Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

cinema - Page 65

  • Festival du Film Francophone d'Angoulême 2016: un programme éclectique et enthousiasmant

    angouleme.jpg

    Voilà un festival qui me tente depuis sa première édition tant son programme consacré au meilleur du cinéma francophone me semble chaque année enthousiasmant et tant les échos à son propos sont élogieux. Cette édition, qui sera déjà la 9ème, ne devrait pas déroger à la règle au regard de cet alléchant programme. 

    Ajoutez à cela un festival créé par Marie-France Brière et par l'ancien agent devenu producteur (de la série à succès "Dix pour cent" mais aussi de magnifiques films comme "Je suis un soldat" ou "J'enrage de son absence"), Dominique Besnehard, et un jury cette année coprésidé par l'ancien et irremplaçable Président du Festival de Cannes (toujours président de la Cinéfondation), Gilles Jacob . Et vous obtiendrez un festival particulièrement alléchant!

    Dans le jury, aux côtés de Gilles Jacob,  en tant que coprésidente nous retrouverons la comédienne Virginie Efira. Ils seront entourés de Thierry Chèze (journaliste), Danielle Arbid (réalisatrice), Sophie Desmarais (actrice), Nicolas Dumont (Directeur du Cinéma Français - Canal +), David Foenkinos (romancier),  Salim Kechiouche (acteur), Sara Martins (actrice).

    L'actrice et scénariste Anne Richard présidera le jury étudiant.

    L'édition 2016 aura lieu du 23 au 28 août. Pour certains films, le festival était en concurrence avec Venise, et Angoulême l'a emporté pour "1:54" et "Wulu", notamment, deux films qui ont préféré être en compétition à Angoulême plutôt qu'en sélection parallèle à la Mostra, ce qui démontre, à qui en douterait encore, le bel essor et la prestigieuse réputation que s'est forgé ce festival en quelques années.

    Parmi les nombreuses personnalités attendues: Sophie Marceau, Isabelle Huppert, Mélanie Laurent, Romain Duris, Karin Viard, Lambert Wilson, Michel Blanc, Virginie Efira, Gaspard Ulliel, Mimie Mathy,... et la très rare Isabelle Adjani.

    cinéma,festival,festivals,festival du film francophone d'angoulême,angoulême,dominique besnehard,gilles jacob,pierre niney,l'odyssée

    Parmi les multiples événements que je vous laisse découvrir en détails ci-dessous: "Tour de France", le troisième film de Rachid Djaïdani avec Gérard Depardieu ou encore le thriller social "Carole Matthieu" de Louis-Julien Petit projeté le 25 août en présence d'Isabelle Adjani mais aussi "L'Odyssée" de Jérôme Salle, "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan, Grand Prix du dernier Festival de Cannes dont vous pouvez retrouver ma critique en bas de cet article mais aussi un focus sur la réalisatrice Catherine Corsini, un hommage au cinéma libanais etc.

    Au programme, plus de 40 films:

    • 10 films en compétition inédits en France, venus de la francophonie (cette année la Tunisie, la Belgique, le Québec, la Suisse, le Luxembourg, le Mali, le Sénégal, et la France,  ),
    • 12 avant-premières en exclusivité mondiale.
    • Un Focus à la réalisatrice Catherine CORSINI,
    • Les bijoux de famille d’un distributeur : Les films du Losange
    • Les flamboyants
    • Un premier rendez-vous.
    • Un hommage au cinéma libanais
    mais aussi : les courts-métrages des Talents Cannes Adami (toujours de qualité, à ne pas manquer) et des courts-métrages avant les projections des longs-métrages en compétition.
     
     

    Voici les 10 films en lice:

    courgette.jpg

    • « Cigarettes et Chocolat Chaud » (France), de Sophie Reine, avec Gustave Kervern et Camille Cottin
    • « Hedi » (Tunisie, Belgique) de Mohamed Ben Attia, avec Majd Mastoura et Rym Ben Messaoud
    • « Les Mauvaises Herbes » (Québec) de Louis Bélanger avec Alexis Martin et Gilles Renaud
    • « Ma vie de Courgette » (Suisse), un film d'animation de Claude Barras, fabriqué en partie à Angoulême par la société Blue Spirit
    • « Mercenaire » (France) de Sacha Wolff
    • « Souvenir » (Luxembourg) de Bavo Defurne, avec Isabelle Huppert
    • « Voir du Pays » (France) de Delphine et Muriel Cousin
    • « Wulu » (Mali, Sénégal) de Daouda Coulibaly
    • "1:54" (Québec) de Yan England
    • "Noces" de Stephan Streker

    A ces films en compétition, s'ajouteront 17 avant-premières.

    odyssee.jpg

    Le film d’ouverture sera ainsi « L'Odyssée » (en salles le 12 octobre 2016), le biopic de Jérôme Salle sur le commandant Cousteau  avec Lambert Wilson, Pierre Niney et Audrey Tautou. Le film de clôture sera « Le Fils de Jean » de Philippe Lioret avec Pierre Deladonchamps.

    jeanfils.jpg

    En plus de « Juste la Fin du monde » de Xavier Dolan, mon coup de cœur du Festival de Cannes 2016 dont je vous propose de retrouver ma critique à la fin de cet article, vous pourrez également découvrir « La Taularde » d'Audrey Estrougo, avec Sophie Marceau, « Ouvert la nuit » d’Edouard Baer, "Victoria" de Justine Triet parmi une liste de films très éclectiques.

    Les films en avant-première :

    • L'Odyssée de Jérôme Salle (film d'ouverture)
    • Cessez-le-feu de Emmanuel Courcol
    • La mécanique de l'ombre de  Thomas Kruithof
    • Maman a tort de Marc Fitoussi
    • Going to Brazil de Patrick Mille
    • Le ciel attendra de Marie Castille Mention Schaar
    • Il a déjà tes yeux de Lucien Jean Baptiste
    • Juste la fin du monde de Xavier Dolan
    • Le locataire de Nadege Loiseau
    • Ouvert la nuit d’Edouard Baer
    • Un petit boulot de Pascal Chaumeil
    • Tamara d’Alexandre Castagnetti
    • La Taularde d’Audrey Estrougo
    • Victoria de Justine Triet
    • Toril de Laurent Teyssier
    • Carole Matthieu de Louis-Julien Petit
    • Le Fils de Jean de  Philippe Lioret (film de clotûre)

     

    victoria4.jpg

     Les Flamboyants:

    . "Chouf" de Karim Dridi

    ."Corniche Kennedy" de Dominique Cabrera

    . "Tour de France" de Rachid Djaïdani

    Au programme également les Premiers rendez-vous:

    • L'indomptée de Caroline Deruas
    • Fleur de Tonnerre de Stéphanie Pillonca
    • Venise sous la neige d'Elliott Covrigaru

    En plus de l’ hommage au cinéma libanais, le festival proposera une sélection de films du distributeur Les films du Losange :

    cache.jpg

    . La vallée

    . Noce blanche

    . Les nuits de la pleine lune

    . Caché

    . Louis enfant roi

    La réalisatrice Catherine Corsini sera également à l’honneur avec cinq de ses films projetés :

    ambitieux.jpg

     . Les amoureux

    . La nouvelle Eve

    . La Répétition

    . Les Ambitieux 

    . La belle saison

    Vous pourrez également revoir le documentaire de l’année, « Demain » de Mélanie Laurent et Cyril Dion, en plein air, au Champ-de-Mars.

    demain.jpg

    Sera également projetée « La folle histoire de Max et Léon » de Jonathan Barré.

    leon.jpg

    Vous pourrez également découvrir  " Made in France" de Nicolas Boukhrief sorti en e-cinéma , coup de cœur de Dominique Besnehard et Marie-France Brière. "On veut aussi montrer notre témoignage avec tout ce qu’il s’est passé cette année en présentant ce film", a ainsi déclaré Dominique Besnehard.

