilda Swinton, Amber Tamblyn et Timothy Hutton

    Lydie Crane, une psychologue du barreau enceinte de sept mois, doit démêler le vrai du faux en écoutant le témoignage de Stéphanie Daley, une jeune fille de seize ans qui nie avoir caché sa grossesse et tué son nouveau-né.

    THANK YOU FOR SMOKING 1er film de Jason Reitman avec Aaron Eckhart, William H. Macy, Katie Holmes et Maria Bello

    Lobbyiste séduisant et ambitieux, Nick Naylor met son charme, son talent et son sourire carnassier au service de la société Big Tobacco pour contrer les ravages de la politique de prévention contre le tabagisme. De conférence de presse en talk-show télévisé, il défend l’indéfendable, mais a du mal à convaincre son ex-femme qu’il peut être un père modèle pour son fils.

    THE OH IN OHIO 1er film de Billy Kent avec Parker Posey, Paul Rudd, Danny DeVito, Liza Minnelli et Miranda Bailey

    Pricilla Chase semble la plus heureuse des femmes à une exception près : le sexe ne l’intéresse pas. Lorsque son mari la quitte pour retrouver sa virilité avec une autre, elle commence un voyage initiatique qui va la conduire dans des contrées jusqu’alors inexplorées où elle découvrira le plaisir et l’amour.

    TWELVE AND HOLDING 2ème film de Michael Cuesta avec Conor Donovan, Zoë Weizenbaum, Jesse Camacho, Annabella Sciorra et Linus Roache

    Dans une banlieue américaine, trois copains de douze ans - le timide Jacob, la précoce Malee et Leonard l’émotif - quittent brutalement le monde insouciant de l’enfance suite à la mort accidentelle du frère jumeau de Jacob. Ils éprouvent des sentiments jusqu’alors inconnus : la vengeance, le chagrin devant la perte d’un ami et les premiers émois amoureux, sans pouvoir compter sur leurs parents eux-mêmes en difficulté.  L.I.E., le premier film de Michael Cuesta, est présenté en Compétition en 2002 et remporte le Prix du Jury.

                                                                                                                                 LES PREMIERES

    A CRIME (Un crime) de Manuel Pradal avec Emmanuelle Béart, Harvey Keitel et Norman Reedus

    La vie de Vincent ne reprendra que lorsqu’il aura retrouvé le meurtrier de sa femme. Sa voisine, Alice, est persuadée qu’elle le rendrait heureux. Alors elle décide de fabriquer un coupable, pour que Vincent se venge et tourne la page. Mais le coupable idéal n’existe pas…Le crime parfait non plus.

    A PRAIRIE HOME COMPANION de Robert Altman avec Meryl Streep, Garrison Keillor, Kevin Kline, Woody Harrelson et Tommy Lee Jones

    Par un samedi soir pluvieux, la foule se presse au Fitzgerald Theater pour assister au show radiophonique hebdomadaire "A Prairie Home Companion". Depuis trente ans, ses vedettes soul et country, ses joyeuses fausses réclames et ses amuseurs rétro ont atteint la gloire et survivent au règne de la télévision. Mais la station de radio vient d'être vendue à un groupe texan et ce show est peut-être le dernier...

    BOBBY de Emilio Estevez avec Sharon Stone, Demi Moore, William H. Macy, Elijah Wood et Anthony Hopkins

    Les vies des personnes présentes à l'hôtel Ambassador s’entremêlent le 6 juin 1968, jour de l’assassinat du sénateur américain Robert F. Kennedy.

    FIND ME GUILTY (Jugez-moi coupable) de Sidney Lumet avec Vin Diesel et Peter Dinklage

    Giacomo « Jackie Dee » DiNorscio est un membre de la famille Lucchese. Déjà incarcéré pour trente ans, il se voit offrir une réduction de peine s’il témoigne contre ses amis les plus proches. Dégoûté par la bureaucratie du système pénal et refusant de trahir sa « famille », Jackie décide d'aller au procès à la fois en tant qu’inculpé et en tant qu’avocat.

    LUCKY YOU de Curtis Hanson avec Eric Bana, Drew Barrymore et Robert Duvall

    Huck Cheever se présente au Tournoi International de Poker 2003, avec la ferme intention de remporter le titre en même temps que les faveurs de la jeune chanteuse Billie Offer. Mais un obstacle inattendu se dresse sur sa route : son père, L. C. Cheever, joueur légendaire, qui abandonna jadis la mère de Huck.

