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cinéma - Page 147

  • Concours: gagnez vos places pour le Festival du Film Britannique de Dinard

    dinard2010.jpgEn partenariat avec le Festival du Film Britannique de Dinard, j'ai le plaisir de vous offrir 5 exos (= 5 places valables pour 5 séances au choix) pour cette édition 2010. Un(e) seul(e) gagnant(e) remporta ces 5 places.

    Pour cela dîtes-moi ce que représente le Festival du Film Britannique de Dinard pour vous et pourquoi il est vital (au moins:-)) pour vous de remporter ces places, par email à inthemoodforcinema@gmail.com avec pour intitulé "Concours Dinard".

    Le gagnant sera contacté par email. Vous avez jusqu'au 5 octobre pour participer!

    Cliquez ici pour lire mes autres articles sur le Festival du Film Britannique de Dinard 2010 et pour tout savoir sur cette  édition 2010. Et n'oubliez pas que vous pourrez, comme chaque année, suivre la totalité du festival en direct sur ce blog!

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  • La grille de programmation du Festival du Film Britannique de Dinard 2010

    dinard2010.jpgA 6 jours du début du Festival, la grille de programmation vient d'être dévoilée. Je vous invite à la découvrir ci-dessous et vous donne rendez-vous mercredi prochain en direct de Dinard.

    Cliquez ici pour télécharger la grille de programmation du Festival du Film Britannique de Dinard 2010

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  • En guise d'hommage...: critique de « La poursuite impitoyable » ( The Chase) d’Arthur Penn (1966)

    En guise d'hommage à un des plus grands cinéastes américains disparu aujourd'hui, ma critique de "La poursuite impitoyable":

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    A l’occasion du Festival Paris Cinéma 2010 dont Jane Fonda était l’invitée d’honneur, je vous avais incités à  découvrir un des films incontournables projeté en son hommage dans le cadre du festival.  Il s’agissait donc d’un film de 1966 réalisé par Arthur Penn (« Bonnie and Clyde », « Little big man », « Georgia »…).

    Synopsis : Bobby Reeves (Robert Reford) s’évade du pénitencier avec un dangereux criminel quelques mois avant sa libération et se retrouve dans sa ville natale, une petite ville du Texas, alors qu’il souhaitait initialement fuir vers le Mexique. Entre le shérif  Calder (Marlon Brando) qui souhaite le protéger des autres habitants, sa femme (Jane Fonda) et son amant qui est à la fois un ami d’enfance de Bobby et le fils de Val Rodgers, un richissime propriétaire, sans compter d’autres habitants qui n’ont pas la conscience tranquille, l’annonce de son évasion et son retour imminent mettent toute la population en émoi…

    Un an avant « Bonnie and Clyde », Arthur Penn pose les premiers jalons du renouveau du cinéma américain. « La poursuite impitoyable » est certes en apparence relativement classique dans sa forme mais l’atmosphère de décadence dans lequel il baigne dès le début et qui ira crescendo tout au long du film est déjà annonciatrice d’un changement qui se matérialise par une scène de lynchage d’une violence et d’un réalisme radicaux pour l’époque.

     Lors d’une soirée de fête interminable, Bobby devient la proie d’une population paranoïaque et haineuse. A ces figures d’une classe moyenne et d’une bourgeoise sur lesquelles il porte un regard sans concessions, Arthur Penn oppose  le shérif incorruptible qui cherche avant tout à protéger  Bobby, et ce dernier que cette société semble avoir enfanté, écorché vif malchanceux voué à un triste sort.

    Dans cette ville enivrée par l’alcool et par la haine, des passions et des rancœurs vont éclater au grand jour. La tension monte progressivement jusqu’au paroxysme final lors duquel la ville s’embrase comme prise d’une folie meurtrière face à laquelle Bobby, pourtant visiblement instable, semble finalement incarner une forme de raison.

    « La poursuite impitoyabe » dresse un tableau peu glorieux de la classe moyenne et de la bourgeoisie de cette petite ville du Texas. Racistes, menteurs, lâches, cyniques. Tel est le portrait de ces habitants sans parler de cet argent avec lequel Val Rodgers imagine tout pouvoir acheter. La peur et l’alcool mais aussi l’ennui font tomber les masques et laissent apparaître de pitoyables visages. Bobby va devenir une bête traquée et sa fuite désespérée la macabre attraction des ces Texans oisifs. Arthur Penn dénonce ainsi la violence aveugle d’une foule grégaire. Face à elle le shérif représente l’intégrité, la tolérance, l’humanité et la justice que la population en furie essaiera très significativement de défigurer. Pour ne plus voir la noblesse de ce visage qui s’oppose à la médiocrité du sien ?