    Une chaîne éphémère du festival vous proposera en haute définition une programmation spéciale.  En direct, Jean-Pierre Lavoignat recevra les plus grandes stars du cinéma Français, et tous ceux qui, avec passion, fabriquent ces moments de rêve. Autant de rencontres exclusives qui vous feront pénétrer dans les coulisses du cinéma.

    Pour en savoir plus:

    -Le site officiel du festival: http://www.filmfrancophone.fr

    - Le festival sur twitter: @ffangouleme

    -Le festival sur Instagram:@ffangouleme

    -Le festival sur Facebook: http://facebook.com/ffangouleme

    Critique et bande-annonce de JUSTE LA FIN DU MONDE de Xavier Dolan


    La formidable bande-annonce de "Juste la fin du monde" de Xavier Dolan qui vient d'être dévoilée (un film en soi à découvrir ci-dessus) est pour moi l'occasion de vous livrer à nouveau ma critique du film, à découvrir absolument en salles le 21 septembre 2016.

    Xavier Dolan, Juste la fin du monde, Gaspard Ulliel, Marion Cotillard, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Grand prix, Festival de Cannes, 69ème Festival de Cannes, Festival de Cannes 2016, Juste la fin du monde, Mommy, Laurence anyways, Les amours imaginaires

    Il y a des films, rares, qui possèdent ce supplément d’âme, qui exhalent cette magie indescriptible (la vie, au fond,  cette « vitalité » que François Trufffaut évoquait à propos des films de Claude Sautet) qui vous touchent en plein cœur, qui vous submergent d’émotion(s). Au-delà de la raison. Oui, c’est cela : un tourbillon d’émotions dévastatrices qui emportent notre raison avec elles. Comme un coup de foudre…Un coup de foudre cinématographique est ainsi comme un coup de foudre amoureux. Il anesthésie notre raison, il emporte notre rationalité, nous transporte, nous éblouit, et nous procure une furieuse envie d’étreindre le présent et la vie.

    Voilà ce que j’écrivais il y a deux ans à propos de Mommy en sortant de sa projection cannoise, film pour lequel Xavier Dolan avec obtenu le Prix du Jury du Festival de Cannes 2014. Voilà ce que je pourrais tout aussi bien écrire à propos Juste la fin du monde qui a reçu le Grand Prix du Festival de Cannes 2016 -dont vous pouvez lire mon premier bilan en cliquant ici- (mais aussi le prix du jury œcuménique dont le but est de récompenser des films « aux qualités humaines qui touchent à la dimension spirituelle »). « Cette récompense est inattendue et extrêmement appréciée » a ainsi déclaré Xavier Dolan à propos de son Grand Prix lors de la conférence de presse des lauréats après la clôture du festival.

    Xavier Dolan, Juste la fin du monde, Gaspard Ulliel, Marion Cotillard, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Grand prix, Festival de Cannes, 69ème Festival de Cannes, Festival de Cannes 2016, Juste la fin du monde, Mommy, Laurence anyways, Les amours imaginaires

    Conférence de presse des lauréats du 69ème Festival de Cannes

    Juste la fin du monde est déjà le sixième film du jeune cinéaste québécois et marque déjà sa cinquième sélection cannoise : après J’ai tué ma mère, son premier film, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs en 2009, après Les Amours imaginaires dans la sélection Un Certain Regard en 2010 puis en 2012 dans cette même sélection avec Laurence Anyways avant ses sélections en compétition officielle, en 2014 pour Mommy et en 2016 pour  Juste la fin du monde (avant lequel il avait aussi sorti Tom à la ferme).

    Adapté de la pièce de théâtre éponyme de Jean-Luc Lagarce, le film se déroule sur une après-midi. Un jeune auteur, Louis (incarné par Gaspard Ulliel), après 12 ans d’absence, retrouve sa famille pour lui annoncer sa mort prochaine. Il y a là sa mère (Nathalie Baye), son frère aîné (Vincent Cassel), sa petite soeur (Léa Seydoux) et sa belle-sœur qu’il rencontre pour la première fois (Marion Cotillard).

    Dès les premiers plans, dans cet avion qui emmène Louis vers sa famille et dès les premières notes et la chanson de Camille (dont le titre résonne comme un poignant avertissement, Home is where it hurts), une fois de plus, Dolan m’a embarquée dans son univers si singulier, m’a happée même, m’a enfermée dans son cadre. Comment ne pas l’être quand à la force des images et de la musique s’ajoute celle des mots, avec la voix de Louis qui, off, nous annonce son funeste programme : « leur annoncer ma mort prochaine et irrémédiable. En être l’unique messager. […] Me donner, et donner aux autres, une dernière fois, l’illusion d’être responsable de moi-même et d’être‚ jusqu’à cette extrémité‚ mon propre maître. » Tout ce qu’il ne parviendra jamais à dire, une annonce qui place les 1H35 qui suivent sous le sceau de la fatalité, et nous mettent dans la situation rageuse et bouleversante de témoin impuissant.

    J’ai eu la sensation de retenir mon souffle pendant 1H35, un souffle suspendu aux mots de Louis et de sa famille, et plus encore à leur silence, et de ne recommencer à respirer que bien après cette fin et ce dernier plan, sans aucun doute le plus beau de ce 69ème Festival de Cannes.

    xavier dolan,juste la fin du monde,gaspard ulliel,marion cotillard,nathalie baye,léa seydoux,vincent cassel,grand prix,festival de cannes,69ème festival de cannes,festival de cannes 2016,mommy,laurence anyways,les amours imaginaires

    Louis est un auteur, un homme des mots et pourtant, ici, ses mots sont vains. Ils ne servent qu’à cacher, qu’à taire ce que les silences semblent crier avec éloquence. Sur le chemin qui  mène Louis vers sa famille, une pancarte entrevue sur le côté de la route interroge « Besoin de parler ? ». Oui, certainement, mais comment quand les logorrhées des uns et des autres l’en empêchent, quand sa famille ne sait communiquer que dans l’ironie, la colère ou l’invective ?

    Certains, peut-être, diront qu’il ne se passe rien. Sans doute n’auront-ils rien vu de tout ce que sous-entendent les regards, les silences, les excès, les cris, le bruit et la fureur. C’est pourtant hitchcockien. Un regard, un souffle, un mot de travers, un silence paralysant et tout semble pouvoir basculer dans l’irréversible. Le spectateur est à l’affut du moindre souffle, du moindre murmure, du moindre frémissement. Le MacGuffin, ce sont ces mots prononcés dans l’avion à l’attention du spectateur et qui attendent d’être délivrés et de s’abattre. Menace constante. « Le plus prenant c’est la nervosité et la prolixité de tous les personnages qui expriment des choses profondément superficielles, nerveuses, inutiles sauf ce qu’ils devinent être la raison de la venue de Louis » a ainsi expliqué Xavier Dolan lors de la conférence de presse des lauréats du festival.