    MY SUPER EX-GIRLFRIEND (Ma super ex) de Ivan Reitman avec Uma Thurman, Luke Wilson et Anna Faris

    Entre Matt et Jenny, tout allait pour le mieux jusqu’à ce qu’il décide de la larguer pour une autre. Jusque là, Jenny, incroyablement sexy et passionnée, permettait à Matt de littéralement s’envoler au septième Ciel. Et pour cause, en secret, Jenny est aussi G-Girl, la super héroïne. Particulièrement jalouse, elle est bien décidée à utiliser tous ses pouvoirs pour se venger !

    PULSE de Jim Sonzero avec Kirsten Bell, Ian Somerhalder, Christina Milian et Rick Gonzalez

    Un groupe d’étudiants commencent à recevoir des messages émis par un ami récemment décédé. Ils vont découvrir un passage vers un autre monde et les conséquences d’une expérience secrète qui a très mal tournée…

    SKETCHES OF FRANK GEHRY (Esquisses de Franck Gehry) de Sydney Pollack

    La vie et l'oeuvre de Frank O. Gehry, architecte californien, par le cinéaste Sydney Pollack. Frank O. Gehry a notamment conçu le musée Guggenheim de Bilbao ou la Cinémathèque.

    THE BLACK DAHLIA (Le dahlia noir) de Brian de Palma avec Josh Hartnett, Scarlett Johansson et Hilary Swank

    Dans cette sombre histoire de meurtre située en 1947, un policier devient obsédé par l'odieux assassinat d'une célèbre actrice à Los Angeles. Un crime qui le renvoie au meurtre jamais élucidé de sa mère, et qu'il se jure de résoudre...

    THE DEVIL WEARS PRADA (Le diable s’habille en Prada) de David Frankel avec Meryl Streep, Anne Hathaway et Stanley Tucci

    Si la mode est un royaume, Miranda Priestly en est incontestablement la reine. A New York, son magazine, Runway, fait et défait les tendances au gré de ses pages et de ses avis souverains. A priori, Andy Sachs, jeune et brillante diplômée, n’avait pas le profil pour intégrer ce milieu ultra fermé. Et pourtant, elle va devenir l’assistante de Miranda…

    THE FOUNTAIN de Darren Aronofsky avec Rachel Weisz et Hugh Jackman

    La quête d’un homme sur mille ans, pour sauver la femme qu’il aime. Tour à tour Conquistador du 16ème siècle, scientifique d’aujourd’hui et astronaute du futur, il part à la recherche de la fontaine de jouvence. En 1998, le metteur en scène Darren Aronofsky est venu présenté son premier film PI en Compétition, puis son deuxième film REQUIEM FOR A DREAM dans la section Panorama en 2000.

    THE ILLUSIONIST Film d’ouverture de Neil Burger avec Edward Norton et Paul Giamatti

    Vienne, début du XXème siècle. Eisenheim est un brillant et mystérieux magicien qui essaye de résoudre la même énigme depuis sa plus tendre enfance. Son habilité à hypnotiser les foules et son attirance pour la fiancée du prince – la Duchesse von Teschen – menacent ce dernier et éveillent les soupçons de l’inspecteur en chef Uhl.

    medium_world_1_bis.jpgWORLD TRADE CENTER (Les  premières minutes du film projetées au dernier festival de Cannes ont déjà été longuement commentées sur ce blog : voir l’article) de Oliver Stone avec Nicolas Cage, Maria Bello et Michael Pena

    11 septembre 2001 : une chaleur étouffante règne dès le lever du jour dans les rues de New York. Will Jimeno, du Port Authority Police Department, se demande s’il ne va pas prendre un jour de congé. Il choisit finalement de se rendre au travail et rejoint le sergent John McLoughlin, alors que celui-ci et ses collègues commencent leur tournée quotidienne dans les rues de Manhattan…

                                            LE PANORAMA

    A SCANNER DARKLY de Richard Linklater avec Keanu Reeves, Robert Downey Jr., Woody Harrelson et Winona Ryder

    Le policier Bob Arctor, spécialiste réticent des missions d'infiltration, est contraint de jouer les taupes auprès de ses amis. Lorsqu'il reçoit l'ordre de s'espionner lui-même, Arctor entame  une inexorable descente dans l'absurde et la paranoïa.

    CHOKING MAN de Steve Barron avec Octavio Gomez Berrios, Eugenia Yuan et Aaron Paul

    Jorge, un immigré équatorien maladivement timide, est plongeur dans un restaurant du quartier Jamaica dans le Queens à New York. Seul dans son coin, il essaye tant bien que mal de communiquer avec Amy, une nouvelle serveuse d’origine chinoise. L’attirance est réciproque mais la barrière qui les sépare semble trop grande à surmonter.