    Au milieu de ce triste tableau, les personnages de Robert Redford et Jane Fonda émergent comme les êtres les plus purs et naïfs alors que la société corrompue, sinistrement cynique les marginalise et les condamne.

    Un film pessimiste qui à travers cette petite ville du Texas décadente dresse un tableau tristement universel et intemporel d’une ville de province, néanmoins illuminé par les présences de ses acteurs principaux qui y apportent leur beauté mélancolique, aussi fascinante que ce film fièvreux étrangement envoûtant d’une noirceur cruelle et hypnotique. Un film qui s’achève par le plan d’un visage anéanti saisissant de désespoir et que vous n’êtes pas prêts d’oublier…

  • Festival du Film Britannique de Dinard 2010: les dernières infos

    dinard20102.jpgUne rapide note pour vous livrer les dernières informations concernant le Festival du Film Britannique de Dinard 2010. Gabriel Range, réalisateur scénariste et producteur britannique est le nouveau membre du Jury 2010 de Dinard. Il remplacera la productrice britannique Alison Owen. Par ailleurs,  le Festival vient d'annoncer que Roschdy Zem serait présent pour la cérémonie de clôture.

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre le Festival en direct sur ce blog du 6 au 10 octobre. Cliquez ici pour lire mes autres articles concernant le festival.

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  • Le off de Cannes 2010 de l'ACID à Paris les samedi 2 et dimanche 3 octobre

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    "La vie au ranch" de Sophie Letourneur (sortie : 13 octobre) , "Entre nos mains", documentaire de Mariana Otero ( sortie 6 oct), "Fix ME", documentaire palestinien de Raed Andoni, co-produit par Julie Gayet (sortie : 10 novembre) et "Donoma", autoproduit par un jeune collectif, emmené par l'énergie communicative de Djinn Carrénard  font partie des longs métrages que l'ACID (Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) a fait découvrir aux spectateurs du dernier Festival de Cannes.

    Sept premiers sur neuf films de long métrage : cette programmation, conçue en toute indépendance par des réalisateurs, sera à nouveau proposée au public, en présence des équipes des films et des cinéastes de lACID qui les soutiennent, et plein de surprises : expo, interludes musicaux, danse... :
    - les 2 et 3 octobre 2010 à Paris au Cinéma des cinéastes
    - du 17 septembre au 15 octobre 2010 dans 14 salles d’Île-de-France
    - du 14 au 21 octobre 2010 dans 10 salles du Grand Lyon.

     Depuis Cannes, ces longs métrages enchaînent les festivals (Lussas, Bruxelles, Tübingen, Pusan, Londres, Montréal...), trois d'entre eux sortiront cet automne en salles : Fix ME, Entre nos mains et La vie au ranch
    et une discussion est prévue dimanche 3 octobre, à 11h au Cinéma des Cinéastes, autour de l'autoproduction (pourquoi ce choix, pour des premiers films comme Donoma, mais aussi de la part de réalisateurs lassés des contraintes de la production classique ? Quelle diffusion ?..).

    Les longs métrages :

    Cuchillo de Palo (108)
    (Renate Costa - Espagne - 2010 - documentaire - 93’)
    Donoma
    (Djinn Carrénard - France - 2009 - fiction - 135’)
    Eine flexible Frau [The Drifter / Une femme flexible]
    (Tatjana Turanskyj - Allemagne - 2010 - fiction - 97’)
    Entre nos mains
    (Mariana Otero - France - 2010 - documentaire - 87’)
    * * Sortie France : 6 octobre 2010
    Fix ME
    (Raed Andoni - France, Palestine, Suisse - 2009 - documentaire - 98’)
    * * Sortie France : 10 novembre 2010
    Fleurs du Mal
    (David Dusa - France - 2010 - fiction - 100’)
    Poursuite
    (Marina Déak - France - 2010 - fiction - 90’)
    Robert Mitchum est mort
    (Olivier Babinet, Fred Kihn - France - 2010 - fiction - 91’)
    * * Sortie France : prochainement
    La vie au ranch
    (Sophie Letourneur - France - 2009 - fiction - 90’)
    * * Sortie France : 13 octobre 2010