    Sa caméra, par les gros plans dont est majoritairement composé le film, entoure, enserre, emprisonne, englobe les visages, au plus près de l’émotion, pour capter le mensonge, le non dit, pour débusquer ce qui se cache derrière le masque, derrière l’hystérie. Elle les asphyxie, isole Louis dans sa solitude accablante, absolue, les met à nu, les déshabille de ces mots vains, déversés, criés qui ne sont là que pour empêcher l’essentiel d’être dit. Comme un écho au format 1:1 qui, dans Mommy, par ce procédé et ce quadrilatère, mettait au centre le visage -et donc le personnage-, procédé ingénieux, qui décuplait notre attention. Dans Les Amours imaginaires, la caméra de Xavier Dolan était aussi au plus près des visages, ignorant le plus souvent le cadre spatial à l’image de cet amour obsédant qui rendait les personnages aveugles au monde qui les entourait. La mise en scène non seulement y épousait déjà le propos du film mais devenait un élément scénaristique : puisque les protagonistes s’y « faisaient des films » (l’un se prenant pour James Dean, l’autre pour Audrey Hepburn), et étaient enivrés par leur fantasmagorie amoureuse, par ce destructeur et grisant vertige de l’idéalisation amoureuse, le film en devenait lui-même un vertige fantasmatique.

    Xavier Dolan, Juste la fin du monde, Gaspard Ulliel, Marion Cotillard, Nathalie Baye, Léa Seydoux, Vincent Cassel, Grand prix, Festival de Cannes, 69ème Festival de Cannes, Festival de Cannes 2016, Juste la fin du monde, Mommy, Laurence anyways, Les amours imaginaires

    Mais revenons à Juste la fin du monde. Que de douleur, de beauté, de significations dans les silences comme lors de cette scène, sublime, quand Louis prend sa mère dans les bras, qu’il s’y blottit, et qu’une petite parcelle de lumière caresse son visage en grande partie dans la pénombre, et que la musique sublime l’instant, qu’il regarde le vent qui s’engouffre dans les rideaux comme un appel de la vie qui s’enfuit. Que de choses la sensible Catherine dit-elle aussi dans ses silences, dans son flot de phrases absconses, dans ses hésitations, dans ses répétitions, elle qui semble dès le début savoir, et implorer une aide, elle que tout le monde semble mépriser et qui a compris ce que tous ignorent ou veulent ignorer ? Marion Cotillard, dans un rôle radicalement différent de celui de cette femme sauvagement vivante, enfiévrée, en quête d’absolu, qu’elle incarne dans le film de Nicole Garcia Mal de pierres (également en compétition officielle de ce Festival de Cannes 2016), est une nouvelle fois parfaite et semble converser dans ses silences.  « Sa parole était presque un silence sonore » a-t-elle dit lors de la conférence de presse, à propos de Catherine, son personnage, choisissant ses mots avec soin pour évoquer son rôle, toujours justes et d’une étonnante précision. "L'essentiel est que les gens entendent le murmure de la souffrance de chacun des personnages" a ainsi déclaré Xavier Dolan en conférence de presse. C’est indéniablement réussi. Cette souffrance étouffée tranche chacun des silences.

    xavier dolan,juste la fin du monde,gaspard ulliel,marion cotillard,nathalie baye,léa seydoux,vincent cassel,grand prix,festival de cannes,69ème festival de cannes,festival de cannes 2016,mommy,laurence anyways,les amours imaginaires

    Nathalie Baye, comme dans  Laurence Anyways incarne la mère, ici volubile, outrancièrement maquillée, comme pour mieux maquiller, masquer, cette vérité qu’il ne faut surtout pas laisser éclater. « Dans ces imperfections, j’ai vu l’occasion de travailler avec des acteurs que j’admire pour leur demander d’exprimer ces imperfections humaines », a ainsi expliqué Xavier Dolan en conférence de presse. Gaspard Ulliel, remarquable dans le rôle du « roi » Louis, quant à lui, apporte au personnage une infinie douceur, et dans la lenteur de chacun de ses gestes, dans la tendresse mélancolique de chacun de ses regards et dans chacun de ses silences semble crier sa détresse indicible.

    Le langage est d’ailleurs au centre du cinéma de Xavier Dolan. Suzanne Clément, dans Mommy, mal à l’aise avec elle-même, bégayait, reprenant vie au contact de Diane et de son fils, comme elle, blessé par la vie, et communiquant difficilement, par des excès de violence et de langage, déjà. Et dans Laurence Anyways, Laurence faisait aussi de la parole et de l’énonciation de la vérité une question de vie ou de mort : « Il faut que je te parle sinon je vais mourir » disait-il ainsi.

    xavier dolan,juste la fin du monde,gaspard ulliel,marion cotillard,nathalie baye,léa seydoux,vincent cassel,grand prix,festival de cannes,69ème festival de cannes,festival de cannes 2016,mommy,laurence anyways,les amours imaginaires

    Placé sous le sceau de la mort et de la fatalité, Juste la fin du monde n’en est pas moins parsemé de scènes étincelantes. Ainsi, quand Louis s’évade dans le passé, tout s’éclaire et rend le présent encore plus douloureux. La musique, de Gabriel Yared, somptueuse, apporte une note romanesque à l’ensemble, et des musiques judicieusement choisies et placées, souvent diégétiques, constituent des entractes musicaux et des échappées belles et lumineuses, presque oniriques, qui nous permettent de respirer comme cette chorégraphie de la mère et de la sœur de Louis sur un tube d’O-Zone ou lors de réminiscences d’un amour passé sublimé par le souvenir.

    Une fois de plus Xavier Dolan nous envoûte, électrise, bouleverse, déroute. Sans doute le film le plus intense de ce Festival de Cannes 2016, mais aussi le plus intense de Xavier Dolan, dans lequel chaque seconde, chaque mot ou plus encore chaque silence semblent vitaux ou meurtriers. J’en suis ressortie épuisée, éblouie, en larmes, après une fin en forme de valse de l’Enfer qui nous embrasse dans son vertige étourdissant et éblouissant, un paroxysme sans retour possible. Comme une apothéose : une fin du monde. Comme le bouquet final d’une démonstration implacable sur la violence criminelle de l’incommunicabilité. Tellement symptomatique d’une société qui communique tant et finalement si mal, incapable de dire et d’entendre l’essentiel ( ce qu’avait aussi si bien exprimé un film primé du prix de la mise en scène à Cannes, en 2006, Babel).

    Xavier Dolan se fiche des modes, du politiquement correct, de la mesure, de la tiédeur et c’est ce qui rend ses films si singuliers, attachants, bouillonnants de vie, lyriques et intenses. Que, surtout, il continue à filmer  les personnages en proie à des souffrances et des passions indicibles, qu'il continue à les filmer ces passions (et à les soulever), à préférer leur folie à « la sagesse de l’indifférence », c’est si rare... Surtout qu’il continue à laisser libre cours à sa fougue contagieuse, à son talent éclatant et iconoclaste, à nous emporter, nous happer dans son univers, et à nous terrasser d’émotions dans ses films et sur scène, comme lors de son discours de clôture, grand et beau moment qui a marqué la fin de ce 69ème Festival de Cannes :