    DREAMLAND de Jason Matzner avec Agnes Brukner, Kelli Garner, Justin Long, John Corbett et Gina Gershon

    Audrey, dix-huit ans, vit avec son père au sein d’une communauté perdue dans le désert du Nouveau Mexique. Son univers clos va être profondément transformé lorsqu’un jeune et séduisant garçon emménage à coté avec sa mère et son fiancée

    FAMILY PORTRAITS: A TRILOGY OF AMERICA (Family Portraits de Douglas Buck avec Sally Conway, Gary Betsworth, William Stone Mahoney et Nicca Ray

    Une épouse délaissée par son mari s’automutile. Un père de famille effraye son épouse et sa fille à l’heure du petit-déjeuner. Une adolescente, défigurée et infirme, revient chez celui qui est responsable de son état. Trois portraits d’une Amérique qui risque à tout instant de basculer dans la violence et le désespoir, et qui recherche, obstinément, le salut…

    PUCCINI FOR BEGINNERS (Puccini et moi) de Maria Maggenti avec Elizabeth Reaser et Gretchen Mol

    Écrivain new-yorkaise en panne d’inspiration, Allegra tente de se remettre de sa rupture avec Samantha. Incapable de s’engager, elle entame à la fois une relation avec Philip et Grace, l’ancienne petite amie de ce dernier.

    PRIMER de Shane Carruth avec Shane Carruth, David Sullivan et Casey Gooden

    Deux jeunes ingénieurs travaillent le jour pour une grande compagnie et passent le reste de leur temps à tenter des expériences dans leur garage. Alors qu’ils mettent au point un appareil capable de réduire la masse apparente de tout objet placé à l'intérieur, ils découvrent que leur invention est capable de créer à priori tout ce qu’ils désirent…

    SCOOBY-DOO ! PIRATES AHOY – Séances Spéciale Enfants de Chuck Sheetz

    Deux dessins animés inédits de la collection LOONEY TUNES seront également diffusés avant ce long métrage d’animation. Scooby Doo et sa bande embarquent pour une terrifiante croisière dans le légendaire Triangle des Bermudes. Ils vont devoir combattre d’affreux spectres mais aussi des extra-terrestres et des pirates fantômes qui coulent les navires à coup de boulets de canons

    THE ARCHITECT de Matt Tauber avec Anthony LaPaglia, Viola Davis et Isabella Rossellini

    Leo Waters est un architecte idéaliste, figure de proue d’une famille affluente. Tonya Neeley est une activiste qui vit dans un quartier dangereux où des logements sociaux de mauvaise qualité doivent être construits bientôt. Afin de faire échouer ce projet, elle décide de faire signer une pétition à Leo Waters, l’architecte à l’origine de ce projet.

                                                         LES DOCS DE L’ONCLE SAM

    AN INCONVENIENT TRUTH (Une vérité qui dérange) de Davis Guggenheim avec Al Gore

    À travers la présentation de données scientifiques argumentées sur le réchauffement climatique se dévoilent le parcours personnel de Al Gore, ancien Vice-président des Etats-Unis, et son long combat en vue de réduire l’effet de serre.

    EVER AGAIN de Richard Trank – une production du Simon Wiesenthal Center

    DAVE CHAPELLE’S BLOCK PARTYde Michel Gondry

    FABULOUS! THE STORY OF QUEER CINEMA de Lisa Ades et Lesli Klainberg

    IRAQ IN FRAGMENTS de James Longley

    NEIL YOUNG: HEART OF GOLD de Jonathan Demme

    ONCE IN A LIFETIME de Paul Crowder et John Dower

    THE TRIALS OF DARRYL HUNT de Ricki Stern et Annie Sundberg

    WHEN THE ROAD BENDS (Gipsy Caravan) de Jasmine Dellal

    WHO KILLED THE ELECTRIC CAR? de Chris Paine

    LES HOMMAGES

    medium_out_1_bis.2.jpgCette année le festival rendra hommage à Sydney Pollack.   A l’occasion de son hommage seront notamment projetés : On achève bien les chevaux ( 1969), Jeremiah Johnson (1972), Yakuza( 1975), Tootsie( 1982), Out of Africa ( 1985), L’interprète (2005) ainsi que son nouveau film, le documentaire Sketches of Frank Gehry.

    Le festival rendra également hommage au Sundance Institute créé il y a maintenant 25 ans par Robert Redford afin de favoriser l’esprit d’indépendance, de découverte et d’innovation du cinéma américain. Désormais chaque année le Sundance Institute présente  le Festival du Film de Sundance. De nombreux films primés à Deauville sont ainsi auparavant passés par le Festival de Sundance comme Maria pleine de grâce, Grand Prix 2004 du Festival du Cinéma Américain de Deauville. A l’occasion de cet hommage seront projetés des films soutenus par le Sundance Institute dès leur écriture ainsi que le nouveau film THE ARCHITECT de Matt Tauber, dont le scénario a été développé au Sundance Institute.