    Courts métrages également au programme

    On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici !
    (Collectif des cinéastes pour les "sans-papiers" - France - 2010 - 3'30)
    La dame au chien
    (Damien Manivel - 2010 - France - 13')
    French Roast
    (Fabrice O. Joubert - 2008 - France - 8'15)

    Cette programmation de 9 films indépendants, souvent des premiers films, fictions et documentaires, parfois autoproduits, est choisie par les cinéastes de l'ACID avec pour seul mot d'ordre : le coup de coeur ! Depuis trois ans, la Programmation ACID à Cannes débarque en Île-de-France et à Paris au Cinéma des Cinéastes pour fêter la création indépendante. Dès le mois d'octobre, elle s'invitera également dans dix salles de la région Rhône-Alpes...

    www.lacid.org

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  • Concours: Gagnez 2x2 places et 2 affiches pour "The social network" de David Fincher

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    Grâce à Sony Pictures et Cinétrafic, je vous propose aujourd'hui un concours vous permettant de remporter 2 places pour 2 et 2 affiches de "The Social network", le nouveau film de David Fincher après le magnifique "L'étrange histoire de Benjamin Button", David Fincher qui cette fois s'attaque à un sujet dans l'air du temps: le réseau social Facebook.

     Vous avez jusqu'au 13 octobre (date de sortie du film) pour envoyer vos participations à inthemoodforcinema@gmail.com  avec pour intitulé "Concours social network 2" en n'oubliant pas de joindre vos coordonnées. Les deux gagnants remporteront 2 places ET 2 affiches. Si vous voulez en savoir plus sur les films "Autour du monde universitaire" sur Cinetrafic cliquez ici et sur "The Social network" sur Cinetrafic cliquez là.

    1. Dîtes-moi de quel film est extraite l'image suivante:

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    2. Donnez-moi 5 bonnes raisons pour lesquelles vous souhaitez voir ce film. Les plus convaincants et/ou originaux remporteront 2 places et une affiche.

     

    Synopsis: Un soir d'hiver 2003, Mark Zuckerberg, étudiant à Harvard et expert en informatique, s'installe devant son ordinateur et se met à travailler avec frénésie sur une nouvelle idée, autour du développement de programme et de blogs. Ce qui prend forme dans cette chambre ce soir-là deviendra très vite un réseau communautaire à échelle mondiale et une révolution dans la communication.
    Seulement six années et quelques 500 millions d'amis plus tard, Mark Zuckerberg est devenu le plus jeune milliardaire de l'histoire... Cependant, pour cet entrepreneur, la réussite amène à la fois des complications personnelles et légales.
    Réalisé par David Fincher, selon le scénario de Aaron Sorkin, The Social Network est un film qui montre que l'on ne peut pas avoir 500 millions d'amis sans se faire quelques ennemis.
    Produit par Scott Rudin, Dana Brunetti, Michael De Luca, and Ceán Chaffin, ce film est inspiré du livre de Ben Mezrich, "The Accidental Billionaires".
    Avec Jesse Eisenberg, Andrew Garfield, Justin Timberlake, Armie Hammer, Max Minghella, Rooney Mara & Brenda Song.

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  • Critique - "Les amours imaginaires" de Xavier Dolan : une grisante fantasmagorie

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    Je vous avais parlé de ce film avec enthousiasme dès le mois de juillet suite à son avant-première dans le cadre du Festival Paris Cinéma. A l'occasion de sa sortie en salles, le 29 septembre, en voici de nouveau la critique publiée alors. Ce film est un des deux que je vous recommande sans aucune réserve pour la semaine prochaine. Je vous parlerai de l'autre prochainement.  

    Critique "Les Amours imaginaires" : une grisante fantasmagorie

    Après « Amore » (un autre film à ne pas manquer), changement d’univers avec la seconde avant-première de cette première journée de festival, le très attendu « Les Amours imaginaires » de Xavier Dolan (titre qui aurait d’ailleurs très bien pu convenir au premier film précité) après son arrivée explosive dans le monde du 7ème art avec «  J’ai tué ma mère », film qu’il avait réalisé à 17 ans, présenté l’an passé à Cannes, à la Quinzaine des Réalisateurs où il avait obtenu trois prix, film que j’avais ignominieusement manqué. La rencontre de ces amours imaginaires (présenté à Cannes cette année dans la section « Un Certain Regard ») était donc aussi pour moi celle avec l’univers de Xavier Dolan.