    « L’émotion ce n’est pas toujours facile, il n’est pas toujours facile de partager ses émotions avec les autres.   La violence sort parfois comme un cri. Ou comme un regard qui tue ». « J’ai tenté au mieux de raconter les histoires et les émotions de personnages parfois méchants ou criards mais surtout blessés et qui vivent comme tant d’entre nous dans le manque de confiance dans l’incertitude d’être aimé. Tout ce qu’on fait dans la vie on le fait pour être aimé, pour être accepté. » […] « Plus je grandis plus je réalise qu’il est difficile d’être compris et paradoxalement plus je grandis et plus je me comprends et sais moi-même qui je suis. Votre témoignage, votre compréhension me laissent croire qu’il faut faire des films qui nous ressemblent, sans compromis, sans céder à a facilité, même si l’émotion est une aventure qui voyage parfois mal jusqu’aux autres, elle finit toujours par arriver à destination. J’étais ici il y a deux ans et je vivais un événement déterminant dans ma vie et en voici un autre qui changera encore mon existence. La bataille continue. Je tournerai des films toute ma vie qui seront aimés ou non et comme disait Anatole France, je préfère la folie des passions à la sagesse de l’indifférence. »

    Le film sortira en salles le 21 septembre 2016. Sans aucun doute y retournerai-je pour, à nouveau, être étourdie d’émotions par ce film palpitant. Merci Xavier Dolan et surtout continuez à oser, à délaisser la demi-mesure, la frilosité ou la tiédeur, à vous concentrer sur ceux qui voient ce que dissimulent le masque, la fantasmagorie, l’excès, la flamboyance et à ignorer ceux que cela aveugle et indiffère… et, surtout, continuez à nous foudroyer de vos coups que vous nous portez au cœur. En plein cœur.

    Remarque : le film a été produit par Nancy Grant à qui on doit notamment la production de Mommy mais aussi du  très beau Félix et Meira de Maxime Giroux.

     

  • Programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2016: programme (récapitulatif des premiers éléments)

     

    cid

    deauvillenouveau

    Deauville20161.jpg

     

    Dans un peu moins d'un mois aura lieu le 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville dont la conférence de presse aura lieu le 23 août à 11H. J’ai assisté à plus de la moitié de ces 41 éditions passées et pourtant ma curiosité et mon enthousiasme pour ce festival demeurent intacts. C’est même le seul pour lequel la question ne se pose même pas. Quoiqu’il arrive, chaque année, le rendez-vous est en effet pour moi immuable et incontournable. Je n’ai ainsi jamais cessé d’y retourner sur toute sa durée après ma découverte du festival. Quoiqu’il arrive, chaque année, c’est comme une douce réminiscence de mon premier Festival du Cinéma Américain (qui fut aussi mon premier festival de cinéma auquel en succédèrent tant). La beauté incendiaire, mélancolique et changeante de Deauville me fascine toujours autant que la première fois que j’ai foulé ses célèbres planches et je ne me lasse d’ailleurs toujours pas de la photographier.

    planches2

    Et lorsque j’entre dans la majestueuse salle du CID, un mélange de nostalgie joyeuse et de fascination émue devant cet écrin synonyme de tant d’instants de vie et de cinéma indélébiles m’étreint toujours. Vous l’aurez compris: j’aime ce festival. Passionnément. Indéfectiblement. Au point d’avoir fait partie de son jury de cinéphiles en 2000. Au point d’y consacrer un blog entier (Inthemoodfordeauville.com). Au point d’avoir réussi à y placer une scène clef de mon premier roman publié en papier L’amor dans l’âme ( paru en avril 2016 aux Editions du 38) …qui se déroule pourtant au Festival de Cannes et deux nouvelles de mon recueil « Les illusions parallèles » (publié le 22 août 2016). Comme chaque année, je serai donc, forcément, fidèle au rendez-vous. Et je me réjouis d’avance de vous le faire vivre en direct et, comme chaque année également, en partenariat avec le CID, de vous permettre de remporter vos pass pour vivre pleinement ce festival avec, en plus, un bonus exceptionnel cette année puisque je vous ferai gagner deux invitations pour la cérémonie de clôture et le film de clôture!

    Keanu2

    Ci-dessus, Keanu Reeves lors de l’hommage qui lui a rendu le Festival du Cinéma Américain de Deauville l’an passé

    Le Festival du Cinéma Américain de Deauville se caractérise et se distingue par sa judicieuse alliance de blockbusters et de films indépendants grâce à la compétition mise en place en 1995 mais aussi par les hommages à des personnalités du cinéma américain dont les noms, pour la plupart, ornent les cabines des planches. Un générique éclectique et impressionnant! Malgré cela, le festival a su rester un événement très accessible et ouvert à tous, destiné à la fois aux cinéphiles autant qu’aux « simples amateurs » de cinéma. « Un moment précieux pour tous les amoureux du cinéma »,  comme le spécifie le juste et beau slogan du festival…

    Les Docs de l’oncle Sam nous réservent aussi chaque année d’excellentes surprises comme l’électrisant Janis d’Amy Berg l’an passé. Mais Deauville, ce sont aussi: le prix Michel d’Ornano (qui récompense un scénario de film français, l’an dernier l’excellent Les Cowboys de Thomas Bidegain), un prix littéraire, des séries, des classiques du cinéma, des conférences de presse…

    homes

    Malgré leur diversité de styles, d’époques, de points de vue (14 films l’an passé), des thématiques communes se dégagent ainsi chaque année des films en compétition comme un état des lieux de l’Amérique. En 2015, les films en lice pour le Grand Prix mettaient en scène des personnages avides de liberté, emprisonnés dans un quotidien étouffant, une vie qu’ils n’avaient pas choisie à laquelle ils désiraient échapper, englués dans les difficultés économiques, des personnages marqués par l’absence du père et/ou le deuil comme la métaphore d’un monde en quête de (re)pères et d’un nouveau souffle de liberté. Comme chaque année, cette compétition nous donnait à voir une autre Amérique, l’envers de l’American dream, les failles et blessures qui se cachent derrière l’étincelante bannière étoilée, la réalité souvent crue que le cinéma américain préfère habituellement dissimuler et édulcorer. En cela, ce fut une plongée passionnante dans une autre Amérique. Qu’en sera-t-il cette année? Pour cela, il faudra attendre la fin août et la conférence de presse du festival même si de nombreux éléments du programme nous seront révélés d’ici là. Je ne manquerai pas de vous les annoncer au fur et à mesure.

    Frédéric Mitterrand

    Nous savons pour l’instant  que cette 42ème édition aura lieu du 2 au 11 septembre 2016 et que le jury sera présidé par Frédéric Mitterrand. Avec ce cinéphile érudit, amoureux passionné et passionnant du cinéma, à n’en pas douter les débats seront brillants et les films seront regardés avec bienveillance. Il n’est pas seulement cette voix lyrique et inimitable. En plus d’être désormais écrivain, il a surtout défendu ardemment le cinéma comme exploitant de cinéma, réalisateur, producteur, mais aussi en tant qu’ancien Ministre de la Culture. Le cinéma n’a plus de secrets pour lui et son regard sur les films en lice sera sans doute aucun aiguisé.

    moore1.jpg

     

    Nous connaissons désormais aussi le nom d’une des personnalités à qui le festival rendra hommage: le cinéaste Michael Moore, en sa présence. À cette occasion, le Festival présentera en avant-première son nouveau film « Where to Invade Next », avant sa sortie en salles le 7 septembre.

    Voici le pitch de son nouveau film: Dans son nouveau documentaire, Michael Moore décide de s’amuser à envahir le monde pour déterminer ce que les États-Unis peuvent apprendre des autres pays.

    moore2.jpg

    franco.jpg

    Alors que les organisateurs du Festival du Cinéma Américain de Deauville  avaient déjà annoncé, pour cette édition 2016, un hommage  à Michael Moore, ils viennent également de confirmer un autre hommage qui sera décerné à l’acteur, réalisateur, scénariste, producteur, écrivain,  professeur James Franco.