    LE SPOTLIGHT

    Le Festival a décidé cette année de créer le spotlight, et ainsi de mettre en avant un jeune talent du cinéma américain, cette année il s’agira de la comédienne Ashley Judd. Plusieurs de ses films seront ainsi projetés.

    LA RETROSPECTIVE

    Dans le cadre de la présentation du film Bobby de Emilio Estevez, le Festival proposera une rétrospective de longs métrages consacrés à la représentation du Président des Etats-Unis au cinéma.

    A ce jour sont programmés : 1991 JFK de Oliver Stone /1993 DAVE (Président d’un jour) de Ivan Reitman . 1996 MARS ATTACKS! de Tim Burton /2002 PATH TO WAR de John Frankenheimer – dernier long métrage du réalisateur présenté au Festival

                                                 LE PRIX MICHEL D’ORNANO

    medium_184301452.jpgCréé en 1991 par les compagnies membres de la MPA le prix d’Ornano a pour but de récompenser un premier scénario français adapté à l’écran, et d’aider à sa reconnaissance, sa promotion et son exportation. Cette année le prix est attribué à La Faute à Fidel écrit par Julie Gavras en collaboration avec Arnaud Cathrine et réalisé par Julie Gavras. L’an passé ce prix avait été attribué à la Petite Jérusalem dont je vous avais également longuement parlé à cette occasion.

     

                                                   LE PRIX LITTERAIRE

    Cette année, le prix littéraire sera attribué à Didier Decoin pour son roman intitulé « Henri ou Henry, le roman de mon père » paru aux Editions Stock.

                                                        LE VILLAGE US

     Suivant l’exemple du village Asia qui, a mois de Mars dernier lors du dernier festival du film asiatique avait mis l’Asie à l’honneur, le village US comprendra de nombreux exposants permettant à de nombreux visiteurs de découvrir ou redécouvrir les Etats-Unis avec la Louisiane pour invitée d’honneur.

    QUELQUES PERSONNALITES ATTENDUES

    (En plus des membres des jurys évoqués plus haut). Edward Norton, Jonathan Demme, Oliver Stone, Emmanuelle Béart, Al Gore, Brian de Palma, James Ellroy, Sharon Stone, Martin Sheen, Sydney Pollack,  Meryl Streep, Sting etc

                                                 LIENS: articles et sites internet concernant le Festival du Cinéma Américain de Deauville

    La programmation du festival jour par jour

    Le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville (version française)

    Le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006 (version anglaise)

    Le site du Public Système

    Le site du CID

    L'article de l'encyclopédie Wikipédia

    Le site non officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006

    Un autre site non officiel avec surtout des photographies

    L'article du site "Cinemaniac" sur le Festival du film américain de Deauville 2006

    Mes articles sur l’édition 2005 du Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Renseignements pratiques et autres informations sur le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006

     Le FEstival de Deauville sur France Inter

    Les articles du quotidien Ouest-France concernant le Festival de Deauville 2006

     L'article de Canal Plus, partenaire officiel, consacré au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2006

    Le Festival de Deauville sur France Bleu

    Cartier, partenaire officiel du festival

    Cette liste sera complétée par d'autres liens vers des sites et des articles sur le festival au fur et à mesure de leur mise en ligne.

    medium_illusion_1_bis2.jpgRetrouvez très bientôt  mon compte-rendu du Festival du Cinéma Américain de Deauville et de nombreux autres articles concernant celui-ci.  Rendez-vous pour le film d'ouverture, à 20H30, le vendredi 1er septembre : The Illusionist de Neil Burger avec Edward Norton.

    Infos de dernière minute (30.08.06):

    1/ Le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville vient d'être mis en ligne. Vous pouvez y retrouver "Mon Festival du Cinéma" dans les liens de sa version française.

    2/ Le 5 septembre, à Deauville, sera inaugurée un place Claude Lelouch. La " Place Claude Lelouch " sera inaugurée sur le front de mer en présence du réalisateur et des acteurs du film Un homme et une femme à 18h. La Place Claude Lelouch sera située sur les Planches, dans le prolongement de l'Avenue Lucien Barrière. Cette place est l'endroit exact où s'arrête la Mustang conduite par Jean-Lous Trintignant lorsqu'il aperçoit Anouk Aimée sur la plage et qu'il lui fait des appels de phare.

    Rendez-vous le 14 septembre pour retrouver mon compte-rendu complet du festival!

    Sandra.M

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