    Francis (Xavier Dolan) et Marie (Monia Chokri) sont tous deux amis et épris du même jeune homme rencontré lors d’une soirée, Nicolas (Niels Schneider), et tous les deux bien déterminés à le conquérir, analysant, interprétant, scrutant obsessionnellement le moindre geste ou comportement de leur (obscur) objet du désir.

    Dès les premiers plans se dégage de ce film un charme irrésistible et surtout un ton, un style qui font souffler un vent d’air frais et revigorant sur le cinéma actuel.  Xavier Dolan est un vrai cinéphile et son film regorge de références cinématographiques   (entre les ralentis langoureux et poétiques à la Wong Kar Waï, les couleurs chatoyantes et la fantaisie jubilatoire à la Almodovar,  les plans de dos à la Gus Van Sant, les références à la Nouvelle Vague, au « Mépris » de Godard, un trio à la « Jules et Jim » de Truffaut ou encore des confessions face caméra qui rappellent Woody Allen) mais aussi picturales (Boticelli, Michel Ange) ou littéraire (Musset…).

    Que de brillantes références me direz-vous.  Tout cela aurait pu donner un film présomptueux mais Xavier Dolan, d’une part, a su assimiler toutes ces références pour créer son propre univers et d’autre part, y apporter une légèreté masquant savamment la mélancolie sous-jacente (que ne faut-il pas avoir souffert en amour pour faire preuve d’une telle maturité et clairvoyance  à seulement 21 ans!), que ce soit par les dialogues, légèrement précieux, souvent hilarants, toujours caustiques ou le jeu des comédiens (à commencer par lui-même mais surtout celui de Monia Chokri absolument irrésistible).

    La caméra de Xavier Dolan est au plus près des visages, ignorant le plus souvent le cadre spatial à l’image de cet amour obsédant qui rend Marie et Francis aveugles au monde qui les entoure. La mise en scène non seulement épouse le propos du film mais devient un élément scénaristique : puisque Marie et Francis se « font des films » (l’un se prenant pour James Dean, l’autre pour Audrey Hepburn), et sont enivrés par leur fantasmagorie amoureuse, par ce destructeur et grisant vertige de l’idéalisation amoureuse, le film en devient lui-même un  vertige fantasmatique. Cette soirée aux images syncopées rappelle ce vertige à la fois grisant et déstabilisant, ce manège qui rend si floue la frontière entre enchantement et désenchantement, rêve et illusion. Marie et Francis sont amoureux d’une chimère, d’une image,  d’un idéal, d’une illusion, de l’amour même qui prend ici les traits d’un bellâtre ambigu aux allures de Dieu Grec. L’histoire de notre trio est entrecoupée de « témoignages » face caméra de style documentaire de victimes d’illusions amoureuses, là aussi irrésistibles.

    Xavier Dolan a aussi en commun avec quelques uns des plus brillants réalisateurs auxquels il se réfère une bande originale particulièrement soignée, à l’image du film, mêlant modernité, et titres plus anciens, et musique classique : de Dalida qui reprend « Bang Bang » à Indochine jusqu’à « The Knife », « Fever Ray », « Vive la fête » en passant par Bach qui rappelle mélodieusement la douleur de ces irrépressibles et irrationnels élans amoureux, de ces amours qui rongent et enragent.

    Xavier Dolan est un véritable chef d’orchestre qui mêle les couleurs, les références les arts, un prodige du cinéma (à la fois monteur, scénariste, producteur, acteur, s’occupant aussi des costumes) faisant à la fois preuve de l’inventivité et de l’audace de sa jeunesse mais aussi d’une étonnante maturité. Déclaration d’amour au cinéma, déclaration de désespoir d’un amoureux désillusionné sous des allures de fable burlesque et hilarante, « Les amours imaginaires » est un film mélancoliquement caustique.

    Xavier Dolan signe là une fantasmagorie pop, poétique sur la cristallisation amoureuse, sur ces illusions exaltantes et destructrices, sublimes et pathétiques un film enivrant et entêtant comme un amour imaginaire… sans les effets secondaires. A prescrire donc et à très haute dose !

     

     

     

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