    Le Festival du Cinéma Américain lui rendra hommage en sa présence. À cette occasion, le Festival présentera en avant-première son nouveau film en tant que réalisateur, In Dubious Battle, un film avec James Franco, Ed Harris, Selena Gomez, Bryan Cranston… une projection à laquelle je ne manquerai pas d’assister et dont vous pourrez bien entendu retrouver ma critique, ici.

    tucci.jpg

    Au programme vient de s’ajouter un nouvel hommage décerné à l’acteur, réalisateur, producteur et scénariste Stanley Tucci.

    Stanley Tucci a fait ses débuts avec John Houston (« L’honneur des Prizzi »). Il a désormais plus de quatre-vingts films à son actif. Comme le précise le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville, « il est passé maître dans l’art d’incarner les personnages les plus sombres, tantôt assassin dans L’Affaire Pélican de Alan J. Pakula, tantôt tueur en série dans Lovely Bones de Peter Jackson, mais aussi procureur véreux dans Kiss of Death de Barbet Schroeder ou encore gangster dans Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes. Tout récemment, on a pu le voir interpréter avec brio un avocat en quête de vérité dans Spotlight de Tom McCarthy. Loin de se cantonner aux drames, il explore aussi des registres plus légers et révèle son potentiel comique dans des films comme Le Terminal de Steven Spielberg ou Harry dans tous ses états de Woody Allen. « 

    Le Festival du Cinéma Américain lui rendra hommage, en sa présence.

     

    infiltrator2.jpg

    Nous connaissons aussi désormais les films d’ouverture et de clôture (le dernier vous intéressera certainement d’autant plus que je vous ferai ici prochainement gagner des places pour découvrir celui-ci lors de la clôture et donc aussi pour assister à la cérémonie de clôture du festival).

    C’est le film INFILTRATOR de Brad Furman qui fera l’ouverture du festival, un film avec Bryan Cranston, Diane Kruger, John Leguizamo, Benjamin Bratt, Yul Vasquez … distribué par ARP Sélection. Et surtout un beau divertissement en perspective, idéal pour l’ouverture.

    Ce film raconte l’histoire de l’agent fédéral Bob Mazur qui a pour mission d’infiltrer le cartel de drogue de Pablo Escobar. Son but : faire tomber 85 barons et une banque internationale. Son plan : s’inventer un passé, une identité, une fiancée. Son risque : le moindre faux pas lui serait fatal.

    war dogs.jpg

    Le film de clôture sera WAR DOGS de Todd Phillips, un film avec Jonah Hill, Miles Teller, Ana de Armas, Bradley Cooper.

    Le film sera distribué par Warner Bros et raconte l’histoire de deux copains âgés d’une vingtaine d’années, vivant à Miami Beach à l’époque de la guerre en Irak et qui profitent d’un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d’offres de l’armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d’argent et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu’ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain…

     

    kiehls15

    kiehls16

    Nous savons également que la marque de cosmétiques Kiehl’s sera à nouveau partenaire officiel cette année après avoir fait de sa « Villa Kiehl’s » LE lieu convivial et élégant de l’édition passée qui a aussi indéniablement contribué à la réussite de cette 41ème édition. Je me réjouis donc de retrouver la villa et son affable équipe cette année.

    Deauville20162.jpg

    Quelle affiche que celle de cette 42ème édition! Sans doute est-ce la plus belle depuis la création du festival, même si certaines furent particulièrement mémorables. Mais j’avoue que ce magnifique hommage à Chaplin et à la scène finale du chef-d’œuvre que sont Les Temps modernes me réjouit tout particulièrement.

    Deauville, cinéma, festival, festivals, In the mood for cinema, In the mood for Deauville, Festival du Cinéma Américain de Deauville, 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville, Festival du Cinéma Américain de Deauville, Frédéric Mitterrand, affiche, Captain Fantastic

    Outre cette référence, on retrouve bien sûr les célèbres planches et les étoiles échappées de la bannière étoilée. « Deauville surfe sur les Temps Modernes. L’amour, la lumière & l’avenir. »

    passfestival

    Vous pouvez bien sûr d’ores et déjà acheter vos pass pour ce 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville auprès du CID, directement sur internet, ici. Les prix demeurent très raisonnables pour le nombre de séances auxquelles un pass permet d’assister. Les entreprises peuvent également acheter leurs pass VIP (avec de nombreuses formules) auprès du CID (renseignements, ici).

    Et vous pouvez aussi bien sûr tenter votre chance au concours ci-dessous. Sur les 36 pass que je peux vous faire gagner, j’en conserve 6 et les 2 invitations pour la clôture que je mettrai en jeu en septembre pendant le festival. Deux d’entre vous pourront ainsi gagner trois pass (pour le vendredi 9,  le samedi 10 et le dimanche 11 septembre) et chacun une invitation exceptionnelle pour la cérémonie et le film de clôture le 10 septembre.

    En attendant, tentez votre chance pour gagner un ou plusieurs des 30 pass restants mis en jeu dès aujourd’hui! Bonne chance et bon festival à tous!

    En complément, quelques liens utiles concernant le Festival du Cinéma Américain de Deauville:

    CID2

    Le site du CID pour réserver vos pass pour le Festival du Cinéma Américain de Deauville (que vous pouvez également suivre sur twitter – @CID_Deauville)

    La page du CID pour réserver les pass VIP pour les entreprises

    Le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville

    Le compte twitter officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville: @DeauvilleUS (et le hashtag: #Deauville2016)

    La page Facebook officielle du Festival du Cinéma Américain de Deauville

    La page officielle de la ville de Deauville (que vous pouvez également suivre sur twitter -@deauvilletwitts-, sur Instagram -@visitdeauvilleofficial- et sur Facebook, ici)

    Mes bonnes adresses à Deauville (article bientôt complété suite à mon séjour presse à l’hôtel Normandy rénové et aux Manoirs de Tourgéville)

    Mon compte rendu du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2015

    Mon blog consacré à Deauville notamment pour retrouver tous mes articles sur les éditions passées

    Pour me suivre en direct pendant le festival: sur mes blogs (Inthemoodforfilmfestivals.com, Inthemoodforcinema.com, Inthemoodfordeauville.com et Inthemoodforhotelsdeluxe.com), sur twitter (@moodforcinema-compte principal- et @moodfdeauville), sur Facebook  (Facebook In the mood for cinema et Facebook In the mood for Deauville) et sur Instagram (@sandra_meziere).

    CONCOURS

    CID3

    Règlement

    Pour participer, envoyez vos réponses à inthemoodforfilmfestivals@gmail.com en n’oubliant pas de spécifier vos nom et prénom (pas de pseudo). L’intitulé de votre email devra être « Concours Deauville 2016 ».  Seuls les gagnants seront contactés, par email après la fin du concours qui s’achève le 26 août 2016, à minuit.  Les 6 pass restants et les invitations pour la cérémonie et le film de clôture seront mis en jeu pendant le festival (2 gagnants avec chacun 1 pass pour le vendredi 9, 1 pass pour le samedi 10, 1 pass pour le dimanche 11 et une invitation pour la clôture).  Les questions portent sur Deauville et/ou le cinéma américain et/ou le Festival du Cinéma Américain de Deauville. A gagner pour cette première partie: 30 pass ainsi répartis en 11 lots:

    Répartition des lots:

    1er prix (6 pass pour le gagnant : 3 pour lui et 3 pour un accompagnant) : 2 pass pour le samedi 3, 2 pass pour le dimanche 4, 2 pass pour le lundi 5

    2ème prix (3 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le vendredi 9, 1 pass pour le samedi 10, 1 pass pour le dimanche 11

    3ème Prix (4 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le lundi 5, 1 pass pour le mardi 6, 1 pass pour le mercredi 7, 1 pass pour le jeudi 8,

    4ème prix (3 pass pour le gagnant) : 1 pass samedi 3, 1 pass pour le dimanche 4, 1 pass pour le lundi 5

    5ème prix (2 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le samedi 3, 1 pass pour le dimanche 4

    6ème prix (2 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le samedi 10 et 1 pass pour le dimanche 11

    7ème prix (3 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le mardi 6, 1 pass pour le mercredi 7, 1 pass pour le jeudi 8

    8ème prix (2 pass pour le gagnant, 1 pour lui et 1 pour un accompagnant) Prix : 2 pass pour le mardi 6,

    9ème prix (2 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le mercredi 7 et 1 pass pour le jeudi 8

    10ème prix (2 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le mercredi 7 et 1 pass pour le jeudi 8

    11ème prix (1 pass pour le gagnant) : 1 pass pour le vendredi 9

    Questions:

    1. Une plaque au nom de son auteur se situe sur les planches de Deauville. O. l’a adapté (dans un film américain). De quel livre s’agit-il?

    2. Citez 4 films dans lesquels au moins une scène a été tournée à Deauville, au moins un des 4 cités devant être sorti en 2015 ou 2016.

    3. Quel est le titre du film dont l’image figure ci-dessous et quel est son rapport avec le Festival du Cinéma Américain de Deauville?

    question 3

    4. Quel est le lien principal entre les deux films dont sont extraites les images ci-dessous? Donnez-moi les titres de ces deux films.

    Question 4 (1) question 4(2)

    5. Combien la salle de cinéma du CID peut-elle contenir de personnes?

    6. Parmi ces personnalités, laquelle n’a pas son nom sur les planches de Deauville: James Ivory, James Dean, Danny Kaye, Arnon Milchan, Steven Spielberg, Jessica Chastain, Abel Ferrara, Eli Kazan, James Coburn.

    7.  De quelle affiche cette image est-elle extraite?

    question 7

    8. Qui a récemment présidé le jury du Festival du Cinéma Américain de Deauville avant de revenir rendre hommage à une actrice l’an passé?

    9. Quel est le rapport entre le cinéaste qui a réalisé ce film et le Festival du Cinéma Américain de Deauville ?

    Question 9

    10. Afin de départager les questionnaires dont toutes les réponses seraient exactes et afin d’éviter les réponses provenant de sites de concours les répertoriant, pouvez-vous me dire quel fut pour vous le meilleur film américain de l’année 2015 (et pourquoi) et ce que représente le Festival du Cinéma Américain de Deauville pour vous (que vous soyez déjà venu-e- ou non).

    Bonne chance!

  • L'hommage du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2016 à Stanley Tucci

    tucci.jpg

    Tout doucement, le programme du 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville commence à se dessiner. Pour retrouver les précédentes annonces, cliquez ici.

    Au programme vient de s'ajouter un nouvel hommage décerné à l'acteur, réalisateur, producteur et scénariste Stanley Tucci.

    Stanley Tucci a fait ses débuts avec John Houston ("L'honneur des Prizzi"). Il a désormais plus de quatre-vingts films à son actif. Comme le précise le site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville, "il est passé maître dans l'art d'incarner les personnages les plus sombres, tantôt assassin dans L'Affaire Pélican de Alan J. Pakula, tantôt tueur en série dans Lovely Bones de Peter Jackson, mais aussi procureur véreux dans Kiss of Death de Barbet Schroeder ou encore gangster dans Les Sentiers de la perdition de Sam Mendes. Tout récemment, on a pu le voir interpréter avec brio un avocat en quête de vérité dans Spotlight de Tom McCarthy. Loin de se cantonner aux drames, il explore aussi des registres plus légers et révèle son potentiel comique dans des films comme Le Terminal de Steven Spielberg ou Harry dans tous ses états de Woody Allen. "

    Le Festival du Cinéma Américain lui rendra hommage, en sa présence.



    FILMOGRAPHIE SÉLECTIVE I SELECTED FILMOGRAPHY

    Comédien | Actor

    2016    BLUE ANGEL Richard Levine

                 PATIENT ZERO Stefan Ruzowitzky

                 LA BELLE ET LA BÊTE (Beauty and the Beast) Bill Condon

    2015    SPOTLIGHT Tom McCarthy

    2015    LARRY GAYE : HOTESSE DE L'AIR (Larry Gaye : Renegade Male Flight Attendant) Sam Friedlander

    2015    JOKER (Wild Card) Simon West

    2015    HUNGER GAMES : LA REVOLTE – 2ÈME PARTIE (The Hunger Games : Mockingjay – Part 2) Francis Lawrence

    2014    TRANSFORMERS : L'ÂGE DE L'EXTINCTION (Transformers : Age of Extinction) Michael Bay

    2014    OPÉRATION MUPPETS (Muppets Most Wanted) James Bobin

    2014    M. PEABODY ET SHERMAN : LES VOYAGES DANS LE TEMPS (Mr. Peabody & Sherman) Rob Minkoff – animation, voix/voice

    2014    LES JARDINS DU ROI (A Little Chaos) Alan Rickman

    2014    HUNGER GAMES : LA REVOLTE – 1ÈRE PARTIE (The Hunger Games : Mockingjay – Part 1) Francis Lawrence

    2013    SOME VELVET MORNING Neil LaBute

    2013    PERCY JACKSON : LA MER DES MONSTRES (Percy Jackson : Sea of Monsters) Thor Freudenthal

    2013    LE VENT SE LÈVE (The Wind Rises - Kaze tachinu) Hayao Miyazaki – animation, voix/voice

    2013    LE CINQUIEME POUVOIR (The Fifth Estate) Bill Condon

    2013    JACK LE CHASSEUR DE GÉANTS (Jack the Giant Slayer) Bryan Singer

    2013    HUNGER GAMES : L'EMBRASEMENT (The Hunger Games : Catching Fire) Francis Lawrence

    2012    SOUS SURVEILLANCE (The Company You Keep) Robert Redford

    2012    HUNGER GAMES (The Hunger Games) Gary Ross

    2012    GAMBIT : ARNAQUE À L'ANGLAISE (Gambit) Michael Hoffman

    2011    MARGIN CALL J.C. Chandor

    2011    CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER (Captain America : The First Avenger) Joe Johnston

    2010    LES CHIMPANZÉS DE L'ESPACE 2 (Space Chimps 2 : Zartog Strikes Back) John H. Williams – animation, voix/voice

    2010    EASY GIRL (Easy A) Will Gluck

    2010    BURLESQUE Steve Antin

    2009    LOVELY BONES (The Lovely Bones) Peter Jackson

    2009    JULIE & JULIA Nora Ephron

    2008    SWING VOTE – LA VOIX DU CŒUR (Swing Vote) Joshua Michael Stern

    2008    PANIQUE À HOLLYWOOD (What Just Happened) Barry Levinson

    2008    LES CHIMPANZÉS DE L'ESPACE (Space Chimps) Kirk De Micco – animation, voix/voice

    2008    LA LÉGENDE DE DESPEREAUX (The Tale of Despereaux) Sam Fell & Robert Stevenhagen – animation, voix/voice

    2008    KIT KITTREDGE : UNE JOURNALISTE EN HERBE (Kit Kittredge : An American Girl) Patricia Rozema

    2007    FOUR LAST SONGS Francesca Joseph

    2006    SLEVIN (Lucky Number Slevin) Paul McGuigan

    2006    LE DIABLE S'HABILLE EN PRADA (The Devil Wears Prada) David Frankel

    2006    FAUSSAIRE (The Hoax) Lasse Hallström

    2005    ROBOTS Chris Wedge & Carlos Saldanha – animation, voix/voice

    2004    SHALL WE DANCE ? LA NOUVELLE VIE DE MONSIEUR CLARK (Shall We Dance) Peter Chelsom

    2004    MOI, PETER SELLERS (The Life and Death of Peter Sellers) Stephen Hopkins

    2004    LE TERMINAL (The Terminal) Steven Spielberg

    2003    SPIN James Redford

    2003    FUSION (The Core) Jon Amiel

    2002    LES SENTIERS DE LA PERDITION (Road to Perdition) Sam Mendes

    2002    COUP DE FOUDRE À MANHATTAN (Maid in Manhattan) Wayne Wang

    2002    BIG TROUBLE Barry Sonnenfeld

    2001    THE WHOLE SHEBANG George Zaloom

    2001    RENCONTRES À MANHATTAN (Sidewalks of New York) Edward Burns

    2001    COUPLE DE STARS (America's Sweethearts) Joe Roth

    1999    LE SONGE D'UNE NUIT D'ÉTÉ (A Midsummer Night's Dream) Michael Hoffman

    1999    GANGSTA COP (In Too Deep) Michael Rymer

    1998    MONTANA Jennifer Leitzes

    1997    UNE VIE MOINS ORDINAIRE (A Life Less Ordinary) Danny Boyle

    1997    LIFE DURING WARTIME Evan Dunsky

    1997    HARRY DANS TOUS SES ÉTATS (Deconstructing Harry) Woody Allen

    1996    EN ROUTE VERS MANHATTAN (The Daytrippers) Greg Mottola

    1995    SEX & THE OTHER MAN Karl Slovin

    1995    KISS OF DEATH Barbet Schroeder

    1995    JURY DUTY John Fortenberry

    1995    A MODERN AFFAIR Vern Oakley

    1994    SOMEBODY TO LOVE Alexandre Rockwell

    1994    MRS PARKER ET LE CERCLE VICIEUX (Mrs. Parker and the Vicious Circle) Alan Rudolph

    1994    MILLIARDAIRE MALGRÉ LUI (It Could Happen to You) Andrew Bergman

    1993    PAS DE VACANCES POUR LES BLUES (Undercover Blues) Herbert Ross

    1993    L'AFFAIRE PÉLICAN (The Pelican Brief) Alan J. Pakula

    1992    THE GUN IN BETTY LOU'S HANDBAG Allan Moyle

    1992    PRELUDE TO A KISS Norman René

    1992    L'ŒIL PUBLIC (The Public Eye) Howard Franklin

    1992    IN THE SOUP Alexandre Rockwell

    1992    BEETHOVEN Brian Levant

    1991    BILLY BATHGATE Robert Benton

    1990    UN HOMME RESPECTABLE (Men of Respect) William Reilly

    1990    QUICK CHANGE Howard Franklin & Bill Murray

    1989    THE FEUD Bill D'Elia

    1989    FEAR, ANXIETY & DEPRESSION Todd Solondz

    1989    ESCLAVES DE NEW YORK (Slaves of New York) James Ivory

    1988    INCIDENTS DE PARCOURS (Monkey Shines) George A. Romero

    1987    WHO'S THAT GIRL James Foley

    1985    L'HONNEUR DES PRIZZI (Prizzi's Honor) John Huston

    1977    THE EIGHTEENTH ANGEL William Bindley



    Réalisateur | Director

    2007    BLIND DATE

    2000    JOE GOULD'S SECRET

    1998    LES IMPOSTEURS (The Impostors)

    1996    BIG NIGHT – coréalisation Campbell Scott


  • Découvrez La Box Fait Son Cinéma de juillet

    box2.png

    box 3.png

    box4.png

    Rappelez-vous: il y a quelques semaines, je vous présentais "La Box Fait Son Cinéma", la toute 1ère box surprise sur abonnement dédiée à l’univers des plus grands films. Une mine d'or pour cinéphiles! Et un plaisir enfantin que de découvrir les surprises que recèlent la boîte.

    Je vous en rappelle le principe, très simple : les abonnés reçoivent chaque mois à domicile une box surprise composée d’un film qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie (format DVD ou Bluray au choix lors de l’inscription) et de produits soigneusement sélectionnés en lien avec le film et/ou sa thématique ainsi qu’un vrai kit clé en main pour plonger dans l’atmosphère du film et organiser son propre ciné club à la maison.

    Cet abonnement mensuel automatiquement renouvelable est au tarif de 17,90€ + 4€ de frais d’envoi.  Mais il est bien sûr sans engagement, les clients peuvent se désabonner à tout moment sur un simple clic dans leur compte client.

    J'ai eu le plaisir de recevoir la box de juillet, encore une fois très réussie, une véritable immersion dans l'univers du film à l'honneur dont je vous laisse découvrir l'affiche ci-dessous.

    american.jpg

    En plus de ce premier  film du talentueux Sam Mendes (retrouvez ici mes critiques de ses autres films notamment le chef-d'œuvre "Les Noces rebelles", mais aussi "Away we go", "Skyfall", "Spectre"), cette box contient ainsi notamment un mini objectif à fixer sur votre smartphone, un sachet de délicieux Pop-Corn artisanaux de la maison Joe & Seph's Gourmet Popcorn à la fraise et à la crème, 100 pétales de rose et un petit livret qui est une véritable mine d'informations ludique et instructive sur le film. J'attends d'ores et déjà avec impatience celle d'août.

    J'avais eu le plaisir le mois précédent de recevoir la Box "Nouvelle Vague" pour me plonger dans l'univers d' A bout de souffle, le film le plus représentatif de la Nouvelle Vague.

    La Box fait son cinéma, Nouvelle Vague, partenariat, Godard, A bout de souffle, cinéma, In the mood for cinema, partenariat, mode, Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo

    Chaque boîte contient en effet un livret explicatif aussi instructif que ludique qui fourmille d'anecdotes passionnantes sur le film ou l'époque de celui-ci, des questions, des informations sur les lieux de tournage, des liens qui vous permettent de vous plonger dans l'univers musical du film etc. Bref, rien que pour le livret, cela vaudrait déjà la peine de s'abonner! A ce livret  que vous trouverez dans chaque box, dans la box "Nouvelle Vague" vient s'ajouter le DVD du film "A bout de souffle", La Petite anthologie des Cahiers du cinéma sur la Nouvelle vague (une passionnante mine d'informations sur les films de la Nouvelle Vague), un petit carnet La Box fait son cinéma qui ne me quitte déjà plus (idéal pour griffonner les idées pour mon prochain roman, des bribes de critiques de films ou tout ce que vous voudrez), le célèbre et indémodable T-shirt porté par Jean Seberg dans "A bout de souffle" et même un sachet de popcorn!

    la box fait son cinéma,nouvelle vague,partenariat,godard,a bout de souffle,cinéma,in the mood for cinema,mode,jean seberg,jean-paul belmondo

    La Box fait son cinéma, Nouvelle Vague, partenariat, Godard, A bout de souffle, cinéma, In the mood for cinema, partenariat, mode, Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo

    Et si vous voulez vous aussi en profiter et vous plonger dans l'univers des précédentes box, sachez que vous pouvez encore les commander sur le site de la Box Fait Son Cinéma.

    la box fait son cinéma,nouvelle vague,partenariat,godard,a bout de souffle,cinéma,in the mood for cinema,mode,jean seberg,jean-paul belmondo,herald tribune

    Alors? Vous voulez la commander? Cliquez sur ce lien ou sur l'affiche de "La Box fait son cinéma" dans la colonne de droite de ce blog ou sur l'une des photos de cet article. Dans quelques jours, je vous présenterai la Box suivante. Je suis déjà impatiente de découvrir quelles surprises elle me réserve.

  • PRICELESS SOUPER #6 : avant-première de VICTORIA et dîner de grand chef au cinéma l'Etoile St Germain (Paris 6)

    priceless2

    Si vous suivez régulièrement ce blog, vous le savez sans doute, en plus de mes 5 blogs cinéma, je possède 2 sites sur le luxe. Je ne pouvais donc pas ne pas vous parler de cette fantastique opération qui allie mes deux passions de surcroît dans mon cinéma préféré à deux pas de chez moi, l’Etoile St Germain… (J’en profite d’ailleurs pour vous dire que je vous livrerai prochainement ici une nouvelle version de mes bonnes adresses à Saint-Germain-des-Prés).

    priceless

    Derrière ce nom mystérieux de « Priceless souper » se cache en réalité une soirée d’exception très « in the mood for luxe » organisée par la formidable application Le Fooding qui, toute l’année, propose des dîners et événements culinaires.

    Lors de ce prochain dîner-cinéma sera projeté le film « Victoria » de Justine Triet, un film qui avait créé l’événement lors du dernier Festival de Cannes. Cette projection aura lieu en présence de la réalisatrice et des acteurs du film (Virginie Efira, Vincent Lacoste, Melvil Poupaud).

    affichevictoria

    Pour ce sixième épisode en écho aux saisons précédentes, où deux chefs star avaient déjà régalé vos papilles ( Daniel Rose –Spring, La Bourse et la Vie- cuisinant pour l’avant-première de Whiplash, et David Toutain au service de Mon roi (et de Maïwenn), MasterCard et Le Fooding réinvestissent donc le cinéma Etoile Saint-Germain-des-Prés  avec, en plus du film, à votre programme d’exception: un plateau-repas de folie composé par Christophe Saintagne, ex-tête d’affiche du Meurice et du Plaza Athénée, devenu acteur en chef du formidable Papillon,  sans oublier, en MC de luxe, Jean-Marc Lalanne, critique des inRocKs et du Masque et La Plume, et ses invités …

    Bref, ne tardez pas à réserver votre place pour cet événement exceptionnel dans un lieu particulièrement agréable.

    Informations pratiques
    Date : jeudi 01 septembre
    Lieu : Le cinéma Etoile St Germain
    Nombre de participants : 208 personnes
    Prix : 30€ TTC (hors frais de réservation)
    Horaires d’arrivée : 19h
    Chef : Christophe Saintagne, chef de chez Papillon

  • L'hommage du 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville à James Franco (en sa présence)

    franco.jpg

    Alors que les organisateurs du Festival du Cinéma Américain de Deauville  avaient déjà annoncé, pour cette édition 2016, un hommage  à Michael Moore, ils viennent également de confirmer un autre hommage qui sera décerné à l'acteur, réalisateur, scénariste, producteur, écrivain,  professeur James Franco.

    Le Festival du Cinéma Américain lui rendra hommage en sa présence. À cette occasion, le Festival présentera en avant-première son nouveau film en tant que réalisateur, In Dubious Battle, un film avec James Franco, Ed Harris, Selena Gomez, Bryan Cranston... une projection à laquelle je ne manquerai pas d'assister et dont vous pourrez bien entendu retrouver ma critique, ici.

    Voici sa biographie (source: site officiel du Festival du Cinéma Américain de Deauville):

    James Franco est acteur, réalisateur, scénariste, producteur, professeur et écrivain. Il débute sa carrière de comédien dans la série télévisée Freaks and Geeks avant de recevoir un Golden Globe pour son rôle dans le film Il était une fois James Dean consacré à la biographie de James Dean. Il joue dans Le Monde fantastique d'Oz et Spring Breakers, il incarne Harry Osborn dans la trilogie des Spider-Man, et son immense talent est particulièrement remarqué dans Harvey Milk, C'est la fin, Délire Express – pour lequel il est nommé au Golden Globe du Meilleur Acteur – et 127 Heures – pour lequel il est nommé en tant que Meilleur Acteur aux Oscars, à la Screen Actors Guild et aux Golden Globes. Il est également le réalisateur et le producteur de plusieurs films, dont Child of God, Tandis que j'agonise, Zeroville, Saturday Night et In Dubious Battle. Il participe pour la télévision à 11.22.63 et au très attendu The Deuce. Au théâtre, il recueille des critiques élogieuses pour ses débuts à Broadway dans Des souris et des hommes et il met en scène off-Broadway la pièce The Long Shrift. Il écrit régulièrement des articles et nouvelles pour différents magazines, il est l'auteur de plusieurs livres et romans, il enseigne à UCLA, USC et Cal Arts et donne des cours de comédie au Studio 4.

  • 42ème Festival du Cinéma Américain de Deauville: films d'ouverture et de clôture

    infiltrator2.jpg

    Nous savions déjà que le Festival du Cinéma Américain de Deauville aurait pour président de son jury Frédéric Mitterrand et qu'un hommage serait rendu à Michael Moore. Nous connaissons aussi désormais les films d'ouverture et de clôture (le dernier vous intéressera certainement d'autant plus que je vous ferai ici prochainement gagner des places pour découvrir celui-ci lors de la clôture et donc aussi pour assister à la cérémonie de clôture du festival).

    C'est le film INFILTRATOR de Brad Furman qui fera l'ouverture du festival, un film avec Bryan Cranston, Diane Kruger, John Leguizamo, Benjamin Bratt, Yul Vasquez ... distribué par ARP Sélection. Et surtout un beau divertissement en perspective, idéal pour l'ouverture.

    Ce film raconte l'histoire de l'agent fédéral Bob Mazur qui a pour mission d'infiltrer le cartel de drogue de Pablo Escobar. Son but : faire tomber 85 barons et une banque internationale. Son plan : s'inventer un passé, une identité, une fiancée. Son risque : le moindre faux pas lui serait fatal.

    war dogs.jpg

    Le film de clôture sera WAR DOGS de Todd Phillips, un film avec Jonah Hill, Miles Teller, Ana de Armas, Bradley Cooper.

    Le film sera distribué par Warner Bros et raconte l'histoire de deux copains âgés d'une vingtaine d'années, vivant à Miami Beach à l'époque de la guerre en Irak et qui profitent d'un dispositif méconnu du gouvernement fédéral, permettant à de petites entreprises de répondre à des appels d'offres de l'armée américaine. Si leurs débuts sont modestes, ils ne tardent pas à empocher de grosses sommes d'argent et à mener la grande vie. Mais les deux amis sont totalement dépassés par les événements lorsqu'ils décrochent un contrat de 300 millions de dollars destiné à armer les soldats afghans. Car, pour honorer leurs obligations, ils doivent entrer en contact avec des individus très peu recommandables… dont certains font partie du gouvernement américain…